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 Les Affiches

Annonces légales - Marchés publics - Ventes aux Enchères


Publié le 02.05.2024 à 15:24

Cette balade permet d’atteindre le sommet le plus occidental de la Chartreuse, au terme d’un cheminement varié dans une alternance de forêts et de parcours panoramiques.

Du parking, un panneau de randonnée indique la direction du pas de l’Âne et des Banettes, au départ d’une route goudronnée, interdite aux véhicules, qui s’élève sur une pente soutenue dans la profondeur humide d’un vallon pour la partie la plus ingrate de la balade ! Il n’en coûte qu’un petit quart d’heure avant d’atteindre une riante cuvette de verdure, dominée par le sommet des Rochers de Chalves, but de la balade.

Vers le pas de l’Âne

La marche se prolonge sur le chemin qui part sur la gauche, en bordure d’une prairie, pour atteindre l’emplacement d’une ancienne charbonnière (panneaux de randonnée). La balade se poursuit en prenant, sur sa droite, l’itinéraire du pas de l’Âne, qui s’enfonce sous les frondaisons d’une épaisse forêt de hêtres et de sapins, avant d’amorcer une longue série de lacets. Une courte mais raide montée conduit ensuite au pas de l’Âne (panneaux de randonnée), où une petite pause est largement méritée ! Nous conseillons d’effectuer quelques pas sur le versant opposé, pour profiter d’un impressionnant site de falaises.

Sur les dernières pentes

La marche se poursuit jusqu’au col des Banettes, d’abord à travers une forêt, avant un magnifique parcours en plein ciel sur une ligne de crête face à un vaste horizon. Le sommet des Rochers de Chalves domine le passage des Banettes d’une bonne centaine de mètres. Il peut s’atteindre en suivant une piste tracée dans les alpages entre les touffes de rhododendrons. Tout en s’élevant en direction du sommet, on profite d’une vue de plus en plus étendue, du massif du Dévoluy (Obiou) au plateau de Chambaran, en passant par le Vercors (Moucherotte et Bec d’Orient) et la vallée de l’Isère. Pour rejoindre la cime, l’itinéraire se faufile entre des barres rocheuses au prix de quelques passages escarpés qui exigent un minimum d’attention. Du sommet (1 845 m d’altitude), un immense panorama, du mont Blanc aux monts du Lyonnais, en passant par Belledonne, le massif des Écrins et le mont Aiguille, récompense largement les efforts consentis. Le retour se déroule par le même itinéraire.

Une variante possible

Du col des Banettes, au lieu de poursuivre en direction des Rochers de Chalves, on peut s’engager sur le bon sentier, balisé de marques jaunes, qui part sur la gauche. Après la traversée d’une prairie qui surplombe le cirque du Lorzier, on rejoint le petit abri des Banettes, non gardé mais toujours ouvert. La balade peut encore se prolonger en suivant le même sentier, sur un parcours pratiquement horizontal à travers de belles prairies d’altitude, constellées de fleurs du mois de mai au mois de juillet. Au fil de la progression, on profite d’un vaste panorama qui porte des falaises du Vercors aux douces ondulations des Chambaran. Par temps clair, on aperçoit les monts du Vivarais (Gerbier de Jonc et Mézenc). Le col d’Hurtières (1 769 m d’altitude) peut marquer le terme de cette variante, qui peut encore se prolonger en direction du col de la Sure (1 675 m d’altitude), par un cheminement à flanc de montagne sans aucune difficulté.

Difficulté : 3/4.
Temps aller-retour : 5 heures.
Dénivellation cumulée : 950 m.
Carte de référence : carte IGN Massif de la Chartreuse sud 3334 OT.
Balisage : panneaux de randonnée, marques jaunes.
Départ : du hameau de Mont-Saint-Martin, à 25 km de Grenoble, en passant par Saint-Égrève et Le Fontanil. Laisser son véhicule sur le parking au point le plus élevé du village (panneaux de randonnée).

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Publié le 02.05.2024 à 11:20

On Piste, la marque chapeautée par Rossignol, sort la première étude française consacrée à sa pratique hors compétition, ainsi que ses retombées sur les territoires.

