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Journal d'investigation en ligne et d'information‑hacking

Abonnés Directrice de publication : Valérie Champagne

▸ les 10 dernières parutions

09.05.2024 à 14:33

De nouveaux tarifs pour Reflets

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Nos tarifs vont augmenter pour la première fois depuis sept ans

Depuis 2011, nous avons pour habitude de régler nos problèmes d’intendance seuls, sans jamais faire appel à une aide extérieure ou à nos lecteurs. Mais nous avons coutume de dire que sans nos lecteurs, nous n’existons pas.

Reflets.info en janvier 2011, lors de son arrivée sur Internet - Copie d'écran

À l'origine, Reflets avait choisi un modèle de financement basé sur un système de dons libre. Puis, parce que les revenus issus des dons étaient trop instables pour permettre le développement du journal, nous avons choisi en 2016 de passer à un système d’abonnements.

Pour permettre au plus grand nombre de nous lire, nous avions volontairement choisi un tarif d’abonnement très bas — sans doute le plus bas de la presse. Il était de 3 à 3,60 par mois selon les formules et nous n’avons depuis plus de 7 ans, jamais augmenté nos tarifs. Cela a été, à l’époque, une réelle satisfaction de constater que tant de lecteurs avaient compris notre changement de modèle et nous avaient suivis. Néanmoins, nous avons beaucoup de difficultés à faire décoller le nombre d’abonnés qui stagne à environ 1200. Il baisse régulièrement, pendant certaines périodes, alors même que nous développons de nouveaux projets, que nous diversifions toujours plus nos contenus, toujours originaux, et que de nouveaux journalistes ont rejoint l’aventure. Nous ne faisons pas de «marketing», ne vendons pas de publicité et n’exploitons pas les données personnelles de nos lecteurs, abonnés ou non. Les décisions de certains réseaux sociaux, comme Meta (Facebook) ou X (Twitter) de pénaliser les contenus des médias en termes de visibilité ne nous ont pas aidés.

Depuis 2011, nous n’avons fini nos exercices sur un déficit que deux fois. C’est le cas en 2023, où nous finissons en perte de 14.000 euros.

Pour continuer à...

02.05.2024 à 10:52

Paris : une manifestation du 1er mai 2024 relativement calme

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Les matraques et les grenades sont toujours là mais les lacrymos ont presque disparu

La manifestation du 1er mai à Paris s'est déroulée dans un calme relatif. Le zbeul, ce sera (peut-être) pour un autre jour.

L'ambiance est festive place de la République où un concert de tambours est improvisé - © Reflets

Ce n'était pas le grand vide (il y avait du monde entre République et jusqu'après Bastille) mais ce n'était pas non plus l'affluence massive des grands conflits sociaux. Pourtant, contrairement à ce que serine l'exécutif depuis des années, tout empire. Perte de pouvoir d'achat, rabotage de tous les droits sociaux acquis depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, économie en berne, fracturation de la société, individualisme croissant... Le cortège avait largement débordé de la place de la République vers le boulevard du Temple lorsqu'il s'est ébranlé après 14h. A l'avant, quelques gilets jaunes mêlés au cortège de tête (une centaine de personnes vêtues de noir et munis de parapluies). Peu avant l'arrivé à la Bastille, des dizaines de forces de l'ordre surgissent des rues perpendiculaires au boulevard Beaumarchais. Après avoir violemment arrosé tout le monde de coups de matraque (au moins trois blessés à la tête repérés par Reflets) et cassé le cortège pour en exfiltrer les personnes vêtues de noir, elles se sont repliées.

Place de la République avant le départ, une vieille connaissance de l'époque des Gilets Jaunes - © Reflets
Place de la République avant le départ, une vieille connaissance de l'époque des Gilets Jaunes - Reflets

L'opposition aux Jeux Olympiques est sur bon nombre de pancartes - © Reflets
L'opposition aux Jeux Olympiques est sur bon nombre de pancartes - Reflets

Les ballons habituels de tous les syndicats se succèdent boulevard du Temple. - © Reflets
Les ballons habituels de tous les syndicats se succèdent boulevard du Temple. - Reflets

Old School - © Reflets
Old School - Reflets

La Kanaky était présente en force - © Reflets
La Kanaky était présente en force - Reflets

Combien de manifestations cet immeuble du Boulevard Beaumarchais a-t-il vu passer ? Combien de luttes dont le souvenir s'est évanoui dans la nuit des temps ? Qu'en reste-t-il aujourd'hui ? - © Reflets
Combien de manifestations cet immeuble du Boulevard...

26.04.2024 à 18:34

JO : tapis rouge pour les industriels de la sécurité et terrain d’expérimentations #3

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Quelque 21,5 millions ont été débloqués via France Relance

Emmanuel Macron célèbre dès qu’il le peut les valeurs sportives et la beauté des JO. Mais derrière la com’ et le décorum, c’est l’industrie française de la sécurité qui est boostée avec pour objectif, une amélioration de la balance commerciale…

Affiche des JO - Copie d'écran

Si L’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques vous semble acrobatique, celle mise en place pour déployer des « innovations » techno-sécuritaires s’est quant à elle déroulée avec maîtrise et discrétion. Il faut dire que la vitrine offerte aux industriels de la sécurité urbaine par l’un des plus grands évènements planétaire représente avant tout une fantastique opportunité commerciale pour exporter leur savoir-faire.

Créés en 2010 à l’initiative du Premier ministre François Fillon, les Comités stratégiques de filières (CSF) se divisent en 19 catégories, chacune étant composée d’un groupement d’entreprises privées et spécialisées dans un domaine d’activité industrielle ou numérique. Les CSF dépendent directement du Conseil national de l’industrie (CNI), avec à sa tête un comité exécutif composé de 17 personnes, dont Gabriel Attal en tant que Premier ministre, Bruno Lemaire ministre de l’Économie, Patrice Caine (P.-D.G. de Thales) et Éric Trappier (P.-D.G. de Dassault Aviation). En se réunissant tous les trimestres, les industriels ont l’opportunité de « conseiller et éclairer les pouvoirs publics sur les enjeux de l’industrie française » au plus haut niveau. C’est également l’occasion d’assurer le suivi et la bonne application de contrats de filières signés entre les groupements d’entreprises (CSF) et l’État.

le Conseil Stratégique de Filière des Industries de sécurité (CSF) - Alliance pour la confiance numérique - Copie d'écran
le Conseil Stratégique de Filière des Industries de sécurité (CSF) - Alliance pour la confiance numérique - Copie d'écran

C’est dans le contrat de filière...

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