François Ruffin : « En face ils sont puissants »https://www.youtube.com/watch?v=JHVQzhSRYNA&feature=emb_title
Quartier Libre
ITW vidéo Ruffin / Aude Lancelin
ITW vidéo Ruffin / Aude Lancelin
13/11/19
La campagne des élections municipales, loin de relever d’un scrutin secondaire ou intermédiaire, est une formidable occasion de bouleverser notre univers politique. Elle ouvre un temps et un espace que nous devons nous approprier pour construire collectivement des réponses aux urgences qui nous menacent.
En France, violence populaire et violence d’État semblent s’opposer catégoriquement. Pourtant, comme l’explique l’autrice de cette tribune, notre histoire est ambivalente : elle s’est construite pour partie sur des violences populaires, ensuite légitimées et même commémorées.
Faisons du premier anniversaire du 17 novembre 2018, lancement des actes Gilets-jaunes, un moment de convergence massive pour continuer le combat contre Macron et son monde, et pour la justice sociale, fiscale, démocratique et climatique !
D’aucuns prétendent que Macron et son administration n’aiment pas les pauvres.
C’est totalement faux !
J’en tiens pour preuve la constance avec laquelle l’équipe gouvernementale n’a eu de cesse d’en créer toujours plus, n’épargnant aucun effort pour agrandir au pas de charge le bataillon de surnuméraires sommés de passer d’une vie modeste à un mode "survie précaire perpétuelle" et sans espoir d’amélioration aucune.
Avant de tirer sa révérence pour une durée indéterminée (?) le groupe livre une longue analyse de la phase terminale du néolibéralisme : le "falscisme" (*
).
Lisible aussi ici en thread commenté
(*
)néologisme désignant une forme hybride nationaliste et identitaire du néolibéralisme
Cette semaine a eu lieu à Grenoble un RIC autogéré par les habitants. Il s’agit de l’un des points culminants d’une série de RIC sauvages qui ont eu lieu ces derniers mois partout en France. Quelle que soit son utilité, la participation à la votation a dépassé, dans le quartier, les votations officielles telles que celle sur le budget participatif ou lors des élections européennes.
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Le traffic d'être humains (passeurs) est extraordinairement rentable, c'est le troisième traffic le plus rentable au monde derrière le traffic d'armes et le traffic de drogue. (...) Avec ce fait tragique qui le rend si attractif avec les migrants, c'est que si vous perdez de la marchandise personne ne vous la réclame. En réalité les itinéraires des migrants et des passeurs sont calqués sur les contrôles de la police. Il y aura toujours de nouvelles routes qui se créeront au fur et à mesure qu'on en fermera d'autres. Plus on va vouloir fermer les frontières plus on va rendre leur service indispensable à ceux qui vont vouloir franchir ces frontières. Il est vain de vouloir fermer hermétiquement les frontières. On ne peut rien faire si on a pas une véritable politique européenne d'asile et d'immigration. Il faut oser dire qu'il est impossible de fermer complètement une frontière, qu'il y aura toujours une émigration vers l'Europe, (...) le mieux qu'on puisse faire c'est d'essayer d'organiser ces migrations plutôt qu'essayer de fermer les frontières hermétiquement .
François Gemenne / RTL / trois minutes pour comprendre 24.10.2019
Exploitant des aéroports de Lyon, Clermont-Ferrand, Grenoble et Chambéry, Vinci Airports a siphonné la bagatelle de 44 millions de dividendes en trois ans, comme l'a découvert Mediacités. Et ce alors que ces infrastructures restent biberonnées à l'argent public.
L’anthropologue David Graeber travaille depuis sept années, avec l’archéologue David Wengrow, sur un ouvrage consacré à une histoire des inégalités. Un premier extrait de cet ouvrage a été publié sur internet en 2018 (https://www.eurozine.com/comment-changer-le-cours-de-lhistoire/). Cet extrait montrait que la narration habituelle selon laquelle l’inégalité des hommes était le prix à payer pour les sociétés développées et leur confort est un mensonge. En effet, dans une analyse de l’histoire de la très longue durée, sur environ 50,000 ans, David Graeber et David Wengrow [1] montrent qu’il existait aussi bien des petites sociétés de chasseurs-cueilleurs inégalitaires que des grandes villes extrêmement égalitaires. De manière plus étonnante encore, il existait des sociétés qui pouvaient être égalitaires l’été et inégalitaire pendant l’hiver, ou inversement. Cet extrait avait été largement commenté dans les milieux intellectuels et notamment en France par Emmanuel Todd [2].
Ce second extrait du même ouvrage, encore inédit en français comme en anglais, traite de l’influence des sociétés amérindiennes sur les penseurs des Lumières en Occident. Il y apparaît que les textes fondateurs des Lumières et de la Révolution Française, et notamment le texte de Rousseau sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes, ont été fortement influencés par des livres qui relataient la critique des indiens d’Amérique vis-à -vis de la société occidentale. Parmi ces indiens d’Amérique, la personnalité de Kandiaronk ressort comme celle d’une sorte de Socrate amérindien, un brillant orateur qui a fasciné l’élite occidentale française et qui a perverti la jeunesse occidentale à mesure que ses critiques de la société occidentale et de la religion chrétienne se diffusaient au sein de la susdite société. Le texte montre que l’idéologie du progrès apparaît alors comme une réaction conservatrice contre la diffusion de ces idées afin de justifier les inégalités occidentales puisque selon cette idéologie, l’inégalité des hommes serait le prix à payer pour le progrès technique et le confort qu’il apporte. Nous commenterons cet extrait au sein du MAUSS prochainement et nous invitons les personnes intéressées à proposer leurs analyses afin de tenter d’ouvrir un débat convivial à la hauteur - vertigineuse - de ce texte.
