23.01.2025 à 09:00
Rassemblement en soutien au Collectif Combat pour l'hébergement le 24 janvier
Rendez-vous vendredi 24 janvier à 14h devant la préfecture de Bobigny, pour un rassemblement en soutien au Collectif Combat pour l'hébergement !
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Rendez-vous vendredi 24 janvier à 14h devant la préfecture de Bobigny, pour un rassemblement en soutien au Collectif Combat pour l'hébergement !
Depuis le printemps, des femmes originaires d'Afrique de l'Ouest se sont réunies afin d'obtenir un hébergement décent après des semaines passées à dormir dans les rues de Seine-Saint-Denis.
Après des mois de lutte le Collectif Combat pour l'Hébergement a enfin obtenu une rencontre avec la DRIHL (Direction régionale et interdépartementale de l'Hébergement et du Logement) et le Conseil Départemental. Nous avons besoin de votre soutien !
Vendredi 24 janvier à 14h à la Préfecture/Hôtel du Département : Esplanade Jean-Moulin, 93000 Bobigny
L'accès à l'hébergement digne, stable et pérenne pour toustes !
Venez en nombre 🔥
Instagram : @collectif.combat.hebergement93
22.01.2025 à 17:00
Podcast de l'émission Médias et antifascisme du 10 janvier sur le journalisme sportif
Voici le podcast du quatrième numéro de l'émission Médias et antifascisme sur Radio Libertaire (89.4 FM en Île-de-France, radio-libertaire.org et anarchiste.info/radio/libertaire) vendredi 10 janvier 2024 avec le sociologue Karim Souanef sur les liens entre journalisme sportif et extrême-droite.
Texte intégral (783 mots)
Voici le podcast du quatrième numéro de l'émission Médias et antifascisme sur Radio Libertaire (89.4 FM en Île-de-France, radio-libertaire.org et anarchiste.info/radio/libertaire) vendredi 10 janvier 2024 avec le sociologue Karim Souanef sur les liens entre journalisme sportif et extrême-droite.
L'émission Médias et antifascisme recevait donc vendredi 10 janvier Karim Souanef maître de conférence à la Faculté des Sciences Juridiques Politiques et Sociales (FSJPS) de l'université de Lille pour évoquer les liens entre journalisme sportif et extrême-droite par le biais de profils comme Pascal Praud, Daniel Riolo, Frédéric Hermel, Estelle Denis ou le député de Renaissance Karl Olive : https://www.anarchiste.info/radio/libertaire/emission/medias-et-antifascisme/2025/01/10/ (l'interview ayant duré jusqu'à 13:09, cliquer sur « bande sans fin » à 13:00 après le podcast afin d'entendre tout son contenu : https://www.anarchiste.info/radio/libertaire/podcast/semaine/2025-02.html). Depuis le 9 novembre 1984 Canal + croît financièrement notamment grâce à la diffusion du football.
RMC qui proposait en 2019 70 heures de sport par semaine met aussi en avant des figures pro-Zemmour comme Juliette Briens dans Estelle Midi animée par une ancienne journaliste sportive. Nous questionnons également l'héritage d'Eugène Saccomano ancien présentateur de « On refait le match » sur RTL en matière de débat radiophonique et télévisé.
Notre invité auteur du livre « Le journalisme sportif. Sociologie d'une spécialité dominée » aux éditions des Presses universitaires de Rennes nous éclaire ainsi sur des systèmes permettant aujourd'hui à Vincent Bolloré, Martin Bouygues ou Rodolphe Saadé de prospérer et défendre leur fortune. Vous pouvez nous suggérer des thèmes à traiter, passer à l'antenne voire co-animer l'émission en nous écrivant à mediasetantifascisme@protonmail.com, sur notre compte X (ex-Twitter : https://x.com/Medias_antifa), Facebook (Médias et antifascisme - Radio Libertaire 89.4 FM : https://www.facebook.com/MediasEtAntifascisme) ou au 145 rue Amelot 75011 Paris.
Vous pouvez enfin nous envoyer un don via la rubrique « Financement -> Nous soutenir » du site radio-libertaire.org en téléchargeant le bon de souscription et en le retournant complété à l'adresse postale ci-dessus ou en postant un chèque à l'ordre de D.M.C. Le livre de Karim Souanef est sinon accessible librement et légalement ici : https://books.openedition.org/pur/145302?lang=fr.
22.01.2025 à 14:00
Week end antirépression à Bure (54) les 22-23 mars
Invitation à un week end de formation et de transmission contre la répression.
Texte intégral (720 mots)
Invitation à un week end de formation et de transmission contre la répression.
Publié sur bureburebure.info.
Les Samedi et dimanche 22-23 mars 2025, possibilité d'arriver les jours d'avant et de rester après.
Dans la lutte contre le cimetière nucléaire à Bure, les formes de répression évoluent au fur et à mesure des contextes. Nucléaire et autoritarisme sont nécessairement liés. Par exemple, l'Andra finance la présence permanente d'un escadron de gendarmes mobiles, pour qui sera construit un cantonnement à 10 millions d'euros d'ici 2027. Face à un État qui se procure perpétuellement de nouvelles lois et armes pour réprimer les luttes sociales, écologiques et les dominé.es, ces 2 jours sont créés dans le but de s'outiller pour s'organiser mieux, se former, faire de la transmission face à la répression dans sa diversité : surveillance, procès, procédure, fichage, violences policières, garde à vue, perquisition, etc. On découpera en une multitude d'ateliers / discussions de 2 heures.
Un programme sera transmis sur cette page avant l'évènement : https://bureburebure.info/event/week-end-antirepression/
L'envie sera d'essayer de diversifier les formats sur ces 2 jours plein, n'hésitez pas à venir dès le vendredi et de repartir le lundi (ou avant ou après !). Une boom aura lieu aussi sur un soir.
Lien de contact : sauvonslaforet@@@riseup.net
Formulaire de pré-inscription non obligatoire
Il y a un formulaire non obligatoire ni engageant mais qui nous aide fortement pour réadapter la communication, anticiper la logistique, c'est cool si tu le remplis !
https://forms.42l.fr/apps/forms/GDg7Ej8YNniecD7y
Informations pratiques
L'évènement aura lieu à la maison de résistance à Bure en Meuse. Informations sur les différents moyens d'y venir https://bureburebure.info/venir/. N'hésitez pas à utiliser des outils de covoiturage comme mobicoop.fr. Si vous venez en train vous pouvez demander en avance à ce qu'on vienne vous chercher dans un rayon de 20 km (gare de Joinville la plus proche, si vous venez par Bar le Duc essayez de prendre le bus vers Houdelaincourt, vous pouvez vous faire déposer en covoiturage à Ligny en Barois aussi). Soit par mail, soit sur ce numéro de téléphone : +33(0)9.54.10.57.11
Sur place les approvisionnements seront déjà fait et il y aura de la cuisine vegan (on recherche des cantines qui peuvent porter et faciliter des repas, n'hésitez pas à nous contacter). Il y aura un tableau de taches d'autogestion ou tout le monde sera convié à y participer pour couper les légumes, faire le ménage, et les taches de la vie quotidienne.
