La France s’apprête à obliger les créateurs de navigateurs à mettre en œuvre une fonctionnalité technique relevant de la dystopie. L’article 6 du projet de loi SREN obligerait les développeurs de navigateur à créer les moyens de bloquer obligatoirement les sites web figurant sur une liste fournie par le gouvernement et intégrée directement dans le navigateur.
Forcer les navigateurs à créer des fonctionnalités permettant de bloquer des sites web au niveau du navigateur est une pente glissante. Bien qu’elle ne soit envisagée aujourd’hui en France que pour les logiciels malveillants et l’hameçonnage, cette mesure créera un précédent et donnera aux navigateurs la capacité technique de réaliser tout ce qu’un gouvernement pourrait vouloir restreindre ou criminaliser dans une juridiction donnée, et ce, pour toujours.
La nouvelle édition 2023 du guide d’autodéfense numérique est en ligne.
Cette 6ème réédition augmentée contient toujours deux tomes (regroupés en un seul ouvrage), et documente en particulier les dernières versions de Debian et de Tails. Elle inclut aussi de nombreuses actualisations sur les pratiques de surveillance numérique, sur les lois que nous subissons et sur les outils que nous utilisons, ainsi qu’un nouveau chapitre sur la réduction des risques appliquée au numérique.
Sa version papier publiée par les éditions Tahin Party sera disponible en librairie à partir du 27 janvier 2023.
Le site susnommé prétend être un « site d’information indépendant à destination des professionnels acteurs de la transformation de leur entreprise par le digital, le numérique et l’informatique».
Et comme tous les trucs de marketeux B-to-B, so Green et cons au dernier degré, il produit des brèves à faire pâlir d'envie le Gorafi. Sauf que celles-là, elles sont authentiques !
Pourquoi Twitter ? Au regard des entreprises que dirige Elon Musk aujourd’hui, pourquoi acquérir Twitter qui est aussi loin du secteur de l’aérospatial (SpaceX), que de celui des télécommunications (Starlink), des travaux publics (Boring Compagny construit des tunnels pour résoudre le problème des embouteillages urbains), de l’automobile (Tesla) ou des interfaces neuronales (Neuralink) ?
Chercheur en sciences de l'information et de la communication, Olivier Ertzscheid tente de répondre à la question de savoir ce que Musk projette d'une éventuelle prise de contrôle de twitter pour la bagatelle de 44 milliards de dollars, et formule plusieurs hypothèses pas rassurantes du tout.
Recueil de textes de : Claude Alphandéry, Sabrina Ali Benali, Ludivine Bantigny, Clotilde Bato, Anne Beaumanoir, Brigitte Boréale, François Boulo, Dominique Bourg, Juan Branco, Valérie Cabanes, Aymeric Caron, Hugues Charbonneau, Pauline Londeix et Jérôme Martin, Samuel Churin, Alain Damasio, Cyril Dion, Marc Eichinger, Bernard Friot, Bruno Gaccio, Caroline Guy, en collaboration avec Julien Le Provost et Héloïse Pierre, Yannick Kergoat, Philippine Leroy Beaulieu, Priscillia Ludosky, Virginie Martin, Florent Massot, Dominique Méda, Raymond Millot, Julie Moulier, Agnès Naudin, Fabrice Nicolino, Fatima Ouassak, Antoine Peillon, Benoît Piédallu, Thomas Piketty, Monique et Michel Pinçon-Charlot, Régis Portalez, Denis Robert, Coline Serreau, Pablo Servigne, Pacôme Thiellement, Marie Toussaint.
-> Voir aussi : une excellente recension de textes de la même veine dans Et maintenant, radicaliser l’urgence par Joseph CONFAVREUX (Mediapart - article réservé aux abonnés)
« Je ne crois pas qu’une procédure électorale apaisée dans des institutions inchangées soit en mesure de mener à des changements radicaux, mais je pense que l’histoire va inventer ses voies, et que la violence et la subversion vont en faire partie. » T.Piketty
Le projet les sans pagEs est né du besoin de combler le fossé et le biais de genre sur Wikipedia1 : en octobre 2018, Wikipédia en français compte 547 599 biographies d'hommes, contre 94 021 de femmes, soit seulement 17,3%2. Il s'inspire en cela des projets Women in Red et Art+Feminism anglophone avec lequel il collabore par le biais de traductions.
