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16.05.2024 à 00:11
lsamuel
Texte intégral (759 mots)

Le congrès 2024 des JNE a lieu les 31 mai, 1er et 2 juin dans la Drôme.

Vendredi
Arrivée à Crest, à 10 h 34
11 h 30 – 14 h : visite de l’Usine Vivante à Crest. Un tiers-lieu associatif qui a de multiples activités productives. Il regroupe un espace de coworking, des ateliers d’échange, des événements.
Pique-nique sur place (chacun apporte son pique-nique).
14 h : départ pour l’ancien monastère de Sainte-Croix où nous sommes hébergés
14 h 30-16 h 30 : repos/balades
16 h 30 – 18 h table ronde sur le thème de la résilience territoriale avec
– Jean Serret, président de la communauté de communes du Val de Drôme- Karine Meltzer, présidente de l’association Biovallée
– Claude Veyret, co-fondateur et longtemps président d’Ecologie au quotidien qui organise chaque année les Rencontres de Die «Ecologie au quotidien»
– Jean-Louis Virat, président du Laboratoire de la Transition
– Nicolas Fermond, de la coopérative Jaillance
– Fabienne Soudé, conseillère municipale de Die
L’association Biovallée réunit plus de 200 adhérents, dont 50 % d’ entreprises et fonctionne avec le support de 3 intercommunalités et près de 100 communes. Son projet : faire de la vallée de la Drôme un territoire résilient : autonomie énergétique ; transformation des pratiques agricoles-alimentaires (alors que la place du bio en France est d’environ 8 %, elle est de de 30 % dans la Biovallée et culmine à 50 % dans le Diois) et des habitudes de consommation ; réduction des déchets et déplacements.
18 h 30 : buffet avec nos interlocuteurs du week-end et, sous réserve de leur présence, des personnalités invitées (Eric Julien,fondateur de Tchendukua et d’autres invités surprise).

Samedi
Matin : découverte de la réserve de vie sauvage du Grand Barry (Aspas) en deux groupes, au coeur d’un vaste massif à la biodiversité exceptionnelle : 105 hectares de bois et de landes situés sur la commune de Véronne. Visite guidée par Richard Holding, salarié de l’Aspas ainsi que Gilbert Cochet et Béatrice Kremer Cochet, spécialistes du réensauvagement et membres de l’Aspas.
Pique-nique sur place.
Après-midi : visites en trois groupes
. 1er groupe : visite naturaliste le long de la Drôme avec Jean-Louis Michelot, adhérent des JNE. Cette balade (environ 6 kilomètres aller-retour, sans difficulté particulière), au départ de l’ancien monastère, nous permettra de partir à la rencontre de la rivière Drôme. Nous découvrirons la géologie de la vallée, les milieux créés par la dynamique de la rivière, leur flore et leur faune typique (castor, loutre…). Ce sera l’occasion d’échanger sur les enjeux de conservation de cette rivière – l’une des seules des Alpes à être dépourvues de barrage.
. 2e groupe : dans la proche vallée de Quint (6 communes), classée Site pilote européen pour l’autoconsommation collective rurale et Territoire engagé pour la nature , découverte des initiatives pour la transition énergétique et l’agroécologie. Avec Gérard Dellinger, ex-maire de Saint-Julien-en-Quint.
. 3e groupe : visite de la cave Jaillance puis d’un viticulteur bio.
18 h 30 Début de l’AG des JNE
19 h 30 Repas
21 h Suite de l’AG des JNE

Dimanche
Matin : présentation de la SCIC Nouveau Monastère par nos hôtes et visite du jardin ethnobotanique de plantes aromatiques et médicinales.
Déjeuner : 12 h
Après-midi de 14 h à 16 h 15 : A Cobonne, près de Crest, découverte de la pépinière Les Alvéoles, où Antoine Talin et François Goldin mettent en place avec Samuel Bonvoisin et leur équipe des pratiques régénératives sous différentes formes. Ils développent notamment l’hydrologie régénérative afin de préserver et économiser la ressource en eau.
Retour Paris 17 h 15 au départ de Crest.

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15.05.2024 à 23:51
lsamuel
Lire plus (309 mots)

« La Biovallée : un territoire résilient ? » Tel est l’intitulé de la table ronde du 31 mai, à 16 h 30, dans l’ancien monastère de Sainte-Croix, en présence d’une quarantaine de membres de l’association des Journalistes-écrivains pour la nature et l’écologie (JNE) réunis en congrès.

Elle sera animée par Jean-Claude Noyé, avec pour intervant.e.s :

– Jean Serret, président de la communauté de communes du Val de Drôme

– Karine Meltzer, présidente de l’association Biovallée

– Claude Veyret, co-fondateur et longtemps président d’Ecologie au quotidien qui organise chaque année les Rencontres de Die Ecologie au quotidien

– Jean-Louis Virat, président du Laboratoire de la Transition

– Nicolas Fermond, de la coopérative Jaillance

– Fabienne Soudé, conseillère municipale de Die

Les points abordés seront les suivants :

* Rappel historique : quand, comment et pourquoi le concept de Biovallée est-il né ?

* Dans un contexte de crise écologique, voire d’effondrements successifs annoncés, qu’est-ce qu’un territoire « résilient » ?

* En quoi la Biovallée peut-elle prétendre l’être ? Quelles sont ses principales avancées en la matière ? Les leviers utilisés ? Les points de résistance ?