Ce mois-ci, la marque On Piste, créée par Rossignol et qui regroupe les marques Stations de trail et Espace ski de rando, a publié la première étude française dédiée à la pratique du trail hors compétitions. Sur 1,4 million de traileurs français recensés, 88 % participent tout de même à des compétitions. Alison Lacroix, responsable du pôle Outdoor service développement du groupe Rossignol, également responsable du service On Piste, ne note « pas de grosses différences » entre les profils masculins et féminins : la moyenne d’âge des pratiquants tourne autour des 40 ans, les entraînements sont de 8 à 9 jours par mois et ils parcourent en moyenne entre 11 et 20 kilomètres avec un dénivelé inférieur à 500 m. L’étude va même plus loin en calculant les retombées économiques « par extrapolation » que le dispositif Stations de trail génère chaque année, en fonction des habitudes des pratiquants. Près de la moitié (48 %) des sondés affirme consommer au moins une fois au restaurant durant leur séjour, et plus de la moitié (66 %) consomme un hébergement payant pour une moyenne de 5 nuits. Au total, une moyenne de 890 000 euros de retombées économiques par an est calculée pour un seul territoire.

Du trail partout en France

Aujourd’hui, la pratique du trail se démocratise de plus en plus et « les territoires les plus dynamiques dans la structuration de parcours neufs et balisés ne sont pas les territoires de montagne », affirme Alison Lacroix, qui voit ici plusieurs facteurs, dont le principal est l’attractivité pour « essayer de donner envie aux gens de venir faire des trails chez eux », à l’instar de la Normandie qui a vu son offre de parcours grandir ces dernières années. Autres facteurs clés : la proximité et le niveau des pratiquants. « Ce n’est pas simple d’aller faire une course en montagne si elle n’est pas à proximité, cela explique que les pratiquants n’ont pas forcément le niveau d’aller faire du trail en montagne », constate la responsable d’On Piste. Avec l’Ultramarin de Vannes (Morbihan) et l’Écotrail de Paris, la pratique semble effectivement s’éloigner d’une exclusivité montagnarde.

+ 5 600 parcours référencés

Depuis sa création, On Piste propose des parcours de trail, mais aussi de marche nordique, de ski de randonnée et de vélo (VTT, vélo de route et gravel). Au total, et grâce à ses différents partenariats au niveau national (communautés de communes, départements ou encore fédérations), la plateforme, accessible sur internet et comme application mobile, propose plus de 5 600 parcours pour ces quatre disciplines, avec une multitude de magasins et lieux touristiques également référencés. Tous sont « validés par les acteurs du territoire », précise Alison Lacroix, qui assume le parti pris de ne pas proposer de modèle participatif, comme peuvent le proposer d’autres services tels Onestreetmap ou IGN. « Il y a des endroits où l’humain n’est pas le bienvenu, car ils abritent des espèces protégées, par exemple », détaille la responsable d’On Piste. Cerise sur le gâteau, le service propose également des parcours destinés aux personnes à mobilité réduite, ne présentant pas de handicap trop lourd, avec plus de précisions sur les obstacles, l’accessibilité des points de départ et d’arrivée. « Le but est que n’importe quel parcours ait sa grille handisport, chacun pourra ensuite jauger en fonction de son handicap », précise Alison Lacroix. Et pour le quart de Français possédant un chien, des parcours adaptés aux canidés sont également disponibles sur On Piste.

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Publié le 02.05.2024 à 10:37

Sans compter la présidence de Vienne Condrieu Agglomération et la vice-présidence de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Thierry Kovacs mène tambour battant son second mandat à la mairie pour faire conjuguer une ville d’histoire et ses contraintes modernes d’adaptation au changement environnemental.

En pleine dynamique

« Vienne est une sous-préfecture qui a une histoire exceptionnelle. Nous avons une quarantaine de monuments classés. C’est une ville de culture avec le festival Jazz à Vienne, mais aussi une ville dynamique sur le plan économique, avec un riche passé industriel et une transformation ces dernières années. Notre cœur de ville présente encore de nombreux commerces. C’est ce que l’on appelle la galerie marchande à ciel ouvert. Cette dynamique se voit dans les recensements, avec un gain de 1 000 habitants après des dizaines d’années de stagnation. C’est également un berceau de la gastronomie française, puisque le fameux chef Fernand Point a formé Paul Bocuse et les grands chefs
français. »

Le demi-échangeur au sud de Vienne

« Ce demi-échangeur de l’A7 au niveau de Reventin-Vaugris bénéficiera aux habitants du sud de Vienne et des villages environnants, qui ont augmenté leur population de 50-60 % et qui doivent traverser chaque jour plusieurs villes pour aller travailler à Lyon. Cet échangeur va réduire la circulation sur les quais viennois en évitant la traversée de notre ville. Les travaux ont débuté et la mise en service est espérée pour 2027. Il était souhaité et souhaitable. »

