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29.04.2024 à 18:17

Ventes de vélos neufs: la bulle s'est dégonflée en France en 2023

FRANCE24

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Les ventes du secteur ont totalisé 3,4 milliards d'euros en France en 2023, pièces et entretien compris, soit une baisse de 5,5% par rapport à l'année précédente, selon le 25e Observatoire du cycle. L'Union sport et cycle (USC), organisation professionnelle d'entreprises de la filière sport, présentait lundi ce rapport à la profession réunie au salon Vélo in Paris, entre vélos pliants, cargo et modèles électriques surpuissants. Le nombre de vélos vendus a chuté de 14% l'an dernier, à 2,2 millions d'unités, contre près de 2,6 millions en 2022 et près de 2,8 millions en 2021. En 2022, la baisse du nombre total de vélos vendus avait été compensée en valeur par la hausse des ventes de vélos électriques, dont les prix sont plus élevés. "L'usage du vélo est en croissance continue, mais les ventes sont en baisse (...) On est dans une phase de consolidation après le boom du Covid", a décrit Jérôme Valentin, vice-président de l'USC, lors d'une conférence de presse. Overdose de vélos La baisse des ventes en 2023 s'est concentrée notamment sur les vélos classiques, mais elle n'a pas épargné les vélos électriques (-9% avec 671.000 vélos vendus, soit un vélo sur trois), qui poussaient fortement le marché jusqu'ici. C'est le premier recul pour l'électrique depuis 13 ans. Deux niches poursuivent leur ascension: les vélos de course et surtout le "gravel", des vélos rapides adaptés aux chemins et très à la mode. Une bulle s'était formée sur le marché du vélo pendant la pandémie. La demande avait explosé et l'industrie comme la logistique avaient eu du mal à répondre à ces nouveaux clients. Beaucoup de vélos avaient alors été fabriqués, mais la demande a chuté subitement fin 2022, dans un contexte économique devenu difficile. L'ensemble de la chaîne logistique du vélo s'est ainsi retrouvé avec un "surstock" de quatre mois début 2024. "C'est toute la planète qui est +overdosée+ de vélos aujourd'hui. Il faut que nous nous adaptions à cette surprise", a commenté Denis Briscadieu, du groupe Cyclelab (magasins Culture Vélo). -30% chez chez les fabricants Lapierre ou Trek, -50% sur certains vélos haut de gamme: les assembleurs comme les distributeurs cassent les prix depuis plusieurs mois pour reprendre pied. Baisse chez les enfants "On essaie de recomposer nos offres, on fait forcément des remises, on handicape la marge de tous les acteurs" du secteur, a expliqué M. Briscadieu. Par ailleurs, la météo du printemps n'a pas été favorable: selon lui, "on ne vend pas un vélo à un Français quand il pleut". En outre, le développement du marché des vélos d'occasion (où les prix ont aussi fortement baissé, selon plusieurs professionnels) ainsi que les offres de location, mises en place par certaines entreprises et collectivités, comme la région Ile-de-France, ont également freiné les ventes de cycles neufs. Avec ces reculs, la France est dans la moyenne par rapport à ses voisins européens. En nombre de vélos vendus, le marché a plongé de 13% l'an dernier en Belgique et de 15% en Allemagne. Il s'est effondré de 40% au Danemark. Les importations en France se sont écroulées de 33% avec la baisse du marché (les vélos sont principalement fabriqués en Italie, Portugal et Roumanie, avec de nombreuses pièces asiatiques). Parallèlement, la production française de vélos a baissé de 24%, à 645.000 unités, en misant sur les ventes d'électriques et de haut de gamme. Il faudra maintenir l'effort: l'industrie française s'est donnée un objectif de 1,4 million d'unités en 2027. L'USC s'est aussi inquiétée de la forte baisse des vélos pour enfants (-31% par rapport à 2019), avec un report probable vers le marché de l'occasion. Ces chiffres sont surveillés de près: "Si la Hollande, la Belgique, sont des pays de culture du vélo, c’est parce que les enfants font du vélo, par tous les temps", a souligné Jérôme Valentin.

