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24.04.2024 à 07:41

NBA: les Wolves s'échappent face aux Suns, les Clippers défaits

FRANCE24

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. La meute des Wolves sans pitié Les Minnesota Timberwolves ont réparti les tâches offensives pour une deuxième victoire à domicile contre Phoenix (105-93). Jaden McDaniels a marqué 25 points, Rudy Gobert 18, Anthony Edwards 15 et Karl-Anthony Towns 12. C'est surtout en défense que Minnesota a brillé, éteignant en seconde période les habituels flamboyants scoreurs des Suns Devin Booker (20 points) et Kevin Durant (18 pts). Le Français Rudy Gobert a justifié sa nouvelle sélection parmi les trois finalistes pour la récompense de défenseur de l'année: mobile et concentré, il a abattu un superbe travail face à Kevin Durant et Yusuf Nurkic. Constamment gênés, les Suns ont perdu 20 ballons. "On a connu ce problème de gestion de la balle pendant la saison, et il a surgi de nouveau ce soir", a déploré le coach Frank Vogel, qui a qualifié Minnesota "d'équipe défensive d'élite, probablement la meilleure de la ligue". Comme rien ne va pour les Suns, l'arrière Grayson Allen est sorti lors du 3e quart-temps après s'être tordu la cheville droite. Phoenix doit absolument réagir vendredi lors du premier des deux matches à domicile. . Les Clippers manquent la cible Plombés par leur maladresse (32 sur 87 au tir), les Los Angeles Clippers ont été dominés sur leur parquet par les Dallas Mavericks (96-93) qui égalisent à 1-1, à l'issue d'un match âpre. Les Clippers se sont montrés peu en réussite et souvent brouillons en attaque, à l'image de Kawhi Leonard (15 pts, 7 rebonds), de retour d'une inflammation à un genou qui lui avait fait manquer neuf rencontres. Aucune des deux équipes, efficaces en défense, n'a pu compter plus de neuf points d'avance dans ce match tendu. Les Clippers ont encaissé un 14-0 fatal au coeur du 4e quart-temps, avant d'être définitivement sonnés par un tir lointain de Luka Doncic à 1 min 26 du terme. Malgré un certain manque d'efficacité, le Slovène a tout de même marqué 32 points, donné 9 passes et pris 6 rebonds. . Siakam flambe Recrue star de l'hiver en provenance des Toronto Raptors, le Camerounais Pascal Siakam a réussi un énorme match avec ses Pacers sur le parquet des Milwaukee Bucks, pour un succès (125-108) qui leur permet d'égaliser à 1-1. Indiana n'avait plus gagné un match de play-offs depuis 2018. Redoutable d'adresse, Siakam a compilé 37 points à 16 sur 23 au tir et 11 rebonds, souvent servi par le meneur Tyrese Haliburton (12 pts, 12 passes). Privés du Grec Giannis Antetokounmpo pour un 5e match consécutif depuis sa blessure au mollet gauche le 9 avril, les Bucks ont pu compter sur Damian Lillard (34 points, 5 passes), mais sans succès. "Il a pu tirer aujourd'hui, il a travaillé sur le parquet. Il se rapproche" d'un retour, a indiqué l'entraîneur Doc Rivers à propos d'Antetokounmpo, avant que la série ne se déplace à Indianapolis pour deux rencontres à partir de vendredi. . Un trophée pour Maxey Dévasté par une perte de balle qui a coûté la victoire à ses Philadelphia 76ers contre les New York Knicks lundi, Tyrese Maxey a pu se consoler mardi en se voyant attribuer le trophée de joueur ayant le plus progressé de la saison (MIP). Un panel de 99 membres des médias a choisi Maxey devant l'arrière de Chicago Coby White. Meneur des 76ers, Tyrese Maxey (23 ans) a profité du transfert de James Harden aux Clippers cet été pour prendre un rôle de premier lieutenant du MVP 2023 Joel Embiid. Le jeune Américain a vu ses statistiques s'envoler, passant de 20,3 à 25,9 points de moyenne, et de 3,5 à 6,2 passes. "Pour quelqu'un comme moi, fier de travailler dur, plus que les autres, pour trouver ce 1% supplémentaire chaque jour, c'est un honneur de voir son ouvrage mis en lumière", a-t-il déclaré. . Résultats de la soirée NBA, premier tour des play-offs CONFERENCE EST Indiana (N.6) bat Milwaukee (N.3) 125 à 108 Egalité 1-1 CONFERENCE OUEST Minnesota (N.3) bat Phoenix (N.6) 105-93 Minnesota mène 2-0 Dallas (N.5) bat les Los Angeles Clippers (N.4) 96-93 Egalité 1-1

