Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques

En août 2024, la baisse des prix agricoles à la production s’atténue en rythme annuel (‑0,2 % après ‑3,5 % en juillet). Sur un mois, les prix à la production des produits agricoles non impactés par un caractère saisonnier – hors fruits et légumes (y compris les pommes de terre), fleurs coupées et plantes en pots – continuent de baisser (‑0,8 %, après ‑1,1 % en juillet).Les prix d’achat des moyens de production agricole reculent sur un an pour le seizième mois consécutif (‑3,9 % en août après ‑2,0 % en juillet). Sur un mois, ils baissent de 0,9 % (après ‑0,1 % en juillet).

Nombre de décès par jour et depuis le 1er janvier. Graphiques, fichiers téléchargeables.

Au deuxième trimestre 2024, les prix des logements (neufs et anciens) en France métropolitaine diminuent de nouveau, mais à un rythme moins soutenu : -0,5 % par rapport au trimestre précédent (données corrigées des variations saisonnières), après ‑1,4 % au premier trimestre 2024. Ils baissent pour le sixième trimestre consécutif. Les prix des logements neufs diminuent à un rythme moins marqué (‑0,2 % par rapport au trimestre précédent, après ‑0,4 % au premier trimestre 2024) que ceux des logements anciens (‑0,5 %, après ‑1,6 %).

En août 2024, les dépenses de consommation des ménages en biens augmentent de nouveau légèrement sur un mois (+0,2 % en volume* après +0,2 % en juillet 2024 – données révisées). Cette légère augmentation est portée par l’accélération de la consommation alimentaire (+0,8 %). La consommation en biens fabriqués, quant à elle, poursuit sa baisse (-0,4 %).

À la fin du deuxième trimestre 2024, la dette publique au sens de Maastricht s’établit à 3 228,4 Md€, soit une augmentation de 68,9 Md€, après +58,2 Md€ au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle s’établit à 112,0 %, après 110,5 % au premier trimestre 2024. Comme au trimestre précédent, l’augmentation de la dette publique s’accompagne d’une hausse de la trésorerie des administrations publiques (+16,4 Md€), partiellement atténuée par des cessions d’actifs, si bien que la dette nette augmente un peu moins (+58,1 Md€) que la dette brute et s’établit à 103,5 % du PIB.