Nous créons et améliorons des articles Wikipédia portant sur des femmes, sur les féminismes, ou d'autres sujets sous-représentés. Nous enrichissons également les illustrations, les données, etc. et nous nous entraidons !
(...)
" pour satisfaire des exigences climatiques, ne serait-ce que minimales, il faut mettre en œuvre un monumental projet de refonte des infrastructures globales. On peut parler de nucléaire, de géo-ingénierie, de reforestation, d’agroécologie, d’économie circulaire, de tout ce que vous voulez, mais ça devrait être notre unique sujet de discussion. Ou plutôt, notre sujet de discussion devrait être : entre quelles mains va-t-on mettre ces technologies et ces infrastructures pour qu’elles servent l’intérêt commun ? Quelles relations internationales sont nécessaires à la mise en place de ce projet ? Voilà un programme qui pourrait mobiliser quelques idées sur l’après, non ? Mais pour cela il faudrait que les écolos arrêtent de parler de façon consensuelle de la Terre qu’il faut sauver, et accepter de déclarer la guerre."
(...)
Quel type de socialisme faudrait-il réinventer, si c’est le mot qui convient, pour espérer un monde d’après habitable, c’est-à-dire à la fois vivable et soutenable ?
La question est de savoir si le socialisme du XXIe siècle est celui qui empêche que toutes ces catastrophes ne se produisent, ou celui qui les encaisse, limite leur portée, et distribue de façon socialement juste leurs effets. J’ai pas mal d’amis anticapitalistes qui ont l’air de penser, en affirmant que tout ce qui nous arrive est l’œuvre du capitalisme, que le socialisme est un rempart contre toute pathologie sociale, qu’avec lui « rien de tout ça ne nous serait arrivé ». Je n’en crois rien, et je crois qu’il ne faut pas faire de fausses promesses. Pour l’avenir radieux, c’est trop tard.
En revanche, dans une période caractérisée par la certitude de crises écologiques majeures et la forte probabilité de crises sanitaires, s’équiper d’un outil politique haut de gamme, qui résiste bien aux chocs et qui organise l’effort collectif vers la justice sociale, cela me semble nécessaire.
Pour l’écrivaine Nancy Huston, « nous avons tendance à innocenter les responsables en raison de leur puissance ». Les responsables des crises que nous vivons, ce sont ceux qui refusent la fragilité de la vie et veulent dominer la « Nature » — « une forme de mégalomanie spécifiquement masculine ».
Confiné comme des milliers d’autres à Paris, le philosophe livre sa vision de la situation engendrée par la pandémie de Covid-19. Il est selon lui illusoire de penser qu’une panique sanitaire puisse en elle-même ouvrir à quoi que ce soit de politiquement novateur. Pour renverser l’ordre social, il faudra mobiliser d’autres forces que celle d’un virus. QG livre aujourd’hui son texte en accès libre, alors que sa traduction mondiale est en cours.
Initié par le collectif Ecran total et Ecologistas en accion, ce texte soulève le risque que les bonnes résolutions pour le jour d’après soient déjà neutralisées par l’accélération en cours de l’informatisation du monde. Il propose un boycott massif de l’application Stop-COVID19 qui sera mise en place au mois de mai.
Mardi 14 avril, Amazon a annoncé qu’elle fermait ses entrepôts en France pendant quatre jours, après que la justice lui ait ordonné de ne vendre que des produits de première nécessité.
« C’est la première fois que ce mastodonte connaît un revers », dit la militante écologiste Alma Dufour, qui rappelle qu’« en pleine pandémie, la direction a augmenté les cadences ».
"... la troisième grosse surprise du Sars-CoV-2 vient d'apparaître dans les tribunes d'un grand quotidien italien, La Repubblica.
Le 12 avril, le Pr Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique y révèle une information capitale : « Ce virus est très particulier. Nous avons remarqué que la durée de vie des anticorps protecteurs contre le Covid-19 est très courte. Et nous voyons de plus en plus de cas de récidive chez des personnes qui ont déjà eu une première infection. »
Cette fois, c'est tout l'édifice des « certificats d'immunité » , censée faciliter le déconfinement qui s'effondre. Retour à la case départ ! Il nous faut des masques. "
Source: [LeFigaro](https://www.lefigaro.fr/sciences/les-mauvaises-surprises-du-sars-cov-2-20200416]
Jean-Paul Mari suit au jour le jour le combat d’une équipe médicale dans un hôpital d’Ile-de-France.
