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24.04.2024 à 18:01

Tennis: Monfils sorti dès le premier tour à Madrid

FRANCE24

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En difficulté au service, Monfils, 37 ans, n'a pas fait le poids face au jeune Italien de 22 ans, dont c'est la première victoire en Masters 1000, et a terminé la rencontre tête basse après de trop nombreuses fautes directes. "Il a fait un bon match, très solide, très dur à déborder, il servait très bien. Moi, aujourd'hui c'était un petit peu plus dur, j'ai fait pas mal de fautes, j'avais du mal à trouver un bon rythme au service pour passer plus de premières (balles)" a déclaré le joueur français en zone mixte. "Je monte progressivement, je refais des matches pour être mieux physiquement (...) Madrid n'est pas mon objectif, et je n'ai jamais vraiment très bien joué ici", a-t-il précisé. Monfils a ajouté qu'il allait profiter de cette élimination précoce pour "retravailler physiquement" et "essayer d'arriver dans des bonnes conditions pour Rome (8-19 mai)" avant Lyon (18-25 mai) et Roland-Garros (20 mai-9 juin). "Des Roland-Garros il ne m'en reste pas mille, donc l'objectif c'est vraiment de pouvoir savourer" a assuré le joueur de 37 ans. Un autre Français, Arthur Rinderknech (77e), a lui aussi été battu dès le premier tour, en trois sets 6-4, 7-6, 6-3, par le Kazakh Alexander Shevchenko (59e), futur adversaire du double tenant du titre Carlos Alcaraz pour son entrée en lice en fin de semaine.

24.04.2024 à 17:57

TikTok suspend le programme de récompense de son application Lite dans l'UE

FRANCE 24

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Le réseau social TikTok a annoncé, mercredi, qu'il suspendait "volontairement" une fonction de son application Lite qui permettait aux utilisateurs de recevoir des récompenses pour le temps passé à regarder des vidéos ou pour "liker" des contenus. L'Union européenne venait d'ouvrir une enquête au sujet de ce programme de fidélisation.
Lire plus (233 mots)
Le réseau social TikTok a annoncé, mercredi, qu'il suspendait "volontairement" une fonction de son application Lite qui permettait aux utilisateurs de recevoir des récompenses pour le temps passé à regarder des vidéos ou pour "liker" des contenus. L'Union européenne venait d'ouvrir une enquête au sujet de ce programme de fidélisation.

24.04.2024 à 17:57

Tour de Romandie: le Français Dorian Godon fait coup double

FRANCE24

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C'est déjà la onzième victoire de la saison pour l'équipe française, transfigurée en 2024 et qui a même réussi le doublé avec la deuxième place de l'Italien Andrea Vendrame à l'issue d'un sprint massif assez étonnant. Alors qu'on pensait que Godon lançait dans un rôle de poisson-pilote son équipier Vendrame, un des sprinteurs maison, il a finalement poussé son effort jusqu'à la ligne pour décrocher la neuvième victoire de sa carrière, sa première au niveau World Tour. Quatrième du prologue la veille, le Francilien de 27 ans s'empare, grâce au jeu des bonifications, de la tête du général, six secondes devant le Belge Gianni Vermeersch et neuf devant Julian Alaphilippe. "Alaf" s'est, lui, montré très remuant mercredi en attaquant à deux reprises dans le final, validant ses bonnes sensations après sa troisième place dans le prologue. "Les jambes étaient bonnes", a-t-il confirmé. Pour Godon, la journée a été parfaite, même s'il a souffert du froid mercredi. "On fait 1 et 2 avec Andrea, et en plus le maillot, c'est ma première victoire en World Tour, il fallait juste être patient et je suis récompensé. La semaine est déjà réussie, je suis content, c'est top", a réagi le puncheur, vainqueur l'an dernier de la Flèche brabançonne. Pour son équipe, ce nouveau succès porte le total de la saison à onze bouquets, soit déjà deux de plus que sur toute la saison 2023. Jeudi, la deuxième étape emmènera le peloton sur 171 km de Fribourg à Salvan/Les Marécottes pour la première arrivée au sommet de ce Tour de Romandie après une ascension de 7,6 km à 7,5%.
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C'est déjà la onzième victoire de la saison pour l'équipe française, transfigurée en 2024 et qui a même réussi le doublé avec la deuxième place de l'Italien Andrea Vendrame à l'issue d'un sprint massif assez étonnant. Alors qu'on pensait que Godon lançait dans un rôle de poisson-pilote son équipier Vendrame, un des sprinteurs maison, il a finalement poussé son effort jusqu'à la ligne pour décrocher la neuvième victoire de sa carrière, sa première au niveau World Tour. Quatrième du prologue la veille, le Francilien de 27 ans s'empare, grâce au jeu des bonifications, de la tête du général, six secondes devant le Belge Gianni Vermeersch et neuf devant Julian Alaphilippe. "Alaf" s'est, lui, montré très remuant mercredi en attaquant à deux reprises dans le final, validant ses bonnes sensations après sa troisième place dans le prologue. "Les jambes étaient bonnes", a-t-il confirmé. Pour Godon, la journée a été parfaite, même s'il a souffert du froid mercredi. "On fait 1 et 2 avec Andrea, et en plus le maillot, c'est ma première victoire en World Tour, il fallait juste être patient et je suis récompensé. La semaine est déjà réussie, je suis content, c'est top", a réagi le puncheur, vainqueur l'an dernier de la Flèche brabançonne. Pour son équipe, ce nouveau succès porte le total de la saison à onze bouquets, soit déjà deux de plus que sur toute la saison 2023. Jeudi, la deuxième étape emmènera le peloton sur 171 km de Fribourg à Salvan/Les Marécottes pour la première arrivée au sommet de ce Tour de Romandie après une ascension de 7,6 km à 7,5%.

