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Greenpeace France
+2,4°C en 2100 : voilà le scénario catastrophique vers lequel nous mènent les engagements pris à la #COP26 pour le climat.
Décryptage complet
Basta!
La 26e Conférence internationale sur le climat a lieu du 31 octobre au 12 novembre en Écosse. Des dizaines d’organisations appellent à se mobiliser partout le samedi 6 novembre, contre l’inaction des gouvernements. Voici leur appel.
FNE Auvergne Rhône Alpes - 13 sept. 2021
par Eric Feraille, Président de FNE Auvergne-Rhône-Alpes
Ceux qui ont déjà des cheveux gris (ou n’en ont plus !) se rappellent de la voix magique de Claude Piéplu et de ses shadoks qui pompaient. Les shadoks, ces animaux improbables et idiots qui tentaient de résoudre leurs problèmes en pompant sans relâche. Nos shadoks aujourd’hui ont des « éléments de langage », ils construisent pompeusement des « retenues collinaires », les unes pour l’agriculture, les autres pour le ski artificiel.
comprendre-giec.fr
Le rapport WGI du GIEC est un condensé de l'état de l'art scientifique sur le changement climatique, de plus de 3900 pages.
Ce site sous forme d'arborescence intelligente vous aide à le comprendre et à apprendre.
note : Seules les FAQ et le résumé pour décideurs sont pour l'instant traduites en français.
acta.zone - 03.08.21
Depuis maintenant près de trente ans se joue dans le Val de Suse l’une des luttes écologiques et contre la prédation capitaliste des territoires les plus intéressantes et les plus fortes d’Europe occidentale, contre le « grand projet inutile et imposé » de construction d’une ligne de train à grande vitesse entre Lyon et Turin. Décidé au début des années 1990 dans le cadre d’un vaste plan pour fluidifier davantage les échanges entre grandes métropoles européennes, ce projet prévoit notamment de rajouter une ligne de train dans le val de Suse qui compte déjà deux routes nationales, différentes routes de province, un chemin de fer (où une ligne TGV, active depuis 1995, relie Milan et Turin à Paris via Chambéry ou Lyon trois fois par jour dans les deux sens) et une autoroute bâtie dans les années 1980. En plus d’être parfaitement inutile, ce chantier est particulièrement néfaste d’un point de vue écologique, en prévoyant notamment de creuser deux énormes tunnels, de 23 et 57 kilomètres à travers les Alpes.
La Disparition - La newsletter - 8 juillet 2021
Aujourd’hui le palmier qui croît sur le rocher
Sent sa feuille jaunir et sa tige sécher
À cet air qui brûle et qui pèse.
Ces villes ne sont plus ; et, miroir du passé,
Sur leurs débris éteints s’étend un lac glacé,
Qui fume comme une fournaise !
Tel fut le châtiment de Sodome et Gomorrhe décrit par Victor Hugo dans Le feu du ciel. Un récit biblique qui revêt aujourd’hui des habits prophétiques. Comme les deux villes mythologiques, l’humanité, coupable d’avoir martyrisé sa terre, va-t-elle périr et disparaître sous le « souffre et le feu » ?
En 2018, l’incendie de Camp fire (Californie, États-Unis) rayait déjà de la carte une petite ville au nom désormais presque ironique : Paradise. Entraînant au passage la mort de dizaines d’habitants. Il y a quelques jours, c’est un village de l’Ouest canadien qui a disparu sous les flammes : Lytton. Quelques heures avant le drame, on venait d’y enregistrer une température de… 49,6°C. « Des mesures de près de 30 degrés supérieures aux moyennes saisonnières. […] Un record absolu pour une localité située à plus de 50° de latitude nord », apprend-on dans Le Monde.
« Une tempête de feu »
En Colombie-Britannique, Lytton est loin d’être un cas isolé puisque des centaines d’incendies se sont déclarés dans cette zone du Canada recouverte par « un dôme de chaleur », expression née du réchauffement climatique qui semble promise à un grand avenir.
