Publié le 25.07.2025 à 06:05
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Publié le 24.07.2025 à 21:23
Proche-Orient. La France va reconnaître l'Etat de Palestine en septembre, annonce Emmanuel Macron
La France va reconnaître l'Etat de Palestine. Emmanuel Macron en a fait l'annonce jeudi soir sur X (anciennement Twitter) et Instagram. « Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’État de Palestine », a-t-il écrit, confirmant une promesse déjà faite en avril. « J’en ferai l’annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre prochain. »
« L’urgence est aujourd’hui que cesse la guerre à Gaza et que la population civile soit secourue », ajoute-t-il. Le président de la République demande demande ainsi « immédiatement un cessez-le-feu, la libération de tous les otages et une aide humanitaire massive à la population de Gaza ».
« Il faut aussi garantir la démilitarisation du Hamas, sécuriser et reconstruire Gaza. Il faut enfin bâtir l’État de Palestine, assurer sa viabilité et permettre qu’en acceptant sa démilitarisation et en reconnaissant pleinement Israël, il participe à la sécurité de tous au Proche-Orient. »
En franchissant le pas de la reconnaissance, la France entend « apporter une contribution décisive à la paix au Proche-Orient » et « mobilisera tous ceux de ses partenaires internationaux qui souhaitent y prendre part », écrit également Emmanuel Macron dans une lettre adressée au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Dans une précédente lettre en date du 9 juin adressée au président français, Mahmoud Abbas s'est engagé à une démilitarisation du mouvement islamiste du Hamas, à l'origine des attaques du 7 octobre 2023 en Israël, dans le cadre d'un futur Etat palestinien. Il s'est aussi dit prêt à organiser des élections législatives et présidentielles en 2026 afin de « renforcer la légitimité » de l'Autorité palestinienne et son « autorité sur le futur Etat palestinien », y compris Gaza, rappelle Emmanuel Macron dans sa lettre.
Autant de gages en faveur de la solution à deux Etats, estime le président français, en espérant convaincre les Israéliens qu'elle est aussi dans leur intérêt.
Un haut responsable palestinien salue la décision d'Emmanuel Macron
Le vice-président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Cheikh, a salué jeudi l'intention de la France de reconnaître l'Etat de Palestine, remerciant le président Emmanuel Macron.
« Cette position reflète l'attachement de la France au droit international et son soutien aux droits du peuple palestinien à l'autodétermination et à l'établissement de notre Etat indépendant », a-t-il déclaré.
Cette conférence, initialement prévue en juin, avait été reportée à la dernière minute en raison de la guerre entre Israël et l'Iran. Pour préparer l'Assemblée générale des Nations unies - qui se tiendra du 9 au 23 septembre - , une réunion est prévue les 28 et 29 juillet à New York, où Jean-Michel Barrot, chef de la diplomatie, représentera la France.
Benjamin Netanyahou estime que la décision française « récompense la terreur »
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a estimé jeudi que la décision de la France de reconnaître un Etat de Palestine « récompense la terreur » et constitue une menace existentielle pour Israël.
Benjamin Netanyahou a déclaré dans un communiqué que cette initiative du président Emmanuel Macron « risque de créer un autre proxy iranien, tout comme Gaza l'est devenu », ce qui serait « une rampe de lancement pour anéantir Israël - et non pour vivre en paix à ses côtés ». « Soyons clairs : les Palestiniens ne cherchent pas à obtenir un Etat aux côtés d'Israël, ils cherchent un Etat à la place d'Israël », a-t-il ajouté.
Ce vendredi 25 juillet, Emmanuel Macron s'entretiendra avec ses homologues du Royaume-Uni et de l'Allemagne lors d'un « entretien d'urgence », programmé pour évoquer la situation à Gaza.
A ce jour, au moins 142 Etats ont reconnu un Etat palestinien, selon un décompte de l'AFP. Les Etats-Unis et Israël s'opposent fermement à un tel projet.
Publié le 25.07.2025 à 07:30
Proche-Orient. Les États-Unis fustigent la décision de la France de reconnaître un État palestinien
Les États-Unis ont « fermement » rejeté jeudi le projet du président français Emmanuel Macron de reconnaître un État palestinien. « Cette décision imprudente ne sert que la propagande du Hamas et fait reculer le processus de paix. C'est un camouflet pour les victimes du 7 octobre », a déclaré le secrétaire d’État américain Marco Rubio sur le réseau X.
Le président français a annoncé plus tôt jeudi que la France va reconnaître l’État de Palestine en septembre lors de l'Assemblée générale de l'ONU, disant espérer créer une dynamique collective en ce sens. Israël a aussitôt décrié une « récompense de la terreur ».
La France doit coprésider avec l'Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d’État et de gouvernement visant à relancer la solution dite « à deux États », palestinien et israélien. Les États-Unis s'opposent de longue date, y compris sous la précédente administration de Joe Biden, à toute reconnaissance unilatérale d'un État palestinien, préférant une solution négociée.
L'administration Trump entretient l’ambiguïté quant à savoir si elle soutient la solution à deux États, israélien et palestinien, un objectif soutenu depuis des années par la diplomatie américaine. Washington, principal soutien à l'allié israélien, affiche ainsi sa divergence profonde avec nombre de capitales européennes, au moment où les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ont capoté.
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