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15.05.2024 à 11:49

Elections européennes 2024 : comment voir le débat du 23 mai entre les Spitzenkandidaten ?

Hugo Palacin

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Ce sera, sans nul doute, l’un des moments forts de la campagne des élections européennes. Jeudi 23 mai, le Parlement européen et l’Union européenne de radio-télévision (UER) organiseront le grand débat entre les candidats à la présidence de la Commission, mieux connus sous le nom de “Spitzenkandidaten”. Cinq débatteurs Le débat débutera à 15 heures, […]

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Texte intégral (2100 mots)
En 2019, les Spitzenkandidaten avaient déjà été réunis pour un débat télévisé organisé depuis le Parlement européen de Bruxelles - Crédits : Jan van de Vel / Parlement européen
En 2019, les Spitzenkandidaten avaient déjà été réunis pour un débat télévisé organisé depuis le Parlement européen de Bruxelles - Crédits : Jan van de Vel / Parlement européen

Ce sera, sans nul doute, l’un des moments forts de la campagne des élections européennes. Jeudi 23 mai, le Parlement européen et l’Union européenne de radio-télévision (UER) organiseront le grand débat entre les candidats à la présidence de la Commission, mieux connus sous le nom de “Spitzenkandidaten”.

Cinq débatteurs

Le débat débutera à 15 heures, pour une durée de près de deux heures, et se tiendra dans l’hémicycle du Parlement européen à Bruxelles (Belgique). Cinq Spitzenkandidaten ont confirmé leur présence :

  • Walter Baier (Autriche), président du Parti de la gauche européenne et Spitzenkandidat de la Gauche européenne.
  • Sandro Gozi (Italie), secrétaire général du Parti démocrate européen, député européen depuis 2020 et co-Spitzenkandidat de Renew Europe Now, aux côtés de Valérie Hayer (France) et de Marie-Agnes Strack-Zimmermann (Allemagne).
  • Ursula von der Leyen (Allemagne), présidente de la Commission européenne depuis 2019, ancienne ministre allemande, Spitzenkandidatin du Parti populaire européen.
  • Terry Reintke (Allemagne), coprésidente du groupe des Verts/ALE au Parlement européen, députée européenne depuis 2014 et co-Spitzenkandidatin des Verts européens avec Bas Eickhout (Pays-Bas).
  • Nicolas Schmit (Luxembourg), commissaire européen à l’Emploi et aux Droits sociaux depuis 2019, ancien ministre luxembourgeois, Spitzenkandidat du Parti socialiste européen.

Cinq des sept groupes politiques que compte aujourd’hui le Parlement européen seront ainsi représentés lors de ce débat. Les deux restants, d’extrême droite, n’y participeront pas. En effet, Identité et démocratie (ID) et les Conservateurs et réformistes européens (CRE) étant opposés au système de Spitzenkandidat, ils n’ont pas désigné de candidats à la présidence de la Commission européenne.

Retransmission sur France info, canal 27

Le débat sera retransmis dans l’intégralité des 27 Etats membres de l’Union européenne. Dans l’Hexagone, France info assurera cette diffusion en direct sur sa chaîne télévisée (canal 27) ainsi que sur son site internet (franceinfo.fr). En amont de ce débat, la chaîne proposera dès 14 heures une émission spéciale avec des invités en plateau, des correspondants depuis Bruxelles et des reportages.

Un journaliste de France info et un téléspectateur pourront poser une question aux débatteurs à Bruxelles, depuis Europa Expérience à Paris. A l’issue du débat, la chaîne proposera un débrief de l’événement dans l’émission “On vous répond”, à partir de 17 heures.

Les thèmes bientôt dévoilés

Le Parlement européen fait savoir que les candidats s’exprimeront en anglais lors de ce débat, et que la traduction en direct sera assurée dans les 24 langues officielles de l’Union européenne. Le débat sera animé par les journalistes Martin Řezníček (Télévision tchèque) et Annelies Beck (VRT, Belgique).

