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 CGT ST Microelectronics

Syndicat des Ingé – Opé – Tech – Admin – Cadres
Permanences tous les lundis 12:00-16:00 – Tél. 04 76 92 64 56

Publié le 22.03.2024 à 14:56

La Commission Nationale du Débat Public (CNDP) a relevé le non-respect des procédures par ST dans le cadre du projet Gateway, en application de l’article L.121-8 du code de l’environnement. Cette alerte a entraîné la suspension de l’autorisation environnementale par le préfet. Si la direction minimise cette erreur et ses conséquences sur sa stratégie industrielle et économiques, nous relevons que ce fiasco est symptomatique de l’absence de concertation qui caractérise ST pour tout ce qui concerne notre travail ou notre industrie.
Dès l’annonce du projet et des subventions massives associées nous dénoncions l’absence de garanties sociales et environnementales ainsi que le manque de transparence dans l’exécution du projet, la direction aurait pu alors choisir d’écouter ces réserves.
Sur le fond, depuis que le sujet de la consommation massive d’eau du site est posé, nous affirmons que la pérennité de notre industrie dépend de sa capacité à réduire son impact sur les ressources communes de notre territoire et c’est bien cette question qui se trouve au centre du débat public aujourd’hui.


D’ailleurs, dans le rapport issu de l’enquête publique organisée du 28 aout au 9 octobre 2023 (enquête qui aurait dû être organisée après la concertation de la CNPD) :

• La commission d’enquête précise que l’avenir de ST ne peut être que dans la ré-utilisation de l’eau, et que les forages supplémentaires dans la nappe phréatique peuvent être dangereux pour la pérennité de la nappe.
• La commission d’enquête note que ST a demandé une dérogation afin de rejeter plus de polluants dans l’Isère que les règles environnementales en vigueur. Et, la commission a fermement rejeté la demande en précisant que les 27 M€ nécessaires à la dépollution ne représentaient que 0.4% des subventions reçues par ST.
• La commission d’enquête déplore que la question : « En cas de sècheresse, quels sont les efforts demandés à ST ? », n’a pu être abordé par manque d’éléments partagés par ST.


Du 22 mars au 19 avril 2024, va donc avoir lieu la concertation de la CNDP (https://www.debatpublic.fr/extension-du-site-stmicroelectronics-de-production-de-semi-conducteurs-crolles-5251#scrollNav-2-1), organisée par ST (?!?). La CNDP a désigné trois garant.e.s de la concertation. Il ou elle veille à la qualité, à la sincérité et à l’intelligibilité des informations diffusées au public et au bon déroulement de la concertation…

La concertation doit notamment prendre en compte les questions suivantes et y répondre :

• À quels besoins ce projet répond-t-il ? Quelles sont ses alternatives possibles ?
• Les extensions de STMicroelectronics soumises à la concertation permettant de doubler la capacité de production actuelle sur le site de Crolles, une attention particulière devra être portée sur les impacts environnementaux à prévoir, à savoir l’impact concret sur la ressource en eau (au regard de la consommation d’eau du site, à la fois la ressource en eau potable et la nappe d’eau souterraine au droit du projet) ; les rejets atmosphériques, le bruit et les nuisances sonores, les nouveaux flux de transports à prévoir et les nouveaux besoins en mobilité, notamment pour les nouveaux salariés à recruter et la prévention des risques industriels (installation classée SEVESO).

Dans le cadre de la concertation, nous aurions espéré que pour l’avenir de notre site, la Direction de ST sollicite les organisations syndicales et accepte les débats même s’ils peuvent être parfois contradictoires. Or, à ce jour, nous n’avons pas de nouvelles…

Enfin, nous regrettons que la Direction de ST refuse la demande de la CGT de créer une commission environnement du CSE. Bien que non obligatoire, il s’agit d’une possibilité depuis la Loi Climat et Résilience du 22 août 2021… Et, à SOITEC, cette commission a été mise en place !