24.04.2024 à 17:51

Pluies diluviennes au Kenya: 10 morts dans des inondations à Nairobi

FRANCE24

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"Le nombre de corps retrouvés jusqu'à présent est de 10 et nous avons d'autres personnes portées disparues", a déclaré Fred Abuga, commandant de la police du sous-comté de Starehe, dans le centre de la ville. Un total de "60.000 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été gravement touchées par les inondations soudaines et dévastatrices qui ont frappé la ville", ont affirmé les autorités du comté dans un communiqué, estimant que Nairobi était "au bord d'une crise humanitaire". La montée des eaux a touché aussi bien des bidonvilles, comme celui de Mathare, que certains quartiers huppés, comme Runda, où se trouve le siège régional de l'ONU. Le Kenya est frappé ces dernières semaines par les fortes précipitations qui s'abattent sur l'Afrique de l'Est, où la saison des pluies est intensifiée par le phénomène climatique El Niño. L'agence humanitaire de l'ONU (Ocha) faisait état, au 18 avril, d'au moins 32 personnes ayant péri et plus de 40.000 déplacées dans le pays depuis le début de la saison des pluies en mars. "Désastre" A Nairobi, les pluies torrentielles de la nuit ont fait sortir de leurs lits les rivières Athi, Ngong et Mau Mau. Dans le bidonville de Mathare, une des zones les plus durement touchées, des habitants avaient de l'eau jusqu'à la taille, selon des images diffusées par la Croix Rouge kényane qui y a mené des opérations d'évacuation. D'autres images publiées sur les réseaux sociaux montraient des gens réfugiés sur les toits de tôle de leurs maisons de fortune. "Nous avons plus de 10 personnes qui n'ont pas été retrouvées, on pense qu'elles se sont noyées la nuit dernière", a déclaré Thomas Adika, un habitant qui a participé aux recherches mercredi. Selon des habitants, elles ont disparu lorsque la rivière voisine en crue a emporté des habitations situées sur la berge. Plusieurs axes de circulation majeurs ont été noyés, piégeant voitures et camions. La compagnie ferroviaire Kenya Railways a annoncé la suspension de la circulation des trains de banlieue. "La ville est à l'arrêt car la plupart des routes sont inondées. Nous devons emprunter des itinéraires plus longs et dans certains cas, nous ne pouvons pas arriver à destination", a déclaré à l'AFP un chauffeur VTC, Kelvin Mwangi. Dans le centre d'affaires (CBD), une des principales avenues a été barrée mercredi matin par la chute de deux arbres. "Cette pluie est un désastre. Nous craignons que la situation n'empire si ça continue encore pendant deux jours", a déclaré Rosemary Okello, une commerçante. Les services météorologiques ont averti que des précipitations "fortes à très fortes" sont prévues jusqu'en mai dans plusieurs régions. - "Niveaux extrêmes" - Le sénateur Edwin Sifuna, figure de l'opposition, a déclaré sur X que la situation avait "atteint des niveaux extrêmes" et que les autorités du comté étaient "clairement débordées". "Nous avons besoin de (voir) tous les services d'urgence nationaux mobilisés pour sauver des vies", a-t-il ajouté. Mardi, la police kényane a annoncé avoir secouru à l'aide d'un hélicoptère un enfant de cinq ans, piégé par les eaux depuis plusieurs jours dans le comté de Machakos, à environ 150 kilomètres à l'est de la capitale. Plusieurs pays de l'est de l'Afrique sont touchés ces dernières semaines par des précipitations inhabituellement fortes, causées notamment par le phénomène El Niño qui a débuté mi-2023 et pourrait durer jusqu'au mois de mai, a prévenu en mars l'Organisation météorologique mondiale (OMM). En Tanzanie, elles ont fait au moins 58 morts les deux premières semaines d'avril. Au Burundi, les autorités ont fait état de 96.000 déplacés internes en raison des pluies quasi incessantes depuis plusieurs mois. La région a déjà subi les forts ravages d'El Niño, source d'intenses précipitations. En décembre, plus de 300 personnes avaient péri dans diverses catastrophes causées par des pluies diluviennes au Kenya, en Ethiopie et en Somalie. D'octobre 1997 à janvier 1998, de gigantesques inondations nourries par les pluies torrentielles causées par El Niño avaient fait plus de 6.000 morts dans cinq pays de la région.
