Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

19.04.2024 à 17:05

Inde : une élection à fort enjeu pour des musulmans qui peinent à peser en politique

Sébastian SEIBT

img
Les élections générales en Inde, qui débutent le 19 avril, pourraient avoir des conséquences importantes pour les quelque 200 millions de musulmans qui craignent les projets de réforme du BJP de Narendra Modi. Cette minorité religieuse a toujours eu du mal à faire entendre sa voix dans les urnes. Alors, est-ce que 2024 va changer la donne ?
Les élections générales en Inde, qui débutent le 19 avril, pourraient avoir des conséquences importantes pour les quelque 200 millions de musulmans qui craignent les projets de réforme du BJP de Narendra Modi. Cette minorité religieuse a toujours eu du mal à faire entendre sa voix dans les urnes. Alors, est-ce que 2024 va changer la donne ?

19.04.2024 à 16:59

Consulat d'Iran à Paris: un homme interpellé après une alerte

FRANCE24

img
En réalité, aucun explosif n'a été retrouvé "ni dans les locaux du consulat, ni dans le véhicule" du suspect, a annoncé la Préfecture de police de Paris (PP), après l'intervention de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), une unité d'élite de la police. Selon une source policière, il était porteur d’un gilet avec des grandes poches contenant trois grenades offensives factices. Le parquet de Paris a également affirmé à l'AFP qu'"aucune matière explosive" n'avait été retrouvée "à ce stade, ni sur lui, ni sur place". "Selon les premiers éléments, il s'agit d'un homme né en 1963 en Iran", a poursuivi le parquet, ajoutant qu'il était sorti "de lui-même" du consulat et qu'il "aurait proféré des menaces de passage à l'acte violent". - déjà condamné - Le parquet a également confirmé, à la suite de la diffusion de certaines informations, que cet homme avait été jugé par le tribunal correctionnel de Paris en comparution immédiate en octobre 2023 pour avoir mis le feu à des pneus devant la grille de l’ambassade d’Iran le 9 septembre, acte qu’il avait revendiqué en protestation contre le régime iranien. Il avait été condamné à huit mois d’emprisonnement assortis du sursis probatoire et interdiction de paraître dans le 16e arrondissement pendant deux ans, ainsi qu’une interdiction de port d’arme. Il avait fait appel. Selon une source proche du dossier, son procès en appel doit avoir lieu lundi après-midi à Paris. L'affaire de vendredi a débuté vers "11H00" avec le signalement d'un homme qui "aurait été aperçu par un seul témoin entrant dans le consulat, rue de Fresnel, porteur d'une grenade ou d'un gilet explosif", avait rapporté un peu auparavant la PP à l'AFP. En début d'après-midi, un périmètre de sécurité avait été mis en place tout autour du consulat, situé dans le 16e arrondissement, près du Trocadéro. Le trafic sur les lignes de métro 9 et 6 desservant la station Trocadéro, la plus proche du consulat d'Iran, a été interrompu, pour des raisons de sécurité, avant de reprendre en milieu d'après-midi, a indiqué la RATP sur X. Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a mobilisé, outre la BRI, d'importantes forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP sur place. Le préfet répondait à une "demande d'intervention" du consulat. Le consulat et l'ambassade d'Iran partagent le même bâtiment, mais ont des entrées différentes: le 4 avenue d'Iena pour l'ambassade et le 16 rue Fresnel pour le consulat. Après l'interpellation du suspect, le dispositif sécuritaire a été progressivement levé, selon le journaliste de l'AFP. La France a relevé son dispositif Vigipirate en urgence attentat, son plus haut niveau, après l'attentat survenu en mars à Moscou dans une salle de spectacle. abo-jpa-sm-aco/cal/swi
Lire plus (484 mots)
En réalité, aucun explosif n'a été retrouvé "ni dans les locaux du consulat, ni dans le véhicule" du suspect, a annoncé la Préfecture de police de Paris (PP), après l'intervention de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), une unité d'élite de la police. Selon une source policière, il était porteur d’un gilet avec des grandes poches contenant trois grenades offensives factices. Le parquet de Paris a également affirmé à l'AFP qu'"aucune matière explosive" n'avait été retrouvée "à ce stade, ni sur lui, ni sur place". "Selon les premiers éléments, il s'agit d'un homme né en 1963 en Iran", a poursuivi le parquet, ajoutant qu'il était sorti "de lui-même" du consulat et qu'il "aurait proféré des menaces de passage à l'acte violent". - déjà condamné - Le parquet a également confirmé, à la suite de la diffusion de certaines informations, que cet homme avait été jugé par le tribunal correctionnel de Paris en comparution immédiate en octobre 2023 pour avoir mis le feu à des pneus devant la grille de l’ambassade d’Iran le 9 septembre, acte qu’il avait revendiqué en protestation contre le régime iranien. Il avait été condamné à huit mois d’emprisonnement assortis du sursis probatoire et interdiction de paraître dans le 16e arrondissement pendant deux ans, ainsi qu’une interdiction de port d’arme. Il avait fait appel. Selon une source proche du dossier, son procès en appel doit avoir lieu lundi après-midi à Paris. L'affaire de vendredi a débuté vers "11H00" avec le signalement d'un homme qui "aurait été aperçu par un seul témoin entrant dans le consulat, rue de Fresnel, porteur d'une grenade ou d'un gilet explosif", avait rapporté un peu auparavant la PP à l'AFP. En début d'après-midi, un périmètre de sécurité avait été mis en place tout autour du consulat, situé dans le 16e arrondissement, près du Trocadéro. Le trafic sur les lignes de métro 9 et 6 desservant la station Trocadéro, la plus proche du consulat d'Iran, a été interrompu, pour des raisons de sécurité, avant de reprendre en milieu d'après-midi, a indiqué la RATP sur X. Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a mobilisé, outre la BRI, d'importantes forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP sur place. Le préfet répondait à une "demande d'intervention" du consulat. Le consulat et l'ambassade d'Iran partagent le même bâtiment, mais ont des entrées différentes: le 4 avenue d'Iena pour l'ambassade et le 16 rue Fresnel pour le consulat. Après l'interpellation du suspect, le dispositif sécuritaire a été progressivement levé, selon le journaliste de l'AFP. La France a relevé son dispositif Vigipirate en urgence attentat, son plus haut niveau, après l'attentat survenu en mars à Moscou dans une salle de spectacle. abo-jpa-sm-aco/cal/swi

