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Jeudi 11 mai 2023, le Centre Social Autogéré le Tchoukar a l’honneur de recevoir deux groupes fantastiques : Mégadef, le groupe de Joey Gluten, et Sakkågnøl en première partie.
Tous les bénéfices de la soirée iront aux travaux de remise aux normes du centre le Tchoukar, et y en a vraiment besoin !
ATTENTION CET EVENEMENT SERA TOTALEMENT NON FUMEUR EN INTERIEUR !
Ouverture des portes 19h30
Concert 20h
Fin 23h.
Actuellement basés sur Rennes, Mégadef c’est des câlins, des bisous et de la bagarre.
Leurs textes bien inspirés nous donnent des envies de tout péter, main dans la main, le sourire aux lèvres.
Viens faire ton sport de la semaine parce que oui évidemment c’est du punk très dynamique
C’est qui ? C’est quoi ?
C’est Mégadef !
(interdit aux tancarvilles)
Il est possible de donner en ligne sur https://www.helloasso.com/associations/les-amies-du-38
LA CAGNOTTE POUR LA REMISE AUX NORMES :
https://www.helloasso.com/.../collecte-pour-la-remise-aux...
Plus d’infos à venir, à bientôt !
Pour écouter megadef c’est ici
https://schlassballstudio.bandcamp.com/track/le-dinopunkach
et ici
https://m.youtube.com/watch?v=DG39xabB6Po...
Sakkågnøll :
Sakkågnøll est originaire de la cuvette grenobloise. Le groupe, survitaminé par le béton et la pollution, te propose un punk-rock ambiance alterno.
L’objectif de Sakkågnøll est de sauver le monde, ni plus ni moins, à grands coups de La mineur, de poum-tchak hargneux calés comme un métronome, et de textes métaphysiques.
Bref, c’est le compagnon idéal des petits-déjeuners pour un réveil en beauté, ainsi que des concerts du soir maltés-pogotés.
Collecte pour la mise au norme du 38, Centre Social Tchoukar par LES AMI.ES DU 38
Aidez à financer les travaux d’un espace autogéré, solidaire et militant à Grenoble !
Le Centre social Tchoukar doit mettre aux normes ERP (=Etablissement Recevant du Public) son rez-de-chaussée.
Philippe Vion-Dury - @PhilGood_Inc
To look or not to look don't Look up ? Un bon thread de Philippe Vion-Dury sur le film qui fait causer en ce moment. Je spoile sa conclusion ci-dessous, entendu que l'essentiel est dans le thread lui-même.
LP
« Donc au final on a :
un imaginaire apocalyptique réchauffé
une lecture de classe très simpliste (voire méprisante)
une perspective réformiste qui se vautre dans la dénonciation des excès du capitalisme
un appel à écouter la science...»
Avis très différent chez Bon Pote - un excellent blog écolo sélectionné ici:
(...) Que ce film soit “extraordinaire” ou non, il fait plus parler du réchauffement climatique que la sortie du rapport du GIEC ou que la COP26. Et ça, c’est extraordinaire. Triste, mais extraordinaire.
Michael Löwy - 14 oct. 2021
On trouve souvent dans les livres d’histoire de l’art l’affirmation, qui avec le temps a pris la consistance pétrifiée du dogme, que le surréalisme a conclu son parcours avec la dissolution du groupe de Paris par Jean Schuster et José Pierre (parmi d’autres). En réalité, grâce au poète Vincent Bounoure et à ses ami(e)s – Michel Zimbacca, Marianne Van Hirtum, Micheline Bounoure, Joyce Mansour, Jean-Louis Bédouin, Michel Lequenne et plusieurs autres – l’aventure surréaliste a été poursuivie, dès 1970. Trois parutions témoignent, dans leur diversité, de cette persistance d’une activité surréaliste – une activité dotée d’une qualité subversive qui la tient éloignée des galeries commerciales, des musées et des commémorations officielles.