Le week end est entièrement à prix libre, mets ce que tu peux / ce que tu veux (il n'y a pas de distributeur de billets dans les villages du coin). S'il y a des bénéfices ça reviendra aux caisses antirépressions.
Sur place et dans les villages du coin il y a des dortoirs (mixte et en mixité choisie MINT – Meufs, Intersexes, Non-binaire, Trans) avec matelas, draps, couvertures et un freeshop. Si tu peux prends un duvet, et des vêtements chauds.
Nous ne sommes pas beaucoup à organiser le week end, mais si t'as ou connais des personnes qui ont des besoins particuliers en terme d'accessibilité (PMR, enfants, traduction, espace sans interaction, toutous, dodos spécifiques, etc), n'hésite pas à nous contacter en amont pour pouvoir mettre en place ce qui est possible de notre côté.
22.01.2025 à 13:00
Après le cessez-le-feu à Gaza, résistance jusqu'à la libération !
Manifestation samedi 25 janvier 2025, 14h Place de la République
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Manifestation samedi 25 janvier 2025, 14h Place de la République
Après le cessez-le-feu à Gaza, résistance jusqu'à la libération !
Manifestation
Samedi 25 janvier, départ à 14h
Place de la République, Paris
Fin du blocus !
Halte à l'impunité des génocidaires !
Stop à la répression !
Il y aura un cortège kanaky dans la manifestation : Libérez nos prisonnier-es politiques kanak !
22.01.2025 à 11:01
Appel à contribution pour une Brochure sur la domination d'âge dans les relations de séduction
Lancement d'un appel à contribuer à une brochure collective de critique anti-autoritaire du grooming & autres rapports de domination par l'âge dans les relations de séduction.
Texte intégral (2616 mots)
Lancement d'un appel à contribuer à une brochure collective de critique anti-autoritaire du grooming & autres rapports de domination par l'âge dans les relations de séduction.
Pour introduire cet appel, j'ai écrit ce texte (les infos pratiques sur le projet sont après) :
Début 2024 j'ai replongé la tête la première dans les eaux troubles de questions dans lesquelles j'avais bien failli me noyer ado : les dynamiques de domination par l'âge dans les relations de séduction.
Pour le contexte : je gravite dans des réseaux anti-autoritaires, plutôt de tendance anarchiste, depuis une dizaine d'années. J'ai traversé plusieurs milieux dans différents territoires. J'y grandis depuis mon entrée dans l'adolescence. J'y ai abandonné l'hétérosexualité, transitionné, m'y suis formé‧e, radicalisé‧e, j'y suis devenu‧e adulte. À force de vieillir, d'accumuler l'expérience et de monter en compétences j'y ai progressivement changé de statut :
Je suis entré‧e dans ce milieu en tant que très jeune adolescente qui découvre l'extrême gauche, ses composantes, ses cultures et ses pratiques, et suis aujourd'hui un adulte, certes toujours perméable et en évolution mais avec une base solide de ce que je sais, ce que je suis, ce que je pense, ce que je veux, bref au clair avec tout un tas de choses qui me constituent et vers lesquelles je tends. Quand je suis arrivé‧e dans le militantisme mes camarades avaient sur moi infiniment plus de pouvoir qu'aujourd'hui. J'en avais immensément moins conscience, ce qui décuplait leur prise sur moi. Et comme une suite logique dans l'inversion du rapport, j'ai aujourd'hui bien plus de pouvoir et d'autorité sur les autres que je n'en avais à l'époque. J'avais déjà réalisé y a quelques années m'être extrait de pas mal de rapports de domination en sortant de l'adolescence. Ce que j'ai pris plus longtemps à capter c'est le pouvoir que les années me faisaient gagner :
Inévitablement quitter le statut social de l'enfance me faisait rejoindre celui de l'adultness et cette lente « ascension » s'accompagnait d'une prise de privilèges, privilèges qui n'existent que s'ils peuvent s'exercer sur une autre catégorie sociale, en l'occurrence celle des enfants et des ado, celle des plus jeunes que soi.
Le tournant qui m'a fait prendre la mesure de ce changement de statut c'est quand j'ai cessé de m'inquiéter que moi et mes ami‧e‧s fassions l'objet de la prédation des adultes, et que j'ai commencé à avoir peur que ce même entourage se mette à draguer, dater, baiser des personnes avec qui il existe un écart d'âge suffisant pour leur donner du pouvoir sur elles.Ceci dit mes propos s'appliquent largement en dehors de ce contexte puisque les enjeux qui traversent ce dont je parle sont façonnés par un système social. Je situe tout ça parce que c'est dans cette frange spécifique de la société que je baigne, et que les idées anti-autoritaires qui nous y réunissent me font avoir des attentes et une exigence plus grande sur ce qu'on produit entre nous et les pratiques qu'on fait rayonner.
Malgré ce milieu anarchiste, j'ai la sensation d'avoir cheminé très seul‧e dans ces réflexions. Je les discute essentiellement avec des personnes avec lesquelles j'ai grandi ou que je sais avoir un vécu proche du mien.
Cette forme de domination par l'âge est archi universelle puisqu'on vieillit toustes, passant progressivement du statut d'enfant à celui d'adulte. Cette domination a ça de complexe et d'unique, mais aussi qu'elle se base en partie sur une réalité matérielle : les personnes n'ont pas les mêmes capacités motrices, cérébrales, sociales et affectives à 3 ans qu'à 27. Pour survivre, grandir et évoluer en minimisant les risques physiques et psychiques, les enfants ont besoin d'adultes et cela donne nécessairement un ascendant et du pouvoir à ces adultes. Et il se trouve que les adultes usent de ce pouvoir et exercent largement leur domination sur les enfants, faisant d'une inégalité naturelle (les enfants ont globalement moins de capacité et d'autonomie que les adultes) un système d'oppression construit socialement (la société est entièrement bâtie pour les adultes, et l'exercice de leur domination se passe dans toutes les strates éducatives en plus d'être socialement acceptée dans en gros tous les types d'interactions adulte/enfant). Ces dynamiques de pouvoir par l'âge se perpétuent au-delà de celles impliquant des enfants. Elles infusent le rapport que les gens ont aux personnes plus jeunes qu'eux.