* L’expérience drômoise de la Biovallée peut-elle inspirer d’autres territoires ? A terme, quelle coopération, ou quel maillage envisager avec ceux-ci ?

L’article La Biovallée : un territoire résilient ? – Une table-ronde des JNE le 31 mai dans la Drôme est apparu en premier sur Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie.

15.05.2024 à 11:31
lsamuel
Texte intégral (1280 mots)

par Laurent Samuel

Au cours des 15 dernières années, au moins 44 journalistes spécialisés dans l’environnement ont été assassinés dans le monde. Parmi ces meurtres, cinq seulement ont donné lieu à des condamnations, soit un taux d’impunité de près de 90 %. C’est l’un des révélations les plus frappantes d’un rapport publié le 3 mai dernier par l’UNESCO à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de presse, titré « Presse et planète en danger ». Selon cette consultation menée en mars 2024 auprès de plus de 900 journalistes environnementaux issus de 129 pays, « 70 % d’entre eux ont déclaré avoir subi des attaques, des menaces ou des pressions liées à leurs activités. Parmi eux, deux sur cinq ont par la suite subi des violences physiques. » Le rapport précise : « ces agressions ont plus que doublé au cours des dernières années, passant de 85 entre 2014 et 2018 à 183 entre 2019 et 2023. » Cette enquête montre aussi que les femmes journalistes sont plus exposées que les hommes au harcèlement en ligne.

« Outre les agressions physiques, un tiers des journalistes interrogés a déclaré avoir été censuré, et près de la moitié (45 %) a déclaré s’autocensurer lorsqu’ils couvrent l’environnement, par crainte d’être attaqués, de voir leurs sources dévoilées, ou par conscience du fait que leurs articles pourraient porter atteinte aux intérêts des parties prenantes concernées », indique encore le rapport (cliquez ici pour lire le résumé complet de notre adhérente Houmi Ahamed-Mikidache). « Sans informations scientifiques fiables sur la crise environnementale actuelle, nous ne pourrons jamais espérer la surmonter », a commenté Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO. « Pourtant, à travers le monde, les journalistes sur lesquels nous comptons pour enquêter à ce sujet et garantir l’accès à l’information sont confrontés à des risques inacceptables, et la désinformation sur le climat est omniprésente sur les réseaux sociaux. »

En France, la situation n’est pas aussi dramatique que dans nombre de zones d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique du Sud, où la plupart des faits relatés dans ce rapport se sont déroulés. Mais notre pays se contente d’une médiocre 21e place dans le classement annuel de Reporters sans frontières sur la liberté de la presse dans le monde, publié début mai. « En dépit de l’adoption d’un nouveau schéma de maintien de l’ordre, plus respectueux des droits des journalistes lors des manifestations, les reporters continuent de faire l’objet de violences policières en plus des agressions de la part de manifestants », estime l’ONG. Ce printemps, le travail des journalistes couvrant les mouvements de protestation contre la construction de l’autoroute A69, entre Toulouse et Castres, a été gravement entravé, comme l’a constaté le rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement, Michel Forst, venu sur place. La situation a motivé une tribune, signée notamment par les JNE, le Syndicat National des Journalistes et le SNJ-CGT. Rappelons aussi qu’en Bretagne, les journalistes Morgan Large et Inès Léraud subissent depuis de longues années des pressions et des tentatives d’intimidation en raison de leurs enquêtes sur l’agro-industrie et la prolifération des algues vertes.

Certes, la place de l’environnement progresse depuis deux ans dans de nombreux médias grâce à la  dynamique impulsée par la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique, que les JNE ont contribué à lancer. Mais les nouvelles inquiétantes se succèdent. Après la disparition forcée fin 2023 par France Télévisions de la chaîne numérique Nowu (prononcez «Now you») qui s’appliquait à raconter l’écologie autrement aux jeunes, on a appris il y a quelques semaines la suppression de l’émission Vert de Rage, diffusée sur France 5. « Lancées en 2018, ces enquêtes au long cours, menées par Martin Boudot, ont permis de dévoiler des scandales environnementaux et de montrer au public les méthodes scientifiques nécessaires à leur démonstration », dénoncent neuf associations de journalistes, dont les JNE, dans une tribune s’alarmant sur le sort des émissions sur les sciences et l’environnement sur France Télévisions (*). « Cette décision de suppression est une hérésie à l’heure de l’urgence climatique et des crises environnementales. D’autant que ces enquêtes ont toutes été largement relayées par la presse grand public, démontrant leur efficacité pour l’information des populations. » Enfin, le magazine en ligne Vert vient de nous révéler la non-reconduction sur France Bleu de l’émission  Planète Bleu, conçue et animée par Benoît Prospero.

Dans ce contexte préoccupant, on se réjouit d’apprendre que La Terre au Carré, émission quotidienne sur l’écologie et les sciences diffusée depuis cinq ans sur France Inter, un temps menacée, restera finalement présente dans la grille de rentrée de la station, avec le répondeur ouvert aux auditeurices et la chronique de Camille Crosnier. Signe de l’intérêt porté par le public à ce programme, une pétition de soutien à l’équipe, lancée par Agir pour l’Environnement, a recueilli près de 30 000 signatures en quelques jours.

(*) Menacé de suppression lorsque ce texte avait été rédigé, le Magazine de la Santé de France 5, seul programme quotidien consacré à la médecine, a en fin de compte sauvé sa peau.

L’article A travers le monde (et en France aussi…), le journalisme d’environnement sous le coup des attaques, des menaces et des pressions est apparu en premier sur Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie.

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