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23.04.2024 à 12:55

Pas de répit à Gaza où la guerre est entrée dans son 200e jour

FRANCE24

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Ces dernières 24 heures, les bombardements israéliens ont entrainé la mort de 32 Palestiniens, selon le ministère de la Santé du Hamas, portant le bilan total à 34.183 morts, majoritairement des civils, selon la même source. Des frappes aériennes ont visé le centre de Gaza, près du camp de réfugiés de Boureij tandis que des tirs d'artillerie ont touché le camp de Nousseirat. L'armée a déclaré avoir frappé plusieurs positions du mouvement islamiste palestinien Hamas dans le sud du territoire assiégé. Pendant la nuit, ses avions ont ciblé "environ 25 cibles" dont des postes d'observation militaire. La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par une attaque sanglante et sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, entraînant la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens. Une centaine ont été libérées à la faveur d'une trêve fin novembre. Assumant "sa responsabilité" dans l'échec à prévenir l'attaque du 7 octobre, le chef du renseignement militaire israélien, le général Aharon Haliva, a annoncé lundi sa démission. "Douleur" de Pessah Mardi, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a appelé à la libération des otages dans un message publié sur X. "Pendant 200 jours, le monde s'est arrêté pour leurs familles (...)", a-t-elle écrit. "Tant que les otages ne seront pas libérés, nous ne lâcherons pas prise. Ce n'est que lorsqu'ils seront rentrés chez eux que la paix aura une chance". Lundi soir, le repas traditionnel du Seder, qui marque le début de la pâque juive, a été assombri par l'absence des otages. Les familles avaient appelé à laisser une chaise vide, symbolisant l'espoir d'un retour des personnes captives. Des manifestants ont installé lundi soir une immense table, aux chaises et assiettes vides, devant le domicile du Premier ministre israélien, dans le nord de Tel Aviv. Ils ont également mis le feu à une autre table. "Je ne peux pas imaginer célébrer Pessah, la fête de la liberté, sans mon fils (Shtivi, ndlr)", a dit Dalit Shtivi, citée dans un communiqué du forum des familles d'otages et de disparus. "C'est tellement difficile. Je ne peux pas expliquer la douleur... Je supplie pour qu'il y ait un accord et qu'il soit de retour ce soir, et qu'il célèbre avec nous ... la liberté et la fête de Pessah", a-t-elle ajouté. M. Netanyahu, qui fait face à des pressions croissantes pour obtenir la libération des otages, a assuré lundi que sa "détermination" à voir tous les otages retrouver leur famille restait "inébranlable" Offensive à Rafah ? Sur le terrain, la guerre ne connait aucun répit. Lundi, a été une nouvelle journée d'horreur avec la découverte d'environ 200 corps dans des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser de Khan Younès. Comme d'autres complexes hospitaliers de Gaza, celui-ci avait précédemment fait l'objet d'un raid de l'armée israélienne. Un porte-parole de la Défense civile de Gaza avait déclaré à l'AFP que plusieurs des corps retrouvés étaient en décomposition, rendant le processus d'identification des victimes encore plus complexe. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'avait pas réagi. Outre les destructions et le bilan humain, les quelque 2,4 millions d'habitants de ce territoire ,où le Hamas a pris le pouvoir en 2007, sont menacés de famine selon l'ONU, qui exhorte à l'entrée de plus d'aide humanitaire dans ce petit territoire. Mais M. Netanyahu s'est engagé à poursuivre son offensive sur Rafah, la ville frontalière avec l'Egypte où se sont réfugiés plus d'un million et demi de personnes, principalement des déplacés. Cette ville est le dernier grand bastion du Hamas, affirme-t-il depuis des semaines. Selon des responsables égyptiens, cités par le journal américain Wall Street Journal, Israël se prépare à déplacer les civils de Rafah vers Khan Younès, notamment, où il prévoit d'installer des abris, des centres de distribution de nourriture et des installations médicales. Cette opération d'évacuation durerait deux à trois semaines et serait menée en coordination avec les Etats-Unis, l'Egypte et d'autres pays arabes tels que les Emirats arabes unis, selon ces responsables égyptiens. Ils ont ajouté qu'Israël prévoyait d'envoyer progressivement des troupes à Rafah. Aide américaine Le G7, dont l'allié américain, a d'ores et déjà condamné cette opération, redoutant un bain de sang. Mardi toujours, le Sénat américain doit se prononcer sur un programme d'aide à ses alliés, dont Israël, qui devrait arriver sur le bureau du président Joe Biden pour approbation d'ici la fin de la semaine. Au total, il prévoit 13 milliards de dollars pour Israël dans sa guerre contre le Hamas et plus de 9 milliards de dollars pour l'aide humanitaire à Gaza. Pour le Hamas, Washington a donné à Israël le "feu vert" pour continuer à "agresser" les Palestiniens. Les Etats-Unis insistent sur la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat associé à la libération des otages. Mais les négociations menées par l'intermédiaire des pays médiateurs sont au point mort, les deux camps s'accusant de les bloquer.