Plusieurs thèmes d’actualité seront à l’ordre du jour, mais ils n’ont pas encore été dévoilés. “Les questions seront posées par le public de l’hémicycle, par les spectateurs des événements organisés par les bureaux de liaison du Parlement dans les États membres de l’UE, par l’intermédiaire des médias sociaux, et par les deux modérateurs. Ces derniers mèneront également des entretiens en tête-à-tête avec les candidats, dans une nouvelle séquence du débat Eurovision 2024, appelée ‘Spotlight’ “, indique le Parlement européen dans un communiqué.

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15.05.2024 à 10:54

L’Essentiel des Européennes #12 - Quel programme pour Les Républicains ? | Israël et Gaza en toile de fond | Des applications aident les électeurs

Hugo Palacin

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Les Républicains dévoilent leur programme 59 propositions. Après LFI (dont le projet est à découvrir dans notre article), les Ecologistes, le RN, la majorité présidentielle et Reconquête, c’était au tour des Républicains de dévoiler leur programme hier, mardi. 59 propositions, divisées en 6 chapitres, constituent ce projet coordonné par Emmanuelle Mignon, vice-présidente du parti et […]

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Texte intégral (5196 mots)

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L'essentiel en France

Les Républicains dévoilent leur programme

59 propositions. Après LFI (dont le projet est à découvrir dans notre article), les Ecologistes, le RN, la majorité présidentielle et Reconquête, c’était au tour des Républicains de dévoiler leur programme hier, mardi. 59 propositions, divisées en 6 chapitres, constituent ce projet coordonné par Emmanuelle Mignon, vice-présidente du parti et ancienne directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy lorsqu’il était chef de l’Etat. Le premier axe se concentre sur le réarmement de l’Europe “face à des puissances prédatrices et à l’aggravation des menaces”. La liste de droite plaide en faveur d’un renforcement du soutien à l’Ukraine face à l’agression russe “plutôt que de promettre un nouvel élargissement” de l’UE. Autre mesure, l’instauration d’une “formation obligatoire de deux mois sur les enjeux de la défense opérationnelle” du continent pour tous les jeunes Européens.

Délire normatif”. Les chapitres suivants incitent à “garantir [la] souveraineté économique et augmenter le pouvoir d’achat des Français” d’une part, et “garantir une véritable souveraineté alimentaire” d’autre part. Cela passe notamment par “la lutte contre le délire normatif européen” et la réindustrialisation du continent grâce à un plan “Made in Europe 2030″. Le mouvement de François-Xavier Bellamy se positionne également contre la signature “de nouveaux accords de libre-échange qui [seraient] contraires à nos intérêts”, plaidant en faveur de l’intégration de “clauses miroirs” dans ces traités commerciaux. Le quatrième axe est quant à lui intitulé : “contre le changement climatique et pour la biodiversité, l’Europe doit encourager le progrès et la science”.

Radicaux. Le cinquième chapitre, qui s’attache à “la maîtrise des frontières extérieures”, comporte des mesures radicales. Les Républicains proposent, entre autres, de redéployer “des fonds européens inutiles vers la construction d’infrastructures physiques à l’Est (murs, fossés, caméras)”, et d’instaurer un “choc de conditionnalité” dans les relations diplomatiques de l’UE avec les pays tiers. “Aucune coopération ne pourra exister sans un accord complet dans le domaine migratoire et la reprise des clandestins par les pays d’origine”, précise le parti dans son programme. Enfin, en dernière partie, LR entend “rapprocher” l’Europe des citoyens, notamment en défendant “la civilisation européenne contre les idéologies qui veulent la discréditer et dépolitiser la science”.