29.04.2024 à 18:15

A Turin, le G7 proche d'un accord sur la fin des centrales à charbon

FRANCE24

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L'Italie, qui préside le G7 cette année, accueille jusqu'à mardi à Turin (nord) la première grande réunion politique sur le climat depuis la COP28 en décembre à Dubaï, où le monde s'est engagé à renoncer progressivement au charbon, au gaz et au pétrole. Le charbon est l'énergie fossile la plus polluante et les militants de l'environnement ont exhorté le G7 — qui comprend l'Italie, le Canada, la France, l'Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni et les États-Unis — à montrer l'exemple. La dernière ébauche du communiqué final du G7 appelle à "éliminer progressivement la production actuelle d'électricité au charbon sans captage de carbone dans nos systèmes énergétiques au cours de la première moitié des années 2030 ou dans un calendrier compatible avec le maintien d'une limite d'augmentation de la température à 1,5°C, conformément aux trajectoires de zéro émission nette", selon une source européenne. Un calendrier précis serait salué comme un pas important. Certains pays comme la France militent pour que le G7 abandonne le charbon d'ici 2030, mais le Japon en particulier, dont un tiers de l'électricité provient du charbon, est réticent à fixer une date-butoir. Le chef de l'ONU Climat Simon Stiell a exhorté lundi les pays du G7 à utiliser leur poids politique, leur richesse et leur technologie pour sortir des énergies fossiles. "J'entends souvent dire dans des forums comme celui-ci que +nous ne pouvons pas aller trop vite, de peur que nous prédéterminions le résultat de négociations" au niveau de l'ONU, a-t-il affirmé. "C'est une totale absurdité d'affirmer que le G7 ne peut pas - ou ne devrait pas - montrer la voie sur des actions plus ambitieuses en matière de climat", a jugé le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), alors que le G7 est loin de ses objectifs, selon un nouveau rapport publié par un institut sur le climat. "Bond en avant" Des centaines de militants du climat ont manifesté dimanche à Turin, certains d'entre eux brûlant des photos des dirigeants du G7 accusés de trahir les générations futures sur la crise climatique. Les défenseurs de l'environnement veulent savoir s'ils ont l'intention de concrétiser leurs engagements, comme l'accord de Dubaï sur le doublement des taux d'efficacité énergétique et le triplement des capacités en énergies renouvelables d'ici 2030. Le G7 doit aussi aborder des thèmes comme la nécessité de diversifier les sources d'approvisionnement en matériaux clés pour les systèmes d'énergies renouvelables, ainsi que la réutilisation des minerais, afin de moins dépendre de la Chine, qui domine le secteur des technologies vertes. Selon Rome, les terres rares et les énergies renouvelables seront au cœur de discussions avec des délégations africaines invitées à Turin. Par ailleurs Ottawa, Paris, Berlin et Londres, qui font pression pour l'adoption d'un traité pour réduire la pollution au plastique, devraient utiliser le G7 pour tenter de rallier Washington et Tokyo, plus réticents. Selon une source française, le G7 devrait s'engager à réduire la production de plastique, présent partout dans l'environnement, du sommet des montagnes au fond des océans, ainsi que dans le sang des êtres humains. Face à ce constat, "le G7 s’engage à réduire la production mondiale de polymères primaires afin de mettre fin à la pollution plastique en 2040", selon une ébauche du communiqué final. Les militants du climat espèrent aussi une aide accrue aux pays en voie de développement pour décarboner leur production industrielle, notamment les secteurs de l'acier et du ciment. M. Stiell a d'ailleurs exhorté les sept ministres présents à faire pression sur leurs homologues des finances pour arriver à un "bond en avant". Ensemble, les pays du G7 représentent 38% de l'économie mondiale et sont responsables de 21% des émissions de gaz à effet de serre, selon des chiffres pour 2021 de l'Institut d'analyse du Climat. Aucun de ses pays membres n'est en voie de respecter les objectifs de réduction d'émissions pour 2030, qui ne seront réduites "au mieux que de la moitié de ce qui est nécessaire", selon un rapport de cet institut publié la semaine dernière.