23.04.2024 à 12:43

A Pointe-à-Pitre, une première nuit de couvre-feu pour les mineurs

FRANCE24

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Il est un peu plus de 20H00 ce lundi dans la capitale économique de la Guadeloupe. L’air un peu perdu, Israël, T-shirt rouge et sac plastique à la main, doit justifier, face aux policiers, sa présence sur une place, seul. "J’achetais juste un bokit", un sandwich local, dit-il. "Sinon, je n’ai pas trop l’habitude d’être dehors le soir". Israël est le premier à être contrôlé par les agents déployés pour l'entrée en vigueur du couvre-feu, annoncé la semaine dernière par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et visant les moins de 18 ans dans certaines zones des Abymes et de Pointe-à-Pitre, où la délinquance juvénile est à la hausse. "C'est un enjeu d’ordre public car il y a une délinquance assez forte des mineurs à Pointe-à-Pitre", dit-il. "Beaucoup de bêtises" Saluée par le préfet, Xavier Lefort, qui déambule avec les forces de police, Déborah Placide, 30 ans, soutient la mesure, depuis sa roulotte: "Les jeunes, c’est des clients à nous, mais quand ils sont dans la rue, ils font beaucoup de bêtises, alors je suis tout à fait d’accord", confie-t-elle. Quelques mètres plus loin, Edwige, 44 ans, qui souhaite rester anonyme, boit une bière avec un ami, accoudée à une voiture. Cette mesure est "très intéressante, parce qu’il y a beaucoup d’ados dehors, et je ne sais pas ce qu’ils font dans la rue", juge-t-elle. La première adolescente qu’elle ne comprend pas, c’est sa fille, 15 ans: "Elle sort le soir, elle a un style de vie qui n’est pas le mien, je ne sais pas ce qu’elle fait, ça m’inquiète". Pour elle, le couvre-feu "va l’empêcher" de sortir, "ça peut lui faire peur", quand Edwige n’arrive plus à la retenir: "Elle ne me respecte pas, elle croit qu’elle est une adulte comme moi". Edwige craint "les mauvaises fréquentations, la prostitution et la drogue" et fustige "les soirées organisées pour les 13/17 ans, c’est pas normal!". A quelques rues de là, nouveau contrôle, pour une jeune femme. "Qu’est ce que vous faites ici, si vous habitez à Baie-Mahault"? demande le policier. La jeune femme décline son identité mais n’a ses papiers, elle ne peut pas prouver sa majorité. Sa mère confirme finalement son âge par téléphone: 20 ans, "Vous pouvez circuler". Jusqu'à 750 euros d'amende Avant de partir rejoindre ses amis, dispersés à la vue des policiers, elle s'enquiert de la sanction encourue par les mineurs: "Qu’est-ce qu’ils ont? Une amende?". Oui, d'un montant maximal de 750 euros. Au pied d’une barre d’immeuble, Nicolas, brigadier chef à la BAC jour à Pointe-à-Pitre, répond aux questions des journalistes qu'il invite à se mettre à l’abri, sous un balcon, pour éviter d’éventuels projectiles : "On ne sait jamais". Faire appliquer le couvre-feu "fait manifestement partie de nos missions", dit-il. Mais "c’est une grande première donc on s’adapte, on improvise par rapport aux instructions et à la situation". Lui estime qu’il y a "beaucoup" de mineurs dans la rue, habituellement. "Ca a toujours été un peu le cas, il y a beaucoup de familles monoparentales, c’est très souvent la maman qui élève seule les garçons et c’est difficile de les tenir à la maison, ils veulent sortir avec les copains". L’arrêté est pris pour un mois, “renouvelable”. Le maire EELV de Pointe-à-Pitre, Harry Durimel, qui avait qualifié sa ville de "coupe-gorge" fin mars a salué la mesure. Selon lui, le taux de mineurs dans la commission des délits est passé de 12% à 38%, dans un département ultramarin en proie à une forte criminalité selon la préfecture.