Texte intégral (734 mots)
"Le nombre de corps retrouvés jusqu'à présent est de 10 et nous avons d'autres personnes portées disparues", a déclaré Fred Abuga, commandant de la police du sous-comté de Starehe, dans le centre de la ville. Un total de "60.000 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été gravement touchées par les inondations soudaines et dévastatrices qui ont frappé la ville", ont affirmé les autorités du comté dans un communiqué, estimant que Nairobi était "au bord d'une crise humanitaire". La montée des eaux a touché aussi bien des bidonvilles, comme celui de Mathare, que certains quartiers huppés, comme Runda, où se trouve le siège régional de l'ONU. Le Kenya est frappé ces dernières semaines par les fortes précipitations qui s'abattent sur l'Afrique de l'Est, où la saison des pluies est intensifiée par le phénomène climatique El Niño. L'agence humanitaire de l'ONU (Ocha) faisait état, au 18 avril, d'au moins 32 personnes ayant péri et plus de 40.000 déplacées dans le pays depuis le début de la saison des pluies en mars. "Désastre" A Nairobi, les pluies torrentielles de la nuit ont fait sortir de leurs lits les rivières Athi, Ngong et Mau Mau. Dans le bidonville de Mathare, une des zones les plus durement touchées, des habitants avaient de l'eau jusqu'à la taille, selon des images diffusées par la Croix Rouge kényane qui y a mené des opérations d'évacuation. D'autres images publiées sur les réseaux sociaux montraient des gens réfugiés sur les toits de tôle de leurs maisons de fortune. "Nous avons plus de 10 personnes qui n'ont pas été retrouvées, on pense qu'elles se sont noyées la nuit dernière", a déclaré Thomas Adika, un habitant qui a participé aux recherches mercredi. Selon des habitants, elles ont disparu lorsque la rivière voisine en crue a emporté des habitations situées sur la berge. Plusieurs axes de circulation majeurs ont été noyés, piégeant voitures et camions. La compagnie ferroviaire Kenya Railways a annoncé la suspension de la circulation des trains de banlieue. "La ville est à l'arrêt car la plupart des routes sont inondées. Nous devons emprunter des itinéraires plus longs et dans certains cas, nous ne pouvons pas arriver à destination", a déclaré à l'AFP un chauffeur VTC, Kelvin Mwangi. Dans le centre d'affaires (CBD), une des principales avenues a été barrée mercredi matin par la chute de deux arbres. "Cette pluie est un désastre. Nous craignons que la situation n'empire si ça continue encore pendant deux jours", a déclaré Rosemary Okello, une commerçante. Les services météorologiques ont averti que des précipitations "fortes à très fortes" sont prévues jusqu'en mai dans plusieurs régions. - "Niveaux extrêmes" - Le sénateur Edwin Sifuna, figure de l'opposition, a déclaré sur X que la situation avait "atteint des niveaux extrêmes" et que les autorités du comté étaient "clairement débordées". "Nous avons besoin de (voir) tous les services d'urgence nationaux mobilisés pour sauver des vies", a-t-il ajouté. Mardi, la police kényane a annoncé avoir secouru à l'aide d'un hélicoptère un enfant de cinq ans, piégé par les eaux depuis plusieurs jours dans le comté de Machakos, à environ 150 kilomètres à l'est de la capitale. Plusieurs pays de l'est de l'Afrique sont touchés ces dernières semaines par des précipitations inhabituellement fortes, causées notamment par le phénomène El Niño qui a débuté mi-2023 et pourrait durer jusqu'au mois de mai, a prévenu en mars l'Organisation météorologique mondiale (OMM). En Tanzanie, elles ont fait au moins 58 morts les deux premières semaines d'avril. Au Burundi, les autorités ont fait état de 96.000 déplacés internes en raison des pluies quasi incessantes depuis plusieurs mois. La région a déjà subi les forts ravages d'El Niño, source d'intenses précipitations. En décembre, plus de 300 personnes avaient péri dans diverses catastrophes causées par des pluies diluviennes au Kenya, en Ethiopie et en Somalie. D'octobre 1997 à janvier 1998, de gigantesques inondations nourries par les pluies torrentielles causées par El Niño avaient fait plus de 6.000 morts dans cinq pays de la région.