Dans le reste de l’actu en France

Comme nous vous l’indiquions plus haut, Reconquête a aussi dévoilé son programme, lundi. Le parti d’Eric Zemmour, mené par la tête de liste Marion Maréchal, défend 92 propositions “pour agir à Bruxelles, défendre la France et les Français, et protéger la civilisation européenne”. Le mouvement d’extrême droite entend, pêle-mêle, mettre fin à la libre circulation en Europe pour les extra-Européens, supprimer la Commission européenne pour la remplacer par un secrétariat sous l’autorité des Etats membres, ou encore abroger l’intégralité des textes du Pacte vert. Un peu plus tôt cette semaine, le Parti animaliste a également présenté ses propositions pour l’Union européenne.

La gauche défile à Amiens (Somme). Après une visite de l’usine MetEx, menacée de liquidation judiciaire, l’Insoumise Manon Aubry a tenu un meeting aux côtés du député François Ruffin lundi soir. Un discours axé autour des questions sociales et industrielles. Lui aussi veut parler de réindustrialisation : mardi, le chef de file des sociaux-démocrates, Raphaël Glucksmann, a battu campagne sur les terres picardes pour présenter ses mesures sociales.

Pendant ce temps, la tête de liste de Renaissance, Valérie Hayer, était également en meeting lundi soir. A Lyon, la candidate a partagé l’affiche avec Gabriel Attal. Attaquant le RN sur son (absence de) bilan européen, le Premier ministre en a profité pour défendre la liaison ferroviaire entre Turin et la capitale des Gaules, dont le chantier est contesté par des écologistes.

Après avoir accepté le principe d’une confrontation en septembre, on apprend que Marine Le Pen serait finalement prête à débattre avec Emmanuel Macron avant les élections européennes. Et sinon, la France va bientôt connaître tous les candidats qui se soumettront aux suffrages des électeurs le 9 juin. Les partis ont jusqu’à vendredi 18h pour déposer leur liste. Elles seront officiellement dévoilées le lendemain, samedi, par le ministère de l’Intérieur.

L'essentiel en Europe

Israël-Gaza, ligne de fracture européenne

Euro(di)vision. Un enchaînement de musiques plus ou moins extravagantes, des lumières aveuglantes, des danses cathartiques et une gagnante : la Suisse. Samedi, le choix consensuel de mettre sur la première marche du podium nos voisins helvètes lors du concours Eurovision n’aura pas éclipsé les manifestations contre la participation d’Israël à la compétition musicale la plus célèbre d’Europe. L’événement a remis sous le feu des projecteurs les désaccords qui électrisent une partie du Vieux Continent depuis le 7 octobre et les attaques terroristes du Hamas contre Israël. Depuis, le gouvernement de Benyamin Netanyahou mène une longue riposte militaire dans la bande de Gaza, dont l’ONU estime le nombre de victimes à 35 000.

Ecarts historiques. Ces derniers mois, le conflit au Moyen-Orient a mis plusieurs partis mal à l’aise de ce côté de la Méditerranée. La question avait divisé, par exemple, les socialistes européens lors de leur congrès à Malaga (Espagne) en novembre, les sociaux-démocrates allemands soutenant Israël, tandis que les Irlandais souhaitaient durcir leur position contre Tel-Aviv. Ces écarts s’expliquent par des histoires nationales divergentes, l’Irlande ayant par exemple connu plusieurs siècles de colonisation anglaise. Cette fracture est d’ailleurs comparable à la position de chaque gouvernement européen sur la question. Aujourd’hui, neuf pays parmi les 27 reconnaissent l’Etat de Palestine. Dublin pourrait les rejoindre le 21 mai prochain, en même temps que l’Espagne et la Slovénie.

Campagne. A l’échelle de chaque Etat membre, certains partis ont intégré la cause palestinienne au cœur de leur campagne européenne. A commencer par La France insoumise (LFI), qui a placé en 7e position de sa liste la juriste d’origine palestinienne, Rima Hassan, et qui propose de mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et l’Etat hébreu. Autre exemple, en Espagne, où plusieurs candidats de Podemos et Sumar (gauche radicale) prévoyaient d’embarquer en avril à bord de la “flotille de la liberté”, un convoi international d’aide destiné à la population palestinienne. Reste que le Parlement européen a des pouvoirs limités en la matière. La politique étrangère et de sécurité commune (PESC) de l’UE repose essentiellement entre les mains des Etats membres au Conseil. En plus du pouvoir de contrôle politique qui leur est toutefois conféré, les eurodéputés, à travers des résolutions, défendent régulièrement les droits humains dans le monde.

