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14.05.2024 à 16:15

Festival de Cannes 2024 : l’Union européenne soutient 16 films en compétition

Valentin Ledroit

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Un peu d’Europe sur le tapis rouge. Alors que s’ouvre ce mardi 14 mai la 77e édition du Festival de Cannes, plusieurs films européens seront mis à l’honneur durant les dix jours de compétition. A travers son programme Europe Créative, l’Union européenne finance en effet 16 films, nommés dans sept catégories différentes. Parmi eux, quatre […]

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La cérémonie d'ouverture du festival se déroule ce mardi 14 mai, à partir de 19h
La cérémonie d’ouverture du festival se déroule ce mardi 14 mai, à partir de 19h - Crédits : StockByM / iStock

Un peu d’Europe sur le tapis rouge. Alors que s’ouvre ce mardi 14 mai la 77e édition du Festival de Cannes, plusieurs films européens seront mis à l’honneur durant les dix jours de compétition. A travers son programme Europe Créative, l’Union européenne finance en effet 16 films, nommés dans sept catégories différentes.

Parmi eux, quatre tenteront de succéder à Anatomie d’une chute au palmarès de la Palme d’or, la plus prestigieuse récompense remise par le jury : Grand Tour de Miguel Gomes, All We Imagine as Light de Payal Kapadia, Limonov, la ballade de Kirill Serebrennikov et La Jeune femme à l’aiguille (Pigen med nålen) de Magnus von Horn. 

Ces quatre longs métrages auront fort à faire pour se démarquer au sein d’une sélection de 22 films. Le jury, présidé cette année par l’actrice et réalisatrice américaine Greta Gerwig, rendra son verdict le 25 mai prochain.

L’Union européenne soutient le cinéma

Le cinéma bénéficie de financements au titre du programme Europe Créative, et plus particulièrement de son volet MEDIA. Ce dernier soutient les secteurs de l’audiovisuel, du jeu vidéo et donc du 7e art. Une dimension importante de la politique culturelle européenne puisque MEDIA mobilise 58 % de l’enveloppe totale du programme Europe Créative (2,44 milliards d’euros). Il soutient les industries du secteur “pour développer, distribuer et promouvoir les œuvres européennes, et s’adapter à l’environnement numérique (par exemple, formation aux outils d’IA et à la production virtuelle, adaptation à de nouveaux modèles commerciaux, introduction d’outils de marketing, etc.)”, indique la Commission européenne. La politique de cohésion de l’Union européenne permet également de financer le secteur du cinéma.

A l’image du Festival de Cannes, le Parlement européen remet également depuis 2007 une récompense cinématographique. Le Prix Lux du public est décerné chaque année à une œuvre “illustrant l’universalité des valeurs européennes et la diversité culturelle”. La salle des profs de Ilker Çatak est le lauréat de l’édition 2024 du prix.

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14.05.2024 à 13:12

[Podcast] Le Spitzenkandidat, cette tête de liste qui brigue la présidence de la Commission européenne

Vincent Lequeux

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Aujourd’hui, nous nous intéressons à la manière dont on élit le président de la Commission européenne. Celle-ci doit être renouvelée dès cette année pour cinq ans, après les élections européennes du 9 juin. Dans cet épisode, nous nous penchons plus particulièrement sur le système du Spitzenkandidat, en allemand “candidat tête de liste”. Ces candidats - […]

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Texte intégral (1197 mots)

Aujourd’hui, nous nous intéressons à la manière dont on élit le président de la Commission européenne. Celle-ci doit être renouvelée dès cette année pour cinq ans, après les élections européennes du 9 juin.

Dans cet épisode, nous nous penchons plus particulièrement sur le système du Spitzenkandidat, en allemand “candidat tête de liste”. Ces candidats - Spitzenkandidaten au pluriel - sont les personnalités européennes en compétition pour devenir chef de la Commission européenne.

Qui sont-ils ?