Le musée départemental

« Il y avait 11 musées départementaux et pas un seul à Vienne, qui compte quand même l’histoire la plus riche de l’Isère ! Je remercie Jean-Pierre Barbier qui a reconnu qu’il y avait un manque à combler et nous avons porté ce projet. Ce musée départemental sur l’histoire de Vienne sera aménagé sur le site des églises Saint-Pierre et Saint-Georges. Nous l’attendons pour le courant 2027. »

Végétalisation et mobilité douce

« Vienne est projetée vers le grand défi climatique. Les travaux de restructuration et requalification du cours Brillier débutent cette année avec de nouveaux arbres pour lutter contre les îlots de chaleur, des trottoirs, un couloir de bus et une voie cyclable. 250 arbres seront plantés à l’entrée nord de la ville avant 2026 sur un boulevard urbain paysagé. Nous avons une politique de réhabilitation des logements publics et privés à travers une opération programmée d’amélioration de l’habitat. Nous refaisons progressivement l’ensemble de nos écoles. Les bâtiments seront pleinement isolés, confortables en hiver comme en été, et comportant des cours de récréation désimperméabilisées, où l’on recrée ce lien avec la terre en installant un verger. »

Agrandissement de la halte fluviale
« L’enjeu d’agrandir la halte fluviale dès cette année s’inscrit dans une politique touristique et environnementale. Nous pourrons accueillir trois paquebots en même temps au lieu de deux actuellement. Nous sommes à 67 000 touristes/an qui viennent par le Rhône. L’objectif est d’atteindre les 100 000. Nous aurons un transformateur électrique d’une puissance suffisante pour obliger les bateaux à couper les moteurs diesel quand ils seront à quai : plus de pollution de l’air ni de nuisances sonores. »

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Publié le 02.05.2024 à 10:36

Le préfet de l’Isère et les trois procureurs de la République s’associent au sein d’un comité de lutte contre la délinquance environnementale (Colden), dont la première réunion s’est tenue le 15 avril dernier.

Territoire aux profils écologiques variés et aux diverses ressources, le département de l’Isère est souvent confronté à des atteintes à l’environnement. L’enjeu de maîtrise de la fréquentation est important, notamment dans les espaces périurbains et dans les espaces protégés. Le changement climatique génère également des tensions nouvelles sur la ressource en eau et sur les milieux aquatiques dans un contexte de pression humaine forte, tandis que le risque de feux de forêts s’accroît. C’est pour répondre à ces problématiques de plus en plus fréquentes qu’a été créé le comité de lutte contre la délinquance environnementale (Colden), dont la première réunion s’est tenue le 15 avril dernier.

Différents acteurs impliqués

Outre Louis Laugier, préfet de l’Isère, Éric Vaillant, procureur de la République de Grenoble, Audrey Quey, procureure de la République de Vienne, et Nathalie Hermitte, procureure de la République de Bourgoin-Jallieu, cette nouvelle structure implique plusieurs services de l’État (DDT, OFB, Dreal, Agence de l’eau, Draaf, DDPP, ARS…), les forces de l’ordre (police, gendarmerie), différents acteurs des espaces protégés (parc national des Écrins et représentants des réserves naturelles nationales et régionales) et des espaces forestiers (ONF). Son objectif est de mieux coordonner les actions et d’harmoniser les pratiques et les méthodes d’intervention. Le plan de contrôle inter-services annuel décline localement les orientations nationales de contrôles de la police de l’eau, de la nature et de l’environnement, ainsi que les priorités des autres politiques connexes ayant une incidence sur l’environnement. Le préfet et les trois procureurs ont validé la stratégie départementale des contrôles en Isère pour 2024, adaptée aux spécificités du territoire isérois et au contexte agricole.

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Publié le 02.05.2024 à 10:35

L’innovation dans les technologies de la santé avance à pas de géant dans le bassin grenoblois où la medtech lève les points bloquants le long de la chaîne de valeur de la santé et s’attelle aux impasses thérapeutiques.

