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18.12.2024 pin

Face aux projets de jeux olympiques d'hiver dans les Alpes; en 2026 en Italie, puis en 2030 en France, les massifs alpins contre-attaquent

Le collectif NO JO, les comités locaux des Soulèvements de la Terre, Extinction Rebellion et ATTAC ont organisé un rassemblement à Grenoble le samedi 28 septembre 2024.
Nous nous opposons à ces projets insensés. Il est plus que l'heure d'adapter nos activités de montagnes face au changement climatique.

Du tourisme hivernal de masse à la sauce Grenoble 1968

En 1968, Grenoble incarnait le grand "plan neige" de l’État français en accueillant les JO d'hiver, qui visibilisaient mondialement la nouvelle ambition française. Depuis, nos montagnes vivent du tourisme hivernal de masse; la France est le 2ème pays en nombre de journées-skieurs après les Etats-Unis. Le modèle économique des années 60, fondé sur le sur tourisme et le loisir a atteint ses limites environnementales et sociales. Un réchauffement des températures mondiales de 4 degrés d’ici 2100 -hautement probable- entraînerait la mise hors service de 98 % des 2234 stations de sports d’hiver européennes. Quand la température augmente de 1,4°C dans la plaine elle augmente de 2°C dans nos territoires de montagne. D'ores et déjà, nous subissons les conséquences de ce dérèglement; les intempéries de décembre 2023 et de juin 2024 ont causé de graves dégâts comme à la Bérarde.
Dans un rapport de février 2024, la cour des comptes alerte sur l’essoufflement de ce modèle des montagnes françaises et pointe l'absence d'anticipation des décideurs publics.
La candidature française pour les JO d'hiver 2030 dans les Alpes - tout comme celle de l'Italie pour les JO d'hiver 2026- est en ce sens une aberration totale. Annoncés comme "durables" ces JO n'en ont pas moins que dans les années 60, l'ambition de faire rayonner le tourisme hivernal à l'international et de le renforcer par la création de nouvelles infrastructures. Un non-sens historique.

Un référendum comme les autres pays démocratiques!

Le 29 novembre 2023, le CIO n'a retenu que la candidature de la France car elle ne prévoit pas de consulter sa population, contrairement à la Suède et la Suisse. Pour 2024 déjà, Paris a obtenu les jeux contre ses colistières (Boston, Budapest, Toronto, Rome) pour la même raison.
Les régions AURA et PACA ont constitué de manière express à l'été 2023 une candidature commune, validée en juillet 2024 par le CIO et bientôt entérinée par l'apport d'une garantie financière de l’État français, c'est à dire l'engagement que ce dernier épongera les dettes en cas de problème, comme une absence de neige par exemple.
Alors que le président sortant du conseil régional AURA Laurent Wauquiez a œuvré durant ses deux mandats pour arroser l'industrie du ski d'argent public et porter la candidature des JO 2030, son successeur Fabrice Pannekoucke affirme dès les prémices de son mandat son enthousiasme à l'idée d'accueillir les jeux.

Une pétition ayant rassemblé pour l'instant près de 15.000 signatures demande un référendum relatif à la tenue ou non des JO d'hiver 2030

Du gaspillage d'argent public au bénéfice des plus riches et au détriment des habitant.e.s et du sport pour toutes et tous

Alors que les prévisions budgétaires annoncent de nouvelles coupes dans le service public, le gouvernement va choisir de dépenser 2 milliards d'euros. C'est d'autant plus inquiétant que cette somme n'est qu'une prévision. Pour rappel, les JO de Paris avaient annoncé entre 3 et 5 milliards et coûtent finalement autour de 11 milliard d'euros. Les JO sont une gabegie financière, de dépenses démesurées en communication et "festivités" aux infrastructures temporaires démontées à la fin des JO.
De plus, cet argent public est au bénéfice de stations de ski fréquentées par des touristes aisés alors que 90% de la population française ne va pas aux sports d'hiver. Combien de terrains de sports ou d'activités sportives pourraient être financés dans des quartiers prioritaires ou dans les villages par l'argent mis dans la rénovation et l'entretien d'une pistes de bobsleigh utilisée par quelques centaines de privilégiés par an? Quand elle n'est pas laissée à l'abandon comme le fameux tremplin de ski de St Nizier du Moucherotte...
Enfin, comme observé à Paris ces derniers mois, on peut s'attendre à une aggravation de la crise du logement déjà alarmante en montagne. En effet, la spéculation immobilière et l'achat de résidences secondaires, qui représentent plus de 80% des logements dans certaines stations, fait grimper les prix de l'immobilier et contraint les habitant.es les moins aisé.es dont les plus jeunes à quitter le villages. Plus encore, cette gentrification structure la vie villageoise qui devient dès lors fantomatique et s'organise autour des besoins d'une richissime clientèle : espaces bien-être onéreux et gourmands en eau, boutiques de luxe, héliports...

Assez de poudre aux yeux: pour une utilisation utile de l'argent public pour nos montagnes!