24.04.2024 à 07:37

Blinken en Chine pour faire pression sur Pékin tout en préservant la stabilité

FRANCE24

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Le chef de la diplomatie américaine aura vendredi des entretiens avec les dirigeants chinois à Pékin, lors desquels il devrait plaider pour la retenue alors que Taïwan s'apprête à investir un nouveau président. Il devrait aussi faire part des préoccupations américaines sur les pratiques commerciales de la Chine, que Washington juge anticoncurrentielles, une question essentielle pour le président Joe Biden en cette année électorale. Antony Blinken est aussi en Chine pour apaiser les tensions entre les deux plus grandes économies du monde. Celles-ci se sont nettement atténuées depuis la visite de M. Blinken en juin. Ce déplacement avait été suivi par une rencontre entre Joe Biden et le président chinois Xi Jinping à San Francisco en novembre, débouchant sur une reprise des contacts entre leurs deux armées et une coopération dans la lutte contre la fabrication du fentanyl, qui fait des ravages chez les toxicomanes aux Etats-Unis. M. Blinken entamera sa visite mercredi à Shanghai où il rencontrera des étudiants et des chefs d'entreprise. Cette étape, destinée à faire état des liens chaleureux entre Américains et Chinois, est la première à Shanghai d'un secrétaire d'Etat américain depuis Hillary Clinton en 2010. La secrétaire au Trésor, Janet Yellen, a également visité la ville industrielle de Canton avant de se rendre à Pékin au début du mois. Les relations sino-américaines se trouvent à un "stade différent de celui où nous étions il y a un an, lorsque les relations bilatérales étaient à un niveau historiquement bas", a relevé un haut responsable américain avant la visite d'Antony Blinken. "Nous pensons également, et nous l'avons clairement démontré, qu'une gestion responsable de la concurrence ne signifie pas que nous devons renoncer à prendre des mesures pour protéger les intérêts nationaux des Etats-Unis", a-t-il déclaré. Pressions contre le soutien à Moscou La volonté du gouvernement de Joe Biden à collaborer avec la Chine contraste fortement avec les efforts déployés pour isoler la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022. Si Pékin ne fournit pas directement d'armes à la Russie, Washington a accusé ces dernières semaines la Chine de fournir des matériaux et des technologies à double usage à Moscou qui facilitent son effort de réarmement, le plus important depuis l'époque soviétique. "Si la Chine veut avoir d'un côté des relations amicales avec l'Europe et d'autres pays, elle ne peut pas alimenter d'un autre côté ce qui est la plus grande menace contre la sécurité européenne depuis la fin de la guerre froide", a déclaré M. Blinken vendredi à l'issue d'une réunion du G7 à Capri, en Italie. A quelques mois d'une nouvelle élection opposant Joe Biden à Donald Trump, qui s'était fait le champion d'une ligne dure à l'égard de la Chine, Washington n'a pas ménagé ses critiques envers Pékin. Début avril, Joe Biden a accusé les secteurs chinois de l'aluminium et de l'acier de "tricher" dans le jeu de la concurrence grâce à de généreuses subventions, et promis un relèvement des droits de douane. Avant de s'envoler pour la Chine, M. Blinken a à nouveau accusé Pékin de se livrer à un "génocide" contre la minorité ouïghoure, majoritairement musulmane. Une allégation, rejetée par Pékin, que l'administration Trump avait été la première à formuler. Yun Sun, chercheuse au Stimson Center établi à Washington, observe que les dirigeants chinois sont dans l'attente avant les élections américaines. "Les Chinois comprennent qu'il est peu probable que l'administration Biden apporte de bonnes nouvelles sur le plan commercial, car cela ne correspond pas au programme électoral", a-t-elle déclaré. Pour les dirigeants chinois, cette année, "la priorité est de maintenir la stabilité des relations". "Tant qu'il n'y aura pas de clarté sur la prochaine administration, je ne pense pas qu'ils voient de meilleure stratégie", a-t-elle ajouté.