Un tétraplégique qui remarche grâce à la pensée, des patients atteints de Parkinson qui gagnent plus de dix ans de vie sans symptôme, des accidentés de la colonne vertébrale qui, grâce à une vertébroplastie par chirurgie mini-invasive, recouvrent une mobilité et une autonomie immédiate, ou encore une maladie incurable, celle de Huntington, en passe d’être traitée grâce au développement d’une thérapie à Grenoble. Il est difficile de choisir une innovation dans le foisonnement de celles apparues dans le bassin grenoblois depuis une soixantaine d’années. « Aujourd’hui, plus de 200 entreprises de la filière santé sont implantées sur le territoire de Grenoble Alpes, dont 61 % sont à capitaux étrangers et neufs sont des leaders mondiaux tels que Roche Diagnostics France, bioMérieux, Stryker, ou encore Medtronic et GE Healthcare », indique Mélina Hérenger, vice-présidente de Grenoble-Alpes Métropole en charge de l’innovation et présidente de l’agence Grenoble Alpes, à laquelle est rattachée Invest in Grenoble Alpes, dotée d’un observatoire économique. C’est dire combien, en la matière, le bassin grenoblois est attractif et il est simple de le comprendre : « La recherche médicale avance vite grâce à un triptyque vertueux : la recherche fondamentale, technologique et médicale », explique-t-elle. Ainsi, ici, le CHU Grenoble Alpes et ses spécialistes ne s’allient pas seulement à l’Université Grenoble Alpes (UGA), à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), ils s’adossent directement au CEA-Grenoble, organisme de recherche technologique (ORT), explorant aussi les potentialités des micro et nanotechnologies pour la santé. Ce notamment au sein de Clinatec, institut de recherches en technologies et sciences pour le vivant appliquées au cerveau. Des projets internationaux ambitieux sont également menés sur la Presqu’île scientifique, en particulier au synchrotron qui, en 2020, s’est fixé, parmi d’autres objectifs, de réaliser un « Google earth » du corps humain.

30 % de biotech et 60 % de medtech

Ainsi, pour rendre possible l’impossible et inventer la médecine du futur avec des systèmes de diagnostic plus rapides et précis, des thérapies ainsi qu’un suivi médical de plus en plus personnalisés, l’écosystème grenoblois s’organise au sein du cluster Medicalps. On y compte toutes les accélératrices du changement : « Les pépites du secteur médical sont au nombre de 101, soit 20 % de l’ensemble des start-up de Grenoble-Alpes, précise Mélina Hérenger. Et parmi elles, 60 % viennent de la recherche académique, et 44 % sont labellisées Deeptech par Bpifrance. Et elles totalisent près de 1 800 emplois et ont levé 526 millions d’euros en cumulé, dont pas moins de 318 millions depuis 2020 ! », appuie-t-elle. On peut aussi rappeler qu’au sein des deeptech grenobloises, alors que 30 % sont des biotechs et 10 % exercent dans d’autres domaines tels que la sous-traitance pour les acteurs de la santé, pas moins de 60 % font partie de la medtech, développant des technologies pour la santé. Et la moitié de ces start-up ont reçu des prix d’innovation !

Découvrez ce dossier en intégralité dans l’édition des Affiches de Grenoble et du Dauphiné du 26 avril 2024.

Les autres contenus de ce grand format :

- "Conserver le patient au cœur des innovations"

- Maladies neurodégénératives : Clinatec en passe de transformer l'essai

- Bientôt un Atlas du corps humain grâce au synchrotron de Grenoble

- Zoom sur quatre innovations grenobloises

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Publié le 02.05.2024 à 10:34

Depuis 2012, AB Épluche transforme des légumes locaux et bio pour la restauration collective du territoire. Après plusieurs aléas, la société est en passe de déménager
à Vourey pour augmenter sa production, établie aujourd’hui à 170 tonnes par an.

C’est sans doute l’une des plus vieilles légumeries de France, et pourtant, la société coopérative d’intérêt collectif AB Épluche n’existe que depuis 2012, l’année où la réglementation européenne a rendu plus difficile l’entrée des légumes bruts dans la restauration collective. Au départ, quelques producteurs se fédèrent afin de transformer leurs légumes en vue de les vendre en gros à la restauration collective. Dans la petite cuisine centrale de Saint-Martin-d’Hères, ils transforment ainsi, en moyenne, 100 kg de légumes par jour. Leur force ? Privilégier les légumes bio et locaux (90 % de la production) qui sont impossibles à vendre en supermarché, de par leur calibre, avec un slogan : « De la fourche à la fourchette ». En 2015, alors que la production bat son plein, la communauté de communes du Pays voironnais propose de construire une usine à Moirans.