Dans le reste de l’actu en Europe

Mercredi, le groupe des socialistes et démocrates (S&D) au Parlement européen a publié une “déclaration pour la défense de la démocratie”, cosignée par les groupes écologiste (Les Verts/ALE), libéral (Renew Europe) et de gauche radicale (La Gauche). “Pour nos familles politiques, il n’y a pas d’ambiguïté : nous ne coopérerons jamais et ne formerons jamais de coalition avec l’extrême droite”, indiquent-ils, alertant sur “la montée de l’extrême droite et des partis radicaux en Europe [qui] constitue une menace pour notre projet commun, ses valeurs, les libertés civiles et les droits fondamentaux de ses citoyens”. L’occasion de mettre la pression sur la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le groupe politique dont elle est issue, le PPE, qui n’excluent pas de s’allier au Parlement européen avec le groupe eurosceptique des Conservateurs et réformistes européens (CRE).

Autre offensive visant Ursula von der Leyen, menée cette fois-ci par la cheffe de file des socialistes espagnols, Teresa Ribera. Dans une interview accordée à Politico, la vice-Première ministre d’Espagne a déclaré que la volonté de la présidente de la Commission européenne de travailler avec l’extrême droite et d’atténuer l’agenda vert révélait “une attitude de résignation extrêmement pernicieuse [et] extrêmement préjudiciable aux intérêts européens”. Au cours de cet entretien, celle qui est également ministre de la Transition écologique a fait état de son ambition de devenir la future commissaire européenne en charge du Pacte Vert, avec dans son portefeuille le climat, l’énergie et l’environnement. Ce qui l’amènerait probablement à travailler sous la direction de… Ursula von der Leyen, si cette dernière était réélue à la tête de l’exécutif européen.

En Espagne toujours, le Parti socialiste s’est imposé lors des élections régionales en Catalogne, dimanche. Une victoire historique face aux formations indépendantistes, qui contrôlaient le Parlement de Barcelone quasiment sans discontinuer depuis le début des années 1980. Désormais, les socialistes, qui ne sont pas majoritaires à l’assemblée, vont devoir trouver des alliés pour gouverner, ce qui s’annonce complexe, comme le relatent Les Echos.

Dimanche également avait lieu le premier tour de l’élection présidentielle en Lituanie. Le président sortant et favori des sondages, Gitanas Nausėda, est arrivé en tête avec 44 % des suffrages, loin devant sa Première ministre et principale concurrente, Ingrida Šimonytė (20 %). Le Monde présente les enjeux de ce duel avant le second tour, qui se tiendra dimanche 26 mai.

En Lettonie, la télévision nationale (LTV) va organiser des débats électoraux en langue… russe. Un choix critiqué par le Centre linguistique d’Etat, chargé de la standardisation et de la diffusion de la langue lettone. L’entité rappelle que “la Constitution et la loi sur la langue d’Etat indiquent clairement que le russe est une langue étrangère sur le territoire de la Lettonie”. La communauté russophone est importante en Lettonie, puisqu’un tiers de la population a le russe pour langue maternelle.

Les sondages en France
Les sondages en France - 15 mai 2024

Un temps menacée par la progression de la liste PS-Place publique, la majorité présidentielle continue de se stabiliser dans les sondages, créditée de 16,7 % d’intentions de vote en moyenne, contre 16 % la semaine passée. Elle demeure toutefois loin derrière le RN, donné à 31,6 % en moyenne. La liste de Raphaël Glucksmann, elle, stagne : 13,5 % d’intentions de vote cette semaine, contre 13,2 % en moyenne la semaine précédente.