24.04.2024 à 07:33

Ligue 1: le PSG touche le trophée du doigt

FRANCE24

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Agrandir l'écart actuel de 11 points (66 contre 55 pour le dauphin Monaco) avec quatre journées encore à jouer signifierait automatiquement le trophée hexagonal pour le PSG, un titre plus confortable que la saison dernière où il a senti presque jusqu'au bout le souffle de Lens dans son cou. "Il n'y a pas d'urgence, qu'on gagne la Ligue 1 avant ou après d'autres échéances", balaye néanmoins Luis Enrique. "J'espère qu'on pourra remporter le championnat dès demain, mais quand ça arrivera n'est pas important, il faudra garder une équipe connectée, concentrée, même si on gagne on devra rester concentrés dans les matches de Ligue 1", explique l'entraîneur parisien. "Peu importe quand on gagnera le championnat, on le mérite depuis longtemps l'important est comment on le gagne", ajoute-t-il. "J'ai dit dès le début qu'on est favoris, avec le meilleur effectif et le meilleur budget, c'est même obligatoire de gagner, mais c'était important de le faire de la bonne manière, en jouant bien", insiste-t-il. Etrange soirée Surtout, le technicien espagnol a un historique triplé Championnat-Coupe-Ligue des champions dans la ligne de mire, pour "marquer l'histoire du club et de la France", un "chemin encore long et sinueux". Et nul doute que sécuriser son premier volet dès mercredi tranquilliserait l'équipe... et lui permettrait de faire encore plus tourner que d'habitude en Ligue 1. Déjà dimanche, contre Lyon, pourtant équipe en forme, il avait aligné une équipe très différente de celle qui était allée faire l'exploit à Barcelone cinq jours auparavant (4-1, qualification pour la demi-finale de Ligue des champions), avec Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé sur le banc, Nuno Mendes même pas convoqué dans le groupe. Déjà friand de turn-over, Luis Enrique pourrait encore plus facilement réécrire ce scénario pour les quatre dernières journées de championnat, et travailler à mettre son équipe type dans les meilleures conditions possibles pour les demi-finales aller et retour contre le Borussia Dortmund les 1er et 7 mai. Mercredi soir, pour aller chercher la victoire, et après avoir reposé des troupes dimanche, Luis Enrique pourrait aligner Kylian Mbappé, Nuno Mendes ou encore Ousmane Dembélé, avant de les préserver à nouveau contre Le Havre samedi. Quant au milieu récupérateur Manuel Ugarte, relégué dans la hiérarchie depuis plusieurs mois après un début de saison canon, et suspendu dimanche, il postule clairement à une place au Moustoir. Attention à l'excès de confiance, selon Luis Enrique: "Quand on est en bas du classement, on a peu à perdre, donc si on pense que ça va être facile, on se trompe". La soirée pourrait être étrange. Le PSG ne pourrait pas, en cas de victoire en début de soirée sur des Merlus au bord de la relégation (16e), fêter le titre dès le coup de sifflet final puisqu'il faudra attendre la fin du match entre Monaco et Lille (21h00).