23.04.2024 à 12:31

La vente à la sauvette de cigarettes fait tousser les élus de Seine-Saint-Denis

FRANCE24

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Pour marquer les esprits, les élus ont installé lundi soir une estrade au milieu du très fréquenté carrefour des Quatre-Chemins, quartier populaire à cheval sur Aubervilliers et Pantin, bloqué pour l'occasion à la circulation. La forte présence policière a fait fuir les nombreux vendeurs à la sauvette de tabac qui y officient habituellement. Sous une banderole jaune proclamant "Fausses cigarettes, vrais problèmes", les élus des dix communes de gauche (Pantin, La Courneuve, Noisy-le-Sec, Montreuil...) ont, au micro, réclamé à l'Etat plus de moyens pour lutter contre ce fléau porteur de tensions. "Nous sommes rassemblés pour dire que nous en avons marre du trafic de cigarettes de contrefaçon qui gangrène nos espaces publics, qui fait qu'aujourd'hui la situation est difficile sur le terrain, mal vécue par les commerçants et les habitants", dit à l'AFP le maire PS de Pantin, Bertrand Kern. Si le trafic de cigarettes n'est pas un phénomène récent, il a très visiblement pris de l'ampleur depuis la fin du Covid. Selon les maires protestataires, qui se basent sur des chiffres de l'industrie du tabac, le nombre de points de vente illégaux de tabac en Île-de-France est passé de cinq avant la pandémie à plus de 80 actuellement. À travers la banlieue parisienne, il est courant de voir des grappes de vendeurs alpaguer l'usager à la sortie des stations de transports en commun les plus fréquentées. S'ils s'envolent sitôt qu'apparaît un uniforme de police, il ne leur faut que quelques minutes pour revenir, à peine les forces de l'ordre parties. "On est sur un constat d'impuissance collective, d'impuissance publique", a lancé à la tribune Loline Bertin, adjointe au maire PCF de Montreuil, soulignant que "les villes ne peuvent plus vider l'océan de la misère à la petite cuillère". Condamnations rares Quelques jours avant cette action, les responsables de la police et de la justice de Seine-Saint-Denis avaient tenté de déminer le terrain en tenant eux aussi une conférence de presse. Installés devant un photogénique mur de paquets de cigarettes, issus des 32.772 paquets saisis lors des trois semaines (25 mars-12 avril) d'une opération "Place nette XXL" dans le département, le directeur territorial Michel Lavaud et le procureur de Bobigny Eric Mathais ont mis en avant leur volonté de "déstabiliser les réseaux", notamment en multipliant les actions en gares. Dans ces ventes à la sauvette se retrouvent généralement des cigarettes de contrebande en provenance du Maghreb ou des cigarettes contrefaites produites en Europe de l'Est. Achetée 20-25 euros au fournisseur, une cartouche de dix paquets se revend 50 euros au client. "C'est un trafic qui emprunte aux codes et modes opératoires des trafics de stupéfiants (stockage, acheminement, revente), c'est un trafic de rue mais qui dans la plus-value financière est en-deçà du trafic de stupéfiants", a indiqué Michel Lavaud. La vente à la sauvette ne constitue un délit que depuis une loi de 2011. Si elle est théoriquement passible de six mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende, il est toutefois rare de faire condamner les vendeurs, a reconnu le procureur. Seul un vendeur multirécidiviste serait susceptible de faire l'objet d'un jugement en comparution immédiate, avec un résultat pénal plutôt décevant du point de vue du parquet. "La première fois on lui confisquerait juste ses cigarettes, la deuxième fois ses cigarettes et son argent, la troisième fois il serait déféré devant un délégué du procureur, la quatrième fois il passerait en CRPRC-déférement (procédure de plaider-coupable, NDLR), la cinquième fois il passerait en comparution immédiate", a énuméré Eric Mathais, à titre d'exemple. Mais une fois devant le tribunal, "les peines prononcées sont objectivement moins importantes, à situation équivalente, que celles prononcées en matière de stupéfiants", a-t-il regretté.

23.04.2024 à 12:25

Crèmes solaires visage: un tiers ne protègent pas assez, alerte L'UFC-Que Choisir