19.04.2024 à 16:43

France : un homme interpellé après une alerte au consulat d'Iran à Paris

FRANCE24

img
La police était présente en nombre vendredi aux abords du consulat d'Iran à Paris. Un homme, qui menaçait de se faire exploser selon des informations d'Europe 1, a été interpellé. Une prospection des locaux a été effectuée, selon la préfecture de police de Paris. Le parquet de Paris a plus tard indiqué qu'"aucune matière explosive" n'a été retrouvée "à ce stade, ni sur lui, ni sur place".
Lire plus (484 mots)
La police était présente en nombre vendredi aux abords du consulat d'Iran à Paris. Un homme, qui menaçait de se faire exploser selon des informations d'Europe 1, a été interpellé. Une prospection des locaux a été effectuée, selon la préfecture de police de Paris. Le parquet de Paris a plus tard indiqué qu'"aucune matière explosive" n'a été retrouvée "à ce stade, ni sur lui, ni sur place".

19.04.2024 à 16:39

Explosions en Iran : pas de dommages sur les sites nucléaires

FRANCE24

img
Les installations nucléaires basées dans la région d'Ispahan sont "totalement en sécurité", a indiqué l'agence Tasnim après les informations sur des explosions dans la région. "Les informations publiées dans certains médias étrangers à propos d'un incident dans ces installations sont incorrectes", a ajouté l'agence, citant des "sources de confiance".
Lire plus (484 mots)
Les installations nucléaires basées dans la région d'Ispahan sont "totalement en sécurité", a indiqué l'agence Tasnim après les informations sur des explosions dans la région. "Les informations publiées dans certains médias étrangers à propos d'un incident dans ces installations sont incorrectes", a ajouté l'agence, citant des "sources de confiance".