24.04.2024 à 07:19

Des traces du virus H5N1 détectés dans du lait pasteurisé aux Etats-Unis

FRANCE24

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Au cours d'une vaste enquête nationale, des particules virales ont été découvertes dans "le lait provenant d'animaux affectés, dans le système de transformation et sur les étagères", a annoncé l'Agence américaine du médicament (FDA) dans un communiqué. Néanmoins, "si un virus est détecté dans le lait cru, la pasteurisation est généralement censée éliminer les agents pathogènes à un niveau qui ne présente pas de risque pour la santé des consommateurs", a-t-elle expliqué. Un foyer de grippe aviaire A (H5N1) hautement pathogène s'est propagé dans les troupeaux de vaches laitières du pays et a infecté début avril une personne, qui présentait des symptômes bénins. Bien que la souche H5N1 ait tué des millions de volailles au cours de la vague actuelle, les vaches touchées ne sont pas tombées gravement malades. Les scientifiques de l'agence s'efforcent d'étudier plus avant les échantillons positifs en recourant à des "études de viabilité de l'œuf". Elles consistent à injecter un échantillon dans un œuf de poule embryonné et à vérifier si un virus actif se réplique. "Des analyses supplémentaires sont en cours sur le lait présent dans les rayons des magasins à travers le pays, ainsi que des travaux visant à évaluer toute différenciation potentielle pour les différents types de produits laitiers (par exemple, le lait entier, la crème)", a ajouté la FDA. La grippe aviaire a déjà été détectée dans du lait cru, dont la consommation est déconseillée depuis longtemps par les autorités sanitaires.

24.04.2024 à 06:49

Le Congrès américain adopte un plan d'aide de 95 milliards de dollars, très attendu par l'Ukraine

FRANCE24

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Au terme de mois de tractations extrêmement tendues et laborieuses, le Congrès américain a finalement adopté, mardi 23 avril, un énorme plan d'aide à l'Ukraine. L'enveloppe de 95 milliards de dollars, qui comprend également des fonds pour Israël, Taïwan et un ultimatum à TikTok, a été approuvée par le Sénat. Explications de Matthieu Mabin.
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Au terme de mois de tractations extrêmement tendues et laborieuses, le Congrès américain a finalement adopté, mardi 23 avril, un énorme plan d'aide à l'Ukraine. L'enveloppe de 95 milliards de dollars, qui comprend également des fonds pour Israël, Taïwan et un ultimatum à TikTok, a été approuvée par le Sénat. Explications de Matthieu Mabin.