Publié le 21.03.2024 à 15:26

Agissons Ensemble pour améliorer notre quotidien


Publié le 14.03.2024 à 17:26

Cette disposition faisait partie des points bloquants justifiant que la CGT n’a pas signé l’accord AOTT du 19 septembre 2023.

Désormais en l’absence d’action du salarié, une pause forfaitaire d’une heure est décomptée.

En cas de pause inférieure le salarié doit

  • badger sa pause , le temps réel sera décompté sans validation manageriale.
  • déclarer a son manager à postériori le temps pris dans ce cas la validation du manager est requise

Nous rappelons que la loi impose une pause minimale de 20 mn consécutive que ni l’employeur, ni le salarié ne peut déroger.

Ci dessous quelques exemples d’interpellations de la direction par notre organisation:

From: Sandy BEL
Sent: Monday, February 26, 2024 8:01 AM
To: Claudie BLOT FANJON
Cc: Myriam TERRIER ; Jean Francois MALLEVILLE
Subject: RE: Déploiement Chrono Time

Bonjour,

Ensuite, la demande de la CGT est de corriger le retrait abusif d’une pause de 15mn sur les salariés en horaires variables.

Cette discussion doit avoir lieu en national, car issus d’un accord national, je laisserai donc mes collègues signataires de cet accord, de la CFDT et de la CFE-CGC demander la révision de cet accord sans délai et donc appuyer notre demande.

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From: Sandy BEL
Sent: jeudi 15 février 2024 11:36
To:  Jean Francois MALLEVILLE ; Claudie BLOT FANJON
Cc: Myriam TERRIER
Subject: RE: Déploiement Chrono Time

Nous rajoutons qu’il serait également souhaitable de réouvrir les discutions sur l’accord  AOTT du 23 septembre 2023 car il est en partie responsable de l’augmentation du temps de travail abusif de 15 mn des salariés en horaires variables.

Nous demandons qu’un avenant soit proposé pour retirer cette pause arbitraire plutôt que de devoir constater que chaque site fasse sa petite cuisine pour s’en affranchir et ainsi crée a moins 2 mois d’application de cet accord des différenciations de traitements entre les salariés.

Nous comptons bien évidemment sur l’appui des signataires pour obtenir cette révision au plus tôt.

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From: CGT ST France
Sent: jeudi 7 septembre  2023 21:40
To:Anne INIZAN; Claudie BLOT FANJON; Jocelyn MARTIN

Subject: Re: Projet texte

Bonjour,

Suite à la réunion de négociation du 5 septembre 2023, vous attendez des organisations syndicales représentatives au niveau ST France (CGT, CFDT et CFE-CGC), de donner leur position, d’ici le 12 septembre 2023, quant à la signature du projet d’accord visant à « se substituer aux accords, usages et engagements unilatéraux antérieurs ayant le même objet (temps de travail) au niveau central et au niveau des établissements de l’UES », dont l’accord AORTT du 7 avril 2000, à partir du 1er janvier 2024.

Le projet d’accord proposé est une régression, sans précédent, des droits des salariés de toutes les catégories de personnel.

Il n’y a, de plus, aucune disposition qui serait plus favorable que l’accord en vigueur.

Et pour cette raison, il n’y a aucun intérêt pour les organisations syndicales et les salariés qu’elles représentent de signer un tel projet d’accord.

Ensuite et pour rappel, voici la liste des points toujours bloquants à la signature de la CGT :

  • Pour les OATAM en horaires variables (horaire journée, équipe 0…) : augmentation de la plage variable, via la création d’une plage de tolérance de 30 minutes par jour, diminuant d’autant la possibilité d’être rémunéré en heures supplémentaires, alors que la présence des salariés serait requise pour un besoin de services ; principe d’une pause forfaitaire d’1 heure (45 minutes pour le repas et 15 minutes de pause hors repas), qui sera décomptée automatiquement du temps de présence, sauf en cas de déclaration par le salarié des horaires réels de sa pause déjeuner. Ainsi, de façon arbitraire, les salariés se verront amputer de 15 minutes par jour sur leur salaire qu’ils prennent une pause hors repas ou pas.

