A l’instar de la Belgique, la France doit se doter d’une loi qui encadrerait la restitution des biens culturels liés à son passé colonial dans un esprit de mémoire partagée. Les musées ne peuvent plus continuer de conserver des objets mal acquis, pointe l’avocat Pierre Noual.

Sur la Côte d’Azur, le maire ne lésine pas sur la coupe de rubans ou les poses de premières pierres… avec un choix osé – et très politique – des dates choisies. Au grand dam des oppositions locales.

Alors que le Premier ministre, Michel Barnier, a apporté son soutien mercredi 20 novembre à une proposition de loi du Sénat visant à assouplir le dispositif «zéro artificialisation nette», la présidente macroniste de la commission du développement durable de l’Assemblée, Sandrine Le Feur, a lancé une mission d’information en guise de contre-offensive.

En marquant son opposition à toute hausse de la fiscalité des entreprises et en se définissant comme macroniste avant d’être ministre de l’Economie, Antoine Armand a ravivé les tensions au sein de la fragile coalition du Premier ministre.

Bien accueilli par des élus locaux finalement conciliants, le Premier ministre a entremêlé traits d’humour et caresses dans le sens du poil, sans faire mystère de sa précarité politique.

Florence Médina, candidate du parti d’extrême droite aux législatives de 2022, a été condamnée par le tribunal de Montpellier pour incitation à la haine raciale. Après le meurtre du jeune Thomas dans la Drôme, l’usage du terme «ratonnade» dans l’une de ses publications Facebook, fin 2023, avait déclenché un tollé.

La réélection de Donald Trump a remis en lumière le concept flou censé désigner une gauche intellectuelle et militante trop focalisée sur les questions de discriminations. Décryptage.

Le maire socialiste de l’une des villes les plus pauvres de France, Patrick Haddad, souhaite rénover l’image de cette commune marquée par la précarité, tout en «limitant les frais aux choses indispensables».

La petite sœur du député de la Somme, PDG d’une coopérative d’édition de logiciels, quitte son entreprise pour s’engager dans la prochaine élection municipale à Grenoble.

Dans une vidéo tournée mercredi 20 novembre à Rio, au Brésil, on entend le président français dénigrer la décision du Conseil présidentiel de transition haïtien, qui a congédié le chef du gouvernement Garry Conille.

Dans une tribune à «Libération», l’ancien Premier ministre demande au gouvernement israélien d’ouvrir les portes de Gaza afin que les journalistes et les ONG puissent faire la lumière sur le désastre humanitaire en cours.

Gaspard Koenig, Sophie Binet, Camille Etienne, David Djaïz, Cécile Duflot, Julia Cagé, Douce Dibondo… Militant, constitutionnaliste, anthropologue ou économiste, ils proposent des mesures concrètes pour réparer et se réapproprier une démocratie à bout de souffle.

La chambre haute a raboté mardi soir la proposition du gouvernement, qui souhaitait dégager 4 milliards de recettes en réduisant les allègements de cotisations patronales.

Ne pouvant applaudir, en France, la victoire d’un milliardaire multicondamné, vulgaire et raciste, droite et extrême droite se réjouissent de la «défaite de la gauche wokiste». Sans jamais assumer qu’ils mènent là une guerre culturelle raciste et sexiste.

La ministre de la Culture l’a admis en commission d’enquête : elle n’a pas de «définition précise» de ce qu’est le wokisme. Mais elle l’assimile à de la censure. C’est pratique.

Plusieurs parlementaires et figures du parti Les Républicains agitent à l’envi la menace d’un «rétrécissement identitaire». Sans s’encombrer de nuances ni prendre la peine de définir précisément le terme auquel ils s’opposent.

Le Rassemblement national tente, une fois de plus, d’inverser les valeurs pour s’ériger en défenseur de l’esprit des Lumières. Un comble.

David L’Epée, ancien proche des antisémites Soral et Dieudonné qui a déjà participé à un colloque du Rassemblement national en janvier, doit intervenir à nouveau devant la formation lepéniste sur le thème du wokisme.

Présidence. Quelle année 2006 pour Jacques Chirac ? Des personnalités lui adressent leurs souhaits via «Libération».

Maire de Neuilly à 28 ans, ministre du Budget et de la Communication, le porte-parole de campagne d’Edouard Balladur a la boulimie des postes. Ce vieux jeune homme, qui a retrouvé son père sur le tard, se donne dix ans pour arrêter la politique.