FRANCE24

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"Au vu de la forte proportion d’étiquetages potentiellement trompeurs, l’UFC-Que Choisir met en demeure les fabricants de rendre leurs produits conformes aux indices affichés ou à défaut de les retirer et se réserve la possibilité d’engager toute action utile en justice", selon un communiqué publié mardi. L'association saisit aussi la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) "pour qu’elle sanctionne les marques commercialisant de tels produits, intensifie les contrôles sur les produits de protection solaire et prenne les mesures pour faire cesser ces pratiques". Les indices 50 et 50+ des crèmes solaires, "sont censés apporter les plus hauts niveaux de protection aux rayons ultraviolets", précise l’UFC-Que Choisir, dont les tests montrent que "sur les 13 crèmes testées, 5 ne respectent pas les niveaux attendus de protection solaire". "Quatre d’entre elles n’atteignent qu’une protection correspondant à un indice 30", selon l'association, qui souligne qu'"il est rare" qu'elle constate "une telle proportion de défaillances, et qu’elles proviennent de marques aussi bien ancrées dans le paysage que Vichy, Biotherm ou Lancaster". Les deux autres marques concernées sont Isdin et Rituals. Par ailleurs, l'association "presse le ministère de l'Environnement à la nécessité d’encadrer les allégations environnementales pour les produits cosmétiques". Car, si la grande majorité des produits testés est "exempte de composés indésirables pour la santé humaine, une large proportion en revanche (10 sur 13) écope d’une mauvaise note environnementale du fait de la présence de composants ayant des effets nocifs sur les organismes aquatiques". Enfin, l'UFC-Que Choisir souligne les "prix stratosphérique" des crème solaires pour le visage, "même pour des marques habituellement peu gourmandes comme Nivea et Yves Rocher". Au sein d’une même marque, les tarifs au litre des solaires pour le visage sont au moins deux fois plus cher que les solaires pour le corps, le plus souvent trois ou quatre fois plus cher et même et jusqu’à sept fois plus cher pour "Yves Rocher, qui argue qu’il s’agit aussi d’une crème anti-âge", selon l'association.

23.04.2024 à 12:09

Lancement du "Beauvau de la Sécurité civile" pour repenser un modèle qui s'essouffle

FRANCE24

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Financement, missions, volontariat, recrutement... Ce "Beauvau de la sécurité civile" doit réunir sur plusieurs mois tous les acteurs du secteur, y compris les financeurs - départements et communes - pour "réfléchir aux moyens de défendre et d'adapter notre modèle français", indique le ministère de l'Intérieur. "La première des choses, c'est de redéfinir le champ missionnel" des sapeurs-pompiers, affirme à l'AFP Jean-Paul Bosland, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF). "On prend de plein fouet la désertification médicale", sans oublier "les conséquences du dérèglement climatique" - feux de forêts, inondations ... -, souligne le lieutenant-colonel. Il réclame une augmentation des effectifs à 250.000 sapeurs-pompiers volontaires, contre 197.000 actuellement, et à 45.000 sapeurs-pompiers professionnels, contre 41.000 actuellement. "Il y a une utilisation abusive des sapeurs-pompiers qui deviennent la cinquième roue du carrosse en matière sociale ou en matière d'interventions qui n'ont pas le caractère d'urgence", abonde Olivier Richefou, président de la Conférence nationale des services d'incendie et de secours. "Alors que nombre de Sdis (service départemental d'incendie et de secours) ont eu du mal à boucler leur budget", André Accary, président de la commission Sdis de Départements de France, juge que ce rendez-vous est l'occasion de "tout remettre sur la table", à commencer par le système de financement. Aujourd'hui, les Sdis sont financés à 90% par les départements et les communes et à 10% par l'Etat, au travers notamment de la taxe sur les conventions d'assurances, explique le président divers droite du département de Saône-et-Loire. Ces dernières années, "il a fallu faire des efforts financiers considérables sur l'ensemble des territoires pour adapter la réponse en termes de matériel", relève-t-il. La FNSPF et Départements de France comptent également sur ce Beauvau de la Sécurité civile pour défendre le modèle français basé sur le volontariat, aujourd'hui menacé par une directive européenne relative au temps de travail. De leur côté, les syndicats abordent le rendez-vous avec combativité. L'intersyndicale des sapeurs-pompiers professionnels a déposé un préavis de grève pour la journée du 16 mai, et appelé à une mobilisation à Paris, pour faire "front commun" en vue des concertations. Elle réclame aussi une refonte du financement des Sdis, ainsi que la revalorisation de la prime de feu, actuellement de 25% du salaire, ou une révision des mesures de fin de carrière.