Même épargné‧e toute mon enfance par ses manifestations les plus hardcore, j'avais ado une rage énorme contre le pouvoir que les adultes s'octroyaient sur moi, notamment dans le cadre scolaire. C'est une des raisons qui m'a poussé vers mes premiers espaces anarchistes, qui m'a amené vers l'éducation populaire et qui m'a fait embrasser l'anticarcéralisme.
Je l'ai capté bien plus tard mais dans les luttes et réflexions anti-autoritaires aussi, l'âgisme et ses conséquences représentent un sacré angle mort.
Pour moi ça c'est illustré très vite dans les ressources que des camarades m'ont mises entre les mains en pensant répondre à mon intérêt pour le sujet. Parmi elles y avait Pour l'abolition de l'enfance (extrait de La dialectique du sexe, un essaie féministe des années 70), l'Insoumission à l'école obligatoire (une lettre ouverte publié en 1985), et des textes du FHAR, du MLF, de pédagogues des années 70 dont je retrouve plus les noms. Ces textes ils ont en commun de critiquer la domination des adultes sur les enfants, sauf qu'ils participent à consolider la culture pédo et incestueuse au prétexte de l'émancipation de l'enfance et de la libération sexuelle. Même s'ils s'encrent dans des contextes et des directions politiques très diverses, ces textes développent une rhétorique commune. L'idée transversale qu'on y trouve c'est que la lutte contre l'oppression de l'enfance pourrait annihiler les rapports de pouvoir d'âge, notamment dans la sexualité. L'hypocrisie qu'y a là-dedans c'est qu'en vrai la domination persiste, et qu'avec un vernis de théories politiques fumeuses on décuple la légitimité à l'exercer. Par exemple, la levée du tabou autour de la sexualité des enfants ainsi que la revendication de plus d'éducation au consentement, à la santé sexuelle et à la sexualité, sont utilisées pour légitimer que cette sexualité infantile ou adolescente soit partagée avec des adultes. La critique du pouvoir que s'octroient les adultes sur les corps et la volonté des enfants est, elle, instrumentalisée pour dire qu'il serait émancipateur de laisser vivre tous les désirs des enfants/ado, y compris ceux portés sur des adultes. La remise en question des catégories légales « majeurs » / « mineurs » est, quand à elle, invoquée pour rendre politiquement défendable des relations entre deux classes d'âge.Dans les grandes lignes je lis de la main de mes aîné‧e‧s politiques qu'y a pas de galère à se baiser entre ado et adultes parce que ce qui compte c'est l'expérience et les rencontres, et que ça ça dépend pas de l'âge des personnes mais bien de leur parcours. Et qu'en vrai empêcher les ado et jeunes adultes de baiser qui iels désir au prétexte de l'écart d'âge, bah c'est grave les infantiliser en fait, et que l'infantilisation c'est l'exercice du pouvoir. Et bim.
Donc j'ai 16 piges et les adultes qui m'introduisent au militantisme, ces adultes pour qui mon admiration n'a d'égale que ma quête de validation, me mettent dans les mains une littérature qui défend qu'un des moyens politiques des luttes contre la domination adulte, voire un de ses aboutissements, est de pouvoir avoir des relations de quelque nature qu'elles soient entre individus de quelqu'âge qu'ils soient. Sacré move pour normaliser la drague de camarades trentenaires sur des ado. À l'époque ces textes moi je les dévore avec enthousiasme. Et même si je m'attarde assez peu sur les parties traitant de sexualité, je n'ai jamais eu besoin de m'y replonger pour me rappeler du fond et de la récurrence des idées développées sur la question dans les différents bouquins et brochures que j'ai lus à cette période. Clairement j'ai pas eu besoin de particulièrement me concentrer pour qu'elles imprègnent ma pensée : ça venait juste confirmer et valider par des « arguments politiques » ce que la société entière crie dans sa culture de la pédocriminalité. Ça venait légitimer une culture pédo et éphébo en faisant croire qu'on redonne du pouvoir aux enfants, ado et jeunes adultes.
Perso il m'a fallu sortir de l'enfance pour être capable d'analyser avec un peu de finesse dans quels rapports de domination d'âge j'étais imbriqué‧e. Avant j'en avais certains aspects et un genre de colère de l'injustice mais il me manquait du recul et des clefs. Les implications de l'âgisme dans les rapports de séduction sont celles qui me prennent le plus de temps à démêler, parce qu'au mieux invisibilisées, au pire justifiées et utilisées par les adultes qui m'entouraient, invisibles pour l'enfant que j'étais puis niées par l'ado que je suis devenu‧e. Aujourd'hui adulte elles me sont enfin un peu plus lisibles.
C'est sur cet axe que je nous propose d'écrire, que je vous propose de nous lire :
celui des rapports de domination par l'âge dans les relations de séduction, dans les relations amicales ou de camaraderie politique, dans les relations romantiques, sexuelles, amoureuses. Cette brochure c'est une tentative qu'on produise par nous même les ressources qui nous manquent. Qu'on y raconte nos vécus, les analyses qu'on en a, et qu'on construise comment mettre fin à ces dynamiques puantes.
L'intention de cette brochure c'est de penser collectivement la question des relations de domination par l'âge dans la séduction, avec un angle anti-autoritaire : c'est-à dire de façon matérialiste, qui conçoit l'intime et les relations, l'autorité et le pouvoir comme des sujets politiques, et dans une perspective de justice transformatrice.
L'objectif c'est de :
- visibiliser ces questions
- réunir nos réflexions et nos témoignages
- construire une analyse collective
- proposer une ressource anti-autoritaire
- entamer la prise en charge de cette question (en se donnant de la force, des ressources, du lexique, des outils) et la mettre à l'agenda de nos espaces politiques et collectifs.
Avec pour moyen de réaliser une brochure regroupant d'une façon cohérente de l'analyse politique, du témoignage, des outils, un répertoire de ressources. L'idée est de réunir des contributions d'ici mai et que la brochure soit diffusée d'ici la fin d'année 2025.
Au fil des discussions avec des copaines et des camarades, plein d'axes et de thèmes ont été évoqués. C'est évidemment pas une liste exhaustive, mais elle peut donner une idée de ce que cette brochure dirait sur le fond :
les dynamiques de domination par l'âge dans les rapports de séduction
le grooming dans des milieux en marge
les rapports de séduction dans l'accueil de jeunes personnes dans des milieux
les enjeux de pouvoir dans les relations intergénérationnelles
les dynamiques de pouvoir par l'âge dans les relations entre adultes
l'accompagnement de groomers et de groomé‧e‧s
le déni des rapports de pouvoir d'âge dans les milieux militants
la légitimation politique des relations éphébophiles
l'instrumentalisation de l'anti-âgisme et de l'anti-autoritarisme
l'androgynie, standard esthétique éphébophile
l'éphébophilie, rejet de sa propre vieillesse
dénouer le rapport au désir pour sa propre classe d'âge
ces incels qui groom
l'adultification par les militant‧e‧s
les relations de séduction et de pouvoir dans le rapport éducatif
l'articulation entre l'inceste, la pédocriminalité et le grooming
matérialisme anti-âgiste
Sur la forme et en terme pratique, ce qui a été défini c'est que :
- Les contributions peuvent être sous forme de texte comme d'image.