Dans ce dôme se forment des « pyrocumulonimbus ». Ou devrait-on dire des « tempêtes de feu ». Ici, pas besoin d’allumettes pyromanes, des nuages incendiaires font pleuvoir leurs « éclairs secs » sur des terres surchauffées allumant ainsi d’incessants brasiers.
Pour le Canada, le tribut à payer au réchauffement climatique s’annonce toujours plus lourd. Dans Le Devoir, un quotidien québécois, on apprend que la surchauffe planétaire « sera deux fois plus rapide au Canada qu’ailleurs dans le monde ». De quoi déclencher une prise de conscience politique ?
Pas vraiment. Le pays reste un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre de la planète, devant les États-Unis. Il s’était pourtant engagé à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Un objectif impossible à tenir peut-on lire dans Reporterre, tant le poids des industries pétrolières et gazières y est important. Que voulez-vous, business is business.
Chaud devant !
Mais la maison ne brûle pas qu’au Canada. La planète entière a chaud, trop chaud, beaucoup trop chaud. À Chypre, c’est le massif forestier du Troodos, poumon vert de l’île, qui est parti en fumée. Avant la catastrophe, les températures dépassaient les 45°C, nous dit Libération. Dans ces lignes, on peut lire que Rimbaud et Durrell aimaient le « décor champêtre » offert par ce « petit paradis montagneux de 2 000 km2 ». « Désormais c’est l’ère du feu qui menace d’effacer le passé, et d’hypothéquer l’avenir. »
Et que dire de cette vision apocalyptique, de cet « œil de feu » au milieu du golfe du Mexique causé par la rupture d’un gazoduc sous-marin exploité par l’une des compagnies les plus polluantes et prédatrices du monde, Pemex ? Comment ne pas être pétrifié devant cette prouesse humaine, incendier l’océan ? Et ces bateaux qui tentent d’éteindre les flammes durant des heures, arrosant la surface de l’eau avec de l’eau… Absurdité d’un monde.
De l’eau qui manque pourtant à l’Inde, confrontée à une chaleur étouffante, à des températures de 7°C supérieures aux normales saisonnières et à une mousson qui ne vient pas.
On continue ?
En Sibérie, il a fait 48°C. Oui, en Sibérie. En cause, selon les chercheurs ? Le réchauffement climatique. Au sud de Madagascar, les enfants crèvent de faim à cause d’une sècheresse interminable. Face à la famine, la population a recours à « des mesures de survie désespérées telles que la consommation de criquets, de fruits de cactus rouges crus ou de feuilles sauvages ».
Et en France ?
Loin des yeux, loin du cœur ? Un dôme de chaleur frappe actuellement le Maghreb et l’Espagne avec des températures qui frôlent les 50°C peut-on lire dans Ouest-France. Dans The Conversation, on apprend qu'en France « 35,2 % de tous les décès liés à la chaleur peuvent être attribués au changement climatique d’origine humaine ».
Pourtant, face à la chaleur, le gouvernement reste froid. Sur France Info, on signale que le ministère de la transition écologique voit ses effectifs diminuer fortement et régulièrement. 9 000 emplois auraient ainsi été supprimés au sein du ministère entre 2013 et 2019. Et cela pourrait bien s’aggraver en juillet avec l’examen au Sénat de la loi 4D, visant à « simplifier l’action publique locale ». Ambition quand tu nous tiens.
Le 30 juin dernier, le rapport annuel du Haut conseil pour le climat nous avertissait pourtant : « Les deux-tiers de la population française sont déjà fortement ou très fortement exposés au risque climatique. » Ce que l’on risque ? Mégafeux comme au Canada ou en Californie, montée des eaux et vagues de chaleur… Ce que l’on fait ? Très peu selon l’instance indépendante puisque les efforts actuels de réduction des émissions de CO2 devraient doubler si nous voulions tenir nos engagements.
Pendant que Lytton disparaissait, à l’Assemblée Nationale on parlait des drapeaux étrangers brandis lors de mariages en mairie qui menaceraient fortement l’ordre public. Il était également question du voile. Évidemment.