Résilience et persévérance

Après trois mois d’installation, voilà qu’un incendie se déclare. Le propriétaire du terrain décide de le vendre dans la foulée. Retour à la case départ. La Métropole de Grenoble propose alors de les reloger dans un petit espace inoccupé dans un abattoir, au Fontanil-Cornillon. Ce qui devait être une solution temporaire s’est transformé en « sept ans de camping », ironise Jean-Christophe Ceccato, responsable de production pour AB Épluche. Et comme si ça ne suffisait pas, la légumerie perd, quatre ans plus tard, une commande publique représentant 20 % de sa production annuelle. « Pour nous, la commande publique est un vrai levier pour la croissance », commente Jean-Christophe Ceccato. Aujourd’hui, 80 % des contrats de la société concernent la restauration scolaire. En 2022, le Pays voironnais annonce enfin l’inauguration d’une usine de 700 m2, à Vourey, d’ici décembre 2024, pour transformer plus d’une tonne de légumes par jour. Aujourd’hui, AB Épluche livre près de 170 tonnes de légumes par an, juste en comptant la légumerie. « Tout est en flux tendu et on ne va pas faire autrement », commente Jean-Christophe Ceccato. Pour lui, il est primordial de « respecter la philosophie des saisons ». Depuis le mois de novembre dernier, l’activité s’est diversifiée : une conserverie s’est installée, uniquement pour les légumineuses. Alors que quatre tonnes étaient prévues pour 2024, la production de conserves en est déjà à sept. « Nous avons une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années déjà, et nous recrutons près de trois employés par an », précise Jean-Christophe Ceccato, qui espère dépasser un million d’euros de chiffre d’affaires pour 2024.

En Chiffres : 

14 : C’est le nombre d’employés au sein d’AB Épluche, 11 sont à temps plein.

50 : Sur les cinquante producteurs partenaires, seulement une vingtaine sont réguliers.

200 : En tonnes, c’est le volume de légumes qui sont transformés chaque année.

805 000 euros : Le chiffre d’affaires 2023, en croissance de 26 % par rapport à 2022, atteint 805 000 euros.

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Publié le 02.05.2024 à 10:15

Bientôt fermé pour cinq ans de travaux, le Centre Pompidou vivra ce temps-là par le biais de prêts accordés à différents musées. L’opération « constellation » débute à Grenoble avec « Miró, un brasier de signes » – éblouissante exposition retraçant le parcours d’un artiste incontournable.

Que dire encore quand tout a été dit ? Les textes au sujet de Miró abondent, critiques et poètes n’ayant de cesse de participer à la danse féconde qui étoffe l’œuvre du maître de manière posthume comme elle l’a fait de son vivant. À cette danse-là, chacun est convié, et à cette question un peu naïve, les commissaires d’exposition Sophie Bernard et Aurélie Verdier répondent en chœur que l’œuvre de Miró est, très spécifiquement, toujours à réécrire. Le « brasier de signes » qui donne son nom à cette fabuleuse rétrospective est un feu nourri par des regards émerveillés depuis des décennies tout autour du globe. C’est peu de dire que le prêt exceptionnel de 130 œuvres par le Centre Pompidou était attendu et atteste du prestige dont jouit à raison le musée de Grenoble.

Sur la voie du rêve

Chronologique, l’exposition met en lumière à la fois les obsessions de l’artiste et les différents tournants qui ont marqué sa façon de peindre. Des années 1920 aux années 1970, le parcours du Catalan témoigne d’une grande fidélité à des thèmes de cœur (ainsi des cercles, des femmes, des oiseaux) et de césures laissant advenir des mutations radicales. Volontiers qualifiés d’enfantins, ses dessins lévitant sur des fonds célestes retranscrivent une forme d’insouciance joyeuse, en même temps qu’ils peuvent être empreints d’une grande inquiétude – part sombre qui fait tout le relief de l’ensemble. Sont montrées ici des œuvres très connues, comme la série Constellations (1940-1941), constituée de 22 gouaches au vocabulaire pictural généreux et reconnaissable entre tous ; mais aussi les vastes Bleus (1, 2 et 3) datés de 1961, très rarement déplacés, consécration du travail de Miró dont la qualité immersive subjugue.