Publié le 08.03.2024 à 10:47

La CGT ST Crolles appelle à la grève et à la manifestation – rdv le 8 mars 2024 à 14h devant l’hôpital couple-enfant à la Tronche


Publié le 08.03.2024 à 10:41

Merci, a tous les salarié-e-s ayant répondu et renforcé la position de la CGT contre la signature de ce projet de politique salariale 2024 au rabais.

Le 22 février 2024, la CGT a signifié à la Direction de ST qu’elle ne validerait pas la politique salariale issue des NAO 2024. Voici ci-dessous le courrier qui a été adressé :

Après consultation de tous nos syndicats et de toutes nos sections CGT ST Microelectronics et conforté par l’avis des salariés ayant répondu à notre consultation, la CGT réaffirme qu’elle ne sera pas signataire de votre projet de texte.

Nous notons :

  1. Une enveloppe de budget trop faible 4%.
  2. Pas d’augmentation générale, ni pour les Cadres, ni pour les non-Cadres.
  3. Recul sur les « Opportunity to Improve” qui non seulement seront privé d’augmentation à la clôture de leur plan de retour à la performance, mais en plus la direction s’accorde le luxe ne pas contraindre fermement la mise en place du plan dans un délai acceptable, et ce contrairement aux échanges en « négociation ».
  4. Pas de garantie que les personnes N/A toucherons à minima le budget de 2% (la direction restreignant le champ de cette enveloppe au seules personnes notées « Solid Performer » ou « Key Contributor ».
  5. De la poudre aux yeux sur le budget promotion de 0,6% pour les non-Cadres qui existait déjà par ailleurs et de façon plus avantageuse sur certains sites. Application qui sera désormais uniforme, pour tous les sites, en tirant vers le bas, bien entendu.

Et des mesurettes pour ne pas répondre aux vraies demandes de la CGT, comme celle de la remise en place de la subrogation par exemple, mesurettes et promesses qui n’engagent que ceux qui y croient.

D’ailleurs les salarié-e-s n’y croient pas plus que la CGT :


Publié le 12.02.2024 à 13:21

Première analyse de la délégation CGT lors de ces NAO-2024


Les chiffres du budget affichés par la direction, inférieur de 1,8% par rapport à l’inflation*, ne correspondent pas aux augmentations que tous les salarié-e-s obtiendront. L’enveloppe est largement insuffisante. Aucune augmentation générale quelle que soit la catégorie.


Les propositions finales de la direction pour les Ingénieurs & Cadres (I&C) :
Aucune mesure ne permet de corriger ce qui a été relevé lors du bilan de la politique salariale précédente qui montre que 911 personnes, soit environ 15% des I&C, n’ont pas eu d’Augmentation Individuelle. Ce chiffre comprend 104 personnes notés « Opportunity-to-Improve » (OTI), mais pas seulement, également 286 salariés « Solid Performer » (SP), 4 « Keys Contributor » (KC), 215 « New-in-the-Job » (NIJ) et 302 « Not Applicable » (NA).


Les propositions finales de la direction pour les OATAMs :
Pour les salariés notés OTI, la suppression de l’acquisition d’une augmentation dès la réalisation d’un Plan de Retour à la Performance (PRP) est un recul inacceptable. La mise d’un plancher à 2% en cas d’augmentation individuelle, donc pour tous les salariés non OTI, n’est pas suffisante. De plus, une somme en Euros à la place d’un pourcentage, aurait permis de stopper l’accroissement des écarts de salaires en Euros, que l’on observe un peu plus chaque année.
La direction s’engage afin que tous les OATAMs bénéficient d’une prime collective dès janvier 2025, la CGT revendique ce point depuis des années en vain, cette anomalie représentait un point de rupture d’égalité entre les OATAMs.


Les propositions de la direction :


Correspondent-elles aux moyens de ST ?

