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16.05.2024 à 14:45

Qui est Tsav 9, le collectif radical israélien qui cible l’aide humanitaire vers Gaza ?

Jean-Luc MOUNIER

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La police israélienne a annoncé, mardi, l’ouverture d’une enquête après le blocage et le saccage, la veille, de sept camions d’aide humanitaire en provenance de Cisjordanie occupée et à destination de la bande de Gaza. Plusieurs médias israéliens pointent la responsabilité de Tsav 9. Créé en janvier dernier, ce collectif radical soutenu par l’extrême droite revendique de multiples blocages visant l’enclave palestinienne tant que les otages israéliens encore retenus ne seront pas libérés.

16.05.2024 à 14:28

Émeutes en Nouvelle-Calédonie : Darmanin accuse l'Azerbaïdjan d'ingérence

FRANCE24

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Le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin a accusé jeudi l'Azerbaïdjan d'ingérence en Nouvelle-Calédonie, alors que l'archipel est en proie à des émeutes inédites depuis 1988.
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Le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin a accusé jeudi l'Azerbaïdjan d'ingérence en Nouvelle-Calédonie, alors que l'archipel est en proie à des émeutes inédites depuis 1988.

16.05.2024 à 14:26

Nouvelle-Calédonie : situation "très tendue", nouveaux renforts de police, annonce Attal

FRANCE24

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Un millier de policiers et gendarmes supplémentaires sont en train d'être déployés en Nouvelle-Calédonie, où la situation "reste très tendue", a affirmé Gabriel Attal jeudi à l'issue de la réunion d'un nouveau conseil de défense à l'Elysée.
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Un millier de policiers et gendarmes supplémentaires sont en train d'être déployés en Nouvelle-Calédonie, où la situation "reste très tendue", a affirmé Gabriel Attal jeudi à l'issue de la réunion d'un nouveau conseil de défense à l'Elysée.

16.05.2024 à 14:01

Goodyear: de nombreuses données informatiques saisies lors des perquisitions

FRANCE24

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Ces perquisitions ont été menées mardi et mercredi sur des sites en France, en Belgique et au Luxembourg. Le procureur Etienne Manteaux a toutefois souligné que Goodyear pouvait encore contester en justice les saisies effectuées au Luxembourg et en Belgique. "La remise des scellés aux enquêteurs français sera donc subordonnée à la validation des saisies opérées par un juge au Luxembourg et en Belgique", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Le magistrat est longuement revenu à cette occasion sur les trois dossiers d'accidents mortels survenus dans le Doubs et la Somme en juillet 2014, et dans les Yvelines en avril 2016. Quatre personnes sont mortes dans des collisions provoquées chaque fois par l'éclatement du pneu avant gauche de poids lourds provoquant une perte de contrôle du chauffeur. Quatre autres dossiers d'accidents, ayant causés trois décès, ont aussi été versés à la procédure, mais seulement à titre d'information car prescrits. "Dans ces différentes procédures, ce sont donc huit expertises distinctes, réalisées par sept experts différents, qui ont constaté" les défaillances des pneumatiques Goodyear Marathon LHS II et LHS II +. Il est reproché au géant américain d'avoir eu connaissance d'un défaut sur ses pneumatiques mais de n'avoir pas procédé à une campagne de rappels, se contentant d'un programme d'échange. M. Manteaux a d'ailleurs regretté que dans un certain nombre d'autres accidents de poids lourds "on ne peut définir quelle est la marque même du pneumatique qui a éclaté et compte tenu de l'ancienneté des faits, tous ces scellés ont été détruits". "C'est tout à fait désolant." "Souvent l'éclatement d'un pneu est vu comme la faute à pas de chance ou à une crevaison subite", a-t-il noté, ce qui a pu conduire à classer sans suite certaines requêtes après des accidents. Sophie Rollet, lanceuse d'alerte qui a permis de mettre au jour cette affaire et dont le mari était décédé dans un de ces accidents, estime également qu'il y a "beaucoup plus de victimes" dues à l'éclatement des pneus Goodyear. "Mais on ne sera jamais en capacité de les identifier pour de multiples écueils systémiques." M. Manteaux a salué "la détermination de Mme Rollet, qui a été centrale dans cette procédure pour faire progresser les investigations".
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Ces perquisitions ont été menées mardi et mercredi sur des sites en France, en Belgique et au Luxembourg. Le procureur Etienne Manteaux a toutefois souligné que Goodyear pouvait encore contester en justice les saisies effectuées au Luxembourg et en Belgique. "La remise des scellés aux enquêteurs français sera donc subordonnée à la validation des saisies opérées par un juge au Luxembourg et en Belgique", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Le magistrat est longuement revenu à cette occasion sur les trois dossiers d'accidents mortels survenus dans le Doubs et la Somme en juillet 2014, et dans les Yvelines en avril 2016. Quatre personnes sont mortes dans des collisions provoquées chaque fois par l'éclatement du pneu avant gauche de poids lourds provoquant une perte de contrôle du chauffeur. Quatre autres dossiers d'accidents, ayant causés trois décès, ont aussi été versés à la procédure, mais seulement à titre d'information car prescrits. "Dans ces différentes procédures, ce sont donc huit expertises distinctes, réalisées par sept experts différents, qui ont constaté" les défaillances des pneumatiques Goodyear Marathon LHS II et LHS II +. Il est reproché au géant américain d'avoir eu connaissance d'un défaut sur ses pneumatiques mais de n'avoir pas procédé à une campagne de rappels, se contentant d'un programme d'échange. M. Manteaux a d'ailleurs regretté que dans un certain nombre d'autres accidents de poids lourds "on ne peut définir quelle est la marque même du pneumatique qui a éclaté et compte tenu de l'ancienneté des faits, tous ces scellés ont été détruits". "C'est tout à fait désolant." "Souvent l'éclatement d'un pneu est vu comme la faute à pas de chance ou à une crevaison subite", a-t-il noté, ce qui a pu conduire à classer sans suite certaines requêtes après des accidents. Sophie Rollet, lanceuse d'alerte qui a permis de mettre au jour cette affaire et dont le mari était décédé dans un de ces accidents, estime également qu'il y a "beaucoup plus de victimes" dues à l'éclatement des pneus Goodyear. "Mais on ne sera jamais en capacité de les identifier pour de multiples écueils systémiques." M. Manteaux a salué "la détermination de Mme Rollet, qui a été centrale dans cette procédure pour faire progresser les investigations".

16.05.2024 à 13:23

Nouvelle-Calédonie: visioconférence avec Macron annulée, les élus ne veulent "pas dialoguer"

FRANCE24

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"La situation sur place rend sa tenue difficile", a également relevé la présidence. En conséquence, le chef de l'Etat échangera "directement avec les élus", séparément, a-t-elle ajouté, sans plus de précisions. La visioconférence devait se tenir à l'issue d'une nouvelle réunion de crise qui a eu lieu à l'Elysée à partir de 11H. Le Premier ministre Gabriel Attal doit faire une déclaration à l'Elysée en début d'après-midi sur la crise calédonienne, a annoncé Matignon.
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"La situation sur place rend sa tenue difficile", a également relevé la présidence. En conséquence, le chef de l'Etat échangera "directement avec les élus", séparément, a-t-elle ajouté, sans plus de précisions. La visioconférence devait se tenir à l'issue d'une nouvelle réunion de crise qui a eu lieu à l'Elysée à partir de 11H. Le Premier ministre Gabriel Attal doit faire une déclaration à l'Elysée en début d'après-midi sur la crise calédonienne, a annoncé Matignon.