- Elles peuvent se composer de lettres, de listes, de collages, de dessins, de gravures, d'essais, de poèmes...
- Les contributions peuvent être une création originale (que tu as fait spécialement pour cette brochure) ou déjà été publiée ailleurs, elles peuvent être ressorties de tes tiroirs ou d'un vieux disque dur, elles peuvent être une traduction, un extrait ou une bibliographie de créations d'autres personnes que tu souhaites partager ici.
- Les contributions peuvent être en couleur et en plus grand format mais doivent être lisibles en noir et blanc de 14,8cm sur 21cm, pour pouvoir photocopier la brochure en livret A5 (facilement et pas cher).
- Cette brochure serait imprimable et diffusable sur internet.
- Elle sera gratuite.
Si tu veux participer au projet tu peux :
- diffuser cet appel en le transmettant sur des listes mails et à des personnes que ça pourrait intéresser
- envoyer ta/tes contribution‧s avant le 1er mai 2025 à cette adresse mail vaisseau-zinzin@riseup.net en précisant si tu souhaites qu'elle soit anonyme ou signée (et si oui avec quel nom), les infos de l'auteur‧rice et de la source du support si ça n'est pas de toi
- me/nous écrire par mail si tu as des questions ou des retours
- rejoindre la coordination de ce projet de brochure pour participer à la réception et aux relectures des contributions, la structuration, la mise en page, l'édition et la diffusion de la brochure.
Trop hâte de voir ce projet exister !
Merci d'avance pour vos retours, vos contributions et la diffusion
à très vite ∴
22.01.2025 à 10:00
Groupe de parole de personnes trans victimes de violences sexistes ou/et sexuelles
Groupe de parole organisé par le Collectif Insurrection Trans, le jeudi 20 février de 18h à 20h au centre LGBT de Paris (63 rue Beaubourg, Paris 3e).
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Groupe de parole organisé par le Collectif Insurrection Trans, le jeudi 20 février de 18h à 20h au centre LGBT de Paris (63 rue Beaubourg, Paris 3e).
Apporte des trucs à grignoter et/ou à boire (sans alcool) pour partager un moment convivial tou.tes ensemble.
Nous sommes un collectif d'auto support Trans, d'action directe Trans Pute Lesbienne bi pan asexuel et aromantique, féministe antiraciste et décolonialiste, révolutionnaire.
Nous militons contre toutes formes de violences sexistes, sexuelles et d'État, pour l'égalité des droits des personnes sexisées. Nous organisons à ce titre des groupes de parole pour les personnes trans victimes de violence conjugale car nous avons constaté son absence.
Présent.es sur toute l'Île-de-France et souhaitons apporter une aide au retour à l'autonomie pour les personnes queer victimes de violence conjugale.
Comment nous contacter : collectifinsurrectiontrans@gmail.com ou sur Instagram @collectifinsurrectiontrans
21.01.2025 à 17:00
Manifestation féministe contre l'extrême droite
À l'appel de la Coordination Féministe, rendez-vous dimanche 26 janvier à 14h place de la République à Paris.
Texte intégral (1383 mots)
À l'appel de la Coordination Féministe, rendez-vous dimanche 26 janvier à 14h place de la République à Paris.
Macron en marche avec l'extrême droite : riposte féministe antifasciste !
À l'appel de la Coordination Féministe, des mobilisations contre l'extrême-droite et ses idées auront lieu partout en France les 25 et 26 janvier 2025. Nous nous inscrivons dans cet élan collectif et organisons une manifestation pour poser les jalons d'une réponse unitaire au processus de fascisation de la société. La politique du nouveau gouvernement, tout aussi réactionnaire que le précédent, et de l'extrême-droite, profite de la crise inédite du régime. Une extrême droite qui se structure à l'échelle internationale, et prend de la force avec notamment la victoire de Donald Trump aux États-Unis, investi le 20 janvier.
La dissolution de l'Assemblée Nationale par Macron en juin dernier, au moment où le RN réalisait une percée historique après les élections européennes, a accéléré la polarisation de la société et rend tous les jours plus tangible la possibilité d'une prise du pouvoir par l'extrême droite. Avec 123 député-e-s l'extrême-droite parlementaire est plus forte que jamais. Elle exerce une pression sur le gouvernement qui lui tend la main, et impose les débats politiques. Toutes les occasions sont bonnes pour servir son agenda raciste, islamophobe, suprémaciste et anti-migrant-e-s, de l'instrumentalisation des féminicides à la situation à Mayotte.
Ainsi, depuis des années, les différents gouvernements votent des lois racistes et islamophobes, en stigmatisant les musulman-e-s et les migrant-e-s. En instaurant un état policier permanent, en réprimant toute expression de soutien à la cause palestinienne, en vidant l'espace démocratique de toute substance, Macron a créé un terreau fertile à l'arrivée d'un pouvoir réactionnaire et autoritaire.
En organisant la casse sociale, en rendant les riches toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres, en poussant les travailleur-euses à mourir au travail ou dans la misère sans assurance chômage, il nourrit ce terreau. À titre d'exemple, la casse sociale, commise sur les travailleur.euses du sexe avec la loi 2016 de pénalisation des clients et le harcèlement policier sur les lieux de travail engendre une précarité grandissante. Misère sociale et autoritarisme produisent repli sur soi, concurrence de toustes avec chacun-e et recherche de solutions réactionnaires. Nous défendons un projet de société anticapitaliste qui garantit à chacun-e des conditions de vie dignes.
Macron, en nommant plusieurs ministres proches de la Manif pour tous dans ses différente gouvernements, en laissant Blanquer et Vidal faire la « chasse au wokisme et à l'islamogauchisme », en parlant de "lubie" pour désigner les revendications autour du changement de I'État civil pour les personnes trans, a sciemment contribué à diaboliser les personnes LGBTQ et les féministes. Cette diabolisation fait partie des chevaux de bataille de l'extrême-droite au niveau mondial et est responsable d'une recrudescence des violences.
Dans le même temps, l'extréme droite prépare sa prise du pouvoir en menant une guerre d'hégémonie culturelle. Bolloré, Arnaut, Saadé : ils contrôlent des empires médiatiques qui permettent de propager à longueur de journée leurs idées nauséabondes et réactionnaires, islamophobes, racistes, anti-migrant-e-s, transphobes, homophobes, putophobes et misogynes. Ce faisant, les grands patrons imposent des débats, créent des paniques et arrachent des victoires. En témoigne l'adoption par le Sénat en mai dernier de la loi d'interdiction des transitions pour mineur-e-s, qui fait suite à des années de pourrissement du discours, de développement de la haine transphobe, organisée sur les plateaux télé et dans les éditoriaux conservateurs. Ce qui pousse à une augmentation des agressions et assassinats de nos adelphes trans, racisé.es et une banalisation de nos mort.es et des violences à notre égard.