24.04.2024 à 17:48

Israël prépare son offensive sur Rafah

FRANCE24

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L'armée israélienne a mené de nouvelles frappes meurtrières mercredi dans la bande de Gaza, après l'approbation par le Sénat américain d'une aide militaire de 13 milliards de dollars à Israël en guerre contre le Hamas palestinien. Explications de notre correspondante à Jerusalem, Clothilde Mraffko.
Texte intégral (734 mots)
L'armée israélienne a mené de nouvelles frappes meurtrières mercredi dans la bande de Gaza, après l'approbation par le Sénat américain d'une aide militaire de 13 milliards de dollars à Israël en guerre contre le Hamas palestinien. Explications de notre correspondante à Jerusalem, Clothilde Mraffko.

24.04.2024 à 17:47

Enveloppe budgétaire pour les Ehpad: premier pas, mais pas suffisant, pour le secteur

FRANCE24

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La ministre déléguée aux Personnes âgées, Fadila Khattabi, a annoncé mardi une augmentation de 5% du financement de l'Etat en 2024 pour les Ehpad publics et associatifs, et de 3% pour le secteur privé commercial. Soit un coup de pouce total de 650 millions --des lignes déjà comprises dans le budget 2024, a précisé le ministère à l'AFP. Dans un communiqué mercredi, l'AD-PA (l'association des directeurs d'établissement au service des personnes âgées) a "salué cette prise de position très rapide de la ministre", y voyant "l'attention qu'elle montre pour ce secteur dont près de 80% des structures finissent un exercice 2023 en déficit". Pour autant, l'AD-PA "considère que ces hausses ne suffiront pas à répondre à l'urgence et aux enjeux de moyen terme". "Ce premier pas" nécessite "d'être prolongé par un même engagement de la part des départements" et d'être "élargi aux services à domicile", qui sont "tout aussi déficitaires et en risque de cessation d'activité", ajoute l'AD-PA. L'association réclame aussi le "projet de Loi Grand âge Autonomie" qu'avait promis Emmanuel Macron "pour fin 2018". Accueil "favorable" également par le Synerpa, principal syndicat des Ehpad privés. Son président Jean-Christophe Amarantinis qualifie les 3% de hausse d'"effort significatif (...), même si ce taux ne compense pas entièrement l'inflation réelle subie". Mais il exprime "son incompréhension" concernant "l'exclusion du secteur privé commercial de certaines mesures sociales, notamment de revalorisations salariales". "Cette différenciation de traitement fragilise la capacité des acteurs privés du grand âge à accomplir leur mission", a-t-il jugé. Cette hausse est un "ballon d'oxygène", relève de son côté la Fédération hospitalière de France (FHF), qui "sera vigilante à ce que les revalorisations pour les activités et forfaits complémentaires couvrent effectivement l'évolution des charges prévue en 2024". Interrogé par l'AFP, Olivier Richefou, vice-président de l'association Départements de France (DF) et responsable du groupe de travail "grand âge", indique que les départements sont bien conscients de la situation financière "très compliquée" des Ehpad. Notant que DF avait appris dans la presse l'annonce de la ministre, faite sans concertation selon lui, il a souligné que chaque département était "libre" de décider d'une augmentation, ce que certains ont déjà fait. Mme Khattabi a évoqué la possible reprise en main par l'Etat de la partie "dépendance" (actuellement gérée par les départements) pour la fusionner avec la section "soins" (financée par la Sécurité sociale), en vue de simplifier le système actuel. Dix départements ont d'ores et déjà répondu à l'appel à candidatures, ouvert jusqu'au 30 avril, pour cette expérimentation, selon la ministre. Cela va permettre de regarder "comment on peut faire un peu d'économies", a noté M. Richefou. Par ailleurs, il est "déjà possible pour les Ehpad, quand les départements mettent en place des conventions d'aide sociale, d'instaurer des tarifs différenciés" pour les résidents en fonction de leurs ressources, a-t-il relevé. "Il n'est pas anormal que les usagers qui ont des capacités financières (...) participent à cette augmentation (des coûts) liée à l'inflation".