Derrière, LFI et LR se stabilisent (8,1 % pour les premiers, 7,4 % pour les seconds), alors que Reconquête progresse, à 6,2 % d’intentions de vote cette semaine. Les Ecologistes, eux, poursuivent leur lente chute. Ils sont désormais crédités de 6,1 % d’intentions de vote, contre 6,7 % il y a une semaine, et 7,3 % deux semaines plus tôt.


Agenda

  • Mercredi 15 mai, 14h30 : Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) dévoile son programme “Réveiller l’Europe”, à Paris.
  • Mercredi 15 mai, 19 heures : meeting de Léon Deffontaines (PCF), au gymnase Japy à Paris (11e arrondissement).
  • Jeudi 16 mai, 19 heures : réunion publique de François-Xavier Bellamy (LR), à la salle Gérard Philippe de La Garde (Var).
  • Jeudi 16 mai, 20h40 : émission “L’Evénement, les européennes 2024” sur France 2, consacrée aux problématiques économiques qui traversent l’UE.
  • Vendredi 17 mai, 18 heures : date limite pour déposer les listes de candidats aux élections européennes auprès du ministère de l’Intérieur.
  • Vendredi 17 mai, 18 heures : meeting de Raphaël Glucksmann (PS-Place publique), à la salle du Maroc à Morcenx-la-Nouvelle (Landes).
  • Vendredi 17 mai, 18 heures : meeting de François-Xavier Bellamy (LR), au centre d’affaires Le Carré à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).
  • Samedi 18 mai : publication au Journal officiel des listes complètes de candidats aux élections européennes en France.
  • Samedi 18 mai, 12 heures : meeting de Marie Toussaint (Ecologistes), à L’après M à Marseille (Bouches-du-Rhône).
  • Samedi 18 mai, 15 heures : meeting de Manon Aubry (LFI), au théâtre Fémina de Bordeaux (Gironde).
  • Samedi 18 mai, 15 heures : meeting du Parti animaliste, aux Vivres de l’Art à Bordeaux (Gironde).
  • Samedi 18 mai, 16h30 : meeting de Valérie Hayer (Renaissance), au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg (Bas-Rhin).
  • Samedi 18 mai, 18 heures : meeting de Raphaël Glucksmann (PS-Place publique), sur la place du Nombre d’or à Montpellier (Hérault).
  • Mardi 21 mai : débat entre les têtes de liste aux élections européennes, diffusé sur LCI.
L'anecdote de la semaine

Vous ne savez pas quel bulletin glisser dans l’urne ? Pas de panique. Depuis plusieurs semaines, les initiatives se multiplient un peu partout en Europe pour aider les électeurs à faire leur choix. En France, l’application Adeno permet de trouver la tête de liste et le parti qui vous correspondent.

Le principe est simple : il suffit de répondre à une série de questions (20 ou 100, au choix) sur plusieurs sujets, du droit d’asile en Europe jusqu’à la création d’une défense européenne en passant par les questions environnementales. L’avantage : des petits paragraphes pédagogiques vous expliquent le contexte de telle ou telle mesure sur laquelle vous pouvez vous prononcer. Adeno propose même un mode multijoueurs pour participer entre amis (disponible sur Google Play et l’App Store).

Parmi les autres initiatives, l’application Palumba est un peu le Tinder de la politique. L’utilisateur peut “swiper” à droite ou à gauche, selon s’il est d’accord ou non avec la proposition qui s’affiche à l’écran. Sa particularité ? Palumba est disponible en 14 langues, dont le français, et peut être utilisé dans l’ensemble des 27 Etats membres de l’UE. L’application vous dirige vers le groupe politique européen auquel vous correspondez le plus, avant de vous proposer les partis nationaux avec lesquels vous “matchez” dans votre pays.