Alors que le monde est en feu, à l’Elysée, pas de réaction du chef de l’État. Le 29 juin, on déroulait plutôt le tapis rouge à JP Morgan, la banque qui, depuis l’accord de Paris sur le climat, a accordé 317 milliards de dollars aux industries du charbon, du gaz et du pétrole, peut-on lire dans Mediapart. Mardi 6 juillet, conclusion de la séquence, l’exécutif renonçait à inscrire la « préservation de l’environnement » dans la constitution…
« La voyez-vous passer, la nuée au flanc noir ? », questionnait Hugo. Apparemment non.
BASTA! - 1er Juillet 2021
par LOLA KERARON
Depuis le 29 juin, 400 activistes bloquent l’industrie de la construction contre la bétonisation et le Grand Paris. L’action « Grand Péril Express » organisée par Extinction Rebellion clôt la saison 1 des Soulèvements de la Terre. Reportage.
La Libre - 23.06.2021
Quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l’humanité qui en dépend vont s’accélérer et devenir douloureusement palpables bien avant 2050, assure le GIEC.
C’est le constat que des experts du climat de l’ONU dressent dans un projet de rapport de fin 2020 qu’a obtenu l’AFP.
La Relève et La Peste - 04.06.2021
« A l’heure où il nous reste sept ans de budget carbone pour rester en dessous de 1,5°C de réchauffement climatique, il paraît tout à fait déraisonnable de déployer une technologie énergivore, prédatrice en ressources naturelles et humaines, ne répondant à aucun de nos besoins fondamentaux. »
Reporterre - 30.04.21
Pour importer des produits mondialisés tout en limitant ses émissions de CO2, l’entreprise Grain de Sail a conçu un cargo à voiles capable de traverser l’Atlantique. En transportant vin, café et cacao dans une cale de 50 tonnes, elle prouve que la décarbonation du commerce maritime est possible.
Méga super bonne idée, bénéfique à la santé des océans, donc de la planète... Si seulement ce "proof of concept" malouin pouvait faire des petits par dizaines de milliers...
Vous n'êtes pas seuls
La stratégie des marchés de compensation
Au prétexte de lutter contre le changement climatique, des entreprises se prétendent « neutres » en achetant des « crédits de carbone ».
Le Club de Mediapart
Cécile Duflot
La décision de la Cour de cassation, pourtant attendue, sonne le regret infini de l'absence de procès et de vérité sur l'enchainement inadmissible qui a conduit à la mort de Remi Fraisse le 26 octobre 2014 à Sivens. Je fais partie des très nombreux·ses qui ne l'oublieront jamais.
Terrestres - 10 mars 2021
Collectif
La catastrophe écologique n’est pas à venir, elle est déjà là. Nous ne nous résoudrons pas à la contempler, impuissant·e·s, isolé·e·s et enfermé·e·s chez nous. Nous avons besoin d'air, d'eau, de terre et d'espaces libérés. Parce que tout porte à croire que c’est maintenant ou jamais nous avons décidé de jeter nos forces dans la bataille....
https://lessoulevementsdelaterre.org
atlasmam.fauneauvergnerhonealpes.org
France-Nature-Environnement Auvergne-Rhône-Alpes / Ligue pour la Protection des Oiseaux
Sept ans auront été nécessaires pour réaliser ce très bel outil qui a mobilisé pas moins de 1000 bénévoles et spécialistes. Une référence pour les futurs projets des acteurs de l’environnement.
Le Club de Mediapart - 17 avril 2021
Après les vagues d’actions des 17 juin et 17 novembre 2020, plus d’une centaine de collectifs des 4 coins du pays ont décidé d’un appel commun pour le 17 avril 2021 et sont engagés dans une nouvelle vague d’actions, blocages, rassemblements et occupations contre des lieux de production, chantiers, projets et infrastructures toxiques. Voici leur appel.