Pas de fachos dans nos manifs, pas quartier pour les fachos.
L'extrême droite est majoritaire au sein de la police qui sert ses intérêts avec l'aide de LR et de la macronie. Cela fait des années que les militant-e-s des quartiers populaires tirent la sonnette d'alarme, face aux violences et meurtres policiers. En octobre dernier, Bruno Retailleau a organisé la protection de Marguerite Stern et Dora Moutot, militantes ex-féministes transphobes « prises de guerre » de l'extrême-droite, à leur demande. Le 23 novembre 2024, la préfecture de police de Paris a autorisé la participation de Némésis et de Nous vivrons dans la manifestation contre les violences sexistes et sexuelles. Ainsi, le ministère de I'Intérieur s'est autorisé à gérer nos espaces de luttes et à envoyer comme signal à l'extrême droite que désormais la récupération politique des mobilisations sociales se fera avec la protection de l'État. Nous ne pouvons tolérer leur présence dans notre lutte féministe, et ne devons plus jamais laisser un tel événement se reproduire. Il en va de la survie de l'ensemble des mouvements sociaux, politiques et syndicaux.
Le 26 janvier, mobilisation féministe pour battre l'extrême droite
Face à l'approfondissement de la crise de la 5e République, nous ne pouvons pas attendre les prochaines échéances électorales. Pour construire une alternative à même d'arracher la retraite à 60 ans sans condition d'annuités, des augmentations de salaire indexées sur l'inflation, de la réforme du RSA, de la loi de pénalisation des clients ou de la loi immigration, ou encore des moyens massifs pour les services publics, cela doit passer par la construction de ripostes par en bas.
L'extrême-droite cherche à s'assurer une prise du pouvoir dans un délai plus ou moins court : nous devons urgemment tout faire pour desserrer l'étau et renverser la situation, en mobilisant dans nos lieux de vie, nos lieux de travail et d'études, nos syndicats et nos collectifs.
Des ripostes unitaires et larges, qui permettent de mobiliser tous les fronts de luttes, démontrer notre capacité à marcher ensemble, a construire ensemble, aànous projeter vers un futur désirable, ensemble ! C'est pourquoi nous appelons à une manifestation le 26 janvier à Paris à 14h place de la République.
Assemblée féministe Paris-banlieues, Le Syndicat du Travail Sexuel (STRASS), Les Soulèvements de la Terre-IDF, Le NPA, La CNT-région parisienne, Campagne désarmons Bolloré !
21.01.2025 à 16:00
Front populaire par en bas #2 : mobilisations antifascistes populaires et autonomes en ville et en campagne
Dans la panique post dissolution, toute la gauche (et même certain.es anarchistes) a fait la campagne du NFP. Toute ? Non ! Cette série de podcasts raconte des mobilisations antifascistes populaires et autonomes en ville et en campagne qui ont exploré d'autres voies.
Episode 2. Assemblée Rennes Sud mobilisée et solidaires contre les racismes et le RN
Texte intégral (893 mots)
Dans la panique post dissolution, toute la gauche (et même certain.es anarchistes) a fait la campagne du NFP. Toute ? Non ! Cette série de podcasts raconte des mobilisations antifascistes populaires et autonomes en ville et en campagne qui ont exploré d'autres voies.
Episode 2. Assemblée Rennes Sud mobilisée et solidaires contre les racismes et le RN
France. Eté 2024. Le rassemblement national arrive en tête des élections européennes. Macron dissout l'assemblée nationale. Le RN est aux portes du pouvoir. Les agressions racistes et homophobes se multiplient dans les rues. Panique à bord. Toutes les forces de gauches (et même certains anarchistes) se lancent dans la campagne du nouveau front populaire. Toutes ? Non. Des bandes d'irréductibles habitantes des villes et des campagnes se rassemblent pour agir contre le fascisme et le racisme autrement que par la voie électorale.
Ils et elles créent des banquets et des gouters antiracistes, des barbecues contre l'extrême droite, des assemblées de quartier, des tractages... Leur pari : construire des espaces d'organisation autonomes des partis qui pourront continuer à agir une fois l'urgence électorale passée, faire exister des solidarités concrètes, des espaces de convivialité et de formation politique, mettre au premier plan la lutte contre le racisme qui est mise sous le tapis au nom de l'unité de la gauche.
Convaincu.es que la voie électorale est une impasse et que la lutte contre le racisme et le fascisme ne peut être déléguée à des professionnels de la politique et de la trahison, nous sommes allés à la rencontre d'initiatives qui empruntaient d'autres voies. Pour ce deuxième épisode, nous avons été à la rencontre de personnes impliquées dans l'assemblée Rennes sud mobilisée solidaires contre les racismes et le RN. Les enregistrements ont été réalisés entre fin août et fin septembre.
Ecoutez cet épisode sur la plateforme hearthis EN CLIQUANT ICI.
Remerciements
Merci à Kim, Nathan, Solenn, Meriem, Gabriel et Steph, qui nous ont prêté leur voix pour l'émission.
Vous avez pu entendre la chanson Votez pour moi d'Argalouve, une rappeuse rennaise ainsi que Le mal du Pays de Manno Charlemagne, chanson issue de l'incroyable compilation « Par les damnées de la terre » du label Hors cadres.
Retrouvez l'épisode 1 du podcast sur l'initiative Campagnes ouvertes et solidaires EN CLIQUANT ICI
On espère que ces podcasts vous donneront des idées, vous mettra des paillettes dans les yeux et vous aidera dans vos luttes que l'on espère nombreuses, victorieuses et joyeuses.
A bientôt
On se sait pas s'il y aura d'autres épisodes dans cette série. En tout cas, n'hésitez pas à nous faire part d'initiatives antifascistes et antiracistes qui vont de le sens de celles que l'on a raconté ici ou à nous faire des retours critiques en nous écrivant à aieaieaieuh@protonmail.com
21.01.2025 à 14:00
Rencontre avec le groupe La Mouette Enragée autour de leur enquête ouvrière
La Mouette Enragée et le groupe Courant Alternatif d'Île-de-France vous invitent donc à venir discuter de l'ouvrage le samedi 8 février 2025 à 14h, en présence des auteurs, pour que ce matériau, trop rare en la période, puisse servir à élargir la compréhension des mécanismes de l'exploitation, afin d'y faire face, collectivement.