Non, l’entreprise a la capacité de faire bien mieux, tant au niveau de sa situation financière actuelle, qu’au perspective de
résultats des prochaines années.


Annoncent-elles un budget suffisant ?

Non, ST nous présente chaque année un budget qui serait au niveau de l’inflation, mais la majorité des salariés constate qu’ils
perdent du pouvoir d’achat. De plus, ces budgets, proches de l’inflation, ne permettent donc pas de valoriser l’expérience des salariés.

Répondent-elles aux besoins des bas salaires ?

Non, aucun effort sérieux n’est fait pour les bas salaires, dont une partie est encore au
niveau du SMIC, une honte ! Le fait de couper en deux les budgets des OATAM et
des I&C aggrave le problème. Il faut faire stopper l’accroissement de l’écart en euros
des rémunérations entre catégories.


Réduisent-elles les inégalités de répartition des richesses à ST ?

Non, bien au contraire, alors qu’aucun effort n’est fait pour les salaires, les revenus de la couche dirigeante de l’entreprise explosent, notamment via la distribution d’actionsgr atuites réparties de façon opaque et inégalitaires.


Permettent-elles de rattraper les retards salariaux et de carrière des femmes ?

Non, ST a les moyens de gommer les inégalités existantes immédiatement. Le budget de 0,2% uniquement proposé chez les I&C est bien trop faible.

Pour nous :
Qu’ont à gagner les salarié-e-s avec le discours individualiste de la direction ?

Rien. Ce discours en partie trompeur aboutit à ce que l’entreprise distribue finalement moins d’argent.
Il divise les salarié-e-s, génère du stress, permet un contrôle sur les individus, empêche l’émancipation vis à vis du management et ne reconnaît pas le travail collectif.


Pouvait-on faire autrement ?


Oui, la CGT l’a montré au travers de sa proposition d’une répartition égalitaire de 7% de la masse salariale permettant l’attribution d’une augmentation générale d’environs 300€ brut par mois.
Même la proposition de la direction d’un budget de 4% de la masse salariale, distribué de façon égalitaire, aurait assuré plus de 150€ à chaque salarié-e.
Avec un complément de budget on pouvait satisfaire les autres composantes d’une politique salariale correcte.

La proposition CGT est-elle plus avantageuse ?

Oui, car elle assure à tous les salariés d’avoir une augmentation de salaire. De plus, elle permet à la majorité des salarié-e-s d’avoir une augmentation plus forte que ce que propose la direction.

  • Inflation basée sur Indice : Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH)

Et maintenant ?

La délégation CGT présente en négociation préconise de ne pas signer la politique salariale proposée par ST.
Et vous, êtes-vous satisfait des propositions de la direction ? Une nouvelle consultation Merci de vous positionner ici :
https://forms.gle/psZ2d2uZz3jy7xnQ9
Enfin, poursuivons la discussion sur les décalages entre nos besoins et les choix de l’entreprise.
Construisons une vraie mobilisation pour un rattrapage du retard social chez ST, pour une autre redistribution des richesses, pour le paiement à sa juste valeur du travail réalisé et une vraie reconnaissance de l’expérience professionnelle.


Exigeons notre dû !
La CGT est le seul syndicat qui a proposé des alternatives au projet de la direction sans vaciller.
Ces alternatives allaient dans l’intérêt de tous les salarié-e-s, et prenaient en compte vos retours et revendications.
Nous remercions tous nos syndiqué-e-s et salarié-e-s qui ont collectivement pesé sur la construction de nos revendications et donc sur la négociation de cette année.


Publié le 06.02.2024 à 19:50

Les premières réunions de négociation salariale des 5 et 6 février 2024 se sont déroulées dans un contexte d’excellents résultats de notre société, et pourtant le compte n’y est pas ! La direction n’a clairement pris aucun compte des revendications des salarié.es, exprimées par leurs syndicats.