24.04.2024 à 05:47

Frappes sur Gaza, le Sénat américain approuve l'aide à Israël

FRANCE24

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A Washington, le Sénat américain a approuvé une aide de 13 milliards de dollars d'assistance militaire à Israël, afin notamment de renforcer son bouclier antimissile "Dôme de fer" déployé à ses frontières. Cette aide à Israël "est un gage clair de la force de notre alliance et elle envoie un message fort à tous nos ennemis", une référence au Hamas, mais aussi à l'Iran et au Hezbollah libanais, a réagi sur X le chef de la diplomatie israélienne Israel Katz. Le plan américain comporte aussi plus de neuf milliards de dollars pour "répondre au besoin urgent d'aide humanitaire à Gaza et à d'autres populations vulnérables dans le monde", notamment au Soudan, en guerre aussi depuis plus d'un an, confirmant ainsi un vote ce week-end de la chambre des Représentants, autre branche du Congrès. Cette aide intervient sur fond de manifestations pro-palestiniennes sur des campus américains et à l'heure de craintes de capitales étrangères, y compris de Washington, sur une éventuelle opération terrestre à Rafah, où s'entassent environ 1,5 million de Palestiniens. "Apocalyptique" Selon des responsables égyptiens, cités par le Wall Street Journal, Israël se prépare à déplacer les civils vers la ville proche de Khan Younès, notamment, où il prévoit d'installer des abris et des centres de distribution de nourriture. Cette opération d'évacuation durerait deux à trois semaines et serait menée en coordination avec les Etats-Unis, l'Egypte et d'autres pays arabes tels que les Emirats arabes unis, selon ces responsables. Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a fait savoir qu'il étudiait une "série de mesures à prendre en préparation des opérations à Rafah, en particulier sur l'évacuation des civils". "On ne voit pour l'instant aucun plan d'évacuation pour les civils" de Rafah, a déclaré mardi à l'AFP Fabrizio Carboni, directeur du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), pour qui une évacuation massive n'est "pas possible" dans les conditions actuelles. Pour Jan Egeland, le secrétaire général de l'ONG Norwegian Refugee Council (NRC), une offensive sur Rafah, "le plus grand camp de déplacés sur terre," conduirait à une "situation apocalyptique". - "Sans horizon" - "Après 200 jours, l'ennemi reste piégé dans les sables de Gaza. Sans but, sans horizon, sans l'illusion de la victoire ou de la libération des prisonniers", a affirmé le porte-parole de la branche armée du Hamas, Abou Obeida. "Nous continuerons à frapper et à résister tant que l'agression de l'occupation se poursuivra sur un seul centimètre de notre terre", a-t-il ajouté. La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée depuis Gaza contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens. En riposte à l'attaque, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une vaste opération militaire qui a fait jusqu'à présent 34.183 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. Avant une éventuelle opération sur Rafah, l'armée israélienne s'était déployée dans la ville de Gaza (nord), puis à Khan Younès. - "Climat d'impunité" - Or l'ONU a réclamé mardi une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de ces villes, al-Chifa à Gaza et Nasser à Khan Younès, soulignant la nécessité de mettre fin au "climat d'impunité" actuel. Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits humains, Volker Türk, s'est dit "horrifié par les destructions" de ces deux hôpitaux "et par la découverte annoncée de fosses communes dans et autour de ces sites". La Défense civile de Gaza a affirmé avoir exhumé depuis samedi 340 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser. Or l'armée a nié mardi avoir enterré des corps, disant avoir, lors de ses opérations dans cet hôpital, examiné des corps "enterrés par des Palestiniens" pour déterminer si des otages se trouvaient parmi eux. Dans les ruines de l'hôpital al-Chifa, un médecin, Amjad Alewah, est venu montrer mardi à un correspondant de l'AFP l'accueil des urgences, calciné et partiellement vidé de son mobilier. "Au bout de 200 jours de guerre, nous sommes maintenant au milieu des décombres de ce grand hôpital (...) Nous recevions des milliers de blessés chaque jour", se souvient-il. - Par mer et terre - Outre le lourd bilan humain et les destructions massives, la population de Gaza est confrontée selon l'ONU à un risque de famine. Les Etats-Unis vont débuter "très prochainement" la construction d'une jetée à Gaza pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien bombardé et assiégé par Israël, a déclaré mardi le Pentagone. Au cours des derniers jours, Israël, qui contrôle l'entrée des marchandises dans la bande de Gaza, a augmenté le nombre de camions d'aide autorisés à pénétrer dans le territoire. Israël et l'ONU ne s'accordent pas toujours sur le décompte de ces camions d'aide, mais le patron de l'Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, s'est félicité d'un nombre record de camions entrés le territoire en une seule journée. "Où il y a une volonté, il y a un chemin", a-t-il écrit mardi soir sur X, après avoir demandé au Conseil de sécurité de l'ONU une enquête indépendante "sur les 180 employés de l'UNRWA tués" dans la guerre. Le Conseil doit d'ailleurs discuter mercredi de l'aide à Gaza.