Reporterre - 14 jan. 2021
Comment agir efficacement pour protéger le climat et nos existences ? Dans cet entretien, Andreas Malm souligne le rôle central du capitalisme dans l’enchaînement des catastrophes écologiques. Et plaide pour ne pas se limiter à la non-violence, mais pour saboter aussi des biens matériels symboles de la surconsommation.
Andreas Malm est maître de conférences en géographie humaine en Suède et militant pour le climat. Il est notamment l’auteur de «L’Anthropocène contre l’histoire» (2017), «Comment saboter un pipeline» (2020) et «La chauve-souris et le capital» (2020), aux éditions La Fabrique.
Reporterre - 21 déc. 2020
Des analyses génétiques révèlent que les deux lignées du Sars-CoV-2 à l’origine des deux vagues épidémiques qui ont ravagé l’Europe sont nées tout près, voire au cœur, d’élevages intensifs de visons. Elles suscitent des questions vertigineuses sur l’histoire de la pandémie, et soulignent l’incompréhensible passivité des autorités sanitaires et vétérinaires.
Une chose est d’ores et déjà certaine : à l’ère des pandémies, l’existence d’élevages où des millions d’animaux au système respiratoire voisin du nôtre s’entassent dans des conditions sanitaires épouvantables est une bombe à désamorcer d’urgence.
En accès libre
Philippe BORREL
Un film documentaire de Philippe Borrel, produit par Pascal Dupont, avec la participation d'Arte (2011).
Tourné aux États-unis, en Allemagne, en Antarctique et au Danemark. Avec Paul Watson, Jeff Luers, Cécile Lecomte, Lauren Regan, Tre Arrow, Will Potter, Rachel Merepol, Nora Christiansen, Kumi Naidoo...
À la manière de guérilleros, ils plastiquent des laboratoires de vivisection dans la baie de San Francisco, éperonnent les baleiniers japonais en Antarctique, saccagent des 4x4 en Oregon, s’accrochent au dessus des voies ferrées pour bloquer un train d'uranium en Allemagne, ou occupent des arbres dans les forêts de séquoias en Californie du nord.
Ces nouveaux rebelles appartiennent aux pays développés, ces mêmes pays qui continuent de piller et polluer la planète sans vergogne. Ils sont américains, français, allemands, danois ou australiens. Militants écologistes ou alter-mondialistes, certains sont prêts à tout pour mener à bien leur combat, la protection de la Mère-Terre, jusqu’à basculer dans l'illégalité.
Pour le FBI, ce sont avant tout des terroristes, et même aujourd'hui la seconde menace après Al-Qaida. En Oregon, Jeff Luers un jeune activiste a ainsi été condamné à 23 ans de prison pour avoir mis le feu à une boutique de 4x4 en 2001.Mais pour les défenseurs des libertés publiques, aux États-Unis comme en Europe, ces radicaux de l'écologie sont aussi devenus un excellent prétexte aux yeux des autorités, pour criminaliser toutes formes de protestation et de désobéissance civile désormais réprimées après le vote de nouvelles lois, de plus en plus liberticides...Qui sont vraiment ces guerriers de l’écologie?
Bon Pote
Papesse des rézosocios consuméristes, l'influenceuse écervelée Nabilla a inspiré un billet désopilant à Bon Pote.
Enfin...chiffres en main on ne rigole qu'à moitié.
L.P
" Après de rapides calculs en partenariat avec un ami mathématicien, il faudrait 153 planètes par an pour subvenir aux besoins actuels de consommation de Nabilla."
WWF Suisse
Note lePartisan : La version "cheap" de ce calendrier 2021 du WWF sur papier recyclé est totalement déprimante, ne l'offrez surtout pas à vos amis...
Magie du papier glacé : Dans sa version luxe le monde devient souriant. Moyennant 34.00 CHF (devis possible pour les cadeaux d'entreprises) de merveilleuses photos de poissons-lune qui jouent à cache cache dans les coraux, de petits guépards chafouins, de giraffons trop chous, et de mamans baleines égayeront votre open-space toute l'année : https://shop.wwf.ch/fr/products/calendrier-et-papeterie/calendrier-wwf-2021-fsc