La direction a récemment communiqué pour promouvoir sa politique salariale sur les dernières années, avec des budgets d’augmentations totaux de 2020 à 2023 qui seraient de 14,4% pour les Ingénieurs et Cadres et 15,2% pour les OATAM. Outre le fait que les salarié.es ne se retrouvent pas dans ces chiffres, nous rappelons que l’inflation (IPCH) sur la même période est de 14,9%.

Les augmentations de salaires chez ST ne permettent toujours pas de faire mieux que l’inflation, et ne reconnaissent finalement pas le travail des salarié-e-s.

Alors que la direction vante sa générosité sur ces 3 années écoulées, notons que depuis 2020 :

  • Le chiffre d’affaires a augmenté de 69 % (de 10,22 Milliards $ à 17,29)
  • Le résultat net de 279 % (de 1,11 Milliards $ à 4,21)
  • La marge brute a bondi de 37,1% à 47,9%
  • La somme des augmentations entre 2020 et 2023 en France représente moins de 150 millions €
  • Depuis 2021 la direction rachète chaque année plus de 300 millions € d’actions et verse plus de 210 millions € par an de dividendes aux actionnaires

Cet argent c’est avant tout le nôtre et il serait grand temps de réclamer notre dû !

  • 300€ d’augmentation générale (7% de la masse salariale brute)
  • 3% de la masse salariale de budget supplémentaire pour :
    • Gommer les inégalités de salaire entre les femmes et les hommes,
    • Revaloriser l’expérience et l’ancienneté, faisant suite au déclassement des salaires par rapport au niveau actuel des salaires d’embauche,
    • Les promotions,
    • Les augmentations individuelles….
  • Augmentations des primes d’équipes

Lors des premières réunions de négociations, des 5 et 6 février 2024, consacrées à la politique salariale pour 2024, la direction de ST nous a annoncé les budgets suivants.

Ingénieurs et CadresOATAMs
0% d’augmentation générale
2,8 % en Augmentation Individuelle3% en Augmentation Individuelle
0,6 % d’un budget pour les promotions, mobilité et la rétention de certains salariés0,3% Soutien au développement de carrière
0,4 % pour des politiques RH dont 0,2% pour l’égalité salariale entre femmes et hommes0,5% Promotions : Augmentation à chaque changement de degré 25€ promotion au niveau intermédiaire 35€ promotion au niveau maîtrise 55€ promotion au niveau avancée A chaque changement d’emploi vers un emploi mieux classé : augmentation de 1%
La direction souhaite intégrer la prime 4% RTT dans le salaire (donc empêcher sa conversion dans les CET) Pour les JG 15 à 18 : passage à 8 jours de repos et suppression de la prime 2,1%
En dehors du budget 0,2% évolution de la prime d’ancienneté.
Budget : 3,8%Budget : 3,8%

La CGT commente ces chiffres en séance :

La direction refuse toute augmentation générale. L’ensemble du budget est à la main des managers et de la direction.

La CGT regrette d’abord la séparation des catégories en effet cette division permet de consacrer un montant moindre aux augmentations des OATAM dont la masse salariale est plus faible, accroissant ainsi encore un peu plus chaque année les inégalités.

Globalement l’enveloppe est trop faible au regard de l’inflation et des très bons résultats de l’entreprise.

Pour les ingénieurs et cadres, la perte de la possibilité de conversion en jour CETC et CETR sa prime 4% RTT constitue également une régression des droits importante.

Pour la partie OATAM, on déplore le fait que la réussite d’un plan de retour à la performance ne donne droit à aucune augmentation. L’arbitraire est renforcé pour les OATAM puisque pour la même notation les augmentations pourront être différentes.

Les OATAMs n’ayant pas droit aux primes de production auront droit à partir du 01/01/2025 à une prime équivalente à leurs collègues de production, c’est la seule proposition positive

La CGT demande de se revoir en septembre pour jauger de la situation de l’inflation et de l’entreprise et le cas échéant, apporter des ajustements.