16.05.2024 à 12:15

LGBTphobie: forte hausse des cas en 2023, climat très "préoccupant" selon les associations

FRANCE24

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L'an passé, 2.870 crimes ou délits (agressions, menaces, harcèlement...) contre les lesbiennes, gay, bi et trans ont été recensés, un bond de 19% par rapport à 2022, année déjà marquée par une hausse de 13%, selon une étude du service statistique du ministère de l'Intérieur publiée jeudi, à la veille de la Journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie. S'y ajoutent 1.690 contraventions, à 94% des injures. Ces contraventions, qui avaient reculé de 9% en 2022, progressent de 4%. "On a l'impression que les braises de la LGBTIphobie sont allumées et que le feu est prêt à prendre. 2024 est une année qui nous préoccupe particulièrement", soulignait déjà mercredi la présidente de SOS Homophobie, Julia Torlet, en présentant le bilan annuel de l'ONG. "On risque de se retrouver dans une situation de violences comme celle de 2012-2013" si "le gouvernement ne réagit pas", a-t-elle alerté, en faisant référence à la période très tendue ayant entouré l'adoption du "mariage pour tous". Depuis 2016, les atteintes anti-LGBT+ ont fortement augmenté: +17% en moyenne par an pour les crimes et délits et +10% pour les contraventions, selon les statistiques du ministère. Discours haineux Mais ces chiffres ne reflètent qu'une partie de la réalité. En effet, si l'étude du ministère fait état d'une "libération de la parole et (de) l'amélioration des conditions d'accueil" des victimes par la police et la gendarmerie, elle précise que seules 20% des victimes LGBT+ portent plainte en cas de menaces ou violences, et 5% en cas d'injure (enquête réalisée sur 2012-2018). Les injures et la diffamation représentent un tiers des crimes et délits anti-LGBT+ enregistrés en 2023. Les atteintes aux personnes 19%, tout comme les menaces (19%). Le harcèlement (5%) est plus rare; les atteintes à caractère sexuel également, même si elles progressent (8% du total, contre 2% en 2022). Plus de 70% des victimes sont des hommes, selon le ministère, un fait également souligné par SOS Homophobie, qui dénonce en particulier le phénomène croissant des guet-apens tendus notamment via des applications de rencontre. Selon le ministère, les mis en cause dans ces crimes et délits sont à 82% des hommes. Près de la moitié (49%) ont moins de 30 ans; 31% ont même moins de 19 ans. "On a dépassé le stade de l'inquiétude", déclare à l'AFP Maxime Haes, porte-parole d'une autre association, Stop Homophobie. Son analyse s'appuie notamment sur le rapport de l'Agence européenne des droits fondamentaux (FRA) publié mardi: en France 60% des personnes évitent de tenir la main de leurs partenaires du même sexe par peur d'être agressées, contre 53% en moyenne dans l'UE. "Silence gouvernemental" Les actes anti-LGBT+ s'inscrivent, estime M. Haes, dans un contexte de "hausse drastique des discours LGBTphobes, en particulier transphobes", qui sont "à mettre en corrélation avec la montée de l'extrême droite et des extrémismes religieux". Des discours transphobes ont encore été exacerbés par la sortie médiatisée en avril du livre "Transmania", qui se présente comme une "enquête sur les dérives de l'identité transgenre" mais qui, d'après M. Haes, "stéréotype" les personnes transgenres et intersexes avec "les clichés les plus infâmes: pédophilie, pédocriminalité, déviance mentale". De manière générale, la haine en ligne "s'amplifie", avec "des groupes qui mènent une offensive", souligne Julia Torlet. "Subir des violences, des discriminations, des discours haineux amène de la crainte, un sentiment de culpabilité, une détresse mentale" et peut conduire à la dépression et des tentatives de suicide, rappelle Ugo Ziccarelli, également membre de SOS Homophobie. Face aux attaques, l'association dénonce un "silence gouvernemental abyssal", la nomination comme Premier ministre de Gabriel Attal, ouvertement gay, ne s'accompagnant selon elle d'"aucune politique ambitieuse" sur la question LGBT+. "Les discours haineux ne sont pas du tout combattus par les responsables politiques", fustige également M. Haes.
Texte intégral (665 mots)
L'an passé, 2.870 crimes ou délits (agressions, menaces, harcèlement...) contre les lesbiennes, gay, bi et trans ont été recensés, un bond de 19% par rapport à 2022, année déjà marquée par une hausse de 13%, selon une étude du service statistique du ministère de l'Intérieur publiée jeudi, à la veille de la Journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie. S'y ajoutent 1.690 contraventions, à 94% des injures. Ces contraventions, qui avaient reculé de 9% en 2022, progressent de 4%. "On a l'impression que les braises de la LGBTIphobie sont allumées et que le feu est prêt à prendre. 2024 est une année qui nous préoccupe particulièrement", soulignait déjà mercredi la présidente de SOS Homophobie, Julia Torlet, en présentant le bilan annuel de l'ONG. "On risque de se retrouver dans une situation de violences comme celle de 2012-2013" si "le gouvernement ne réagit pas", a-t-elle alerté, en faisant référence à la période très tendue ayant entouré l'adoption du "mariage pour tous". Depuis 2016, les atteintes anti-LGBT+ ont fortement augmenté: +17% en moyenne par an pour les crimes et délits et +10% pour les contraventions, selon les statistiques du ministère. Discours haineux Mais ces chiffres ne reflètent qu'une partie de la réalité. En effet, si l'étude du ministère fait état d'une "libération de la parole et (de) l'amélioration des conditions d'accueil" des victimes par la police et la gendarmerie, elle précise que seules 20% des victimes LGBT+ portent plainte en cas de menaces ou violences, et 5% en cas d'injure (enquête réalisée sur 2012-2018). Les injures et la diffamation représentent un tiers des crimes et délits anti-LGBT+ enregistrés en 2023. Les atteintes aux personnes 19%, tout comme les menaces (19%). Le harcèlement (5%) est plus rare; les atteintes à caractère sexuel également, même si elles progressent (8% du total, contre 2% en 2022). Plus de 70% des victimes sont des hommes, selon le ministère, un fait également souligné par SOS Homophobie, qui dénonce en particulier le phénomène croissant des guet-apens tendus notamment via des applications de rencontre. Selon le ministère, les mis en cause dans ces crimes et délits sont à 82% des hommes. Près de la moitié (49%) ont moins de 30 ans; 31% ont même moins de 19 ans. "On a dépassé le stade de l'inquiétude", déclare à l'AFP Maxime Haes, porte-parole d'une autre association, Stop Homophobie. Son analyse s'appuie notamment sur le rapport de l'Agence européenne des droits fondamentaux (FRA) publié mardi: en France 60% des personnes évitent de tenir la main de leurs partenaires du même sexe par peur d'être agressées, contre 53% en moyenne dans l'UE. "Silence gouvernemental" Les actes anti-LGBT+ s'inscrivent, estime M. Haes, dans un contexte de "hausse drastique des discours LGBTphobes, en particulier transphobes", qui sont "à mettre en corrélation avec la montée de l'extrême droite et des extrémismes religieux". Des discours transphobes ont encore été exacerbés par la sortie médiatisée en avril du livre "Transmania", qui se présente comme une "enquête sur les dérives de l'identité transgenre" mais qui, d'après M. Haes, "stéréotype" les personnes transgenres et intersexes avec "les clichés les plus infâmes: pédophilie, pédocriminalité, déviance mentale". De manière générale, la haine en ligne "s'amplifie", avec "des groupes qui mènent une offensive", souligne Julia Torlet. "Subir des violences, des discriminations, des discours haineux amène de la crainte, un sentiment de culpabilité, une détresse mentale" et peut conduire à la dépression et des tentatives de suicide, rappelle Ugo Ziccarelli, également membre de SOS Homophobie. Face aux attaques, l'association dénonce un "silence gouvernemental abyssal", la nomination comme Premier ministre de Gabriel Attal, ouvertement gay, ne s'accompagnant selon elle d'"aucune politique ambitieuse" sur la question LGBT+. "Les discours haineux ne sont pas du tout combattus par les responsables politiques", fustige également M. Haes.

