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Explication de vote sur la loi intitulée « Mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat »
Hendrik DAVI - Blogs Mediapart
Ce matin à 6h après une nuit de débats, la loi intitulée « Mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat » a été adoptée en première lecture. Le groupe LFI-NUPES a voté contre. Je reviens ici sur les raisons de ce vote.
Hendrik DAVI est directeur de recherche en écologie forestière et député NUPES dans la 5ème circonscription des Bouches du Rhône.
CONTRETEMPS - 20.06.22
Nicolas Raimbault
Terminaux pétroliers et zones logistiques bloqués lors du mouvement contre la loi Travail, blocage du port d’Oakland en soutien d’« Occupy » ou encore mouvements de grève dans des entrepôts Amazon en Allemagne : l’actualité du secteur de la logistique a été marquée par des luttes. Le système économique contemporain, en flux tendus, est vulnérable dès lors qu’il dépend de quelques nœuds logistiques stratégiques tels que les ports maritimes, véritables goulets d’étranglement que des luttes peuvent bloquer efficacement.
(...) Les ouvriers n’ont pas disparu mais ils sont de plus en plus nombreux à travailler en dehors des secteurs industriels.
Politis • 20 avril 2022 (accès libre)
Jean-Marie Harribey*
« La guerre de Poutine contre l’Ukraine apporte la preuve que l’écologie de marché est une impasse : tous les experts néolibéraux assuraient que l’augmentation des prix des énergies fossiles accélèrerait la transition vers les renouvelables. »
« Or, on assiste à l’inverse : le signal prix fonctionne à l’envers en incitant les pétroliers à remettre en chantier des forages d’hydrocarbures qui redeviennent brusquement rentables. Seule une planification écologique démocratique contribuerait à accomplir le saut qualitatif que représente une transition sociale et écologique. Tant sur les plans conceptuel que politique, l’écologie surplombant le social ne peut convaincre la classe populaire de se saisir des enjeux du climat et de la biodiversité si le travail vivant est ignoré. »
* Membre du conseil scientifique d’Attac, auteur de « En finir avec le capitalovirus » Dunod, 2021.
Oxfam France 2022
Pour les milliardaires, la pandémie a été une aubaine. S'ils se sont enrichis ce n’est pas grâce à des choix stratégiques brillants, mais principalement en raison de l’argent public versé sans condition », constate l’ONG Oxfam dans son dernier rapport sur les inégalités mondiales.
Extrait de la présentation :
(...) En France, la fortune des milliardaires a augmenté plus rapidement en 19 mois de pandémie qu’en une décennie entière. De mars 2020 à octobre 2021, la fortune des milliardaires a augmenté de 236 milliards d’euros (soit une hausse de 86%), une somme qui représenterait assez d’argent pour quadrupler le budget de l’hôpital public ou distribuer un chèque de 3500 euros à chaque Français.e.
A elles seules, les 5 premières fortunes de France – celles de Bernard Arnault (LVMH), Françoise-Meyers Bettencourt (L’Oréal), François Pinault (Kering), des frères Alain et Gérard Wertheimer (Chanel) – ont doublé, augmentant de 173 milliards d’euros en 19 mois. Soit presque autant que ce que l’Etat a dépensé pour faire face au coronavirus en un an, toutes dépenses confondues. Ces 5 milliardaires français possèdent désormais autant que les 40% des Français les plus précaires.
Dans le même temps, la crise a provoqué une intensification de la pauvreté. 7 millions de personnes ont besoin d’aide alimentaire pour vivre, soit 10% de la population française, et 4 millions de personnes supplémentaires sont en situation de vulnérabilité à cause de la crise.
Cliquez ici pour télécharger le rapport complet (50 pages, 10 pages de notes)
Comité National CGT des Travailleurs Privés d'Emploi et Précaires (CNTPEP-CGT) - 14 Oct. 2021
Le gouvernement explique depuis cet été que la situation économique s’améliore, que le nombre d’emploi n’a jamais été aussi élevé et qu’il conviendrait donc d’enclencher la réforme de l’assurance chômage afin « d’inciter » les chômeurs à « retrouver le chemin de l’emploi » . Pour se faire, le gouvernement utilise le site pôle-emploi.fr qui affiche quotidiennement 1 million d’offres disponibles.
Une première remarque : sur 1 million et quelques offres, seulement 87 515 (soit 8.22%) sont des offres CDI à temps plein rémunérées à minima au SMIC !
Mediapart - 27 Oct. 2020 (abonnés)
Romaric Godin
Sombres perspectives, la deuxième vague de la Covid risque de faire de très gros dégats sociaux...
Extraits:
(...) L’activité partielle est une politique qui ressemble à ces restaurants que l’on a mis en place à Singapour dans des A380 cloués au sol pour les nostalgiques des voyages en avion. Cela limite sans doute les pertes des opérateurs, mais les compagnies aériennes vont-elles devenir des chaînes de restauration ? C’est une politique de déni qui risque de se payer très cher. Car ce sont bien sûr les assurances sociales et l’État providence qui, in fine, seront mis à contribution pour financer ces dispositifs.
(...) pour survivre, les entreprises devront licencier, malgré tout. On continuera à les subventionner pour sauvegarder ce qu’il reste et limiter la casse. C’est bien la logique du dispositif de l’APLD, qui accepte la baisse du volume d’emplois et même le licenciement de ceux qui sont en activité partielle en cas de nouvelle baisse d’activité. Mais c’est bien pour cette raison que le chômage partiel ne saurait être une mesure de relance, alors même que le gouvernement défend le contraire et a inclus l’APLD dans le « plan de relance ». Réduire la hausse du chômage n’est pas « relancer ». Logiquement, le maintien d’une partie des revenus par le chômage partiel sert alors à constituer une épargne de précaution qui, en pesant sur l’activité, trouve sa justification dans la baisse de l’emploi. Le piège se referme.
Reflets.info
Sous nos yeux se construit une nouvelle bulle, des nationalisations qui n'en sont pas, un sauvetage des grandes entreprises. Les particuliers en revanche auront le droit... de financer ces plans...
Un excellent article de prospective économique court et percutant - Lepartisan