Pour creuser un peu plus, le site VoteTracker publie les votes des eurodéputés sur 18 grandes législations récemment adoptées, comme le traité de libre échange avec la Nouvelle-Zélande ou la loi de restauration de la nature. Et sinon, vous pouvez bien sûr consulter Touteleurope.eu pour mieux comprendre les enjeux de ces élections européennes.

Le mot de la semaine

Banque européenne d’investissement (BEI)

Le 6 mai dernier, Valérie Hayer présentait le programme de la majorité présidentielle pour les élections européennes. Parmi ses priorités, la liste “Besoin d’Europe” souhaite “réussir le réarmement de l’Europe” en augmentant les budgets de défense. Pour y parvenir, elle entend notamment “mobiliser la Banque européenne d’investissement”.

Créée en 1958, la Banque européenne d’investissement (BEI) est le bras armé financier de l’Union européenne. Sa mission est de contribuer à la réalisation de politiques économiques et sociales dans l’UE. Pour cela, elle recourt aux marchés de capitaux pour financer des projets d’investissements, sous forme de prêts et de garanties.

Située à Luxembourg, la BEI consacre aujourd’hui plus de la moitié de ses investissements à la lutte contre le changement climatique et à l’atténuation de ses effets. Contrairement à la Banque centrale européenne (BCE), située à Francfort, la BEI n’agit pas sur la politique monétaire de l’UE. Autre singularité : ses actionnaires sont les pays membres de l’Union européenne.

[Quiz] Connaissez-vous… les dirigeants des institutions européennes ?

L’Union européenne compte aujourd’hui 7 institutions : le Conseil européen, la Commission européenne, le Parlement européen, le Conseil de l’Union européenne, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), la Banque centrale européenne (BCE) et la Cour des comptes européenne. Hormis le Conseil de l’UE, chacune d’entre elle a à sa tête un dirigeant. Saurez-vous associer les 6 dirigeants actuellement en poste à leur institution européenne ? Testez vos connaissances avec notre quiz, ici.

Et découvrez ici tous nos autres quiz pour mesurer vos connaissances sur l’Union européenne.

En musique

Samedi dernier, l’artiste suisse Nemo a remporté l’édition 2024 de l’Eurovision. La Confédération helvétique n’étant pas membre de l’Union européenne, on a décidé de se replonger dans les archives du grand concours. On aurait pu vous parler de la drag-queen autrichienne Conchita Wurst, vainqueure en 2014, ou bien de Marie Myriam, dernière lauréate française en 1977.

Mais on a voulu faire dans l’originalité en nous remémorant la victoire du groupe de métal finlandais Lordi en 2006. Cette année-là, cinq créatures sorties tout droit de l’univers du Seigneur des Anneaux débarquent sur scène et interprètent leur titre “Hard Rock Hallelujah”. Assez éloigné des standards habituels de l’Eurovision, le groupe crée la surprise et remporte le concours. Un succès qui a fait de ces interprètes les personnalités les plus connues de leur ville de Rovaniemi, après l’autre star locale : le Père Noël.


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14.05.2024 à 18:40

Le Comité économique et social européen souhaite créer de nouveaux ponts entre les jeunes de part et d’autre de la Manche

Boran Tobelem

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Le CESE souligne que “les modifications des modalités de mobilité entre le Royaume-Uni et l’Union européenne induites par le Brexit ont eu une incidence disproportionnée sur les plus jeunes, tant dans l’UE qu’au Royaume-Uni, en particulier dans le domaine de l’éducation et de la science”. Reconnaissant les perturbations et les changements causés par le retrait […]

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Texte intégral (1223 mots)
Rapporteur de l'avis du CESE "L’engagement des jeunes de l’Union européenne et du Royaume-Uni", Cillian Lohan est membre de l'organe consultatif depuis 2014 et en a été le vice-président de 2020 à 2023 - Crédits : CESE
Rapporteur de l’avis du CESE “L’engagement des jeunes de l’Union européenne et du Royaume-Uni”, Cillian Lohan est membre de l’organe consultatif depuis 2014 et en a été le vice-président de 2020 à 2023 - Crédits : CESE

Le CESE souligne que “les modifications des modalités de mobilité entre le Royaume-Uni et l’Union européenne induites par le Brexit ont eu une incidence disproportionnée sur les plus jeunes, tant dans l’UE qu’au Royaume-Uni, en particulier dans le domaine de l’éducation et de la science”.