Publié le 31.01.2024 à 21:20

Dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires, la CGT réclame une reconnaissance du travail des salarié-e-s dans l’entreprise et des très bons résultats des années passées, se traduisant par une forte augmentation générale, versée de façon anticipée et rétroactive au 1er janvier 2024, et par des avancées sociales dans divers domaines.

Un budget de 7% de la masse salariale pour une augmentation générale de 300€ du salaire pour toutes et tous.

Un budget supplémentaire de 3% de la masse salariale pour que ST déploie de véritables réajustements pour :

. Gommer les inégalités femmes/hommes ;

. Valoriser l’expérience et l’ancienneté ;

. Les promotions ;

. Des augmentations individuelles.

Revalorisation de toutes les primes d’équipe (demande de négociations locales sur tous les sites).

Intégration d’une partie de la prime d’équipe pour tout changement d’équipe (qui provoquerait une baisse de la rémunération pour un temps de travail équivalent), afin de favoriser la mobilité.

Indexation des primes d’équipe, de transport et de panier sur le mieux-disant entre l’Indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) et le budget NAO.

– TRANSPORTS :

. Transports collectifs gratuits, prise en charge à 100% par ST.

. Augmentation de l’offre d’accès aux transports collectifs, insuffisants sur certains sites.

. Remise en place des bus d’entreprise.

– EAU :

. Prélèvement dans les nappes phréatiques d’eau non potable (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui).

. Réutilisation de l’eau prélevée (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui ; l’eau est traitée et rejetée dans la nature, c’est ce que ST appelle recyclage)

Pour aménager, sans délai, les fins de carrière de tous les séniors, et notamment les salarié-e-s posté-e-s.

Pour permettre aux salarié-e-s invalides de bénéficier de vraies revalorisations de leurs prestations (dont corrections du Salaire de Référence et de la Règle du Cumul…).

Pour reprendre les discussions sur le « maintien dans l‘emploi  » des « personnes sensibles » et/ou « en situation de handicap ».

Pour mettre en place des grilles de salaire ST, avec un plancher de salaire à 2000 euros brut, et avec une garantie, que le salaire de base pour les non-Cadres et l’appointement contractuel pour les Cadres, soient toujours au moins 10% supérieur, au SMIC et aux minima conventionnels.

Pour l’application de la loi pour les salarié-e-s de nuit voulant changer d’horaire, et pour un suivi quantitatif et qualitatif du traitement des demandes de changement.

Article L3122-12 du code du travail « Lorsque le travail de nuit est incompatible avec des obligations familiales impérieuses, notamment avec la garde d’un enfant ou la prise en charge d’une personne dépendante, le refus du travail de nuit ne constitue pas une faute ou un motif de licenciement et le travailleur de nuit peut demander son affectation sur un poste de jour. »

Article L3122-13 du code du travail « Le travailleur de nuit qui souhaite occuper ou reprendre un poste de jour et le salarié occupant un poste de jour qui souhaite occuper ou reprendre un poste de nuit dans le même établissement ou, à défaut, dans la même entreprise ont priorité pour l’attribution d’un emploi ressortissant à leur catégorie professionnelle ou d’un emploi équivalent.

L’employeur porte à la connaissance de ces salariés la liste des emplois disponibles correspondants. »

Pour un accès facilité aux temps partiels, notamment dans les unités de production, pour un outil dématérialisé pouvant tracer les demandes, les refus qui doivent être motivés.

Pour un intéressement égalitaire avec un montant minimum correspondant au salaire médian à ST.

Pour que la Journée de Solidarité soit offerte par ST à toutes et tous.

Pour une augmentation de la prise en charge par ST de la cotisation “Mutuelle ST”, à hauteur de 65%, comme pour la « Prévoyance ST », avec le constat d’un attachement des salarié-e-s à notre système de Santé et de Prévoyance solidaire et familial.

Pour la mise en place de la subrogation (en cas d’arrêt de travail pour maladie d’un-e salarié-e, la subrogation permet un maintien de son salaire à 100% ; c’est alors l’employeur qui perçoit directement les Indemnités Journalières de la Sécurité Sociale (IJSS) qui sont dues au salarié par l’Assurance Maladie).