16.05.2024 à 12:03

Jeux paralympiques de Paris: pour une athlète d'Irak, de l'or plein les yeux

FRANCE24

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"Ce sport a changé ma vie. J'y consacre tout mon temps", confie-t-elle à l'AFP, dans la cour d'un centre sportif délabré de sa bourgade de Baqouba, au nord-est de Bagdad, où l'athlète multimédaillée s'entraîne toujours, Elle avait trois ans, le 19 avril 2008, quand elle a perdu ses deux jambes et son avant-bras droit, dans l'explosion d'un engin explosif fixé à la voiture de son père, ex-militaire. Cette histoire familiale, elle la raconte d'un ton presque détaché, tant des expériences semblables ont accompagné les générations ayant grandi dans un Irak déchiré par des décennies de guerre. Petite brune de 19 ans, le visage encadré par des cheveux noirs sagement coupés au carré, Najlah Imad exhibe un sourire à toute épreuve, qui ne la quitte que quand elle empoigne sa raquette de ping-pong. Elle se concentre alors sur ses coups, ses sourcils se froncent et l'éclat de ses yeux rieurs durcit. "En me lançant dans le sport, j'ai rencontré d'autres joueurs avec des handicaps, qui pratiquaient même s'il leur manquait un membre", poursuit-elle. "Ils avaient tellement d'énergie positive, ça m'a encouragée." "Surprise" Quand elle a dix ans, un entraîneur cherchant à monter une équipe paralympique se rend visite dans sa maison. Six mois d'entraînement, et Najlah Imad participe à son premier championnat, rassemblant toutes les provinces irakiennes. Elle gagne. "J'étais la surprise de la compétition", se souvient-elle, d'une fierté candide. A l'étage de la maison familiale, une étagère croule sous les trophées et médailles, glanés au fil de la trentaine de compétitions internationales auxquelles elle a participé. Elle était à Tokyo en 2021 pour les JO paralympiques, avant de remporter en 2023 une médaille d'or en Chine au championnat paralympique d'Asie. Généralement, elle s'entraîne quatre jours par semaine, dont deux à Bagdad, où elle se rend accompagnée de son père. Pour mieux préparer les rencontres internationales, elle s'envole vers l'étranger afin de profiter d'infrastructures sportives de pointe --au Qatar par exemple, où elle était en mars, en vue des Jeux paralympiques de Paris, du 28 août au 8 septembre. Etoile montante du sport, elle bénéficie de subventions mensuelles --modestes-- du comité paralympique irakien, outre la prise en charge de certains voyages pour les compétitions. Malgré les succès, son quotidien reste lié à Baqouba et à son centre sportif. Dans une salle poussiéreuse aux vitres cassées, quatre tables de ping-pong mangent tout l'espace. Le cliquetis incessant des balles résonne tandis que s'affrontent huit joueurs, femmes et hommes, l'un d'eux en fauteuil roulant. "Les tables sur lesquelles on s'entraîne, c'est de la seconde main. On a dû les réparer pour les utiliser", confie à l'AFP l'entraîneur Hossam al-Bayati. Même cette salle sommaire menace de leur être retirée, assure celui qui a rejoint en 2016 les entraîneurs de l'équipe nationale de tennis de table paralympique. Un discours qui ne surprend pas, dans un pays pourtant riche en pétrole, mais miné par la corruption et des politiques publiques défaillantes: les professionnels du sport déplorent régulièrement infrastructures et équipements déficients ainsi que des subventions insuffisantes. "Défier le monde" Sur son moignon droit, la sportive enfile un tissu noir avant de fixer sa prothèse, qui l'aide à s'appuyer sur sa béquille. De sa main gauche tenant sa raquette, elle lance la balle dans les airs, l'expédie par dessus le filet. A ses débuts, la famille était réticente. "C'est un sport impliquant du mouvement, moi il me manque trois membres, j'étais jeune", se souvient-elle. "Mes proches, la société, disaient +C'est pas possible, tu vas te fatiguer pour rien+". Après sa première victoire son père Emad Lafta réalise qu'il faut la soutenir, tant elle était "passionnée". "Elle a persévéré. Elle a surmonté un défi personnel, et elle a défié le monde", reconnaît M. Lafta, qui a sept enfants en tout. Avec le ping-pong, "elle se sent mieux psychologiquement, le regard de la société a changé", se réjouit-il. "Les gens nous félicitent, dans la rue il y a des filles qui veulent se photographier avec elle". Lycéenne, Najlah Imad rêve d'être présentatrice. "Même quand elle voyage elle prend ses livres pour réviser pendant son temps libre. Durant le trajet pour Bagdad, elle étudie". A Paris, l'objectif c'est la médaille d'or, espère le sexagénaire. "Quand elle nous promet quelque chose, elle s'y tient".
Texte intégral (772 mots)
"Ce sport a changé ma vie. J'y consacre tout mon temps", confie-t-elle à l'AFP, dans la cour d'un centre sportif délabré de sa bourgade de Baqouba, au nord-est de Bagdad, où l'athlète multimédaillée s'entraîne toujours, Elle avait trois ans, le 19 avril 2008, quand elle a perdu ses deux jambes et son avant-bras droit, dans l'explosion d'un engin explosif fixé à la voiture de son père, ex-militaire. Cette histoire familiale, elle la raconte d'un ton presque détaché, tant des expériences semblables ont accompagné les générations ayant grandi dans un Irak déchiré par des décennies de guerre. Petite brune de 19 ans, le visage encadré par des cheveux noirs sagement coupés au carré, Najlah Imad exhibe un sourire à toute épreuve, qui ne la quitte que quand elle empoigne sa raquette de ping-pong. Elle se concentre alors sur ses coups, ses sourcils se froncent et l'éclat de ses yeux rieurs durcit. "En me lançant dans le sport, j'ai rencontré d'autres joueurs avec des handicaps, qui pratiquaient même s'il leur manquait un membre", poursuit-elle. "Ils avaient tellement d'énergie positive, ça m'a encouragée." "Surprise" Quand elle a dix ans, un entraîneur cherchant à monter une équipe paralympique se rend visite dans sa maison. Six mois d'entraînement, et Najlah Imad participe à son premier championnat, rassemblant toutes les provinces irakiennes. Elle gagne. "J'étais la surprise de la compétition", se souvient-elle, d'une fierté candide. A l'étage de la maison familiale, une étagère croule sous les trophées et médailles, glanés au fil de la trentaine de compétitions internationales auxquelles elle a participé. Elle était à Tokyo en 2021 pour les JO paralympiques, avant de remporter en 2023 une médaille d'or en Chine au championnat paralympique d'Asie. Généralement, elle s'entraîne quatre jours par semaine, dont deux à Bagdad, où elle se rend accompagnée de son père. Pour mieux préparer les rencontres internationales, elle s'envole vers l'étranger afin de profiter d'infrastructures sportives de pointe --au Qatar par exemple, où elle était en mars, en vue des Jeux paralympiques de Paris, du 28 août au 8 septembre. Etoile montante du sport, elle bénéficie de subventions mensuelles --modestes-- du comité paralympique irakien, outre la prise en charge de certains voyages pour les compétitions. Malgré les succès, son quotidien reste lié à Baqouba et à son centre sportif. Dans une salle poussiéreuse aux vitres cassées, quatre tables de ping-pong mangent tout l'espace. Le cliquetis incessant des balles résonne tandis que s'affrontent huit joueurs, femmes et hommes, l'un d'eux en fauteuil roulant. "Les tables sur lesquelles on s'entraîne, c'est de la seconde main. On a dû les réparer pour les utiliser", confie à l'AFP l'entraîneur Hossam al-Bayati. Même cette salle sommaire menace de leur être retirée, assure celui qui a rejoint en 2016 les entraîneurs de l'équipe nationale de tennis de table paralympique. Un discours qui ne surprend pas, dans un pays pourtant riche en pétrole, mais miné par la corruption et des politiques publiques défaillantes: les professionnels du sport déplorent régulièrement infrastructures et équipements déficients ainsi que des subventions insuffisantes. "Défier le monde" Sur son moignon droit, la sportive enfile un tissu noir avant de fixer sa prothèse, qui l'aide à s'appuyer sur sa béquille. De sa main gauche tenant sa raquette, elle lance la balle dans les airs, l'expédie par dessus le filet. A ses débuts, la famille était réticente. "C'est un sport impliquant du mouvement, moi il me manque trois membres, j'étais jeune", se souvient-elle. "Mes proches, la société, disaient +C'est pas possible, tu vas te fatiguer pour rien+". Après sa première victoire son père Emad Lafta réalise qu'il faut la soutenir, tant elle était "passionnée". "Elle a persévéré. Elle a surmonté un défi personnel, et elle a défié le monde", reconnaît M. Lafta, qui a sept enfants en tout. Avec le ping-pong, "elle se sent mieux psychologiquement, le regard de la société a changé", se réjouit-il. "Les gens nous félicitent, dans la rue il y a des filles qui veulent se photographier avec elle". Lycéenne, Najlah Imad rêve d'être présentatrice. "Même quand elle voyage elle prend ses livres pour réviser pendant son temps libre. Durant le trajet pour Bagdad, elle étudie". A Paris, l'objectif c'est la médaille d'or, espère le sexagénaire. "Quand elle nous promet quelque chose, elle s'y tient".