Texte intégral (535 mots)
La ministre déléguée aux Personnes âgées, Fadila Khattabi, a annoncé mardi une augmentation de 5% du financement de l'Etat en 2024 pour les Ehpad publics et associatifs, et de 3% pour le secteur privé commercial. Soit un coup de pouce total de 650 millions --des lignes déjà comprises dans le budget 2024, a précisé le ministère à l'AFP. Dans un communiqué mercredi, l'AD-PA (l'association des directeurs d'établissement au service des personnes âgées) a "salué cette prise de position très rapide de la ministre", y voyant "l'attention qu'elle montre pour ce secteur dont près de 80% des structures finissent un exercice 2023 en déficit". Pour autant, l'AD-PA "considère que ces hausses ne suffiront pas à répondre à l'urgence et aux enjeux de moyen terme". "Ce premier pas" nécessite "d'être prolongé par un même engagement de la part des départements" et d'être "élargi aux services à domicile", qui sont "tout aussi déficitaires et en risque de cessation d'activité", ajoute l'AD-PA. L'association réclame aussi le "projet de Loi Grand âge Autonomie" qu'avait promis Emmanuel Macron "pour fin 2018". Accueil "favorable" également par le Synerpa, principal syndicat des Ehpad privés. Son président Jean-Christophe Amarantinis qualifie les 3% de hausse d'"effort significatif (...), même si ce taux ne compense pas entièrement l'inflation réelle subie". Mais il exprime "son incompréhension" concernant "l'exclusion du secteur privé commercial de certaines mesures sociales, notamment de revalorisations salariales". "Cette différenciation de traitement fragilise la capacité des acteurs privés du grand âge à accomplir leur mission", a-t-il jugé. Cette hausse est un "ballon d'oxygène", relève de son côté la Fédération hospitalière de France (FHF), qui "sera vigilante à ce que les revalorisations pour les activités et forfaits complémentaires couvrent effectivement l'évolution des charges prévue en 2024". Interrogé par l'AFP, Olivier Richefou, vice-président de l'association Départements de France (DF) et responsable du groupe de travail "grand âge", indique que les départements sont bien conscients de la situation financière "très compliquée" des Ehpad. Notant que DF avait appris dans la presse l'annonce de la ministre, faite sans concertation selon lui, il a souligné que chaque département était "libre" de décider d'une augmentation, ce que certains ont déjà fait. Mme Khattabi a évoqué la possible reprise en main par l'Etat de la partie "dépendance" (actuellement gérée par les départements) pour la fusionner avec la section "soins" (financée par la Sécurité sociale), en vue de simplifier le système actuel. Dix départements ont d'ores et déjà répondu à l'appel à candidatures, ouvert jusqu'au 30 avril, pour cette expérimentation, selon la ministre. Cela va permettre de regarder "comment on peut faire un peu d'économies", a noté M. Richefou. Par ailleurs, il est "déjà possible pour les Ehpad, quand les départements mettent en place des conventions d'aide sociale, d'instaurer des tarifs différenciés" pour les résidents en fonction de leurs ressources, a-t-il relevé. "Il n'est pas anormal que les usagers qui ont des capacités financières (...) participent à cette augmentation (des coûts) liée à l'inflation".
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