Reconnaissant les perturbations et les changements causés par le retrait du Royaume-Uni de l’UE, l’avis intitulé “L’engagement des jeunes de l’Union européenne et du Royaume-Uni”, adopté lors de la session plénière du CESE en avril, met en avant que les restrictions à la mobilité ont “touché le plus durement les jeunes, y compris les travailleurs, les personnes en début de carrière et les étudiants de différents niveaux d’éducation”.

Il présente plusieurs initiatives qui visent à promouvoir l’engagement des jeunes, la coopération dynamique et le dialogue structuré. Pour reprendre les termes de Cillian Lohan, membre du CESE et auteur de l’avis, “les approches stratégiques porteront leurs fruits”.

Bâtir un partenariat réciproque pour un maximum d’avantages

Le CESE encourage vivement la Commission européenne à initier et à négocier un partenariat réciproque complet et ambitieux relatif à la mobilité des jeunes, dans le but d’établir un cadre clair en la matière dans les domaines de la recherche, de l’éducation, de la formation et des échanges de jeunes.

Dans le cadre de cette approche globale, l’avis invite instamment la Commission à poursuivre les négociations avec le Royaume-Uni en vue de la pleine réintégration de ce pays dans le programme Erasmus+, une position que soutiennent officiellement le Forum européen de la jeunesse et le British Youth Council (Conseil de la jeunesse britannique).

De manière plus générale, le CESE recommande également de renforcer les capacités permettant d’informer les jeunes de l’UE et du Royaume-Uni sur les possibilités pratiques dont ils peuvent tous disposer. Il convient de définir des parcours professionnels clairs et, ce faisant, d’apporter aux jeunes une expertise en la matière par l’intermédiaire des écoles, de coopératives et de conseils d’orientation.

Construire des structures de coopération solides

A travers cet avis, le CESE soutient le développement d’une forme de participation structurée à laquelle les jeunes seraient étroitement associés, notamment dans le cadre de l’animation socio-éducative et de l’apprentissage non formel, entre l’Union européenne, les pouvoirs publics à l’échelon du Royaume-Uni et les nations britanniques dotées de pouvoirs dévolus, afin de renforcer le dialogue et la coopération autour de la jeunesse avec la société civile.

Dans ce contexte, le CESE souhaite qu’un dialogue proactif avec le Royaume-Uni soit entamé afin de lever les obstacles à la mobilité des professionnels de la création, en instaurant éventuellement une exemption réciproque de visa pour les secteurs créatifs ou une “dérogation culturelle” à l’accord de commerce et de coopération entre l’UE et le Royaume-Uni.

Promouvoir la paix et le dialogue

Soucieux de défendre un sujet qui lui tient à cœur en tant que membre irlandais du CESE, M. Lohan entend profiter de cet avis pour favoriser le dialogue entre les gouvernements britannique et irlandais et l’exécutif d’Irlande du Nord. Il s’agit, à cet égard, de mettre en lumière les travaux du programme transfrontalier PEACE PLUS conçu pour soutenir la paix et la prospérité en Irlande du Nord et dans les comtés limitrophes de l’Irlande.

L’esprit de l’avis va de pair avec le débat que nous avons eu précédemment sur la démocratie et le multilatéralisme. Il insiste sur l’importance de rétablir et de favoriser les échanges éducatifs, culturels et sociaux entre les jeunes Européens de l’UE et du Royaume-Uni, qui deviendront sans aucun doute les architectes de notre avenir commun”, a expliqué M. Lohan.

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