Corps et âme

Sur carton, papier kraft, précieux papier japonais, journal, papier de verre ou encore papier noir glacé, Miró dessine avec la même frénésie. À la manière de Jackson Pollock, dont la rencontre aura libéré chez lui le goût de l’immensité comme du corps à corps avec la matière, Miró se donne physiquement à ses œuvres. Dans son grand atelier de Palma de Majorque, il peint avec les doigts, les pieds, il brûle et troue ses toiles. Entre peintures, dessins et sculptures, on explore chacune de ses phases avec le même plaisir. Au fond, nous sommes là face à une rétrospective qui honore Miró pour tout ce qu’il a pu être, ce qu’il est et restera : un artiste convaincu de la nécessité de détruire pour mieux créer, aimant assez la peinture pour vouloir « l’assassiner », aimant assez les motifs pour travailler avec acharnement à leur disparition, aimant assez les histoires pour les offrir au silence de la toile, aimant assez la couleur et les formes pour les tenir en suspension, là, dans le vide constituant de sa peinture.

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Publié le 02.05.2024 à 10:14

Première de sa poule de Nationale 2 (troisième échelon français en hockey sur gazon), l’équipe féminine du Hockey Club de Grenoble ne pourra certainement pas monter en N1… la faute à des soucis d’infrastructures, récurrents depuis quinze ans.

« On a bien recruté cette année. Cela a créé une super dynamique, qui pourra aussi attirer de nouvelles joueuses à l’avenir et nous donner un peu de visibilité au niveau national. » Pour Jérémy Lepecq, l’une des figures du Hockey Club de Grenoble (joueur et responsable de l’équipe masculine, responsable des infrastructures et des créneaux, et en charge de la communication), les résultats de l’équipe féminine sont évidemment la grosse satisfaction de l’exercice en cours.

2e au pire

Avec près de six buts inscrits par match et encore aucun encaissé en huit rencontres, les Grenobloises dominent la Nationale 2, avant les trois dernières rencontres de la saison, les 25 et 26 mai à Paris. « Le titre de N2 se jouera certainement lors de l’ultime match contre Amiens, actuel deuxième. Mais les filles sont quasiment assurées de finir dans les deux premières, sachant que le 1er monte directement, et que le deuxième joue un match de barrage contre l’avant-dernier de N1 », précise Jérémy Lepecq. Autant dire qu’elles sont de très sérieuses postulantes à la N1 l’an prochain… si ce n’est qu’elles ne disposent pas d’un terrain homologué pour ce niveau. « On joue sur un terrain synthétique conçu pour le rugby et le foot à 7. La moquette est plus haute, moins rapide et la balle rebondit davantage que sur un terrain spécifique de hockey sur gazon. On a une dérogation pour la N2, mais on ne l’aurait pas pour la N1. »

Problème de terrain

Cela fait pourtant quinze ans que le HCG négocie avec la Ville de Grenoble pour obtenir un terrain homologué, « quitte à le partager avec d’autres sports. Notre dossier avait même été accepté pour récupérer l’une des trois moquettes homologuées qui serviront pour le tournoi des JO de Paris, mais la mairie a refusé. On est allé voir aussi La Tronche, qui a étudié le projet mais a dû renoncer pour des questions de montage financier et de planning des travaux compliqués. » L’obtention de créneaux d’entraînements supplémentaires, depuis cette année, et l’installation d’un container pour stocker le matériel font néanmoins partie des quelques avancées obtenues par le HCG auprès de la Ville de Grenoble.

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Publié le 02.05.2024 à 10:00

Avec humour et magie, « Cadie à Cadie » de la Compagnie Sonel entraîne le public à la limite entre deux mondes : l’ancien et le nouveau, le passé et le futur, l’analogique et le numérique.

Sonya Zantedeschi et Ismael Fernandez ont relié leurs deux prénoms et leur créativité, pour fonder la Compagnie Sonel, en 2019. « Nous avons écrit ce premier spectacle après notre cursus à l’école chambérienne Arc-en-Cirque. Cadie à Cadie est un duo acrobatique de main-à-main dans lequel Ismael pratique également un peu de magie », explique Sonya, par ailleurs trapéziste. Ce spectacle drôle et tout public a reçu le prix Coup de pouce du public 2022, au festival Au Bonheur des mômes. « Comme notre compagnie est toute jeune, nous ne nous y attendions pas du tout. Ce prix nous a donné beaucoup d’élan », souligne-t-elle. L’idée de ce spectacle est venue de l’objet : un chariot de supermarché. « Nous avons développé toute une écriture autour de ces deux caddies. Nous les utilisons dans nos acrobaties, nous les empilons pour construire des structures sur lesquelles évoluer », détaille l’acrobate.