Pour l’augmentation du nombre de jours « enfant malade » rémunérés à 100%, porté à 3 par enfant et jusqu’à16 ans.

Réduction du temps de travail à 32h

Les demandes, que la CGT portera lors des prochaines réunions sont claires et émanent des échanges réguliers que nous avons avec les salarié-e-s.

Depuis 2020, le chiffre d’affaires et les bénéfices de ST n’ont pas cessé d’augmenter, et ce grâce au travail des salarié-e-s. Pourtant les politiques sociales, dont la politique salariale, sont loin d’être à la hauteur. Dans sa dernière communication, la Direction de ST France a beau tenter d’enjoliver la réalité, mais les faits sont tenaces. Chacun-e de nous sait très bien quelles ont été ses augmentations et ce qui se pratique dans les autres entreprises. Nos augmentations de salaire sont trop faibles et nous avons perdu en pouvoir d’achat, ou de survie pour les plus bas salaires. Et c’est parce que ST investit petit sur ses salarié-e-s que beaucoup sont partis.Cette année, alors que ST a fait le choix de nous engager dans une négociation marathon, soyons attentifs à ce qui va nous être proposé, dans un contexte où ST fait encore de très bons résultats. Et préparons-nous à aller chercher ce qui nous revient du fait de notre travail !


Publié le 31.01.2024 à 21:07

Malgré, cette année encore, une augmentation du chiffre d’affaires de la société, et donc de l’enveloppe accessible pour l’intéressement, nous constatons une baisse du montant pour les salariés (de – 2,82% à – 5,20% selon la tranche de rémunération).

Ce phénomène s’expliquerait, selon la direction, par une hausse des effectifs touchant l’intéressement. Il faudra veiller à ce que cela ne soit pas également lié à une évolution de la masse salariale plus faible que celle que nous pourrions escompter avec la situation de la croissance exceptionnelle de notre entreprise depuis ces dernières années.

Cependant, la CGT constate et se félicite que, de façon inédite depuis la négociation et la signature du dernier accord triennal 2021-2024 par notre organisation, l’intéressement ST est à un niveau historiquement haut depuis 3 ans.

De plus, l’amélioration des mesures défendues par la CGT ont permis une répartition plus égalitaire à travers, par exemple, la remonté du plancher et la diminution du plafond de la part variable ou un abondement exclusivement calculé sur la part fixe, identique pour toutes et tous.                

En effet, la direction au travers de sa politique de rémunération favorise ce qu’elle appelle la « différenciation ». L’intéressement doit prendre en compte les résultats globaux de l’entreprise et l’activité en France, réalisés par tous les salariés et devrait donc être partagés de façon totalement identique.

La CGT réaffirme donc, en prévision de la négociation qui va s’ouvrir, qu’elle défendra deux principaux axes :

  • Une augmentation de l’enveloppe dédiée à cet élément de reconnaissance collective.
  • Une répartition encore plus égalitaire.

Elle défendra également un accès à l’abondement pour tous. En effet encore 30% des plus précaires ne peuvent y accéder. Il faut travailler collectivement à la mise en place d’un système qui accompagnerait pour les 5 premières années les plus précaires afin qu’ils puissent placer, à minima la part fixe et bénéficier ainsi de l’abondement.

ST doit garantir comme élément de reconnaissance un plancher d’intéressement équivalent à la Rémunération Mensuelle Moyenne chez ST qui, dans le Bilan Social 2023 était de 4 543 euros (abondement en sus).   

La CGT réaffirmera que les modalités d’attribution ne doivent pas conduire dans certains cas à des « doubles peines ». C’est notamment le cas pour les personnes en congés parentaux.

Ces derniers ont une part fixe minorée due à leur temps de travail partiel annuel, alors que ces absences ne devraient pas intervenir dans le calcul de l’intéressement. Dans le cadre d’une politique de Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) ambitieuse et à l’heure où tout devrait être mis en œuvre pour favoriser l’attractivité de notre entreprise, ce genre de situations n’est pas du tout souhaitable. Ces injustices doivent être gommées.