(...) « Dites ce que vous voulez à propos des infirmières, éboueurs ou mécaniciens, mais s’ils venaient à disparaître dans un nuage de fumée, les conséquences seraient immédiates et catastrophiques. Un monde sans profs ou dockers serait bien vite en difficulté, et même un monde sans auteur de science-fiction ou musicien de ska serait clairement un monde moins intéressant. En revanche, il n’est pas sûr que le monde souffrirait de la disparition des directeurs généraux d’entreprises, lobbyistes, assistants en relation presse, télémarketeurs, huissiers de justice ou consultants légaux. Beaucoup soupçonnent même que la vie s’améliorerait grandement.»
tiré de "Bullshit Jobs" de David Graeber, Editions Les Liens qui Libèrent, 2018
Tribune présentée par un collectif autour de Philippe Desbrosses, agriculteur, docteur en Sciences de l’Environnement
Les signataires proposent d’engager d'urgence une grande consultation citoyenne (par échanges électroniques et visio-conférences), dans chaque région et chaque bassin de vie, visant à remailler le territoire avec des productions diversifiées, à proximité et au service des populations.
Sous nos yeux se construit une nouvelle bulle, des nationalisations qui n'en sont pas, un sauvetage des grandes entreprises. Les particuliers en revanche auront le droit... de financer ces plans...
Un excellent article de prospective économique court et percutant - Lepartisan
Annie Ernaux est écrivain. Elle vit à Cergy, en région parisienne. Son oeuvre oscille entre l'autobiographie et la sociologie, l'intime et le collectif. Dans cette lettre adressée à Emmanuel Macron, elle interroge la rhétorique martiale du Président.
"...Le virus n’a que faire de notre classe, de notre race ou de notre genre, mais les modalités de sa gestion par le pouvoir restaure et amplifie l’ensemble des inégalités sociales. Les plus grandes capacités des riches, des hommes, des Blancs, à mobiliser des ressources leur permettant de s’extraire du travail, des transports publics, du soin des enfants ou des aîné.es, des courses dans des supermarchés bondés, tout en continuant à bénéficier du travail des pauvres, des femmes, des racisé.e.s va se transformer, face au virus, en plus grande chance d’échapper à la pandémie."
We often hear it said, in certain circles, that the current #COVIDー19 crisis would be "good for the climate and the environment," or that we ought "to apply the same measures against climate change."
Here is why I think this is wrong.
Actualités et prise en charge [vidéo]
Conférence du 11 mars 2020 mise en ligne le 12 mars 2020 - durée 1:08:32
En temps d'amnésie pré-électorale et de promesses en carton recyclé, on guette l'irruption de PMO dans le débat local avec une certaine gourmandise...
Pendant cette campagne pour les élections municipales l' honnête Grenopolitain.e a baigné, comme des millions de ses compatriotes, dans un clapotis d'éléments de langage que ne troublaient guère les vaguelettes polémiques entre les candidat.es et les déclarations d'amour surjouées. PMO intervient dans ce débat par le truchement d'une brochure rondelette intitulée "Retour à Grenopolis".
Des Allobroges vaillants aux "Rugiens" connectés
Grand vainqueur en 2014 du (dernier des ?) barons socialistes Jérôme Safar, le vert caméléon Eric Piolle se re-présente avec à son actif un bilan que l'on s'abstiendra de détailler ici à l'aune de ce qu'étaient ses priorités proclamées (l'écologie, le social, et la participation citoyenne). Car au fond ce n'est pas çà véritablement leur sujet. Leur sujet déborde largement ces dernières 6 années. Il s'agit de mettre en évidence la profonde continuité politique qui va en gros, des bâtisseurs du CEA d'après-guerre jusqu'à l'actuelle majorité écolocitoyenne :
"Ce qui nous intéresse lors de ces élections municipales de 2020, ce dont personne ne parle, c'est l'accélération brutale, l'extension et l'intensification de la machinerie urbaine, sous couvert de "transition écologique et numérique", de "technologies vertes" et de de "rationalisation administrative et économique". La transformation de Grenoble, de la Métro, du Pays voironnais, du Grésivaudan et jusqu'à l'Oisans, presque, en Grenopolis : un seul et même pôle urbain, créé et structuré par ses réseaux de transport et d'énergie"
What else en 2020 ? Ah oui... le come-back provisoire de l'ancien maire corrompu A.Carignon (1) alléché par l'odeur de décomposition de sa famille politique, nous renvoie à la chronique judiciaire d'il y a 30 ans... autant dire à la préhistoire.