Christophe Petit
«Il faudrait une étiquette disant que manger de la viande issue d’animaux élevés en ferme industrielle est la première cause de pollution de l’eau et de l’air, du réchauffement climatique, que cela rend nos antibiotiques moins efficaces et que manger de la viande provoque les causes de mort les plus courantes. Pourquoi ces informations seraient moins importantes que la composition des cigarettes?»
par Zahra
As Trump gives the green light for a Turkish invasion of Rojava, we ask David Graeber what hope there is left for Syrian Kurds. Plus, the latest on Extinction Rebellion's Autumn Uprising with Aaron Bastani.
01:26 - Rojava: Trump betrays the Kurds.
03:05 - The Rojavan Revolution.
13:40 - The US, Turkey and Rojava.
23:15 - Erdogan’s plan for Rojava = Ethnic Cleansing.
26:00 - The war against the Kurds is a NATO war.
31:35 - A power struggle in the USA: Trump and the Military.
39:30 - Extinction Rebellion’s Autumn Uprising.
40:30 - Meat Markets and Occupations.
53:20 - Loving the cops?
1:02:30 - Corbyn and Mike Ashley’s Flame War.
1:09:25 - Audience Questions.
Dans un tract, la CGT STMicroelectronics dénonce les conditions de sécurité jugées insuffisantes sur le site de Crolles, pourtant classé Seveso seuil haut. Sur fond d’incendie de l’usine Lubrizol, le syndicat dénonce le recours aux contrats précaires et à la sous-traitance, la chute du nombre de contrôles et l’attitude générale de la direction.
7.10.2019
Les dirigeants de Soitec, qui fabrique des composants technologiques, se sont accordé un pactole de 98 millions d’euros, avec le silence complice de l’État, premier actionnaire. La CGT dénonce un véritable « hold-up » qui fragilise l’entreprise.
Surprise ! Selon un premier sondage, si le premier tour des municipales de 2020 à Grenoble avait lieu dimanche prochain, l'ex-maire corrompu Alain Carignon (Divers droite, 20% ) se qualifierait pour le second tour, loin derrière la liste de la majorité écolo-citoyenne sortante emmenée par Eric Piolle (alliance EELV-LFI-Citoyens, 32%).
L'écart assez serré à droite (2 points) entre l'ancien maire et sa plus proche concurrente Emilie Chalas, (majorité présidentielle, 18%) peut cependant être ramené à 0 ou même s'inverser, compte-tenu de la marge d'erreur (3,3%). De plus, la députée de l'Isère n'est pas encore entrée réellement en campagne, à la différence de Carignon qui y consacre toute son énergie depuis des mois.
Divisée entre souverainistes et lepénistes l'extrême-droite n'est décidément pas une force conquérante à Grenoble. Une liste putative d'extrême-gauche est créditée d'un bon 7%. Mais pour Gaël Slimane, de l'Institut Odoxa ce score non négligeable, dû peut-être au label "Gilet Jaune" est "promis à fondre au fur et à mesure que son programme se précisera". Du reste celui-ci n'exclut pas "que les scores des listes Carignon et En Marche évoluent à la hausse tandis que celui de la liste Piolle pourrait connaître le sort inverse" ...
En l'absence de listes rivales à gauche la majorité écolo-citoyenne sortante -rejointe par le PCF et Nouvelle Donne- semble confortablement installée en pôle-position. Revers de médaille, elle ne dispose pas sur le papier de réserves de voix suffisantes pour écarter tout risque de défaite au second tour. Par hypothèse, une éventuelle "coalition des droites et du centre" autour de Chalas, Noblecourt (ex-PS), Chamussy et Gemmani sur fond d'éclatement de la bulle Carignon aurait de quoi l'inquiéter...
Les chances de l'équipe municipale sortante tiennent davantage à la crise profonde et spectaculaire de la droite traditionnelle, au rejet du macronisme et à l'inexistence de concurrents crédibles à sa gauche, qu'à un bilan mitigé sur les plans écologique, social et culturel et franchement décevant au plan démocratique, par rapport aux attentes de son électorat.
Pour assurer sa réélection elle devra comme en 2014 aller chercher les abstentionnistes, cette partie la plus inconstante, la plus insaisissable de l'électorat qui comme bien souvent, décide de l'issue du match.
A suivre...
Sondage Odoxa réalisé pour CGI, franceinfo, France Bleu et le Dauphiné Libéré. Enquête réalisée par téléphone du 18 au 25 septembre 2019 auprès de 609 personnes inscrites sur les listes électorales à Grenoble, échantillon représentatif de la population de Grenoble âgée de 18 ans et plus.
Source : http://www.odoxa.fr/sondage/intention-de-vote-a-grenoble/
Eric Piolle, unique maire écologiste d'une grande ville en France, briguera un second mandat à la tête de la ville en 2020. Nous nous sommes penchés sur ses réalisations.
A Bernin, la CGT de Soitec, qui fabrique des semi-conducteurs, s'émeut de la plus-value de 98 millions d'euros empochée par une vingtaine de dirigeants après la revente de leurs actions. Dans un tract, le syndicat dénonce un hold-up, parle d'exil fiscal et de scandale d'Etat.
« Pour ou contre les démolitions des logements sociaux à l’Arlequin ? » Tel est le thème du débat organisé à la Villeneuve, ce vendredi 27 septembre, dans le cadre de la campagne du premier référendum d’initiative citoyenne (Ric) grenoblois. À quelques heures de ce débat, d’aucuns s’étonnent des propos hostiles du maire de Grenoble à l’encontre de ce Ric local… en contradiction avec le soutien qu’il affiche vis-à -vis du Ric dans la presse nationale.
Source Place Gre'net - 27/09/2019 (réservé aux abonnés)