16.05.2024 à 12:03

Menacés par l'IA, les comédiens de doublage donnent de la voix

FRANCE24

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Avec la multiplication d'outils, comme HeyGen, Eleven Dubs ou Deepdub, qui permettent de cloner des voix et de traduire des vidéos en plusieurs langues tout en adaptant les mouvements de lèvres, leur métier est en première ligne face aux progrès exponentiels de l'IA dite générative. Au total, 12.500 emplois (comédiens, traducteurs, techniciens..) dans 110 entreprises de la filière sont "potentiellement menacés" dans l'Hexagone, relèvent jeudi l'association professionnelle Les Voix et le Syndicat français des artistes-interprètes CGT, s'appuyant sur une étude du groupe de protection sociale Audiens. L'"automatisation" et la "délocalisation" du doublage "pourrait engendrer une perte d'activité rapide et massive" dans cette industrie pesant près de 700 millions d'euros de chiffre d'affaires, expliquent dans un communiqué ces organismes, qui militent pour une régulation de l'IA. "Ca va être une catastrophe (...) il faut que tout le monde se réveille", s'alarme auprès de l'AFP l'acteur Jean-Pierre Michaël, voix française de Brad Pitt et Keanu Reeves. Dans les prochains jours, une vidéo réunissant 40 personnalités du secteur, comme Brigitte Lecordier (Son Goku dans Dragon Ball), sera diffusée sur les réseaux sociaux pour alerter le grand public et la ministre de la Culture Rachida Dati, s'ajoutant à la pétition "Touche pas à ma VF" signée près de 30.000 fois depuis janvier. Du pillage de données personnelles (comme la voix) pour alimenter des logiciels au remplacement pur et simple des humains, les craintes suscitées par l'IA ont été mises en lumière dès l'année dernière avec la grève historique à Hollywood. "Malheureusement, les acteurs (via leur syndicat SAG-AFTRA) ont lâché sur un certain nombre de choses absolument cruciales" dans leur accord avec les studios, déplore auprès de l'AFP le co-fondateur des Voix, Patrick Kuban, voix off sur Canal+ notamment. Ils ont en particulier abandonné "la faculté, dans leurs contrats, de donner leur consentement pour être doublé dans une version étrangère en IA dans le monde entier", regrette M. Kuban, également co-président de la coalition mondiale United Voice Artists. "Exception culturelle" Si, demain, les voix de Matt Damon ou Julia Roberts sont "exploitées dans le doublage de tous les pays en n'importe quel dialecte, nous, on n'a plus de raison d'être", s'inquiète Philippe Peythieu, interprète d'Homer dans "Les Simpson". Cette perspective inquiète d'autant plus que les acteurs de l'IA "sont en train de contractualiser directement à Hollywood", assure Patrick Kuban, rappelant qu'Eleven Labs a rejoint cette année l'incubateur de start-up de Disney. "Les studios vont pouvoir générer directement des versions doublées par des machines pour le marché européen", anticipe-t-il, invoquant un sujet de souveraineté nationale et d'accès à la culture, alors que films, séries et dessins animés étrangers restent majoritairement consommés en VF. Conditionnement des aides publiques, quotas d'humains à l'image et au son à respecter pour obtenir des visas d'exploitation... Diverses solutions sont proposées pour préserver "l'exception culturelle française", selon M. Kuban. "Pas question" pour autant de tirer un trait sur l'IA, qui "va apporter énormément de choses", estime Jean-Pierre Michaël. Elle s'avère ainsi "hyper utile" pour certaines tâches, comme la synchronisation des voix sur la bouche des personnages, constate la comédienne Adeline Chetail, qui a doublé le jeu vidéo tiré d'Harry Potter "Hogwarts Legacy". Mais l'interprète d'Ellie dans "The Last of us", énorme succès vidéoludique, "n'imagine pas une seule seconde" ce dernier "avec un scénario aussi fort" doublé en IA, "même dans le futur". Taulier du doublage (Harrison Ford, Buzz L'Eclair...), Richard Darbois "ne croit pas trop" non plus à la capacité de l'IA à retranscrire "les sentiments" et à "bien jouer". Pour faire passer son message, le secteur pourra surfer sur la notoriété renouvelée de ses comédiens, vedettes des réseaux sociaux et des conventions de fans. "Beaucoup de gens qui nous entendent depuis l'enfance sont extrêmement bouleversés quand ils nous rencontrent (...) On fait partie de leur vie d'une certaine façon", confirme Jean-Pierre Michaël.
Texte intégral (693 mots)
Avec la multiplication d'outils, comme HeyGen, Eleven Dubs ou Deepdub, qui permettent de cloner des voix et de traduire des vidéos en plusieurs langues tout en adaptant les mouvements de lèvres, leur métier est en première ligne face aux progrès exponentiels de l'IA dite générative. Au total, 12.500 emplois (comédiens, traducteurs, techniciens..) dans 110 entreprises de la filière sont "potentiellement menacés" dans l'Hexagone, relèvent jeudi l'association professionnelle Les Voix et le Syndicat français des artistes-interprètes CGT, s'appuyant sur une étude du groupe de protection sociale Audiens. L'"automatisation" et la "délocalisation" du doublage "pourrait engendrer une perte d'activité rapide et massive" dans cette industrie pesant près de 700 millions d'euros de chiffre d'affaires, expliquent dans un communiqué ces organismes, qui militent pour une régulation de l'IA. "Ca va être une catastrophe (...) il faut que tout le monde se réveille", s'alarme auprès de l'AFP l'acteur Jean-Pierre Michaël, voix française de Brad Pitt et Keanu Reeves. Dans les prochains jours, une vidéo réunissant 40 personnalités du secteur, comme Brigitte Lecordier (Son Goku dans Dragon Ball), sera diffusée sur les réseaux sociaux pour alerter le grand public et la ministre de la Culture Rachida Dati, s'ajoutant à la pétition "Touche pas à ma VF" signée près de 30.000 fois depuis janvier. Du pillage de données personnelles (comme la voix) pour alimenter des logiciels au remplacement pur et simple des humains, les craintes suscitées par l'IA ont été mises en lumière dès l'année dernière avec la grève historique à Hollywood. "Malheureusement, les acteurs (via leur syndicat SAG-AFTRA) ont lâché sur un certain nombre de choses absolument cruciales" dans leur accord avec les studios, déplore auprès de l'AFP le co-fondateur des Voix, Patrick Kuban, voix off sur Canal+ notamment. Ils ont en particulier abandonné "la faculté, dans leurs contrats, de donner leur consentement pour être doublé dans une version étrangère en IA dans le monde entier", regrette M. Kuban, également co-président de la coalition mondiale United Voice Artists. "Exception culturelle" Si, demain, les voix de Matt Damon ou Julia Roberts sont "exploitées dans le doublage de tous les pays en n'importe quel dialecte, nous, on n'a plus de raison d'être", s'inquiète Philippe Peythieu, interprète d'Homer dans "Les Simpson". Cette perspective inquiète d'autant plus que les acteurs de l'IA "sont en train de contractualiser directement à Hollywood", assure Patrick Kuban, rappelant qu'Eleven Labs a rejoint cette année l'incubateur de start-up de Disney. "Les studios vont pouvoir générer directement des versions doublées par des machines pour le marché européen", anticipe-t-il, invoquant un sujet de souveraineté nationale et d'accès à la culture, alors que films, séries et dessins animés étrangers restent majoritairement consommés en VF. Conditionnement des aides publiques, quotas d'humains à l'image et au son à respecter pour obtenir des visas d'exploitation... Diverses solutions sont proposées pour préserver "l'exception culturelle française", selon M. Kuban. "Pas question" pour autant de tirer un trait sur l'IA, qui "va apporter énormément de choses", estime Jean-Pierre Michaël. Elle s'avère ainsi "hyper utile" pour certaines tâches, comme la synchronisation des voix sur la bouche des personnages, constate la comédienne Adeline Chetail, qui a doublé le jeu vidéo tiré d'Harry Potter "Hogwarts Legacy". Mais l'interprète d'Ellie dans "The Last of us", énorme succès vidéoludique, "n'imagine pas une seule seconde" ce dernier "avec un scénario aussi fort" doublé en IA, "même dans le futur". Taulier du doublage (Harrison Ford, Buzz L'Eclair...), Richard Darbois "ne croit pas trop" non plus à la capacité de l'IA à retranscrire "les sentiments" et à "bien jouer". Pour faire passer son message, le secteur pourra surfer sur la notoriété renouvelée de ses comédiens, vedettes des réseaux sociaux et des conventions de fans. "Beaucoup de gens qui nous entendent depuis l'enfance sont extrêmement bouleversés quand ils nous rencontrent (...) On fait partie de leur vie d'une certaine façon", confirme Jean-Pierre Michaël.

16.05.2024 à 11:59

A Marseille, bientôt un patio pour combler le "trou béant" laissé par le drame de la rue d'Aubagne