Tant qu'à remonter le temps, autant y aller à fond. Du coup, c'est la défaite des Allobroges, écrasés par les troupes romaines en -121 avant notre ère au confluent du Rhône et de l’Isère qui marque le point de départ de cet ambitieux survol politico-historique.
On ne s'attendait pas à une promenade touristique... En hors d'oeuvre, un tapis de bombe se déverse sur la bourgeoisie intellectuelle dans l'acception très large qu'en a PMO. Et le plat de résistance déroule le procès des avatars du gauchisme post-68, de la révolution bolchevick et du communisme d'avant-guerre.
En deux mots, l'ennemi c'est le productivisme, quel que soit la couleur du drapeau. Le ver était dans le fruit dès le début, et ceux qui se réclament du communisme et du socialisme aujourd'hui sont leurs pires ennemis. La thèse n'est pas nouvelle, et ne fluidifie pas la lecture.
"Combattre la catastrophe écologique par la « ville intelligente », c’est éteindre un incendie en l’arrosant d’essence"
Après ce pilonnage en règle (13 pages, quand même) PMO s'intéresse aux tribulations de la filière d'excellence, locomotive de la métropolisation à la sauce dauphinoise, et aux technos hight-tech qui font tellement kiffer le techno-gratin™. Sont dénoncés entre autres le soutien actif au déploiement du compteur Linky (l'agglo accueille une chaine d'assemblage), le puçage de nos poubelles, le co-développement de la 5G, testée par des ingénieurs grenoblois sur la presqu'ile scientifique (cf extraits ci-dessous) et l'on en passe. Fort bien.
L'opuscule examine minutieusement deux questions stratégiques centrales, la politique foncière et la question cruciale des transports, sans doute les passages les plus originaux et intéressants. Mais sans reprendre à son compte toutefois -c'est une déception- l'exigence grandissante de la gratuité des transports publics, qui est déjà une réalité au Luxembourg et dans un certain nombre de villes européennes. Sur ce sujet, PMO ne trouve bizarrement rien à dire. Silence total. Serait-ce déjà un combat d'arrière-garde ? 🤔
Une charge technophobe indiscriminée
Pour les tenants du démantèlement pur et simple de la civilisation industrielle, la réponse est assûrément oui. La conclusion est dénuée d'ambiguïté : " (...) Nul ne peut se dire écologiste - « radical » qui plus est - s’il ne s’oppose d’abord et toujours à la société industrielle. Que la propriété soit privée ou publique. Capitaliste ou communiste."
Les pourfendeurs impitoyables du techno-gratin™ grenoblois ne manquent pas d'arguments, mais ils nous avaient habitués à davantage de subtilité, pour ne pas dire de nuance, dans la technophobie. A celleux qui iront jusqu'au bout, "Retour à Gratianopolis" fera l'effet d'une triple dose d'huile de ricin administrée à la louche par un infirmier luddite vénère. Les autres se seront depuis longtemps débiné pour éviter cette potion amère...
LePartisan -12.03.20
Lien direct vers le document (64 pages)
(1) Alain Carignon, alors membre du RPR (d'origine gaulliste), fut maire de Grenoble de 1983 à 1995. Condamné en 1996 à 5 ans de prison pour corruption et abus de biens sociaux, il tente désespérément de revenir sur le devant de la scène depuis sa sortie de prison.
Bonnes feuilles
"La ville-machine fonctionne parce que ses composants d’origine humaine désirent en être les rouages imbriqués, tournant sur des axes et au rythme déterminés par la calculatrice centrale.
Mère-Machine s’occupe de tout, il suffit de suivre la voix sucrée du GPS, les conseils - ou plutôt les consignes - d’achats d’Amazon, et les horaires du train en direct sur l’appli SNCF. Les métropolitains perdent l’habitude de décider par eux-mêmes à mesure que croît l’emprise technologique. Dans la smart city comme dans les voitures autonomes, nous ne sommes que les passagers de nos vies. A quoi bon vivre, les machines le font mieux que nous.