Texte intégral (991 mots)
A Washington, le Sénat américain a approuvé une aide de 13 milliards de dollars d'assistance militaire à Israël, afin notamment de renforcer son bouclier antimissile "Dôme de fer" déployé à ses frontières. Cette aide à Israël "est un gage clair de la force de notre alliance et elle envoie un message fort à tous nos ennemis", une référence au Hamas, mais aussi à l'Iran et au Hezbollah libanais, a réagi sur X le chef de la diplomatie israélienne Israel Katz. Le plan américain comporte aussi plus de neuf milliards de dollars pour "répondre au besoin urgent d'aide humanitaire à Gaza et à d'autres populations vulnérables dans le monde", notamment au Soudan, en guerre aussi depuis plus d'un an, confirmant ainsi un vote ce week-end de la chambre des Représentants, autre branche du Congrès. Cette aide intervient sur fond de manifestations pro-palestiniennes sur des campus américains et à l'heure de craintes de capitales étrangères, y compris de Washington, sur une éventuelle opération terrestre à Rafah, où s'entassent environ 1,5 million de Palestiniens. "Apocalyptique" Selon des responsables égyptiens, cités par le Wall Street Journal, Israël se prépare à déplacer les civils vers la ville proche de Khan Younès, notamment, où il prévoit d'installer des abris et des centres de distribution de nourriture. Cette opération d'évacuation durerait deux à trois semaines et serait menée en coordination avec les Etats-Unis, l'Egypte et d'autres pays arabes tels que les Emirats arabes unis, selon ces responsables. Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a fait savoir qu'il étudiait une "série de mesures à prendre en préparation des opérations à Rafah, en particulier sur l'évacuation des civils". "On ne voit pour l'instant aucun plan d'évacuation pour les civils" de Rafah, a déclaré mardi à l'AFP Fabrizio Carboni, directeur du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), pour qui une évacuation massive n'est "pas possible" dans les conditions actuelles. Pour Jan Egeland, le secrétaire général de l'ONG Norwegian Refugee Council (NRC), une offensive sur Rafah, "le plus grand camp de déplacés sur terre," conduirait à une "situation apocalyptique". - "Sans horizon" - "Après 200 jours, l'ennemi reste piégé dans les sables de Gaza. Sans but, sans horizon, sans l'illusion de la victoire ou de la libération des prisonniers", a affirmé le porte-parole de la branche armée du Hamas, Abou Obeida. "Nous continuerons à frapper et à résister tant que l'agression de l'occupation se poursuivra sur un seul centimètre de notre terre", a-t-il ajouté. La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée depuis Gaza contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens. En riposte à l'attaque, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une vaste opération militaire qui a fait jusqu'à présent 34.183 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. Avant une éventuelle opération sur Rafah, l'armée israélienne s'était déployée dans la ville de Gaza (nord), puis à Khan Younès. - "Climat d'impunité" - Or l'ONU a réclamé mardi une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de ces villes, al-Chifa à Gaza et Nasser à Khan Younès, soulignant la nécessité de mettre fin au "climat d'impunité" actuel. Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits humains, Volker Türk, s'est dit "horrifié par les destructions" de ces deux hôpitaux "et par la découverte annoncée de fosses communes dans et autour de ces sites". La Défense civile de Gaza a affirmé avoir exhumé depuis samedi 340 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser. Or l'armée a nié mardi avoir enterré des corps, disant avoir, lors de ses opérations dans cet hôpital, examiné des corps "enterrés par des Palestiniens" pour déterminer si des otages se trouvaient parmi eux. Dans les ruines de l'hôpital al-Chifa, un médecin, Amjad Alewah, est venu montrer mardi à un correspondant de l'AFP l'accueil des urgences, calciné et partiellement vidé de son mobilier. "Au bout de 200 jours de guerre, nous sommes maintenant au milieu des décombres de ce grand hôpital (...) Nous recevions des milliers de blessés chaque jour", se souvient-il. - Par mer et terre - Outre le lourd bilan humain et les destructions massives, la population de Gaza est confrontée selon l'ONU à un risque de famine. Les Etats-Unis vont débuter "très prochainement" la construction d'une jetée à Gaza pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien bombardé et assiégé par Israël, a déclaré mardi le Pentagone. Au cours des derniers jours, Israël, qui contrôle l'entrée des marchandises dans la bande de Gaza, a augmenté le nombre de camions d'aide autorisés à pénétrer dans le territoire. Israël et l'ONU ne s'accordent pas toujours sur le décompte de ces camions d'aide, mais le patron de l'Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, s'est félicité d'un nombre record de camions entrés le territoire en une seule journée. "Où il y a une volonté, il y a un chemin", a-t-il écrit mardi soir sur X, après avoir demandé au Conseil de sécurité de l'ONU une enquête indépendante "sur les 180 employés de l'UNRWA tués" dans la guerre. Le Conseil doit d'ailleurs discuter mercredi de l'aide à Gaza.
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