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SOS Forêt France défend une autre vision de la gestion forestière et de la filière Bois qui optimise les apports sociaux, écologiques et économiques des forêts à court et long terme.

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23.04.2024 à 12:15
admin7534
Texte intégral (997 mots)

Foret à l'automne

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Les propriétaires privés, qui détiennent 75 % de la forêt française hexagonale, bénéficient de beaucoup d’aides de l’État. Alors que ces aides devraient les inciter à une gestion responsable, des forêts privées sont en réalité massivement achetées et exploitées pour leur rentabilité financière immédiate, au détriment de leur valeur écologique, qui fait d’elles un bien commun.

Ainsi, la vocation affichée du Plan de relance (200 millions d’euros) était d’aider les forêts à s’adapter au changement climatique, mais 87 % des projets financés impliquent des coupes rases et 83 % des plantations en monoculture (voir le rapport de Canopée).

Sans que le contrôle citoyen de l’utilisation de l’argent public ait été renforcé, les aides permanentes de l’État à la forêt privée ont pourtant été étendues en 2023 :

  • les contribuables financent l’achat des forêts : les propriétaires peuvent être remboursés de 25 % de l’achat de 4 hectares à 25 hectares par un crédit d’impôt ;

  • un autre crédit d’impôt est lié au versement de cotisations d’assurance pour couvrir le risque de tempête. Il est égal à 76 % des cotisations versées ;

  • les travaux forestiers sont financés par un troisième crédit d’impôt de 25 % (voir les modalités ici);

  • les forêts permettent aussi d’échapper à l’impôt sur la fortune immobilière, grâce à un abattement de 75% de la valeur de la forêt pendant toute la durée de sa détention, mais également en cas de donation et succession.

Face aux conséquences dramatiques pour le climat et la biodiversité qu’entraîne l’industrialisation de la forêt, ces aides ne peuvent être attribuées sans que les citoyen·nes restent dans l’ignorance du devenir des forêts acquises et exploitées grâce à l’argent public.

C’est pourquoi nous demandons que tout financement public de la forêt privée soit conditionné à la mise à disposition du public de tous les documents de gestion.

L’article Signez pour la transparence de la gestion forestière privée est apparu en premier sur SOS forêt France .

11.03.2024 à 08:44
Marie-Anne Guillemain
Texte intégral (946 mots)

Le combat pour interdire l’importation en Europe de produits cultivés sur des terres déboisées, comme l’huile de palme, le soja, le café, le cacao ou le caoutchouc n’est pas encore gagné : alors que le règlement du 9 juin 2023 impose un contrôle strict des importations en provenance de régions sujettes à la déforestation, la Commission européenne tente d’en retarder l’application.

En trente ans, l’équivalent de la superficie de l’Union européenne, 420 millions d’hectares de forêts ont disparu, à 90% dans des zones tropicales là où se trouvent les deux-tiers de la biodiversité forestière, principalement pour être transformés en terres agricoles. Les terres cultivées sont à l’origine de près de 50% de la déforestation mondiale ; le pâturage du bétail responsable de 38,5%. Une étude d’impact de la Commission européenne chiffrait déjà en 2013 à plus du tiers la responsabilité des pays européens dans la déforestation liée au commerce international de produits agricoles. Le soja, utilisé massivement pour nourrir les bovins et les volailles, représentait à lui seul 60 % de ces importations, l’huile de palme, qui a permis aux industriels de l’alimentation de remplacer le beurre et les huiles locales pour beaucoup moins cher, 12 %.

Dix ans après, la longue bataille menée par les ONG européennes (dont Canopée, membre de SOS Forêt France) pour stopper le massacre a abouti : le Parlement européen a voté le 17 avril 2023 l’interdiction d’importation de ces produits. Concrètement, la mise sur le marché d’un produit importé doit être accompagnée des coordonnées de géolocalisation de toutes les terres cultivées pour le produire, de manière à prouver que les parcelles n’ont pas été déboisée après le 31 décembre 2020. En cas de non-respect, les contrevenants s’exposent à une amende de 4% minimum du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise dans l’UE.

Pour que cette interdiction soit effective, il faut contrôler les importations. Le règlement publié le 9 juin prévoit donc que les contrôles soient accrus en fonction du risque de déforestation, avec trois catégories : les pays à risques élevés, dont 9 % des opérateurs seraient contrôlés, les pays à risque standard (3 % de contrôles) et ceux à risque faible (1 % de contrôles).

Avant le vote du règlement, le Canada avait fait part de son “inquiétude”, estimant qu’il engendrerait “des barrières commerciales significatives”. Le règlement publié, plusieurs pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine se sont joints aux critiques, présentant l’argument classique des organisations réfractaires aux mesures écologiques : trop de règles, trop compliquées.

Selon le Financial Times, relayé par Courrier International. Il semble que la Commission s’apprête à céder aux pays exportateurs en reportant la mise en œuvre du classement des pays en fonction de leur risque, qui devait entrer en vigueur en décembre prochain. Le même niveau de “risque standard” serait attribué à tous les pays, ce qui vide le règlement de sa substance, puisque le but est d’agir en contrôlant davantage les importations des pays qui déboisent le plus.

Même si, selon la FAO, la déforestation ralentit, ce sont 7,8 millions d’hectares de forêts qui ont été rasés tous les ans au cours de la période 2010-2018. Chaque

L’article Déforestation importée : la Commission européenne veut retarder l’interdiction est apparu en premier sur SOS forêt France .

07.03.2024 à 00:03
Marie-Anne Guillemain
Texte intégral (540 mots)

intervenants SOSFF débat Primevère

“Faut-il planter des arbres pour sauver la forêt ?” C’était le titre du débat auquel ont participé trois représentant·es de SOS Forêt France au salon Primevère, le 2 mars à Lyon.

Les intervenant·es, de gauche à droite :

  • Alicia Charennat, pour le syndicat de l’ONF Snupfen-Solidaires (Syndicat national unifié des personnels des forêts et de l’espace naturel)
  • Régis Lindeperg, administrateur du fonds de dotation Forêts en vie
  • Catherine Couturier, députée de la Creuse, autrice d’une proposition de loi “relative à l’adaptation de la politique forestière et des milieux forestiers face au changement climatique” déposée en novembre 2023 à l’Assemblée nationale
  • Marie-Anne Guillemain, administratrice d’Adret Morvan

Le débat a été enregistré et vous pouvez le réécouter ici !

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