23.04.2024 à 12:01

L'assistant d'un député européen de l'AfD soupçonné d'espionnage pour Pékin

FRANCE24

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L'annonce intervient au lendemain de l'arrestation par les autorités allemandes de trois ressortissants, également accusés d'espionner pour le compte de la Chine, et de l'inculpation de deux hommes à Londres pour des suspicions similaires. Le dernier suspect en date, nommé seulement Jian G., est accusé d'avoir espionné des opposants chinois en Allemagne et d'avoir partagé des informations sur le Parlement européen avec un service de renseignement chinois, indique le parquet fédéral allemand dans un communiqué. Sur le site internet du Parlement européen, Jian Guo fait partie de la liste des assistants accrédités de l'eurodéputé Maximilian Krah, tête de liste de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) aux prochaines élections européennes du 9 juin. Ressortissant allemand, il a travaillé comme son assistant à Bruxelles depuis 2019. La ministre allemande de l'Intérieur Nancy Faeser a qualifié cette arrestation d'"extrêmement grave". "S’il se confirme que les services de renseignement chinois ont espionné le Parlement européen de l’intérieur, il s'agirait d'une attaque contre la démocratie européenne", a-t-elle déclaré dans un communiqué. Les écologistes européens ont, eux, pressé la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, d'accélérer l'enquête sur les liens entre certains députés et des puissances étrangères. "Les autocraties comme la Chine ou la Russie cherchent activement à miner nos démocraties en Europe. Il faut que cela cesse", a dénoncé la députée Terry Reintke dans un communiqué. - "Calomnie" Pékin a nié en bloc. "La théorie de la menace d'un prétendu espionnage chinois n'est pas une chose nouvelle dans l'opinion publique européenne", a déclaré un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin. Il a déploré une "calomnie" propre à "détruire l'atmosphère de coopération entre la Chine et l'Europe". Le chancelier allemand Olaf Scholz s'est rendu en Chine à la mi-avril pour resserrer les liens économiques avec ce pays, premier partenaire économique de l'Allemagne, et tenter de convaincre le président chinois Xi Jinping d'user de son influence sur son homologue russe Vladimir Poutine afin qu'il mette un terme à sa guerre d'agression en Ukraine. Selon la justice allemande, "l'accusé a transmis en janvier 2024 à plusieurs reprises des informations sur les négociations et les décisions du Parlement européen à son client du service de renseignement". Jian Guo a été arrêté lundi à Dresde, dans l'Est de l'Allemagne, et son domicile a été perquisitionné. Coup dur pour l'extrême droite Cette arrestation est un nouveau coup dur pour l'AfD, parti anti-euro et anti-immigration, actuellement en deuxième position derrière les conservateurs dans les sondages d'opinion, mais dont la popularité s'effrite en raison de plusieurs controverses. Les informations concernant l'arrestation d'un assistant de M. Krah sont "très préoccupantes", a du reste déclaré le parti à Berlin. "J'ai appris l'arrestation de mon collaborateur Jian Guo ce matin par la presse. Je ne dispose pas d'autres informations", a réagi de son côté M. Krah dans une prise de position transmise à l'AFP, ajoutant qu'il mettrait un terme aux relations de travail avec lui "si les accusations s'avéraient fondées". Le député controversé a également été cité dans un autre scandale récent selon lequel certains législateurs européens auraient accepté de l'argent pour diffuser des positions pro-russes sur un site web d'information financé par Moscou. M. Krah, cité dans les médias après que le gouvernement tchèque a déclaré avoir découvert un réseau de propagande russe, a reconnu début avril être apparu à deux reprises sur ce site web "Voice of Europe", mais ne pas avoir "bien sûr reçu d'argent pour cela". Parmi les trois ressortissants allemands dont l'arrestation avait été annoncée la veille, l'un a notamment "récupéré des informations en Allemagne sur des technologies innovantes pouvant servir à des fins militaires". De son côté, la police de Londres a annoncé lundi l'inculpation de deux hommes de 29 et 32 ans soupçonnés d'espionnage au profit de la Chine entre fin 2021 et février 2023. Selon des médias allemands, les deux affaires ne seraient pas liées.

23.04.2024 à 11:55

En Guadeloupe, le couvre-feu pour les mineurs entre en vigueur

FRANCE24

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Le couvre-feu pour les mineurs est entré en vigueur à Pointe-à-Pitre et dans le reste de la Guadeloupe dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 avril. Sur le terrain, les forces de l'ordre privillégie pour l'heure la pédagogie. La mesure est prévue pour un mois renouvelable. Un reportage de nos confrères de FranceInfo.
Texte intégral (699 mots)
Le couvre-feu pour les mineurs est entré en vigueur à Pointe-à-Pitre et dans le reste de la Guadeloupe dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 avril. Sur le terrain, les forces de l'ordre privillégie pour l'heure la pédagogie. La mesure est prévue pour un mois renouvelable. Un reportage de nos confrères de FranceInfo.

23.04.2024 à 11:31

La moitié des consultations de généralistes obtenues en moins de 3 jours, selon Doctolib