FRANCE24

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La mort de huit personnes, toutes locataires, dans ce drame avait jeté une lumière crue sur le problème du logement insalubre dans la deuxième ville de France où, sans que presque personne ne s'en émeuve durant des décennies, plus de 40.000 personnes vivent dans des taudis. En imaginant le futur patio et le "lieu ressources", Linda Larbi, cousine de Chérif Zema, un père algérien de 36 ans mort ce 5 novembre 2018, confie: "On est à l'approche du procès et ça nous permet de nous dire que ce lieu ne restera pas béant". Pour les familles, comme pour les riverains, c'était dur d'être "face à cette dent creuse, désespérément vide depuis cinq ans", "il faut que la vie revienne, (qu'il y ait) de nouveaux riverains", plaide Virginie Vallier, qui habite au 66 de la rue d'Aubagne, juste en face des numéros 63, 65, 67 touchés par l'effondrement. Lors d'une conférence de presse mercredi, Sophie Camard, la maire des 1er et 7e arrondissements, qui a participé à la création du Printemps marseillais, une alliance citoyenne de gauche qui a ravi la ville à la droite un an et demi après cette tragédie, avait du mal, comme d'autres, à retenir ses larmes en présentant ce projet "symbolique". Franck Caro, directeur général de la Société Publique Locale d'Aménagement d'Intérêt National (SPLA-IN) Aix-Marseille-Provence qui s'est chargée de l'étude du projet, parle lui d'une volonté de mettre "beaucoup d'humilité, de tendresse et de douceur" dans ce futur lieu dont le chantier commencera au printemps 2025 pour une livraison espérée fin 2025. tout sauf un sanctuaire Il y a eu des mois de concertation avec les familles des victimes, des élus, des associations et des riverains. Il y avait une unanimité sur le fait qu'il ne fallait "plus le vide" mais certains étaient réticents à l'idée de reconstruire puis, finalement, a émergé "un compromis sur l'idée d'un lieu ressources" municipal, raconte Sophie Camard. Le projet proposé par le cabinet Baito a été retenu à l'unanimité. Très concrètement, le passant verra une façade d'un étage seulement, faite de pierre de Beaulieu beige avec de grandes ouvertures. A l'intérieur, prendra place une structure modulable en mélèze des Hautes-Alpes permettant d'organiser des spectacles, des rencontres ou d'accueillir une cuisine solidaire. Devant le bâtiment, un patio méditerranéen avec une pépinière urbaine permettra une forme d'intimité, ont précisé les architectes Mathieu Menager et Maxime Sollier. L'espace, dont le coût est estimé à 570.000 euros hors taxes, pourra évoluer en fonction de ce qu'il sera décidé pour les immeubles autour, sachant que la SPLA-IN Aix-Marseille-Provence vient d'acquérir le numéro 61. Il y aura aussi bien sûr une partie mémorielle, dont les contours restent à préciser. Elle prendra place autour d'un contrefort, seul reste des immeubles écroulés. "Quand ça s'est passé, on voulait tous récupérer quelque chose de nos êtres chers mais on n'a rien pu récupérer, c'est comme si on nous avait tout arraché" et "effectivement ce reste d'une colonne" est l'endroit où les familles se recueillent, explique Liliana Lalonde, mère de Julien, l'une des huit victimes. Elle se réjouit que ce lieu ne devienne pas un "sanctuaire". Comme la mère de Simona Carpignano, jeune femme originaire des Pouilles (sud de l'Italie) qui vivait un étage au-dessus de chez Julien: "Pour nous, ce sera comme rentrer à nouveau dans la maison de Simona". "La mort n'est pas inutile, si une vie est sauvée grâce à elle", insiste Liliana Lalonde, saluant les mesures de prévention mises par la municipalité depuis, dès "qu'on voit une fissure sur un immeuble" à Marseille. Les responsabilités pour l'effondrement de ces immeubles insalubres seront jugées à Marseille du 7 novembre au 18 décembre, avec quatre personnes morales et physiques renvoyées pour homicides involontaires et blessures involontaires dont Julien Ruas, alors adjoint au maire chargé de la prévention et de la gestion des risques, quand la ville était encore dirigée par Jean-Claude Gaudin, maire Les Républicains pendant 25 ans.
Texte intégral (696 mots)
La mort de huit personnes, toutes locataires, dans ce drame avait jeté une lumière crue sur le problème du logement insalubre dans la deuxième ville de France où, sans que presque personne ne s'en émeuve durant des décennies, plus de 40.000 personnes vivent dans des taudis. En imaginant le futur patio et le "lieu ressources", Linda Larbi, cousine de Chérif Zema, un père algérien de 36 ans mort ce 5 novembre 2018, confie: "On est à l'approche du procès et ça nous permet de nous dire que ce lieu ne restera pas béant". Pour les familles, comme pour les riverains, c'était dur d'être "face à cette dent creuse, désespérément vide depuis cinq ans", "il faut que la vie revienne, (qu'il y ait) de nouveaux riverains", plaide Virginie Vallier, qui habite au 66 de la rue d'Aubagne, juste en face des numéros 63, 65, 67 touchés par l'effondrement. Lors d'une conférence de presse mercredi, Sophie Camard, la maire des 1er et 7e arrondissements, qui a participé à la création du Printemps marseillais, une alliance citoyenne de gauche qui a ravi la ville à la droite un an et demi après cette tragédie, avait du mal, comme d'autres, à retenir ses larmes en présentant ce projet "symbolique". Franck Caro, directeur général de la Société Publique Locale d'Aménagement d'Intérêt National (SPLA-IN) Aix-Marseille-Provence qui s'est chargée de l'étude du projet, parle lui d'une volonté de mettre "beaucoup d'humilité, de tendresse et de douceur" dans ce futur lieu dont le chantier commencera au printemps 2025 pour une livraison espérée fin 2025. tout sauf un sanctuaire Il y a eu des mois de concertation avec les familles des victimes, des élus, des associations et des riverains. Il y avait une unanimité sur le fait qu'il ne fallait "plus le vide" mais certains étaient réticents à l'idée de reconstruire puis, finalement, a émergé "un compromis sur l'idée d'un lieu ressources" municipal, raconte Sophie Camard. Le projet proposé par le cabinet Baito a été retenu à l'unanimité. Très concrètement, le passant verra une façade d'un étage seulement, faite de pierre de Beaulieu beige avec de grandes ouvertures. A l'intérieur, prendra place une structure modulable en mélèze des Hautes-Alpes permettant d'organiser des spectacles, des rencontres ou d'accueillir une cuisine solidaire. Devant le bâtiment, un patio méditerranéen avec une pépinière urbaine permettra une forme d'intimité, ont précisé les architectes Mathieu Menager et Maxime Sollier. L'espace, dont le coût est estimé à 570.000 euros hors taxes, pourra évoluer en fonction de ce qu'il sera décidé pour les immeubles autour, sachant que la SPLA-IN Aix-Marseille-Provence vient d'acquérir le numéro 61. Il y aura aussi bien sûr une partie mémorielle, dont les contours restent à préciser. Elle prendra place autour d'un contrefort, seul reste des immeubles écroulés. "Quand ça s'est passé, on voulait tous récupérer quelque chose de nos êtres chers mais on n'a rien pu récupérer, c'est comme si on nous avait tout arraché" et "effectivement ce reste d'une colonne" est l'endroit où les familles se recueillent, explique Liliana Lalonde, mère de Julien, l'une des huit victimes. Elle se réjouit que ce lieu ne devienne pas un "sanctuaire". Comme la mère de Simona Carpignano, jeune femme originaire des Pouilles (sud de l'Italie) qui vivait un étage au-dessus de chez Julien: "Pour nous, ce sera comme rentrer à nouveau dans la maison de Simona". "La mort n'est pas inutile, si une vie est sauvée grâce à elle", insiste Liliana Lalonde, saluant les mesures de prévention mises par la municipalité depuis, dès "qu'on voit une fissure sur un immeuble" à Marseille. Les responsabilités pour l'effondrement de ces immeubles insalubres seront jugées à Marseille du 7 novembre au 18 décembre, avec quatre personnes morales et physiques renvoyées pour homicides involontaires et blessures involontaires dont Julien Ruas, alors adjoint au maire chargé de la prévention et de la gestion des risques, quand la ville était encore dirigée par Jean-Claude Gaudin, maire Les Républicains pendant 25 ans.

16.05.2024 à 11:41

Mélenchon au Sénégal : quels sont les enjeux de cette visite ?