Quelques noms tout d’abord, puisque les principaux Spitzenkandidaten sont aujourd’hui déclarés. La plus connue est l’Allemande Ursula von der Leyen : présidente de la Commission depuis 2019, elle souhaite effectuer un deuxième mandat. Elle représente le Parti populaire européen (le PPE), qui rassemble aujourd’hui les forces de la droite conservatrice sur le continent.

Le deuxième grand parti d’Europe est le Parti socialiste européen. Son candidat, le Luxembourgeois Nicolas Schmit, est aujourd’hui commissaire européen à l’Emploi. Du côté des centristes, on a choisi de présenter un trio, avec notamment la Française Valérie Hayer. Les écologistes et l’extrême-gauche européenne ont aussi leurs candidats, ce qui n’est pas le cas des deux grands mouvements européens d’extrême-droite, opposés à un tel système. Enfin on trouve aussi des Spitzenkandidaten chez quelques partis plus modestes. 

Tenir compte des élections européennes

Alors quelles chances ont ces personnalités d’accéder effectivement à la présidence de la Commission ? Eh bien cela dépend en très grande partie des élections de juin prochain et de la composition politique du futur Parlement européen.

Certes, ce sont d’abord les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres qui proposent, lors d’une réunion du Conseil européen, un nom pour la présidence de la Commission européenne. Mais ce choix doit bien tenir compte du résultat des élections européennes, comme le précisent les Traités. Le dernier mot revient ensuite au Parlement européen, qui vote à la majorité pour ou contre le candidat proposé.

En revanche, rien ne dit expressément dans les Traités que ce candidat doit avoir été un Spitzenkandidat. En fait, ce principe n’a été respecté qu’une seule fois, en 2014, avec l’élection de Jean-Claude Juncker. 

Un système plus démocratique

Vous êtes le premier Parlement à élire vraiment le président de la Commission […]. Le lendemain des élections vous avez insisté sur l’exigence qu’il y avait à tenir compte du résultat des élections au suffrage universel.

Jean-Claude Juncker (Source : Parlement européen).

Ainsi s’exprimait Jean-Claude Juncker devant les députés européens, après sa victoire aux élections européennes de 2014. Celui qui avait alors été le Spitzenkandidat de la droite européenne insistait ici sur le caractère démocratique de ce mode d’élection.

Effectivement, celui-ci permet aux citoyens d’influencer plus directement et de manière plus transparente sur le choix du président de la Commission. Et donc, du moins selon les partisans de ce système, cela renforcerait la légitimité de la Commission auprès des citoyens.

La compétition entre Spitzenkandidaten rendrait aussi la campagne des élections européennes plus dynamique, plus incarnée et… plus européenne. Ce qui inciterait plus d’électeurs à aller voter. Autant d’arguments qu’il restera à confirmer, si bien sûr ce système parvient à s’installer dans la durée…

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14.05.2024 à 12:51

Eurovision : la Commission fustige l’interdiction du drapeau européen et demande des explications

Matthieu Quentin

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“Rarement le concours de l’Eurovision aura suscité autant de polémiques”, commente Le Monde. En effet, l’édition 2024 du très populaire concours paneuropéen de la chanson a d’abord été marquée par une “série de controverses […], notamment l’expulsion de dernière minute de Joost Klein, le candidat néerlandais, et la participation d’Israël, qui a semé la discorde […]

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L'édition 2024 de l'Eurovision a été remportée par le rappeur suisse Nemo - Crédits : Sarah Louise Bennett / UER
L’édition 2024 de l’Eurovision a été remportée par le rappeur suisse Nemo - Crédits : Sarah Louise Bennett / UER

Rarement le concours de l’Eurovision aura suscité autant de polémiques”, commente Le Monde. En effet, l’édition 2024 du très populaire concours paneuropéen de la chanson a d’abord été marquée par une “série de controverses […], notamment l’expulsion de dernière minute de Joost Klein, le candidat néerlandais, et la participation d’Israël, qui a semé la discorde alors que la guerre se déroule à Gaza”, fait remarquer Euronews.