29.04.2024 à 18:11

Européennes: la dynamique Glucksmann se confirme

FRANCE24

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A six semaines du scrutin, avec 14% des intentions des voix (+2,5 en un mois), la liste de Raphaël Glucksmann se rapproche de celle de la majorité présidentielle conduite par Valérie Hayer, à 17% (-1), selon une étude Cevipof-Ipsos-Institut Montaigne-Fondation Jean-Jaurès pour le Monde publiée lundi, et portant sur 10.651 personnes. Et la livraison de lundi du sondage quotidien Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio donne la liste de l'eurodéputé à 14,5% d'intentions de vote (+ 2,5 points sur une semaine), à seulement 1,5 point de celle de Valérie Hayer (16%, -1 point en une semaine). Les socialistes comme les macronistes restent largement distancés par le Rassemblement national de Jordan Bardella, crédité de 32% par Ipsos, 31,5% par l'Ifop. "Il y a une dynamique claire" qui s'est établie en faveur de M. Glucksmann, estime Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès. Il souligne notamment un enseignement marquant: "les sympathisants socialistes redeviennent des électeurs socialistes". "En 2019, 40% seulement des sympathisants socialistes étaient des électeurs socialistes. Là on est à près de 90%" dans cette enquête qui illustre le "retour d'une fierté". Avec un score avoisinant celui de Mme Hayer en tenant compte des marges d'erreur des sondages, M. Glucksmann peut en théorie nourrir l'espoir d'un croisement des courbes entre les deux listes. "Je n'aurais pas dit cela il y a un mois", mais ce "n'est plus impossible", abonde M. Finchelstein. Pour le candidat, le terme reste tabou. "C'est jamais nous qui déployons ce récit du croisement des courbes, je ne veux pas qu'on produise ce récit", a-t-il expliqué à quelques journalistes jeudi, en marge de son meeting à Strasbourg. L'eurodéputé, devenu la cible de l'extrême droite, de la macronie, et même de ses concurrents de gauche, dit savoir "trop bien" ce que cela pourrait engendrer si au soir du 9 juin, il ne dépassait pas Valérie Hayer. " Everest " "On va dire que c'est décevant, on va parler d'échec", même si on fait 12%, ce qui signifie qu'on aura quand même doublé notre score de 2019 (6,19%), rappelle-t-il. Raphaël Glucksmann souligne que "des gens qui ont voté des choses très différentes à la dernière présidentielle nous rejoignent. Là, ils ont l'occasion d'être en accord avec eux-mêmes". S'il admet "bien sûr" regarder les sondages, il tente de relativiser: "si on perd deux points, c'est pas la fin du monde, si on gagne deux points, c'est pas l'Everest". Au sein du PS, certains ne cachent pas pourtant espérer doubler la liste macroniste. "Si on arrive à capter ceux qui s'abstiennent, il peut y avoir un croisement", assure une cadre du parti. "Les gens qui s'abstiennent, souvent ils ont voté efficace la dernière fois, soit Jean-Luc Mélenchon, soit Emmanuel Macron, et aujourd'hui ils sont déçus". Pour Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos, "Glucksmann prospère sur la faiblesse de ses concurrents", et notamment "parce que LFI et les écologistes vont mal", rappelle-t-il dans une tribune au journal Le Monde. L'essayiste de 44 ans, qui sera en meeting à Grenoble lundi soir, profite aussi "à plein des difficultés d’Emmanuel Macron et récupère 17% de ses électeurs à la présidentielle", note-t-il. Des voix qui "comptent double", dans la chasse à la deuxième place du scrutin, souligne M. Finchelstein. Enfin "Raphaël Glucksmann fait tout simplement une bonne campagne", juge M. Teinturier, car il parle d'Europe, met "l’accent sur la transition écologique", et a "une ligne claire s’agissant de l'Ukraine mais aussi de Gaza". Mais pour le sondeur, le croisement des courbes reste "peu probable" en raison de la volatilité de son électorat (55% seulement sont sûrs actuellement de voter pour lui). Il suffit que certains électeurs encore indécis "repartent vers EELV, LFI ou la majorité présidentielle pour que (son) score se tasse".
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