Texte intégral (798 mots)
La Mouette Enragée et le groupe Courant Alternatif d'Île-de-France vous invitent donc à venir discuter de l'ouvrage le samedi 8 février 2025 à 14h, en présence des auteurs, pour que ce matériau, trop rare en la période, puisse servir à élargir la compréhension des mécanismes de l'exploitation, afin d'y faire face, collectivement.
Le rapport de force actuel sur les lieux de travail nous est largement défavorable. Malgré l'existence de luttes salariales déterminées, notamment les importantes grèves de sans-papiers en région parisienne, force est de constater une combativité en berne dans la plupart des boîtes, notamment les plus petites, à part lors de journées d'action nationales qui n'arrivent jamais à arracher des victoires significatives. De plus, celles-ci rassemblent des fractions parmi les plus stables et « protégées » des travailleurs (grosses boîtes, fonctionnaires), et donc ne mettent pas en lumière les salariés, parfois précaires, en tout cas les plus exploités, du privé.
Pourtant, c'est de la part de ceux-ci que nous avons vu la plus grande détermination, lors du mouvement des Gilets jaunes, en 2018-2019. Et c'est là qu'il faut nous interroger : pourquoi la lutte de classe la plus spontanée, puissante et prolétarienne de ces dernières années s'est-elle déroulée hors du lieu de travail ?
C'est en partie pour répondre à ces questions que La Mouette Enragée, groupe anarchiste-communiste de Boulogne-sur-mer est partie « à la rencontre d'un monde prétendument disparu aux dires de certains, mais pourtant bien vivant : la classe ouvrière d'aujourd'hui », « en exhumant et en nous réappropriant à notre façon ce vieil outil du mouvement historique de classe, l'enquête ouvrière ».
À la faveur des réponses à leur questionnaire, le livre, qui résulte de 6 années de travail de terrain (2017-2023), détaille l'exploitation au quotidien (la journée de travail et les tâches effectuées, la perception qu'ont les prolétaires de leur travail, les relations entre collègues et avec la hiérarchie, les rapports hommes-femmes, le salaire, les conditions de travail, le chantage à l'emploi….) et les possibilités de résistance, dans différents secteurs : la santé, les centres d'appel, la logistique, les coursiers, l'agro-alimentaire. L'ouvrage s'attache également, à partir du vécu du travail, à interroger la direction actuelle et les mutations de l'exploitation : l'ubérisation, le management, et l'intérim.
Des questions ne manquent pas d'émerger, et les auteurs ne bottent pas en touche : quel rapport d'extériorité entre les « enquêteurs » et les « enquêtés » ? Avec le(s) syndicat(s) ? Comment partir de « la critique radicale du quotidien » afin de « reconstruire un imaginaire pour se libérer des chaînes » de l'exploitation ?
La Mouette Enragée et le groupe Courant Alternatif d'Île-de-France vous invitent donc à venir discuter de ces questions à partir de l'ouvrage, en présence des auteurs, pour que ce matériau, trop rare en la période, puisse servir à élargir la compréhension des mécanismes de l'exploitation, afin d'y faire face, collectivement.
La rencontre aura lieu à l'EDMP, 8 impasse Crozatier, à Paris 12e, le samedi 8 février 2025 à 14h
Plus d'info sur le site de l'Organisation Communiste Libertaire
21.01.2025 à 13:12
Soirée en solidarité avec des anarchistes inculpé.es dans l'affaire antiterroriste liée à l'explosion d'une bombe dans un appartement à Athènes.
Vendredi 31 janvier, à l'aeri, 57 rue étienne marcel à Montreuil.
17h30 Ouverture
18h Visio avec les compagnonnes grecques emprisonnées
19h Cantine : Samossa, légumes farcis, gâteaux de semoule
20 h Karaoké !
Et toute la soirée infokiosque, bar et écriture de lettres aux prisonnier.es
Texte intégral (678 mots)
Vendredi 31 janvier, à l'aeri, 57 rue étienne marcel à Montreuil.
17h30 Ouverture
18h Visio avec les compagnonnes grecques emprisonnées
19h Cantine : Samossa, légumes farcis, gâteaux de semoule
20 h Karaoké !
Et toute la soirée infokiosque, bar et écriture de lettres aux prisonnier.es
Le 31 octobre 2024, une bombe a explosé dans un appartement à Athènes où se trouvaient deux compagnon.nes anarchistes, tuant sur le coup Kyriakos et blessant gravement Marianna.
Dans sa guerre, l'État ne laisse jamais aucune trêve et, à peine Kyriakos était-il décédé, qu'il s'est attaqué à ses compagnon.nes endeuillé.es, en incarcérant cinq personnes dont Marianna virée prématurément de l'hôpital dès la mi-novembre suite aux pressions du juge. Il les poursuit sous enquête anti-terroriste avec 8 chefs d'inculpation et alimente une campagne médiatique de dénigrement à leur encontre.
Qu'on ne s'y trompe pas : celui qui répand la terreur, c'est bien l'État. Nous voulons là réaffirmer notre solidarité et notre confiance en nos compagnon-nes : si iels fabriquaient une bombe, nous pensons bien qu'iels auraient voulu en faire un bel usage.
L'autorité sous toutes ses formes trouvera toujours face à elle des anarchistes avec les moyens qu'iels estiment pertinents pour l'affronter. Et face à la répression et la mise en pâture de compagnon.nes luttant pour la liberté, nous voulons être solidaire de là où nous sommes.
Cette soirée, une initiative parmi d'autres, est l'occasion de prendre des nouvelles des inculpé.es et de l'affaire et de discuter de solidarité. Elle permettra de récolter de l'argent à destination de l'assemblée à Athènes qui participe à la solidarité et au soutien des inculpé.es et de la caisse francilienne Kaliméro qui envoie des mandats à deux des prisonnier.es. C'est aussi un moment pour partager un bon repas, des idées, du réconfort et de la joie pour poursuivre nos combats !
Nous souhaitons à Marianna de se rétablir vite et le mieux possible. Nos pensées vont aussi aux amies et proches de Kyriakos et nous sommes tristes de la perte d'un compagnon.
Avec le coeur et la rage
Solidarité avec les inculpé.es,
Liberté pour toutes et tous !
21.01.2025 à 10:00
Discussion autour d'un épisode de l'émission de radio Carapatage
Discussion sur l'épisode #80 « Prison et technologie » de Carapatage, émission de radio anticarcérale, mercredi 29 janvier 2025 à 19h à la bibliothèque anarchiste Libertad 19 rue Burnouf, Paris 19e
Texte intégral (515 mots)
Discussion sur l'épisode #80 « Prison et technologie » de Carapatage, émission de radio anticarcérale, mercredi 29 janvier 2025 à 19h à la bibliothèque anarchiste Libertad 19 rue Burnouf, Paris 19e
Une des caractéristiques des prisons modernes c'est d'être équipées de toujours plus de technologies. Les dispositifs de brouillage d'ondes et les caméras se multiplient, les détecteurs d'objets sur les personnes se perfectionnent, l'utilisation de la biométrie se banalise, le traitement des données se numérise et se centralise, d'un côté, et de l'autre l'accès à internet par les prisonnièr-es est mis en débat et des expérimentations à base de casques de réalité virtuelle sont faites dans un but de réinsertion.