FRANCE24

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Viennent ensuite les pédiatres (50% des rendez-vous obtenus en moins de 7 jours), les dentistes et les sages-femmes (11 jours), les psychiatres (16 jours), les gynécologues (22 jours), et les ophtalmologistes (25 jours), selon cette étude réalisée à partir des données de rendez-vous pris sur la plateforme. Les dermatologues (36 jours) et les cardiologues (42 jours) ont les délais les plus longs. "La dermatologie est une spécialité qui nécessite moins de prise en charge urgente, et les urgences cardiologiques sont fréquemment adressées à l'hôpital", note l'étude pour expliquer leurs délais nettement plus importants. Quant aux masseurs-kinésithérapeutes, seule profession para-médicale scrutée, la moitié des rendez-vous sont accordés en moins de 6 jours. Entre 2021 et 2023, "les délais médians d'octroi de rendez-vous" pour les différentes spécialités "n'évoluent pas, ou peu, ce qui est un signal encourageant compte tenu de l'augmentation de la demande de soins post-Covid et la baisse de la démographie médicale", indique l'étude. Doctolib et la Fondation Jean-Jaurès ont réalisé l'étude sur la base des rendez-vous pris sur la plateforme, soit 87,6 millions de consultations pour les généralistes en 2023 - sur un total de plus de 200 millions de consultations de généralistes en France. Pour les praticiens qui font de la téléconsultation, celle-ci permet d'accélérer sensiblement le délai de prise de rendez-vous, selon l'étude. Ainsi, le délai médian de rendez-vous tombe à un jour en téléconsultation pour les médecins généralistes et les pédiatres, deux jours pour les sages-femmes, quatre jours pour les gynécologues, sept jours pour les cardiologues, huit jours pour les dermatologues, et 17 jours pour les psychiatres. Les chiffres globaux fournis par l'étude peuvent toutefois cacher de fortes disparités entre départements, et à l'intérieur même des départements. "Dans sept régions de France, une quinzaine de départements sont en difficulté" par rapport au reste du pays, "avec des délais médians au moins deux fois supérieurs, pour au moins trois professions", note l'étude. Ces départements sont le Gers, la Saône-et-Loire, la Nièvre et le Territoire de Belfort, le Loiret, le Cher, les Deux-Sèvres, l'Ardèche, l'Eure, le Calvados, la Manche, la Loire-Atlantique et les Côtes d’Armor, le Pas-de-Calais. L'étude note que les délais de rendez-vous ne sont pas toujours corrélés au nombre de médecins sur le territoire. "Les cartes départementales expliquant la répartition des délais de rendez-vous ne se superposent pas nécessairement à celles de la démographie médicale", explique-t-elle. "Au-delà de l'offre de soins, l'enjeu est donc celui de l'organisation des soins dans les territoires: coordination des soins, travail aidé, recours aux outils numériques", souligne l'étude.
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Viennent ensuite les pédiatres (50% des rendez-vous obtenus en moins de 7 jours), les dentistes et les sages-femmes (11 jours), les psychiatres (16 jours), les gynécologues (22 jours), et les ophtalmologistes (25 jours), selon cette étude réalisée à partir des données de rendez-vous pris sur la plateforme. Les dermatologues (36 jours) et les cardiologues (42 jours) ont les délais les plus longs. "La dermatologie est une spécialité qui nécessite moins de prise en charge urgente, et les urgences cardiologiques sont fréquemment adressées à l'hôpital", note l'étude pour expliquer leurs délais nettement plus importants. Quant aux masseurs-kinésithérapeutes, seule profession para-médicale scrutée, la moitié des rendez-vous sont accordés en moins de 6 jours. Entre 2021 et 2023, "les délais médians d'octroi de rendez-vous" pour les différentes spécialités "n'évoluent pas, ou peu, ce qui est un signal encourageant compte tenu de l'augmentation de la demande de soins post-Covid et la baisse de la démographie médicale", indique l'étude. Doctolib et la Fondation Jean-Jaurès ont réalisé l'étude sur la base des rendez-vous pris sur la plateforme, soit 87,6 millions de consultations pour les généralistes en 2023 - sur un total de plus de 200 millions de consultations de généralistes en France. Pour les praticiens qui font de la téléconsultation, celle-ci permet d'accélérer sensiblement le délai de prise de rendez-vous, selon l'étude. Ainsi, le délai médian de rendez-vous tombe à un jour en téléconsultation pour les médecins généralistes et les pédiatres, deux jours pour les sages-femmes, quatre jours pour les gynécologues, sept jours pour les cardiologues, huit jours pour les dermatologues, et 17 jours pour les psychiatres. Les chiffres globaux fournis par l'étude peuvent toutefois cacher de fortes disparités entre départements, et à l'intérieur même des départements. "Dans sept régions de France, une quinzaine de départements sont en difficulté" par rapport au reste du pays, "avec des délais médians au moins deux fois supérieurs, pour au moins trois professions", note l'étude. Ces départements sont le Gers, la Saône-et-Loire, la Nièvre et le Territoire de Belfort, le Loiret, le Cher, les Deux-Sèvres, l'Ardèche, l'Eure, le Calvados, la Manche, la Loire-Atlantique et les Côtes d’Armor, le Pas-de-Calais. L'étude note que les délais de rendez-vous ne sont pas toujours corrélés au nombre de médecins sur le territoire. "Les cartes départementales expliquant la répartition des délais de rendez-vous ne se superposent pas nécessairement à celles de la démographie médicale", explique-t-elle. "Au-delà de l'offre de soins, l'enjeu est donc celui de l'organisation des soins dans les territoires: coordination des soins, travail aidé, recours aux outils numériques", souligne l'étude.