19.04.2024 à 16:29

Wall Street en ordre dispersé pour terminer une mauvaise semaine

FRANCE24

img
L'indice Dow Jones grappillait 0,46%, le Nasdaq, à dominante technologique, perdait 0,66% et le S&P 500 reculait de 0,09%. Quatre séances de suite, les indices ont tenté une ouverture dans le vert pour terminer négatifs ou divisés, a relevé Art Hogan de B. Riley Wealth Management. Jeudi, le Dow Jones avait conclu quasi stable (+0,06%) à 37.775,38 points, le Nasdaq avait cédé 0,52% à 15.601,50 points et le S&P 500 avait perdu 0,22% à 5.011,12 points. L'indice S&P, le plus représentatif du marché, pourrait à ce rythme terminer la semaine en baisse de 2,2% sa plus mauvaise performance hebdomadaire depuis octobre. Vendredi, après des frappes dans le centre de l'Iran, une attaque calibrée attribuée à Israël, "les bons du Trésor ont grimpé et les actions du S&P ont baissé alors que les investisseurs essayent d'évaluer la situation qui évolue rapidement au Moyen-Orient", a indiqué l'analyste. Il notait toutefois que la fuite vers les valeurs refuge s'était un peu calmée après que Téhéran a semblé vouloir tempérer l'impact de ces frappes limitées. Le dollar cédait notamment du terrain (-0,23% face à l'euro à 1,0667 dollar pour un euro) et le bitcoin, actif à risque par excellence, rebondissait (+2,25% vers 13H55 GMT). "L'élément d'incertitude géopolitique reste bien présent en tous cas, tout comme celle relative à la réduction des taux d'intérêt", a résumé Patrick O'Hare de Briefing.com. Il soulignait qu'un des responsables de la banque centrale, Neel Kashkari de l'antenne de Minneapolis, membre non-votant du Comité monétaire cette année, "a suggéré que la Fed pourrait attendre 2025 avant de baisser les taux". Du côté des valeurs, le titre Netflix était sanctionné (-6,34%) malgré de bons résultats annoncés la veille après la clôture. Le leader du streaming a engrangé 9 millions d'abonnés supplémentaires pour les porter à 270 millions. Le groupe, qui a réalisé un bénéfice trimestriel de 2,3 milliards de dollars, a prévenu que ses gains d'abonnés seraient plus faibles à l'avenir et c'est ce que les investisseurs ont retenu. Netflix a en outre annoncé qu'il ne divulguerait plus ses chiffres trimestriels concernant les abonnées. Les plateformes concurrentes comme Disney (-0,11%) et Roku (-0,63%) perdaient un peu de terrain. Meta lâchait 1,50% après avoir gagné autant la veille à la suite de la mise en service d'une nouvelle version de son assistant d'intelligence artificielle générative Llama 3. Procter & Gamble (P&G) lâchait 1,91% malgré la publication de résultats trimestriels en progression, soutenus par de nouvelles hausses de prix qui lui ont permis de relever son objectif de rentabilité pour l'année. Les ventes du fabricant de rasoirs Gillette et de couches Pampers ont été un peu plus faibles que prévu à 20,2 milliards de dollars. Le groupe de cartes de crédit American Express était en revanche recherché, grimpant de plus de 3%. Davantage de nouveaux clients et des dépenses en hausse ont dopé les profits du groupe financier, en hausse de 34% sur un an. Les titres de l'entreprise de médias Paramount Global s'envolaient alors que des informations de presse évoquent un intérêt de Sony à joindre une offre d'achat du groupe de divertissement avec la société d'investissements Apollo. L'action Paramount, qui détient les chaînes américaines CBS et MTV, bondissait de 9,70%. Sur le marché obligataire, les taux à dix ans étaient quasi-stables à 4,62% contre 4,63% la veille.