FRANCE24

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Jean-Luc Mélenchon, personnalité politique française et fondateur de la France Insoumise est actuellement au Sénégal pour une visite de quatre jours sur invitation du Pastef, le parti au pourvoir dirigé par Ousmane Sonko. Mélenchon qui partage avec Sonko le même point de vue sur un renouveau des relations entre la France et le Sénégal s'est rendu cet après-midi au musée Leopold Sedar Senghor, le premier président de l'histoire du pays.
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Jean-Luc Mélenchon, personnalité politique française et fondateur de la France Insoumise est actuellement au Sénégal pour une visite de quatre jours sur invitation du Pastef, le parti au pourvoir dirigé par Ousmane Sonko. Mélenchon qui partage avec Sonko le même point de vue sur un renouveau des relations entre la France et le Sénégal s'est rendu cet après-midi au musée Leopold Sedar Senghor, le premier président de l'histoire du pays.

16.05.2024 à 11:37

Gaza: cinq soldats israéliens tués par des "tirs amis" lors de combats

FRANCE24

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Au huitième mois de la guerre opposant Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas, le nord et le centre de la bande de Gaza ont été visés dans la nuit par des bombardements et des frappes d'artillerie israéliens, ont rapporté des journalistes de l'AFP, témoins et médecins. L'armée a indiqué que cinq soldats avaient été tués et sept blessés par deux tirs d'obus d'une unité de blindés sur un bâtiment où ils étaient rassemblés mercredi soir dans le camp de réfugiés de Jabalia, théâtre de violents affrontements avec des unités du Hamas. La guerre à Gaza domine jeudi le sommet des dirigeants de la Ligue arabe réunis à Manama, à Bahreïn. Lors de leur premier sommet en novembre en Arabie saoudite, quelques semaines après le début de la guerre le 7 octobre, les dirigeants arabes avaient condamné l'offensive israélienne, mais sans adopter de sanctions. Le Hamas "là pour durer" Mercredi, le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a affirmé que le mouvement islamiste palestinien était à Gaza "pour durer", après y avoir pris le pouvoir en 2007. Il a ajouté que l'issue des pourparlers via des médiateurs (du Qatar, d'Egypte et des Etats-Unis) sur un cessez-le-feu était incertaine car Israël "insiste pour occuper le point de passage de Rafah", à la frontière avec l'Egypte, "et amplifier son agression" dans le territoire palestinien. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui écarté toute discussion sur l'après-guerre avant l'anéantissement du Hamas, tandis que son ministre de la Défense, Yoav Gallant, s'est dit opposé à ce qu'Israël y exerce un "contrôle" militaire ou civil à l'issue du conflit, appelant à une alternative palestinienne au Hamas. Après plus de sept mois de guerre, la population à Gaza est menacée de famine et se retrouve à nouveau sur les routes à la recherche d'un refuge, même s'il n'y a "pas d'endroit sûr à Gaza", selon l'ONU. L'armée israélienne reste aussi déployée à Rafah du côté palestinien du point de passage avec l'Egypte, crucial pour faire entrer l'aide humanitaire, dont le carburant, indispensable au fonctionnement des infrastructures. L'Egypte et Israël se renvoient la responsabilité de cette mise à l'arrêt, alors que l'aide humanitaire ne passe pas non plus par le principal point de passage avec Israël, Kerem Shalom. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé "à la réouverture immédiate" du point de passage de Rafah. "Désaccord" avec Washington Quatre Palestiniens ont été tués jeudi matin dans un bombardement israélien qui a visé leur domicile, dans le centre de Rafah, a indiqué l'hôpital de cette ville, à la lisière sud de Gaza, où sont retranchés les derniers bataillons du Hamas, selon Benjamin Netanyahu, et où s'entassent des centaines de milliers de déplacés. M. Netanyahu est lui déterminé à lancer une offensive terrestre d'envergure à Rafah, malgré l'opposition d'une grande partie de la communauté internationale, au vu du risque d'un carnage de civils. L'Afrique du Sud doit demander jeudi à la plus haute juridiction de l'ONU d'enjoindre Israël de cesser son incursion à Rafah, une opération qu'elle a qualifiée de "génocidaire". Israël, qui récuse les accusations sud-africaines, y répondra vendredi. Dans un arrêt en janvier, la Cour internationale de Justice (CIJ) avait ordonné à Israël de faire tout ce qui était en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l'accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, mais sans demander un cessez-le-feu. M. Netanyahu estime, lui, que "la catastrophe humanitaire" à Rafah a été évitée par Israël, affirmant que "près d'un demi-million de personnes" avaient évacué la zone des combats dans cette ville, où l'armée israélienne mène des opérations depuis le 7 mai. Selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), "600.000 personnes ont fui Rafah depuis l'intensification des opérations militaires". Dans une interview à la chaîne américaine CNBC, le Premier ministre israélien a reconnu un "désaccord" avec Washington sur Rafah. "Mais nous devons faire ce que nous avons à faire", a-t-il déclaré. " Cesser immédiatement" - L'Union européenne a de son côté exhorté Israël à "cesser immédiatement" son opération à Rafah, sous peine de "mettre à rude épreuve" leur relation. Mercredi, des combats ont eu lieu dans des "secteurs spécifiques" de l'est de Rafah, où l'armée a indiqué avoir mené une opération contre un centre d'entraînement du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'UE. Le conflit a été déclenché par l'attaque du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre, qui a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées durant l'attaque et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée. La vaste offensive lancée en riposte par Israël a ravagé la bande de Gaza, où 35.233 personnes ont été tuées, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. Dans le nord de la Cisjordanie occupée, où la guerre à Gaza a exacerbé les violences, à Tulkarem, trois personnes ont été tuées par l'armée israélienne, ont annoncé jeudi les autorités palestiniennes. A Jérusalem-Est, un individu a tenté en vain d'attaquer au couteau un agent de la police aux frontières avant d'être "neutralisé" par les forces de l'ordre israéliennes, a rapporté tôt jeudi la police israélienne sur X.