23.04.2024 à 11:17

Pâque juive : des centaines d'Israéliens réclament le retour des otages

FRANCE24

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À l'occasion de Pessa'h, la Pâque juive, des centaines de manifestants se sont rassemblés en Israël pour réclamer le retour des otages toujours aux mains du Hamas. Plusieurs accusent Benjamin Netanyahu de privilégier la destruction du Hamas à la sécurité des otages. Le récit de Romain Michelot.
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À l'occasion de Pessa'h, la Pâque juive, des centaines de manifestants se sont rassemblés en Israël pour réclamer le retour des otages toujours aux mains du Hamas. Plusieurs accusent Benjamin Netanyahu de privilégier la destruction du Hamas à la sécurité des otages. Le récit de Romain Michelot.

23.04.2024 à 11:09

Taïwan frappée par des dizaines de séismes, qui n'ont fait aucune victime

FRANCE24

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Le plus fort de ces tremblements de terre, d'une magnitude de 6,1 selon l'Institut de géophysique américain US Geological Survey (USGC), s'est produit vers 02H30 (18H30 GMT), suivi quelques minutes plus tard par une secousse de 6,0. L'agence météorologique centrale de Taipei a évalué ces séismes respectivement à 6,0 et 6,3. Selon le gouvernement, il s'agirait de répliques du tremblement de terre du 3 avril qui avait fait au moins 17 morts et plus de 1.100 blessés dans l'île. Les autorités ont déclaré qu'aucune victime n'avait été signalée jusqu'à présent mais les habitants de la capitale Taipei ont eu une nuit agitée. "J'étais trop effrayé pour bouger et je suis resté au lit", a expliqué à l'AFP Kevin Lin, 53 ans, employé de bureau à Taipei, réveillé en sursaut par les fortes secousses. Vers 8 heures du matin, un séisme de magnitude 5,8 a ébranlé la capitale alors que les habitants se rendaient à leur travail. Plus de 200 séismes Cette série de tremblements de terre a commencé lundi vers 17H00 et a duré jusqu'à 10H30 mardi. L'agence météorologique a indiqué que plus de 200 séismes ont été enregistrés au cours de cette période. Tous se sont produits dans le comté de Hualien, une ville située sur la côte orientale de l'île et à environ 150 km au sud de Taipei. Ce comté montagneux avait été l'épicentre du séisme de magnitude 7,4 du 3 avril qui, selon Taïwan, a été "le plus fort depuis 25 ans". Il a provoqué des glissements de terrain qui ont bloqué les routes et gravement endommagé les bâtiments autour de la ville principale de Hualien. Au moins 17 personnes ont été tuées, le dernier corps ayant été retrouvé dans une carrière le 13 avril. Mardi, à Hualien, un hôtel qui avait déjà subi des dégâts a commencé à vaciller dans la nuit à la suite des secousses, selon des images obtenues par l'AFP. "Veuillez sortir pour votre sécurité. Evacuons d'abord les lieux, d'accord? Quelqu'un est encore à l'intérieur? Descendez s'il vous plaît", a crié un pompier aux habitants des immeubles voisins. Le gouvernement du comté de Hualien a annoncé que les écoles et les bureaux seraient fermés mardi en raison des répliques incessantes. A Taipei, mardi matin, M. Lin s'inquiétait de savoir si l'appartement dans lequel il vit, et qui a été construit il y a plus de 40 ans, "peut résister à autant de tremblements de terre". L'île de Taïwan est régulièrement frappée par des secousses sismiques car elle se trouve à proximité de la jonction de deux plaques tectoniques. Le séisme du 3 avril a été suivi de plus de 1.100 répliques qui ont causé des éboulements dans les environs de Hualien. Ce séisme avait été le plus grave depuis le tremblement de terre de magnitude 7,6 qui avait frappé Taïwan en septembre 1999 et fait 2.400 morts - la pire catastrophe de l'histoire récente de cette île. Des réglementations antisismiques plus strictes, y compris dans les normes de construction, et une large sensibilisation de la population semblent avoir évité une catastrophe majeure le 3 avril.
Texte intégral (533 mots)
Le plus fort de ces tremblements de terre, d'une magnitude de 6,1 selon l'Institut de géophysique américain US Geological Survey (USGC), s'est produit vers 02H30 (18H30 GMT), suivi quelques minutes plus tard par une secousse de 6,0. L'agence météorologique centrale de Taipei a évalué ces séismes respectivement à 6,0 et 6,3. Selon le gouvernement, il s'agirait de répliques du tremblement de terre du 3 avril qui avait fait au moins 17 morts et plus de 1.100 blessés dans l'île. Les autorités ont déclaré qu'aucune victime n'avait été signalée jusqu'à présent mais les habitants de la capitale Taipei ont eu une nuit agitée. "J'étais trop effrayé pour bouger et je suis resté au lit", a expliqué à l'AFP Kevin Lin, 53 ans, employé de bureau à Taipei, réveillé en sursaut par les fortes secousses. Vers 8 heures du matin, un séisme de magnitude 5,8 a ébranlé la capitale alors que les habitants se rendaient à leur travail. Plus de 200 séismes Cette série de tremblements de terre a commencé lundi vers 17H00 et a duré jusqu'à 10H30 mardi. L'agence météorologique a indiqué que plus de 200 séismes ont été enregistrés au cours de cette période. Tous se sont produits dans le comté de Hualien, une ville située sur la côte orientale de l'île et à environ 150 km au sud de Taipei. Ce comté montagneux avait été l'épicentre du séisme de magnitude 7,4 du 3 avril qui, selon Taïwan, a été "le plus fort depuis 25 ans". Il a provoqué des glissements de terrain qui ont bloqué les routes et gravement endommagé les bâtiments autour de la ville principale de Hualien. Au moins 17 personnes ont été tuées, le dernier corps ayant été retrouvé dans une carrière le 13 avril. Mardi, à Hualien, un hôtel qui avait déjà subi des dégâts a commencé à vaciller dans la nuit à la suite des secousses, selon des images obtenues par l'AFP. "Veuillez sortir pour votre sécurité. Evacuons d'abord les lieux, d'accord? Quelqu'un est encore à l'intérieur? Descendez s'il vous plaît", a crié un pompier aux habitants des immeubles voisins. Le gouvernement du comté de Hualien a annoncé que les écoles et les bureaux seraient fermés mardi en raison des répliques incessantes. A Taipei, mardi matin, M. Lin s'inquiétait de savoir si l'appartement dans lequel il vit, et qui a été construit il y a plus de 40 ans, "peut résister à autant de tremblements de terre". L'île de Taïwan est régulièrement frappée par des secousses sismiques car elle se trouve à proximité de la jonction de deux plaques tectoniques. Le séisme du 3 avril a été suivi de plus de 1.100 répliques qui ont causé des éboulements dans les environs de Hualien. Ce séisme avait été le plus grave depuis le tremblement de terre de magnitude 7,6 qui avait frappé Taïwan en septembre 1999 et fait 2.400 morts - la pire catastrophe de l'histoire récente de cette île. Des réglementations antisismiques plus strictes, y compris dans les normes de construction, et une large sensibilisation de la population semblent avoir évité une catastrophe majeure le 3 avril.