Texte intégral (575 mots)
L'indice Dow Jones grappillait 0,46%, le Nasdaq, à dominante technologique, perdait 0,66% et le S&P 500 reculait de 0,09%. Quatre séances de suite, les indices ont tenté une ouverture dans le vert pour terminer négatifs ou divisés, a relevé Art Hogan de B. Riley Wealth Management. Jeudi, le Dow Jones avait conclu quasi stable (+0,06%) à 37.775,38 points, le Nasdaq avait cédé 0,52% à 15.601,50 points et le S&P 500 avait perdu 0,22% à 5.011,12 points. L'indice S&P, le plus représentatif du marché, pourrait à ce rythme terminer la semaine en baisse de 2,2% sa plus mauvaise performance hebdomadaire depuis octobre. Vendredi, après des frappes dans le centre de l'Iran, une attaque calibrée attribuée à Israël, "les bons du Trésor ont grimpé et les actions du S&P ont baissé alors que les investisseurs essayent d'évaluer la situation qui évolue rapidement au Moyen-Orient", a indiqué l'analyste. Il notait toutefois que la fuite vers les valeurs refuge s'était un peu calmée après que Téhéran a semblé vouloir tempérer l'impact de ces frappes limitées. Le dollar cédait notamment du terrain (-0,23% face à l'euro à 1,0667 dollar pour un euro) et le bitcoin, actif à risque par excellence, rebondissait (+2,25% vers 13H55 GMT). "L'élément d'incertitude géopolitique reste bien présent en tous cas, tout comme celle relative à la réduction des taux d'intérêt", a résumé Patrick O'Hare de Briefing.com. Il soulignait qu'un des responsables de la banque centrale, Neel Kashkari de l'antenne de Minneapolis, membre non-votant du Comité monétaire cette année, "a suggéré que la Fed pourrait attendre 2025 avant de baisser les taux". Du côté des valeurs, le titre Netflix était sanctionné (-6,34%) malgré de bons résultats annoncés la veille après la clôture. Le leader du streaming a engrangé 9 millions d'abonnés supplémentaires pour les porter à 270 millions. Le groupe, qui a réalisé un bénéfice trimestriel de 2,3 milliards de dollars, a prévenu que ses gains d'abonnés seraient plus faibles à l'avenir et c'est ce que les investisseurs ont retenu. Netflix a en outre annoncé qu'il ne divulguerait plus ses chiffres trimestriels concernant les abonnées. Les plateformes concurrentes comme Disney (-0,11%) et Roku (-0,63%) perdaient un peu de terrain. Meta lâchait 1,50% après avoir gagné autant la veille à la suite de la mise en service d'une nouvelle version de son assistant d'intelligence artificielle générative Llama 3. Procter & Gamble (P&G) lâchait 1,91% malgré la publication de résultats trimestriels en progression, soutenus par de nouvelles hausses de prix qui lui ont permis de relever son objectif de rentabilité pour l'année. Les ventes du fabricant de rasoirs Gillette et de couches Pampers ont été un peu plus faibles que prévu à 20,2 milliards de dollars. Le groupe de cartes de crédit American Express était en revanche recherché, grimpant de plus de 3%. Davantage de nouveaux clients et des dépenses en hausse ont dopé les profits du groupe financier, en hausse de 34% sur un an. Les titres de l'entreprise de médias Paramount Global s'envolaient alors que des informations de presse évoquent un intérêt de Sony à joindre une offre d'achat du groupe de divertissement avec la société d'investissements Apollo. L'action Paramount, qui détient les chaînes américaines CBS et MTV, bondissait de 9,70%. Sur le marché obligataire, les taux à dix ans étaient quasi-stables à 4,62% contre 4,63% la veille.