Texte intégral (957 mots)
Au huitième mois de la guerre opposant Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas, le nord et le centre de la bande de Gaza ont été visés dans la nuit par des bombardements et des frappes d'artillerie israéliens, ont rapporté des journalistes de l'AFP, témoins et médecins. L'armée a indiqué que cinq soldats avaient été tués et sept blessés par deux tirs d'obus d'une unité de blindés sur un bâtiment où ils étaient rassemblés mercredi soir dans le camp de réfugiés de Jabalia, théâtre de violents affrontements avec des unités du Hamas. La guerre à Gaza domine jeudi le sommet des dirigeants de la Ligue arabe réunis à Manama, à Bahreïn. Lors de leur premier sommet en novembre en Arabie saoudite, quelques semaines après le début de la guerre le 7 octobre, les dirigeants arabes avaient condamné l'offensive israélienne, mais sans adopter de sanctions. Le Hamas "là pour durer" Mercredi, le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a affirmé que le mouvement islamiste palestinien était à Gaza "pour durer", après y avoir pris le pouvoir en 2007. Il a ajouté que l'issue des pourparlers via des médiateurs (du Qatar, d'Egypte et des Etats-Unis) sur un cessez-le-feu était incertaine car Israël "insiste pour occuper le point de passage de Rafah", à la frontière avec l'Egypte, "et amplifier son agression" dans le territoire palestinien. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui écarté toute discussion sur l'après-guerre avant l'anéantissement du Hamas, tandis que son ministre de la Défense, Yoav Gallant, s'est dit opposé à ce qu'Israël y exerce un "contrôle" militaire ou civil à l'issue du conflit, appelant à une alternative palestinienne au Hamas. Après plus de sept mois de guerre, la population à Gaza est menacée de famine et se retrouve à nouveau sur les routes à la recherche d'un refuge, même s'il n'y a "pas d'endroit sûr à Gaza", selon l'ONU. L'armée israélienne reste aussi déployée à Rafah du côté palestinien du point de passage avec l'Egypte, crucial pour faire entrer l'aide humanitaire, dont le carburant, indispensable au fonctionnement des infrastructures. L'Egypte et Israël se renvoient la responsabilité de cette mise à l'arrêt, alors que l'aide humanitaire ne passe pas non plus par le principal point de passage avec Israël, Kerem Shalom. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé "à la réouverture immédiate" du point de passage de Rafah. "Désaccord" avec Washington Quatre Palestiniens ont été tués jeudi matin dans un bombardement israélien qui a visé leur domicile, dans le centre de Rafah, a indiqué l'hôpital de cette ville, à la lisière sud de Gaza, où sont retranchés les derniers bataillons du Hamas, selon Benjamin Netanyahu, et où s'entassent des centaines de milliers de déplacés. M. Netanyahu est lui déterminé à lancer une offensive terrestre d'envergure à Rafah, malgré l'opposition d'une grande partie de la communauté internationale, au vu du risque d'un carnage de civils. L'Afrique du Sud doit demander jeudi à la plus haute juridiction de l'ONU d'enjoindre Israël de cesser son incursion à Rafah, une opération qu'elle a qualifiée de "génocidaire". Israël, qui récuse les accusations sud-africaines, y répondra vendredi. Dans un arrêt en janvier, la Cour internationale de Justice (CIJ) avait ordonné à Israël de faire tout ce qui était en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l'accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, mais sans demander un cessez-le-feu. M. Netanyahu estime, lui, que "la catastrophe humanitaire" à Rafah a été évitée par Israël, affirmant que "près d'un demi-million de personnes" avaient évacué la zone des combats dans cette ville, où l'armée israélienne mène des opérations depuis le 7 mai. Selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), "600.000 personnes ont fui Rafah depuis l'intensification des opérations militaires". Dans une interview à la chaîne américaine CNBC, le Premier ministre israélien a reconnu un "désaccord" avec Washington sur Rafah. "Mais nous devons faire ce que nous avons à faire", a-t-il déclaré. " Cesser immédiatement" - L'Union européenne a de son côté exhorté Israël à "cesser immédiatement" son opération à Rafah, sous peine de "mettre à rude épreuve" leur relation. Mercredi, des combats ont eu lieu dans des "secteurs spécifiques" de l'est de Rafah, où l'armée a indiqué avoir mené une opération contre un centre d'entraînement du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'UE. Le conflit a été déclenché par l'attaque du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre, qui a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées durant l'attaque et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée. La vaste offensive lancée en riposte par Israël a ravagé la bande de Gaza, où 35.233 personnes ont été tuées, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. Dans le nord de la Cisjordanie occupée, où la guerre à Gaza a exacerbé les violences, à Tulkarem, trois personnes ont été tuées par l'armée israélienne, ont annoncé jeudi les autorités palestiniennes. A Jérusalem-Est, un individu a tenté en vain d'attaquer au couteau un agent de la police aux frontières avant d'être "neutralisé" par les forces de l'ordre israéliennes, a rapporté tôt jeudi la police israélienne sur X.