De fait, le concours s’est aussi et surtout distingué “en bannissant du spectacle le drapeau européen […] qui est également celui du Conseil de l’Europe et de ses 46 membres”, note Le Monde. Et cette décision “n’est pas bien passée à Bruxelles, où le vice-président de la Commission chargée de la promotion du mode de vie européen, le Grec Margarítis Schinás, a tancé les organisateurs”, fait savoir le journal du soir.

L’Eurovision est d’abord et avant tout une célébration de l’unité européenne, de la diversité et des talents de l’Europe […], le drapeau européen en [étant] un symbole”, a écrit sur X le commissaire grec [Libération]. Et d’ajouter qu’à “moins d’un mois des élections européennes, il ne devrait y avoir aucun obstacle, petit ou grand, à la célébration de ce qui unit les Européens”, rapporte le quotidien.

Tensions géopolitiques

L’Union européenne de radiotélévision (UER), organisatrice de l’Eurovision, a rétorqué que “comme les années précédentes, les drapeaux des pays participants et les drapeaux arc-en-ciel [représentant la communauté LGBT, NDLR] étaient autorisés à Malmö [où s’est tenue l’édition 2024, NDLR]”, indique Der Spiegel. Cette “alliance de médias publics de 56 pays, en Europe et au-delà” a en effet rappelé qu’elle interdisait “toute bannière à message politique”, explique la chaîne de télévision belge RTBF.

En creux, l’UER souhaitait surtout “éviter de voir fleurir des drapeaux palestiniens”, dans le contexte de la guerre qui se poursuit à Gaza, fait savoir Le Monde. Alors que plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés à Malmö pour brandir le drapeau palestinien avant la finale, “la participante israélienne, Eden Golan, a été accueillie par un mélange de huées et d’acclamations en montant sur scène”, rappelle Politico.

“Il n’était pas question explicitement de bannir le drapeau européen”, se justifie l’UER auprès du Monde. Toutefois, la “politique de vérification des drapeaux a été appliquée avec plus de zèle” cette année compte tenu de l’ ”augmentation des tensions géopolitiques”, admettent les organisateurs.

Défendre nos valeurs

Selon Politico, “des enregistrements de l’événement l’année précédente montrent clairement des dizaines de drapeaux de l’UE dans le public”. Mais lors de l’édition 2024, plusieurs personnes venues assister à la cérémonie ont été “interdit[e]s d’accès à la salle” parce qu’elles étaient “en possession de leurs drapeaux européens”, affirme Margarítis Schinás [Libération]. Par ailleurs, The Guardian rappelle que l’UER avait toléré la présence du drapeau bleu frappé de douze étoiles en 2016 à condition qu’il ne soit pas utilisé comme “un outil pour faire intentionnellement une déclaration politique pendant l’émission”.

C’est précisément lorsque la situation géopolitique est compliquée que nous devons défendre nos valeurs – les valeurs de liberté, de diversité culturelle et de compréhension entre les peuples”, a déclaré le porte-parole de la Commission Eric Mamer, en réponse à l’UER et alors que Bruxelles demande des explications aux organisateurs, cite Le Monde.

A moins d’un mois des élections européennes [qui se tiendront du 6 au 9 juin prochain, NDLR], qui gagnera en interdisant le drapeau de l’UE à l’Eurovision ? Seulement les eurosceptiques et les ennemis de l’Europe”, a de son côté fustigé Margarítis Schinás, cité par Libération. Et le commissaire grec de souligner que “des milliers de manifestants géorgiens se sont massés dans les rues de Tbilissi” ces dernières semaines en brandissant des drapeaux européens, rapporte le quotidien. En cause : un projet de loi controversé sur l’ ”influence étrangère”, perçu comme une entrave aux aspirations du pays à rejoindre l’UE [France 24].

La bannière bleue aux douze étoiles dorées a été créée en 1955 en tant qu’ ”emblème du Conseil de l’Europe, une institution paneuropéenne de promotion des droits humains indépendante de l’UE”, rappelle The Guardian. Le Parlement européen l’a ensuite adoptée en 1983 avant qu’elle ne devienne le drapeau officiel de “toutes les institutions de l’UE en 1986″, précise le quotidien britannique.

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