Seule notre soumission à Mère-Machine peut prolonger notre existence sur une planète dévastée par cette même machine. Il faut rationner/rationaliser l’usage des ressources ; qui mieux que les ingénieurs Verts pour nous guider vers l’écocitoyenneté dirigée par ordinateur ? " (p.50)
"Une raison pour faire de Grenoble l’une des villes-tests de la 5G. Le Commissariat à l’énergie atomique, fidèle à sa vocation techno-révolutionnaire, a obtenu dès 2016 l’autorisation de l’Arcep d’expérimenter la 5G à Minatec – autorisation renouvelée jusqu’en 2019. Les ingénieurs grenoblois, ces progressistes ouverts, tolérants et avant-gardistes qui ont porté la municipalité Verte-Rouge d’Eric Piolle au pouvoir en 2014, poursuivent leur œuvre de déshumanisation avec obstination et réussite. Ils ont amélioré les technologies 5G lors des Jeux olympiques de 2018 en Corée du sud (projet « 5G Champions »). Avec leurs collègues et voisins de Radiall, ils mettent au point les antennes radiofréquences du nouveau réseau 161 . Cette expertise permet à Grenopolis d’accueillir en 2018 le centre R&D du Chinois Huawei, champion numérique et aspirateur à données. Christophe Ferrari exulte de cette prise qui prouve « une fois encore l'attractivité du territoire métropolitain grenoblois aux yeux des investisseurs étrangers . » (p.52/53)
Dans ce texte à la fois parodique et sincère, Xu Zhiyong revient sur la conduite de Xi Jinping ces dernières années, se moque de son peu de charisme, de ses tendances autoritaires et de sa bêtise, en s’adressant directement à lui à la deuxième personne. En mandarin, il est rédigé dans un style qui emprunte à la fois au langage classique et au langage familier, avec de nombreuses références politiques.
L'échelon municipal est-il le plus pertinent aujourd'hui pour pratiquer la démocratie participative ? C'est en tout cas à l'échelle des communes que les initiatives en la matière se multiplient. En ce sens, entre l'accumulation des listes dites citoyennes, le tirage au sort d'une partie des candidats et la multiplication des promesses de mise en place de budget participatif, les élections municipales de 2020 témoignent d'une certaine effervescence démocratique.
(podcast - 55 mn)
pour la suite et les sources de la TL cliquez sur le lien-titre
Les 6, 7 et 8 Mars prochain Toulouse accueillera la 5ème Assemblée des Assemblées des Gilets Jaunes.
Les non-mandaté.e.s peuvent venir librement à l’AdA Off, festival politique & culturel, pour assister à des conférences, ateliers, concerts, ou participer en tant que bénévoles, car les besoins sont nombreux et variés !
Stéphane Bortzmeyer examine certains points importants peu ou pas abordés dans le débat (?) qui oppose partisans et opposants à la 5G.
Nous partageons totalement sa conclusion, frappée au coin du bon sens : "La question de fond est « qui va décider ? » Comment se font les choix qui impactent toute notre société ? Qui a décidé de déployer la 5G, et pour quels intérêts ?"
Stéphane Bortzmeyer est ingénieur en réseaux informatiques. Auteur de "Cyberstructures, l'internet, un espace politique" (C & F éditions). Il travaille à l'AFNIC (registre des noms de domaine en .fr) sur l'infrastructure de l'Internet, notamment le DNS (Domain Name System).
par Oihab Allal-Chérif, Business Professor, Neoma Business School
Elle me recrute. Elle gère mon contrat, mes fiches de paie et mes formations. Elle me protège du burn-out et m’empêche d’aller à la concurrence. L’intelligence artificielle surpasse-t-elle l’humain ?
Le gendarme français de la protection des données a annoncé mardi avoir mis en demeure les groupes d'énergie EDF et Engie pour leur gestion des informations récoltées avec les compteurs Linky
Grévilla (nom féminin) : pratique consistant à mener des actions #militantes partout, tout le temps, pour user le gouvernement 😆
À Échirolles (Isère), un centre de soin communautaire et autogéré permet depuis 2016 aux habitants de cette commune populaire de devenir acteurs de leur santé. Médecins, kinés, infirmiers assistants sociaux, coordinateurs administratifs... Le Village 2 santé propose une offre de soins globale prenant en compte les inégalités sociales.