16.05.2024 à 11:36

L'ex-ministre gambien Ousman Sonko condamné pour crimes contre l'humanité

FRANCE24

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C’est le premier dignitaire de la dictature de Yahya Jammeh à être jugé. L’ancien ministre de l’intérieur gambien, Ousman Sonko, a été condamné à 20 ans de prison par un tribunal suisse ce mercredi. Ce proche de Yahya Jammeh, qui a gouverné le pays d’une main de fer pendant 22 ans, a été reconnu coupable de crimes contre l’humanité au nom de la compétence universelle. Il était détenu depuis 2017 dans ce pays suite à une plainte de l’ONG trial International qui représente une dizaine de victimes.
Lire plus (93 mots)
C’est le premier dignitaire de la dictature de Yahya Jammeh à être jugé. L’ancien ministre de l’intérieur gambien, Ousman Sonko, a été condamné à 20 ans de prison par un tribunal suisse ce mercredi. Ce proche de Yahya Jammeh, qui a gouverné le pays d’une main de fer pendant 22 ans, a été reconnu coupable de crimes contre l’humanité au nom de la compétence universelle. Il était détenu depuis 2017 dans ce pays suite à une plainte de l’ONG trial International qui représente une dizaine de victimes.

16.05.2024 à 11:33

Quinze pays de l'UE demandent à Bruxelles de faciliter l'envoi de migrants vers des pays tiers

FRANCE 24

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Quinze pays européens plaident, jeudi, auprès de la Commission européenne pour durcir le contrôle de l'immigration en Europe, notamment en permettant l'envoi de migrants dans des pays tiers, à l'image de l'accord passé entre l'Italie et l'Albanie. Mais la notion juridique de "pays tiers sûr" qui encadre la loi européenne fait débat.
Lire plus (93 mots)
Quinze pays européens plaident, jeudi, auprès de la Commission européenne pour durcir le contrôle de l'immigration en Europe, notamment en permettant l'envoi de migrants dans des pays tiers, à l'image de l'accord passé entre l'Italie et l'Albanie. Mais la notion juridique de "pays tiers sûr" qui encadre la loi européenne fait débat.

16.05.2024 à 11:23

Guinée : la répression a fait au moins 47 morts sous la junte, selon Amnesty

FRANCE24

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En Guinée, Amnesty International accuse l’armée guinéenne d’utilisation d'armes létales lors des manifestations. Dans un nouveau rapport publié mercredi 15 mai à Conakry, l'organisation dénonce des violations graves des droits humains et appelle les militaires au pouvoir au respect des libertés.
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En Guinée, Amnesty International accuse l’armée guinéenne d’utilisation d'armes létales lors des manifestations. Dans un nouveau rapport publié mercredi 15 mai à Conakry, l'organisation dénonce des violations graves des droits humains et appelle les militaires au pouvoir au respect des libertés.

16.05.2024 à 11:14

Ukraine : 278 km2 pris en sept jours, plus important gain russe depuis un an et demi

FRANCE24

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L'armée russe a pris 278 km2 en une semaine dans l'est de l'Ukraine, essentiellement dans la région de Kharkiv, son gain de territoire ukrainien le plus important depuis un an et demi, selon une analyse jeudi de l'AFP à partir de données fournies par l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW).
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L'armée russe a pris 278 km2 en une semaine dans l'est de l'Ukraine, essentiellement dans la région de Kharkiv, son gain de territoire ukrainien le plus important depuis un an et demi, selon une analyse jeudi de l'AFP à partir de données fournies par l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW).
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