Cette émission aborde l'usage de la technologie dans les prisons françaises, l'influence des entreprises privées et de l'étranger, et les résistances à l'intérieur. À partir d'écoute de morceaux choisis on pourra discuter de la place de la technologie en prison qui fait forcément écho, de manière amplifiée, à son rôle à l'extérieur : pouvant faciliter certains aspects de la vie et même des luttes, elle permet en contrepartie d'automatiser, classifier, analyser, et donc surveiller des pans toujours plus larges de l'existence. À partir de là comment s'y attaquer ?
Carapatage c'est une émission contre les prisons, la répression et le contrôle, à travers l'actualité de l'enfermement mais aussi son histoire, en racontant les luttes à l'intérieur et à l'extérieur, en échangeant ce qu'on a vu, lu et entendu.
En direct chaque 1er et 3e mercredi du mois de 20h30 à 22h sur Radio Libertaire, 89.4FM ou en streaming ici [https://www.anarchiste.info/radio/libertaire/streaming/]
Retrouvez tous nos podcasts sur carapatage.noblogs.org
21.01.2025 à 09:00
Allemagne – affaire des « antifas de Budapest » : Nous nous sommes livré.es
Traduction d'Attaque d'articles parus sur de.indymedia.org et basc.news au sujet de l'affaire des antifas de Budapest
Texte intégral (1033 mots)
Traduction d'Attaque d'articles parus sur de.indymedia.org et basc.news au sujet de l'affaire des antifas de Budapest
Allemagne – affaire des « antifas de Budapest » : Nous nous sommes livré.es
Déclaration des sept antifascistes réapparu.es de la clandestinité
Nous nous sommes livré.es
En tant qu'antifasciste recherché.es, à cause de la procédure judiciaire à notre encontre, aujourd'hui nous nous sommes livré.es à la police, dans différents endroits d'Allemagne. Nous ne savons pas si les autorités allemandes vont nous extrader aux mains du gouvernement autoritaire de droite de la Hongrie. La possible volonté de nous extrader est l'expression d'une chasse aux antifascistes qui dépasse les frontières des différents pays. Les autorités allemandes, ainsi que les hongroises, sont prêtes à réprimer durement la pratique antifasciste.
L'accusation de tentative de meurtre, portée par le procureur général contre certain.es d'entre nous, est une escalade aux motivations politiques, dont le ridicule est difficile à égaler. Elle sert – comme l'accusation d'association de malfaiteurs – à dissuader la pratique antifasciste et à légitimer les interventions répressives. Il est évident que le mouvement antifasciste actuel n'a pas pour but de tuer des nazis et le procureur général le sait lui aussi.
Nous sommes solidaires de tou.tes nos coïnculpé.es, qu'ils/elles soient en prison ou dehors. Nous vous souhaitons beaucoup de courage, pour tout ce qui nous attend encore. Tout comme, ces deux dernières années, les autorités n'ont pas réussi à nous ôter notre liberté ni à nous mettre au pied du mur, elles ne réussiront pas, dans les années à venir, à briser nos convictions, à nous diviser ou à nous monter les un.es contre les autres. Nous sommes aux côtés de tou.tes les antifascistes qui luttent pour un monde libéré de l'oppression, de l'exploitation et de la violence. Ne vous laissez pas décourager par des situations souvent écrasantes !
Nous remercions tou.tes celles/ceux qui nous ont soutenu.es sur notre chemin jusqu'ici. Votre solidarité et votre attitude nous donnent du courage et de la confiance pour tout ce qui nous attend.
Quelques antifascistes réapparu.es de la clandestinité
*****
Une première déclaration sur les évènements du 20 janvier 2025
Budapest Antifascist Solidarity Committee / lundi 20 janvier 2025
Aujourd'hui, le 20 janvier 2025, certaines des personnes accusées dans l'affaires des « antifas de Budapest », jusqu'à présent introuvables, se sont livrées aux autorités répressives. D'autres n'ont pas pris part à cette démarche.
Pendant près de deux ans, ces mêmes autorités ont harcelé et espionné les accusé.es eux/elles-mêmes, leurs proches et leur entourage, en essayant de les mettre au pied du mur. Avec des avis publics de recherche, relayés par les médias et les autorités, plus de vingt perquisitions domiciliaires et descentes des unités spéciales d'intervention de la police, des surveillances et des tentatives de trouver des balances, de la part des services de renseignement, elles ont épuisé tout l'éventail des mesures policières et judiciaires employés depuis des années contre le milieu de gauche.
En plus, il y a la menace d'une peine allant jusqu'à 24 ans de prison, l'enlèvement de Maja vers la Hongrie et l'accusation de tentative de meurtre pour Hanna, ce qui a entraîné une escalade constante de la situation.
Malgré cette manière d'agir de l'État, la décision de se livrer ne doit pas être comprise comme une faiblesse des accusé.es ni comme une capitulation devant les enquêteurs. Mais plutôt comme une étape autodéterminée vers un nouveau chapitre de cette affaire. Comme la clandestinité, aussi la décision d'aller en prison peut être politique – non pas de gaîté de cœur, mais elle peut être choisie par soi-même. Car la prison aussi a toujours été, dans l'histoire du mouvement de gauche, un lieu de confrontation, de luttes politiques et sociales.
Nous ne voulons pas participer et ne participerons pas à des spéculations sur les motivations personnelles des accusé.es et nous vous invitons à faire de même.
Nous vivons dans un monde qui rend nécessaire la pratique antifasciste. Dans un monde où, en tant que mouvement, nous devons toujours décider d'agir contre ces conditions. Dans un monde qui nous oblige parfois à prendre des décisions difficiles et dans lequel il n'y a pas de solution idéale. Ces deux dernières années, pour les accusé.es c'était soit la taule soit la cavale. C'est à elles/eux seul.es de décider quel chemin est le bon pour eux/elles.
Nous pensons aux accusé.es, à leurs proches et à leurs ami.es avec une pleine solidarité et avec empathie.
Nous ne vous laisserons pas seul.es.
Jusqu'à ce que vous tou.tes soyez à nouveau libres, jusqu'à ce que toutes les prisons soient réduites en ruines et cendres.
Liberté pour tou.tes les antifascistes emprisonné.es et en cavale !