« Elle émerge des plis de la vague. Mélusine après le cri, elle écoute aux coquillages, à droite le chant de l’oiseau phénix et de la baleine bleue, à gauche les battements de cœur de l’amour. Devant elle, tenu par la main aux lignes d’air, s’ouvre le livre de la connaissance de ce qui fut et de ce qui sera, tandis que l’autre main, aux lignes de feu, la fait jouir. Et rugissant sous la vague, drapé de la peau des ondes, veille le lion vert des transmutations philosophales ».
Un film de Sophie Bruneau
« J’ai rêvé que j’arrivais dans mon bureau et qu’on avait muré la fenêtre qui me permettait de voir le ciel »
Douze personnes racontent puis interprètent leur souvenir d'un rêve sur le travail. Ces âmes maltraitées décrivent, de manière poétique et politique, leur souffrance subjective au travail.
Peu à peu, les rêveurs et leurs rêves dépeignent un monde dominé par le capitalisme néolibéral.
Gratuit, en ligne - 63’, 16/9 couleur, VO FR / ST EN
Revue du Mauss permanente
L’anthropologue David Graeber travaille depuis sept années, avec l’archéologue David Wengrow, sur un ouvrage consacré à une histoire des inégalités. Un premier extrait de cet ouvrage a été publié sur internet en 2018 (https://www.eurozine.com/comment-changer-le-cours-de-lhistoire/). Cet extrait montrait que la narration habituelle selon laquelle l’inégalité des hommes était le prix à payer pour les sociétés développées et leur confort est un mensonge. En effet, dans une analyse de l’histoire de la très longue durée, sur environ 50,000 ans, David Graeber et David Wengrow [1] montrent qu’il existait aussi bien des petites sociétés de chasseurs-cueilleurs inégalitaires que des grandes villes extrêmement égalitaires. De manière plus étonnante encore, il existait des sociétés qui pouvaient être égalitaires l’été et inégalitaire pendant l’hiver, ou inversement. Cet extrait avait été largement commenté dans les milieux intellectuels et notamment en France par Emmanuel Todd [2].
Ce second extrait du même ouvrage, encore inédit en français comme en anglais, traite de l’influence des sociétés amérindiennes sur les penseurs des Lumières en Occident. Il y apparaît que les textes fondateurs des Lumières et de la Révolution Française, et notamment le texte de Rousseau sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes, ont été fortement influencés par des livres qui relataient la critique des indiens d’Amérique vis-à-vis de la société occidentale. Parmi ces indiens d’Amérique, la personnalité de Kandiaronk ressort comme celle d’une sorte de Socrate amérindien, un brillant orateur qui a fasciné l’élite occidentale française et qui a perverti la jeunesse occidentale à mesure que ses critiques de la société occidentale et de la religion chrétienne se diffusaient au sein de la susdite société. Le texte montre que l’idéologie du progrès apparaît alors comme une réaction conservatrice contre la diffusion de ces idées afin de justifier les inégalités occidentales puisque selon cette idéologie, l’inégalité des hommes serait le prix à payer pour le progrès technique et le confort qu’il apporte. Nous commenterons cet extrait au sein du MAUSS prochainement et nous invitons les personnes intéressées à proposer leurs analyses afin de tenter d’ouvrir un débat convivial à la hauteur - vertigineuse - de ce texte.
Christophe Petit
Deux conférences d'Alain Badiou sur les trois qu'il a tenues en Grèce début 2014.
Le thème de la première était Platon, la deuxième Lacan et la troisième dont on lira le texte au lien ci-dessus était la plus «politique». Chacune des trois conférences a fait salle comble.
Face aux fêlés réactionnaires des identités du sang et du terroir, affirmer la diversité au sein d'un même monde.
L'ancien guérillero, agrégé de philo et inventeur de la médiologie, n'intervient JAMAIS sur les réseaux sociaux :-) Avec toute ma sympathie.