23.04.2024 à 11:04

Expulsion des migrants vers le Rwanda : que contient le texte controversé du Royaume-Uni ?

FRANCE 24

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Le parlement britannique a approuvé le projet de loi permettant l'expulsion vers le Rwanda de demandeurs d'asile entrés illégalement au Royaume-Uni. Approuvé en janvier dernier par la Chambre des communes, le texte était depuis lors bloqué à la Chambre des Lords, qui réclamait des protections supplémentaires. France 24 revient sur ce texte controversé. 
Texte intégral (533 mots)
Le parlement britannique a approuvé le projet de loi permettant l'expulsion vers le Rwanda de demandeurs d'asile entrés illégalement au Royaume-Uni. Approuvé en janvier dernier par la Chambre des communes, le texte était depuis lors bloqué à la Chambre des Lords, qui réclamait des protections supplémentaires. France 24 revient sur ce texte controversé. 

23.04.2024 à 11:01

200 jours de guerre à Gaza : les grandes dates du conflit

FRANCE24

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Ce 23 avril marque le 200e jour de la guerre Israël-Hamas. Pour l'occasion, notre correspondante à Jérusalem Claire Duhamel nous fait le récit des grandes dates du conflit, et témoigne des difficultés rencontrées par les journalistes, qui ont toujours interdiction d'entrer indépendemment dans la bande de Gaza, pour couvrir cette guerre hors-norme.
Texte intégral (533 mots)
Ce 23 avril marque le 200e jour de la guerre Israël-Hamas. Pour l'occasion, notre correspondante à Jérusalem Claire Duhamel nous fait le récit des grandes dates du conflit, et témoigne des difficultés rencontrées par les journalistes, qui ont toujours interdiction d'entrer indépendemment dans la bande de Gaza, pour couvrir cette guerre hors-norme.
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