Aujourd'hui, l'urgence est à la limitation des dégâts et à l'invention d'autres modèles économiques montagnards. Des JO 2026 à Milan-Cortina au JO 2030 en passant par d'autres grand événements sportifs comme les championnats du monde de biathlon en 2028 au Grand-Bornand, les Alpes sont assaillies de toutes parts par les projets des sports d'hiver. Ces événements mettent en jeu rien moins que la possibilité de continuer d'habiter nos montagnes, au nom du profit et de l'habitude.
Pourtant, des idées existent pour une transition des montagnes vers des activités adaptées au climat futur et préservant les ressources naturelles et la vie locale. La station de Metabief (Haut-Doux) a choisi d'envisager la fin du ski alpin à l'horizon 2030-35, tenant compte des projections climatiques, et d'investir dans la mise en valeur du patrimoine naturel et culturel et d'autres activités sportives. D'autres stations encore, en basse montagne, expérimentent un fonctionnement occasionnel du domaine conditionné à l'enneigement naturel.
Surtout, dans tout l'arc alpin et par-delà les frontières nationales, des habitant.es se mobilisent pour défendre un sport populaire et des montagnes habitables, pour toutes et tous.

Les jeux ne sont pas faits, NON aux JO !

NO JO! est un collectif qui s'est constitué en 2023 pour protester contre la candidature française des JO d'hiver 2030 considérée comme une aberration économique, sociale et environnementale.
NO JO! rassemble à ce jour une cinquantaine d' associations et collectifs présents dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur et fonctionne avec des groupes locaux.
NO JO! entretient des liens avec Saccage 2024 et avec des collectifs étrangers opposés aux JO.
Contact presse : nojo2030@protonmail.com / 07 66 82 23 35
Campagne de soutien: https://no-jo.fr/soutenez-la-lutte-des-sous-pour-no-jo/

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27.11.2024 agenda
Collectif AutoDéfense et Réflexion Antifasciste (adraf)

Semaine contre le fascisme


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23.11.2024 nature

Autrice : DYNAMIQUE SORTIR !

Coordination: Dimitri de Boissieu (Prieuré de Marcevol)

Comité de rédaction : Cassandre Faugeroux (MINUTE PAPILLON), Cédric Launais
(CEMEA PAYS DE LA LOIRE & TOUS EN MER), Julien Le Guelte (SUIVEZ LE LAPIN BLANC), Sylvain Morillon (MOUNTAIN RIDERS) et Esther Walger (SORS DE TA BOÎTE).

Editions Cafard, Maison d'édition associative des CEMEA - PAYS DE LA LOIRE


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01.11.2024 Climat

Superbe infographie du journal Le Monde



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28.10.2024 politique

"Le rapport de la Chambre régionale des comptes sur les dépenses de communication de la région Auvergne-Rhône-Alpes était attendu avec une grande impatience par les conseillers régionaux écologistes. Ils critiquent Laurent Wauquiez depuis son élection en 2015 pour sa propension à communiquer.

"Il pointe plusieurs éléments, plusieurs dysfonctionnements, j'en relèverai trois.

Le premier c'est la surcommunication de la région. On avait déjà sous nos yeux les panneaux bleus mais maintenant on voit de très près quand il y a une mesure, une politique régionale comme par exemple le financement d'un hélicoptère pour desservir le CHU de Clermont-Ferrand qui coûte 300 000 euros sur une période estivale, et bien le courrier pour annoncer cela à la population coûte lui 317 000 euros. Donc une dépense en termes de communication qui est plus élevée que la mesure elle-même.

Deuxième point c'est les repas. On avait déjà quand même à l'index la question des dîners des sommets de Laurent Wauquiez. Mais là finalement plus que le ponctuel c'est le très quotidien qui nous est détaillé puisqu'on est sur des dépenses de repas pour l'année 2022-2023, enfin les deux, de l'ordre de 237 euros par jour payés par le contribuable aujourd'hui pour les repas de monsieur Laurent Wauquiez", retient Cécile Michel, coprésidente du groupe écologiste au conseil régional "

Paul Terra -Lyon Capitale, 21/10/24

Lire la retranscription intégrale de l'entretien avec Cécile Michel, coprésidente du groupe Les Ecologistes au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes


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24.09.2024 pin

C’était une promesse de l’équipe municipale en 2020, la voilà effective depuis le 1er septembre 2024 : les habitants de la seule ville de Grenoble dont le quotient familial est inférieur à 715 € peuvent accéder gratuitement aux transports en commun ou à un abonnement M Vélo +. C’est plus d'un quart des résidents de la commune qui est concerné selon les chiffres du CCAS.

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08.08.2024 Numerique

Quelles sont les principales menaces numériques et comment s’en protéger ? Que penser de Signal ? Des mails ? Des smartphones ? Comment gérer ses mots de passes ? Ce guide de survie mis à jour tente de présenter de manière synthétique des éléments de réponses à toutes ces questions.


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