" Trump vient de rendre public son "plan" qui soutient l’annexion par Israël de Jérusalem-Est, du Golan, de la vallée du Jourdain et de toutes les colonies israéliennes en Palestine occupée. Tout ceci est absolument contraire aux résolutions de l'ONU !
En saluant cette initiative, le gouvernement français se déshonore.
La France doit se rappeler qu’elle est la patrie des droits de l’Homme et cesser immédiatement de se rendre complice des violations du droit par Trump et Netanyahou.
La France, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, doit prendre des initiatives pour la mise en oeuvre des droits du peuple palestinien et non être complice du plan qui entend les enterrer."
(...) Il y a un Tchernobyl à Gaza, à une heure de Tel Aviv. Et Tel Aviv n’est pas gênée par cela. Pas plus que ne l’est le reste du monde. Les analyses des informations de la dernière décennie incluent tout le reste, excepté le désastre humanitaire qui se déroule dans l’arrière-cour d’Israël, et pour lequel Israël est le premier et principal responsable.
Appel à résister aux 12 nouveaux projets inutiles et imposés
Emmanuel Macron a promis douze sites « clés en main » à des multinationales, pour favoriser la « reconquête industrielle de la France ». Des collectifs écologistes appellent les activistes à organiser la résistance contre ces projets inutiles à venir, souvent installés en zones naturelles sensibles.
Ce texte rompt avec l’éparpillement de la gauche. La signature d’une « plateforme commune des forces de gauche et écologistes » est donc une bonne nouvelle, même si le texte présente plusieurs faiblesses.
(...) Selon les calculs de l’économiste Monica de Bolle, au vu de la déforestation actuelle, c’est en 2021 que la forêt amazonienne atteindra son seuil critique et ne pourra plus générer suffisamment de pluie afin d’assurer sa propre survie. Il nous reste donc à peine un an pour agir.
(...) si l’on ne peut pas compter sur ceux qui ont créé le problème pour le résoudre, que reste-t-il à faire à part casser les rouages d’un système malade, par la force collective et citoyenne ?
Tout est dans le titre :(
--- NOTE : Intervention remarquable de Maria Ressa, journaliste et personnalité de l'année 2018 du Time
Sale ambiance ce week-end à Münich, lors de la conférence DLD* sur l’innovation. En pleine crise mondiale du climat et de concentration abusive des richesses, la communauté numérique internationale, réunie comme chaque année avant Davos, est en train d'admettre ce qu'elle ne voulait pas voir : la tech, qui devait sauver le monde, a aggravé les problèmes. Et personne ne fait rien.
Non seulement, la révolution numérique sert plus à envoyer des photos de cappuccino qu’à lutter contre le réchauffement de la planète; à monopoliser le pouvoir qu’à le partager; mais elle est surtout en train de saboter la démocratie, pilier d’une Europe qui se sent de plus en plus isolée et en retard face à l'Amérique et la Chine.
*Digital Life Design
Les 15 et 22 mars auront lieu les élections municipales. Alors que les colères et revendications convergent, alors que le mouvement contre la retraite à points de Macron se poursuit, ce sera un moment politique important. Le macronisme sous les coups du mouvement social sortira-t-il affaibli de cette échéance électorale ? Le RN marquera-t-il de nouveaux points ? Une alternative de gauche se dessinera-t-elle enfin autour des urgences sociales, écologiques et démocratiques ?
Lancée le 28 novembre 2019 sur le site (https://linky.mysmartcab.fr/), la pétition a réuni plus de 10.000 signataires en moins de deux mois, on peut continuer à signer !
La députée Mathilde Panot dans le "débat" sur les retraites le 7 janvier 2020 à l' Assemblée Nationale :
"Votre projet est celui des paradis assassinés, nous inventerons notre futur débarrassé de vous et de votre inhumanité"
Intervention très combattive de la députée LFI du Val-de-Marne Mathilde Panot dans le "débat" sur les retraites le 7 janvier 2020 à l' Assemblée Nationale.
Mention très bien. Mais ça ne suffira pas. En face ils sont déterminés sourds.