19.04.2024 à 15:31

F1: Hamilton, "le profil qui manquait" à Ferrari, selon le patron de la Scuderia

FRANCE24

img
Le Français, arrivé à la tête de l'écurie début 2023, est également revenu avant ce cinquième rendez-vous de la saison sur les performances de son équipe, notamment celles de son pilote espagnol Carlos Sainz que remplacera l'an prochain Hamilton. QUESTION: Ferrari s'impose actuellement comme la deuxième force du plateau derrière les surpuissantes Red Bull et son triple champion du monde Max Verstappen. Etes-vous satisfait ? REPONSE: "On veut toujours plus mais c'est sûr que les résultats bruts sont bien. On est dans le match avec Red Bull même s'ils restent un peu plus rapides que nous. On n'est pas loin, ce qui nous permet de récolter les fruits quand ils ne performent pas bien, ou quand ils ont un problème. Si on progresse encore un peu, on peut réussir à les mettre sous pression et générer aussi quelques erreurs de leur part. Mais c'est effectivement un bon début de saison. L'année dernière, on avait laissé trop de points en route - et quand on finit trois points derrière Mercedes (vice-championne en titre, ndlr), c'est frustrant. Cette année, j'ai n'ai pas l'impression qu'on ait lâché même un demi-point". Q: L'an prochain, Carlos Sainz, le seul pilote "hors Red Bull" a avoir remporté un GP ces deux dernières saisons, quittera Ferrari et reste pour l'heure sans contrat. N'avez-vous aucun regret de le perdre ? R: "Des regrets, c'est pas le mot. J'ai énormément de respect et d'admiration pour Carlos. J'ai passé dix ans à essayer de l'avoir avec moi. Je l'aurai eu deux saisons et on aura passé des moments exceptionnels. Il m'a emmené sur mon premier podium en F1 (quand Sainz a gagné le GP de Singapour 2023) et il nous a fait gagner à Melbourne (lors du GP d'Australie en mars dernier). Il crée une dynamique positive dans l'équipe, mais on a des choix à faire et je pense qu'une équipe, aujourd'hui, ne peut pas ne pas essayer d'avoir Lewis". Q: Est-ce que l'arrivée d'un multi-champion du monde de 40 ans - qui visera certainement un huitième titre et donc un record absolu – va chambouler la dynamique de l'équipe ? R: "Oui parce que la contribution du pilote ne s'arrête pas à son temps en qualifications. Dans notre sport, il y a aussi la motivation de 1.500 personnes, le recrutement, la constitution d'une équipe, d'un projet... Aujourd'hui, Lewis est unique et nous avons aussi besoin de cette forme de stabilité et de référence qu'on n'a pas forcément quand on a deux jeunes – quel que soit le talent des pilotes et l'amitié que j'ai pour eux. Avec Lewis, on l'a, c'est la référence absolue à ce niveau. C'est aussi quelqu'un qui sait merveilleusement bien équilibrer sa vie entre la course et en dehors - ça aussi, ça aidera Charles (Leclerc, avec qui il fera équipe chez Ferrari, ndlr) dans sa progression". Q: Comment ce "transfert du siècle" s'est-il fait ? R: "J'ai rarement raconté ce qui s'était passé mais disons que je n'ai jamais perdu le lien avec Lewis depuis 20 ans (Vasseur a encadré Hamilton en Formule 3 Euroseries en 2005 et en GP2 Series en 2006, avec les titres à la clé, ndlr). Je pense qu'on avait tous les deux ça dans le coin de notre tête, de se dire que si les planètes s'alignent - ça nous ferait bien marrer. Et j'avais vraiment l'impression que c'était le profil qui nous manquait - pas qu'il soit meilleur que l'un ou l'autre, l'idée reste de remplir des cases avec des profils et je pense que ça "fittait+ bien avec ce qu'on avait. Un pilote, quel qu'il soit, amène une dynamique et une expertise, une façon de voir la course différente. Et pour plein de raisons, je pense que c'était le bon timing". Q: D'ici 2025, il y a encore 20 GP à disputer cette saison. Quels sont vos objectifs ? R: "Progresser, et donc faire mieux que troisième au championnat (constructeurs). Je voudrais partir d'Abou Dhabi (le dernier GP de l'année) en me disant +cette saison, on a fait le travail sur la piste, on n'a rien laissé sur la table+". Propos recueillis par Hélène Dauschy à Shanghai.
