Dauphiné Libéré

« Tout est caché, tout est dissimulé ». Cette mère de famille, qui entend conserver l’anonymat pour protéger sa fille, ne décolère pas après les révélations de cette dernière, âgée de seulement 3 ans. C’était au retour des vacances de Noël. « J’apprends par les copines du village que plusieurs plaintes ont été déposées suite à des attouchements d’enfants sur des enfants, dans les toilettes, au sein de l’école maternelle. J’ai aussitôt questionné ma fille.
On lui demandant s’il se passait des trucs aux toilettes à l’école », confie la mère de famille. L’enfant va alors révéler à sa mère des faits d’une extrême gravité. « Elle m’a raconté qu’un...
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Politique. Le gouvernement Bayrou échappe de loin à la motion de censure du PS

L'issue du scrutin ne faisait pas de doute. La sixième motion de censure, à laquelle était confrontée l'équipe ministérielle de François Bayrou, a été rejetée ce mercredi à l'Assemblée nationale. Déposée par le Parti socialiste, elle visait à protester contre un gouvernement ayant « cédé aux passions tristes de l'extrême droite ».
Les députés du Rassemblement national (RN) ayant par avance fait savoir qu'ils ne soutiendraient pas cette motion, elle n'a donc recueilli que 181 votes pour (avec celles des écologistes, des Insoumis et des communistes), loin des 289 voix nécessaires pour renverser le gouvernement.
Le PS quitte l'hémicycle
« Voilà la motion de censure la plus cousue de fil blanc de toute l'histoire parlementaire », a fustigé François Bayrou à la tribune avant le vote, qualifiant également l'initiative de « motion de censure à blanc », ou « pour faire semblant ». Outrés, la majorité des députés PS a quitté l'hémicycle en plein discours du chef du gouvernement. « C'est la première fois que je vois un parti (...) quitter l'Assemblée pendant la discussion de sa motion de censure », a ironisé François Bayrou, suscitant des applaudissements à droite et sur les bancs du RN.
A quelques mètres de là, les socialistes ont alors improvisé un point presse devant des journalistes. « Le Premier ministre a choisi le ton de la polémique », a regretté Olivier Faure, premier secrétaire du PS, en estimant que « dans l'ensemble, tout ce qu'il a pu dire était assez grossier ». Il a aussi défendu la stratégie de son parti, qui avait décidé de ne pas censurer le gouvernement précédemment parce qu'il « fallait un budget pour la France », mais qui dénonce aujourd'hui « une dérive que l'on pourrait qualifier de trumpienne ».
Le RN « n'a pas encore décidé de se servir du marchepied constitué par la gauche »
Le texte de la motion n'avait a priori aucune chance d'aboutir, faute d'avoir le soutien du RN. Le parti de Marine Le Pen « ne s'interdit rien pour l'avenir » mais « n'a pas encore décidé de se servir du marchepied constitué par le bloc de gauche » pour censurer, a lancé, provocateur, le député RN Kévin Pfeffer. Il a également déploré « un spectacle un peu pathétique auquel le public, lassé, ne participe plus ».
François Bayrou avait déjà survécu à cinq motions de censure de la gauche, une consécutive à sa déclaration de politique générale, et quatre sur les budgets de l'État et de la Sécurité sociale.
Dans l'hémicycle, les députés de La France insoumise se sont retrouvés par moments plus nombreux que leurs collègues socialistes. Et ils ne se sont pas privés pour étriller leurs partenaires au sein d'une alliance en crise, qui avaient renoncé à censurer le gouvernement sur les budgets, suscitant la colère des Insoumis. « Aujourd'hui, pour redorer leur blason et se racheter une conscience, ils s'offrent une session de rattrapage, a accusé Bastien Lachaud, député LFI. Mais c'est un théâtre de dupes, une motion de censure symbolique, pour de faux. »
« Submersion », débat sur le droit du sol, Bétharram
Les socialistes reprochaient dans leur texte en particulier à François Bayrou d'avoir employé l'expression de « submersion » migratoire, reprenant « les mots funestes de Jean-Marie Le Pen ». Dans leur viseur également : le débat sur le droit du sol suggéré par le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, le soutien du gouvernement à un texte LR restreignant ce droit à Mayotte, ou encore l'adoption à l'Assemblée nationale d'un texte sur la justice des mineurs.
Le texte évoquait aussi l'affaire des violences à Notre-Dame-de-Bétharram, estimant que « le Premier ministre ne peut se soustraire aux interrogations légitimes des victimes et de leurs proches, de la représentation nationale et de la presse ».
Grenoble. Bibliothèque incendiée à Mistral : la colère et la consternation

La soirée avait commencé comme tant d’autres aux abords des points de deal de l’agglomération grenobloise : dans le quartier Mistral, où est implanté l’un des plus puissants réseaux de revente de stupéfiants en Isère, la Brigade spécialisée de terrain (BST) avait interpellé vers 20 heures le vendeur du jour au niveau du 74 avenue Rhin-et-Danube. En sa possession, un sac contenant plus d’un kilo de drogue conditionnée pour la revente au détail, principalement du cannabis. Âgé de 22 ans, ce jeune homme avait, selon nos informations, déjà été interpellé quelques jours plus tôt dans des conditions semblables et avait donc fait l’objet d’une première procédure judiciaire.
Cette arrestation en flagrant délit, les effectifs spécialisés de la BST et les autres unités de voie publique en mènent de façon quotidienne dans l’agglomération de Grenoble, l’objectif affiché de la Direction interdépartementale de la police nationale étant de harceler jour et nuit les multiples points de deal. Dans le...
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