20.01.2025 à 19:00
80 ans de la libération d'Auschwitz, colloque les 25 et 26 Janvier
Tsedek et l'Union Juive Française pour la Paix organisent un colloque à Paris les 25 et 26 Janvier, pour les 80 ans de la libération d'Auschwitz sur le thème : « Penser le fait génocidaire : histoire, mémoire, actualité » avec E.Traverso, J.Chapoutot, R.Brauman, Eyal Sivan, G.Achcar, S.Agsous, R.Zia-Ebrahimi... Programmation complète à venir très prochainement.
Texte intégral (711 mots)
Tsedek et l'Union Juive Française pour la Paix organisent un colloque à Paris les 25 et 26 Janvier, pour les 80 ans de la libération d'Auschwitz sur le thème : « Penser le fait génocidaire : histoire, mémoire, actualité » avec E.Traverso, J.Chapoutot, R.Brauman, Eyal Sivan, G.Achcar, S.Agsous, R.Zia-Ebrahimi... Programmation complète à venir très prochainement.
Le 27 janvier 1945, l'armée soviétique libérait le plus grand complexe concentrationnaire nazi : camps de concentration et centre de mise à mort d'Auschwitz-Birkenau. À l'occasion du 80e anniversaire de cette libération, l'UJFP et TSEDEK ! organisent les 25 et 26 janvier 2025 un colloque intitulé « Penser le fait génocidaire — Histoire, mémoire, actualité ».
Ce colloque se propose ainsi de travailler l'histoire (en réalité mal connue) et la mémoire d'Auschwitz, dans sa singularité mais aussi comme métonymie de la destruction des Juifs et Juives d'Europe. Nous interrogerons également la profonde occultation du génocide des Tziganes dans la mémoire collective occidentale, et plus généralement de l'antitziganisme européen. Nous n'oublions pas les autres victimes du nazisme, les minorités de genre et d'orientation sexuelle, les personnes handicapées, les adversaires politiques… Cependant, ce colloque aura pour sujet central le fait génocidaire dans sa relation au racisme.
Parce que, tout en réfléchissant sur leur spécificité, nous refusons d'isoler l'antisémitisme des autres formes de racisme, le judéocide des autres génocides, l'antisémitisme nazi de l'histoire européenne du racisme, du colonialisme, de la suprématie blanche, ce colloque entend laisser la place à des voix qui rendent compte de l'histoire diverse des génocides — sans prétendre bien entendu en faire un inventaire exhaustif.
Et parce que l'histoire et la mémoire sont des dimensions de notre présent, il s'agira enfin de penser l'actualité du fait génocidaire, la construction du Droit international, la manière dont le génocide nazi est mobilisé par les mémoires et les politiques en lien avec la situation en Palestine/Israël — alors que l'ONU a instauré le 27 janvier comme journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité.
Parce que nous sommes porteurs d'un « Plus jamais ça » qui vaille pour tous les êtres humains, toutes les populations, tous les espaces, tous les temps.
UJFP et TSEDEK !
Le programme complet :
20.01.2025 à 14:00
Projection-discussion du film Alliances terrestres (lutte A69)
Le 22 janvier, Extinction Rebellion Paris et les associations étudiantes Noise Mines Paris et Ecocampus (ENS) proposent une projection-discussion du film documentaire « Alliances terrestres » à l'Ecole des Mines
Texte intégral (509 mots)
Le 22 janvier, Extinction Rebellion Paris et les associations étudiantes Noise Mines Paris et Ecocampus (ENS) proposent une projection-discussion du film documentaire « Alliances terrestres » à l'Ecole des Mines
Soirée projection-discussion du film « Alliances terrestres » (lutte contre l'A69) à l'Ecole des Mines (salle 108), organisée par les associations étudiantes Noise Mines Paris et Ecocampus (ENS) ainsi que Extinction Rebellion Paris à l'Ecole des Mines (Paris 5)
Entrée libre sur INSCRIPTION sur ce lien : https://s.42l.fr/Minesfilm
Programme de cette soirée du 22/01 à prix libre :
17h30 : Présentation des collectifs qui organisent la soirée et introduction au film
18h : Projection du film « Alliances terrestres » (durée 90 min) consacrée à la lutte contre le projet d'autoroute A69, réalisé par Isabelle Haelvoët. Le film met en lumière les alliances forgées avec divers collectifs et associations, paysannes, avocates, juristes et montre comment l'engagement militant se forge sur le territoire.
Au-delà de son aspect documentaire sur la lutte, ce film se propose de susciter une réflexion sur l'accaparement des terres agricoles et les implications pour celleux qui cultivent la terre afin de nourrir les populations locales.
Le film intègre les perspectives de chercheurs et chercheuses, dont Geneviève Pruvost, qui apportent un éclairage écoféministe sur les notions de liberté et de subsistance.
Par ailleurs, une part significative du film est dédiée à la poésie avec un fil rouge constitué de textes tirés du livre de Geneviève Azam, « Lettre à la Terre Et la Terre répond ».
Bande-annonce à voir : https://www.youtube.com/watch?v=iJ4m-ucoEuU
19h30 – Discussion-échange avec la salle
A l'issue du film, un échange aura lieu avec une écureuille impliquée dans la lutte et un photographe ayant suivi la lutte.
Projection à prix libre. Merci de prévoir de la monnaie pour la cagnotte du film entièrement autofinancé.
Site du film : https://lagrainede.com/
Nota : Pour les personnes extérieures à l'ENS et à l'Ecole des Mines, une demande de preuve de réservation pourra être faite par le personnel d'accueil de l'Ecole des Mines.
- Persos A à L
- Mona CHOLLET
- Anna COLIN-LEBEDEV
- Julien DEVAUREIX
- Cory DOCTOROW
- EDUC.POP.FR
- Marc ENDEWELD
- Michel GOYA
- Hubert GUILLAUD
- Gérard FILOCHE
- Alain GRANDJEAN
- Hacking-Social
- Samuel HAYAT
- Dana HILLIOT
- François HOUSTE
- Tagrawla INEQQIQI
- Infiltrés (les)
- Clément JEANNEAU
- Paul JORION
- Michel LEPESANT
- Frédéric LORDON
- Blogs persos du Diplo
- LePartisan.info
- Persos M à Z
- Henri MALER
- Christophe MASUTTI
- Romain MIELCAREK
- Richard MONVOISIN
- Corinne MOREL-DARLEUX
- Fabrice NICOLINO
- Timothée PARRIQUE
- Emmanuel PONT
- VisionsCarto
- Yannis YOULOUNTAS
- Michaël ZEMMOUR
- Numérique
- Christophe DESCHAMPS
- Louis DERRAC
- Olivier ERTZSCHEID
- Olivier EZRATY
- Framablog
- Francis PISANI
- Pixel de Tracking
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