Texte intégral (714 mots)
Le Français, arrivé à la tête de l'écurie début 2023, est également revenu avant ce cinquième rendez-vous de la saison sur les performances de son équipe, notamment celles de son pilote espagnol Carlos Sainz que remplacera l'an prochain Hamilton. QUESTION: Ferrari s'impose actuellement comme la deuxième force du plateau derrière les surpuissantes Red Bull et son triple champion du monde Max Verstappen. Etes-vous satisfait ? REPONSE: "On veut toujours plus mais c'est sûr que les résultats bruts sont bien. On est dans le match avec Red Bull même s'ils restent un peu plus rapides que nous. On n'est pas loin, ce qui nous permet de récolter les fruits quand ils ne performent pas bien, ou quand ils ont un problème. Si on progresse encore un peu, on peut réussir à les mettre sous pression et générer aussi quelques erreurs de leur part. Mais c'est effectivement un bon début de saison. L'année dernière, on avait laissé trop de points en route - et quand on finit trois points derrière Mercedes (vice-championne en titre, ndlr), c'est frustrant. Cette année, j'ai n'ai pas l'impression qu'on ait lâché même un demi-point". Q: L'an prochain, Carlos Sainz, le seul pilote "hors Red Bull" a avoir remporté un GP ces deux dernières saisons, quittera Ferrari et reste pour l'heure sans contrat. N'avez-vous aucun regret de le perdre ? R: "Des regrets, c'est pas le mot. J'ai énormément de respect et d'admiration pour Carlos. J'ai passé dix ans à essayer de l'avoir avec moi. Je l'aurai eu deux saisons et on aura passé des moments exceptionnels. Il m'a emmené sur mon premier podium en F1 (quand Sainz a gagné le GP de Singapour 2023) et il nous a fait gagner à Melbourne (lors du GP d'Australie en mars dernier). Il crée une dynamique positive dans l'équipe, mais on a des choix à faire et je pense qu'une équipe, aujourd'hui, ne peut pas ne pas essayer d'avoir Lewis". Q: Est-ce que l'arrivée d'un multi-champion du monde de 40 ans - qui visera certainement un huitième titre et donc un record absolu – va chambouler la dynamique de l'équipe ? R: "Oui parce que la contribution du pilote ne s'arrête pas à son temps en qualifications. Dans notre sport, il y a aussi la motivation de 1.500 personnes, le recrutement, la constitution d'une équipe, d'un projet... Aujourd'hui, Lewis est unique et nous avons aussi besoin de cette forme de stabilité et de référence qu'on n'a pas forcément quand on a deux jeunes – quel que soit le talent des pilotes et l'amitié que j'ai pour eux. Avec Lewis, on l'a, c'est la référence absolue à ce niveau. C'est aussi quelqu'un qui sait merveilleusement bien équilibrer sa vie entre la course et en dehors - ça aussi, ça aidera Charles (Leclerc, avec qui il fera équipe chez Ferrari, ndlr) dans sa progression". Q: Comment ce "transfert du siècle" s'est-il fait ? R: "J'ai rarement raconté ce qui s'était passé mais disons que je n'ai jamais perdu le lien avec Lewis depuis 20 ans (Vasseur a encadré Hamilton en Formule 3 Euroseries en 2005 et en GP2 Series en 2006, avec les titres à la clé, ndlr). Je pense qu'on avait tous les deux ça dans le coin de notre tête, de se dire que si les planètes s'alignent - ça nous ferait bien marrer. Et j'avais vraiment l'impression que c'était le profil qui nous manquait - pas qu'il soit meilleur que l'un ou l'autre, l'idée reste de remplir des cases avec des profils et je pense que ça "fittait+ bien avec ce qu'on avait. Un pilote, quel qu'il soit, amène une dynamique et une expertise, une façon de voir la course différente. Et pour plein de raisons, je pense que c'était le bon timing". Q: D'ici 2025, il y a encore 20 GP à disputer cette saison. Quels sont vos objectifs ? R: "Progresser, et donc faire mieux que troisième au championnat (constructeurs). Je voudrais partir d'Abou Dhabi (le dernier GP de l'année) en me disant +cette saison, on a fait le travail sur la piste, on n'a rien laissé sur la table+". Propos recueillis par Hélène Dauschy à Shanghai.