Publié le 25.01.2024 à 10:53

Après avoir été condamné pour discrimination en raison du sexe, le 26 octobre 2023 par la chambre sociale de la Cou r d’Appel de Grenoble, STMicroelectronics a été une nouvelle fois condamné, le 22 décembre 2023 par le Conseil des Prud’hommes de Grenoble, pour discrimination syndicale envers un représentant CGT et son syndicat, la CGT ST Crolles.


Les attaques contre le représentant CGT ont commencé au début de la crise covid-19, alors que notre syndicat était en pleine bataille, afin d’obtenir une amélioration des mesures préservant la santé et la sécurité des salarié-e-s travaillant en production, qui n’a jamais cessé de fonctionner.


Le 11 mars 2020, le syndicat a nommé un nouveau représentant syndical au CSE. Le 27 mars 2020, il s’est vu notifier un premier courrier de rappel à l’ordre basé sur une description mensongère d’un échange ayant eu lieu au service médical. Le 30 mai 2020, il s’est vu notifier un deuxième courrier de rappel à l’ordre car il avait adressé par mail, aux salarié-e-s de son équipe, l’attestation gouvernementale de demande d’absence pour garde d’enfants.


Nullement intimidé, le représentant CGT, accompagné par le syndicat, a continué avec pugnacité de défendre les droits et conditions de travail des salarié-e-s. Mais il y a eu un véritable acharnement de la part de ST contre lui : pression sur ses heures de délégation, ses badgeages ; il a reçu de multiples rappels à l’ordre ; il a été mal noté, ce qui a forcément eu un impact sur son augmentation ; il a été la cible de propos diffamatoires à son encontre.


Dans ce contexte éprouvant pour le représentant, le syndicat ainsi que l’inspection du travail sont intervenus à plusieurs reprises, pour que ST cesse ses agissements. Mais rien n’y a fait et les représailles ont continué. Le 22 décembre 2021, le représentant syndical, soutenu et accompagné par son syndicat CGT ST Crolles, ont donc assigné en justice ST pour discrimination syndicale. Mais cela n’a pas empêché que le représentant syndical reçoive un avertissement le 15 décembre 2022.


Cet avertissement a fait suite à une réunion de son équipe le 28 octobre 2022, lors de laquelle le représentant CGT accompagné d’un représentant d’un autre syndicat sont intervenus sur des questions de conditions de travail et salariales dont se plaignaient leurs collègues. Les responsables ST ont alors refusé d’aborder les questions posées, et puis devant une assemblée de plus de 150 salarié-e-s, un manager a insulté le représentant CGT et notre syndicat avec les propos suivants : « Vous ne représentez rien, vous n’êtes rien, vous êtes à l’émission de Dechavanne, vous êtes des clowns, vous faites votre tribune syndicale ! ».


Ces propos pas dignes d’un responsable sont malheureusement caractéristiques des relations sociales régnant à ST Crolles et du traitement particulier réservé à la CGT et ses représentants. D’ailleurs, sur ce qui s’est passé le 28 octobre 2023, le représentant CGT a été le seul à avoir été sanctionné d’un avertissement…


C’est un secret pour personne à ST Crolles, que militer à la CGT n’est pas bien vu par la Direction, qui emploie tous les moyens pour nous faire taire, mais sans succès ! La liste des mauvais coups est longue, jusqu’à par exemple provoquer un accident du travail du Secrétaire de notre syndicat après des propos agressifs et humiliants de la part du DRH du site, en pleine réunion du CSE.


Aussi, en ce début d’année 2024, nous sommes fiers de la décision du Conseil des Prud’hommes condamnant STMicroelectronics, que nous considérons comme une victoire et un espoir qu’enfin, chez ST, cesse toutes formes de discrimination et d’atteinte aux libertés syndicales.


END

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