La coexistence de deux mondes

Le rideau se lève sur une scène vide. Une femme surgit, emportant tout son monde avec elle, dans un chariot qu’elle pousse. Un monde fait de papiers ou de pelotes de laine rouge, mais pas d’artefact ni de technologie. Son chemin croise celui d’un autre caddie, d’un autre monde, futuriste, bruyant et intriguant avec toutes ses lumières. Le spectateur est souvent convoqué dans ce duo pour participer, rire ou s’émerveiller. Les caddies se vident à mesure que les personnages s’apprivoisent, tant et si bien que le rideau se baisse sur une scène jonchée de tous les éléments qui constituent le monde de chacun, mélangés, comme pour symboliser la coexistence évidente entre ces deux conceptions du réel. « À la fin du spectacle, il n’y a pas un monde qui l’emporte sur l’autre. Nos deux personnages incarnent l’ambivalence entre numérique et analogique. Ce thème nous est apparu évident, car il ressemble beaucoup à nos deux personnalités et c’est ce que nous souhaitions pour Cadie à Cadie», précise Sonya.

Cadie à Cadie :
- mercredi 15 mai, à 18 h, à la salle Equinoxe, à La Tour-du-Pin.
04 74 97 59 73.
- samedi 25 mai, à 18 h, à la salle des fêtes, aux Échelles (Savoie).
06 75 91 15 95. Dans le cadre du festival Le Guiers fait son cirque. 
- vendredi 30 août, à 19 h, sur le terrain de sport extérieur du gymnase Bayard, aux Abrets-en-Dauphiné. 04 76 32 26 95.

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Publié le 02.05.2024 à 10:00

Le cinéma, Anaïs Truant est tombée dedans par amour, au lycée. Cette passion l’a accompagnée de près ou de loin durant tout son parcours. La nouvelle directrice nous ouvre les portes de la Cinémathèque de Grenoble, un lieu qu’elle et son équipe souhaitent accessible et qui porte depuis 1978 le Festival du film court en plein air.

Qu’est-ce qu’un bon film ?

A.T. C’est un film que l’on aime. Ici, on se bat pour rappeler aux gens qu’il n’y a pas de bon et de mauvais cinéma : il y a des films que l’on aime et d’autres que l’on n’aime pas.

Comment le cinéma est-il arrivé dans votre vie ?

A.T. Je suis issue d’une famille populaire, campagnarde, où il n’y a pas de culture cinématographique. Nous avions vingt ou trente VHS que nous avons regardées en boucle avec mon frère. Le goût du cinéma est arrivé comme un coup de vent, par amour. Mon premier amoureux de lycée, qui était cinéphile, m’a transmis sa passion. Je voulais travailler dans le domaine culturel et cela s’est fait naturellement vers le cinéma.

Qu’est-ce que vous aimez tant dans le 7e art ?

A.T. Le cinéma est facile à aimer sans rien connaître. Il m’a procuré des émotions intenses et il m’est arrivé de me sentir différente après avoir vu certains films. Le premier cinéma dans lequel j’ai travaillé, à Port-de-Bouc, n’avait qu’une salle et une programmation éclectique. Tout le monde y venait, c’était le lieu de rencontre. On se sent légitime d’aller au cinéma, il n’y a pas de barrières.

C’est quoi une cinémathèque ?

A.T. Sa mission est de conserver l’histoire, matériellement et symboliquement, et de transmettre, de donner à voir les collections. Ici, cela passe par une programmation de films au cinéma Berto, des ateliers dans et hors les murs, et puis notre temps fort, le Festival du film court en plein air de Grenoble. Une cinémathèque, c’est un lieu de plaisir et de constitution d’un esprit critique. Celle de Grenoble a la particularité d’être généraliste, en tant que petite sœur de la Cinémathèque française. Notre collection comprend des copies d’exploitation, qui sont allées dans des cinémas et dont on nous a fait don ; des copies du festival de court métrage ; des photos, des affiches… 

Pourquoi faut-il conserver le patrimoine cinématographique ?

A.T. Garder, c’est pouvoir revoir, se replonger dans une époque, continuer de découvrir. Quand les films étaient tournés en pellicule, on avait un objet entre les mains. Aujourd’hui, la conservation du numérique est plus compliquée. Il faut faire des choix de ce que l’on garde. Cela pose la question de la mémoire, de ce qui est légitime de garder, de ce qui se passe lorsqu’un support disparaît… 

Avez-vous assez de place ?