19.04.2024 à 15:03

Iran : ce que l'on sait des explosions survenues dans la région d'Ispahan

FRANCE24

img
L'Iran a fait état de trois explosions survenues vendredi à l'aube près d'une base militaire dans le centre du pays, dans la région d'Ispahan. Si Israël n'a pas revendiqué l'attaque, plusieurs sources américaines ont rapporté que l'État hébreu avait prévenu Washington à l'avance de la frappe, sans que les États-Unis n'approuvent l'opération. Les précisions de Mariam Pirzadeh, journaliste France 24.
Texte intégral (714 mots)
L'Iran a fait état de trois explosions survenues vendredi à l'aube près d'une base militaire dans le centre du pays, dans la région d'Ispahan. Si Israël n'a pas revendiqué l'attaque, plusieurs sources américaines ont rapporté que l'État hébreu avait prévenu Washington à l'avance de la frappe, sans que les États-Unis n'approuvent l'opération. Les précisions de Mariam Pirzadeh, journaliste France 24.

19.04.2024 à 14:49

L'actu en dessin : entre Israël et l'Iran, une fébrilité qui fait redouter l'escalade

FRANCE 24

img
Israël et l'Iran se rendent coup pour coup depuis plusieurs semaines. Après l'attaque de drone sans précédent qui a visé l'État hébreu samedi dernier, une série d'explosions a visé, vendredi à l'aube, des sites nucléaires iraniens dans la région d'Ispahan, sans faire de dégâts selon le régime islamique.
Texte intégral (714 mots)
Israël et l'Iran se rendent coup pour coup depuis plusieurs semaines. Après l'attaque de drone sans précédent qui a visé l'État hébreu samedi dernier, une série d'explosions a visé, vendredi à l'aube, des sites nucléaires iraniens dans la région d'Ispahan, sans faire de dégâts selon le régime islamique.

19.04.2024 à 14:31

Un homme interpellé après une alerte au consulat d'Iran à Paris

FRANCE 24

img
La police était présente en nombre vendredi aux abords du consulat d'Iran à Paris. Un homme, qui menaçait de se faire exploser selon des informations d'Europe 1, a été interpellé. Une prospection des locaux a été effectuée, selon la préfecture de police de Paris. Le parquet de Paris a plus tard indiqué qu'"aucune matière explosive" n'a été retrouvée "à ce stade, ni sur lui, ni sur place".
Texte intégral (714 mots)
La police était présente en nombre vendredi aux abords du consulat d'Iran à Paris. Un homme, qui menaçait de se faire exploser selon des informations d'Europe 1, a été interpellé. Une prospection des locaux a été effectuée, selon la préfecture de police de Paris. Le parquet de Paris a plus tard indiqué qu'"aucune matière explosive" n'a été retrouvée "à ce stade, ni sur lui, ni sur place".

19.04.2024 à 14:13

Bibliothèque Senghor, Touadéra à Paris, Bassirou Diomaye Faye en Mauritanie : l'hebdo Afrique

FRANCE 24

img
Texte intégral (714 mots)
10 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Euronews
Le Figaro
France 24
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE
Courrier Europe Centle
Euractiv
Toute l'Europe
 
  INTERNATIONAL
Equaltimes
CADTM
Courrier International
Global Voices
Info Asie
Inkyfada
I.R.I.S
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
N-Y Times
Orient XXI
Of AFP
Rojava I.C
 
  OSINT / INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
G.I.J.N
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Issues
Les Jours
Le Monde Moderne
LVSL
Marianne
Médias Libres
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
Vrai ou Fake ?
🌞