A.T. La mémoire prend de la place ! (Rires). La Ville de Grenoble a fait beaucoup d’efforts pour nous mettre à disposition des locaux, mais ce n’est jamais suffisant, d’autant que nous aimerions continuer à acquérir. Un film représente cinq boîtes et quand on en a 8 000, cela prend de la place… Donc il faut faire des choix. D’où l’importance de travailler en réseau avec les autres cinémathèques.

La Cinémathèque est-elle assez connue ?

A.T. Pour l’instant, non. C’est notre travail d’ouvrir grand les portes, de montrer qu’elle existe. Nous faisons en sorte que cela soit un lieu ouvert, avec de nombreuses actions dans les locaux. Après, c’est vrai que notre mission de conservation est cachée, même si elle reste essentielle.

S’il fallait retenir un film dans la collection…

A.T. Les copies de films de Juliet Berto. C’est une réalisatrice grenobloise, très libre, qui a vécu à une époque où il était compliqué de faire des films en tant que femme. Ses films sont féministes et laissent une grande place aux minorités. Cela ancre l’état d’esprit de la Cinémathèque de Grenoble.

La Cinémathèque a été confrontée au départ rapide de l’ancienne directrice, à une baisse des subventions régionales… Où en êtes-vous ?

A.T. Cela a été des années difficiles. Nous avons déployé une énergie folle pour que tout ait lieu. Il y a eu cette difficulté d’une directrice qui est arrivée et repartie rapidement. Et puis, la Région a réduit de 60 % sa subvention au festival en deux ans, ce qui est colossal. Heureusement, grâce à nos autres financeurs, nous pouvons tenir nos missions et avoir une activité soutenue avec une soixantaine de propositions par programme. Nous venons aussi de recruter un attaché aux collections, il n’y en avait plus depuis treize ans !

Quels sont vos projets ?

A.T. Continuer d’ouvrir ce lieu et notre programmation vers le plus grand nombre. Être à la fois un lieu d’accueil, de recherche, de réflexion, de (re)découverte, de plaisir, d’apprentissage, de rencontre… C’est aussi un lieu de mémoire et de promotion du court métrage, qui est souvent le premier geste cinématographique ou du moins un geste de spontanéité.

Que nous réserve le prochain festival, qui débute le 26 juin ?

A.T. Je travaille à la programmation en binôme avec Jeanny-Jean Penelon. La sélection finale doit nous plaire. Pour porter un tel événement avec des moyens en baisse, il faut aimer chaque film passionnément. Le festival est fragile : je sacralise les séances en salle et en plein air et, dès que je trouverai de l’argent, nous pourrons rajouter des rencontres, des ateliers… Cette année, il y aura de belles surprises, de belles séances au Jardin de ville, toujours une nuit blanche… Cela reste une rencontre populaire importante.

Selon vous, le cinéma est-il le reflet d’une époque ?

A.T. Les films racontent quelque chose d’une époque, mais n’en sont pas forcément le reflet. Il est important de les regarder en ayant en mémoire l’époque dans laquelle ils ont été réalisés. Avec le Covid, tout le monde a pris l’habitude de regarder des films chez soi. Il faut donc repenser notre manière de faire et, pour moi, cela passe par l’accompagnement. À la Cinémathèque, tous les films projetés sont présentés. Nous constatons que les gens ont toujours envie de cinéma, de partager des moments ensemble. Les films montrent des choses qui sont parfois difficiles, mais qui sont réelles. La culture, de manière générale, nous oblige à garder les yeux grand ouverts, à voir certaines réalités, certaines minorités… Il peut y avoir beaucoup de choses que la société invisibilise.

BIO EXPRESS 
1986 :
naissance à Colmar.
2007-2009 : master stratégies du développement culturel, à l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse.
2009 : responsable des accréditations et de l'accueil des artistes lors du Festival du film fantastique de Bruxelles.
2012 : community manager lors du Marché du film de Cannes, durant le Festival de Cannes.
2014-2016 : directrice adjointe du cinema Le Méliès, à Port-de-Bouc.
2016-2018 : responsable de développement au Ciné Lumière, à Romans-sur-Isère.
2019-2020 : chargée de la sous-distribution et responsable des animations chez MC4 Distribution,
à Grenoble.
2020 : administratrice de la Cinémathèque de Grenoble, qui porte le Festival du film court en plein air de Grenoble.
Depuis novembre 2023 : directrice de la Cinémathèque de Grenoble.

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END

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