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19.12.2025 à 20:03

«On est tous contaminés»: la bombe sanitaire des pesticides

Nora Bouazzouni
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Glyphosate, chlordécone, néonicotinoïde, SDHI… Les pesticides ne relèvent pas d’accidents isolés mais d’un système politique, économique et sanitaire profondément structuré. Giovanni Prete et Jean-Noël Jouzel démontent l’illusion de la réparation, l’inefficacité des protections individuelles et l’impunité persistante des responsables. Contamination généralisée, cadres réglementaires complaisants, responsabilité de l’État et inertie européenne: l’empoisonnement est collectif.

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Texte intégral (2166 mots)

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Malgré le consensus scientifique et la multiplication des alertes, malgré des risques largement documentés sur la santé et l’environnement, malgré la hausse des pathologies et des contaminations sur les paysan·nes comme sur la population générale, les pouvoirs publics font la sourde oreille et déroulent le tapis rouge aux industriels : la France est le 3e pays européen autorisant le plus grand nombre d’herbicides, insecticides et autres fongicides.

Pour ce nouvel épisode de Bouffe de là, Nora Bouazzouni recevait les auteurs de “L’agriculture empoisonnée. Le long combat des victimes des pesticides” (Presses de Sciences Po, 2024), deux sociologues spécialistes des enjeux sociaux et politiques de la santé au travail et de la santé environnementale, particulièrement en agriculture : Giovanni Prete, maître de conférences à l’université Sorbonne-Paris Nord et chercheur à l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux, et Jean-Noël Jouzel, directeur de recherche CNRS au Centre de sociologies des organisations à Sciences Po Paris.

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La rencontre avec Giovanni Prete et Jean-Noël Jouzel

Jean-Noël Jouzel insiste sur la dimension démocratique du problème: «Si j’avais une baguette magique, je convaincrais les abstentionnistes d’aller voter» 

Les pesticides produisent une contamination généralisée de la population: «On est tous contaminés», par l’air, l’eau, l’alimentation, y compris chez ceux qui mangent bio 

Les autorités sanitaires minimisent les risques en invoquant des seuils, alors même que «on a une connaissance très limitée des effets cumulés» et des expositions de long terme 

La prévention fondée sur les comportements individuels est jugée inefficace: «On ne peut pas faire reposer une politique de prévention sur des actions individuelles» 

Les équipements de protection ne constituent pas une solution fiable: «les protections sont imbibées de produits» et peuvent devenir des sources d’exposition supplémentaires 

Les travailleurs agricoles et assimilés restent les plus exposés, bien davantage que le reste de la population, révélant une inégalité sanitaire structurelle 

La réparation des maladies professionnelles est analysée comme un compromis historique: «Pourquoi changer le système? Puisque les maladies […] sont réparées» 

Le fonds d’indemnisation des victimes des pesticides ne reconnaît pas la responsabilité financière de l’État, contrairement à l’amiante, car «l’État continue à autoriser des pesticides» 

La régulation européenne est en recul, avec l’abandon ou l’affaiblissement de mesures pourtant acquises, sans ambition de leadership sanitaire 

Pour Giovanni Prete, le levier central reste politique: «Il faut changer la PAC» et imposer des mesures miroirs strictes sur le commerce international 

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17.12.2025 à 20:06

La poudrière du Proche Orient. Des films et des regards

David Dufresne
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Le Proche-Orient est une poudrière où se croisent récits coloniaux, violences contemporaines et batailles d’images.
À travers une sélection des Ciné Mutins de films documentaires, cette rencontre éclaire autrement le conflit israélo-palestinien. Analyse politique, mémoire historique et regard cinématographique se répondent. Quand le cinéma devient outil de compréhension du réel.

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Texte intégral (1871 mots)

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Avec Akram Belkaïd, rédacteur en chef du Monde diplomatique. À partir d’extraits de films de CinéMutins, proposés par Olivier Azam, de la maison des Mutins de Pangée.

Une émission présentée par Marc Le Glatin et Patricia Nolan des Amis du Monde diplomatique.

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La rencontre avec Marc Le Glatin, Patricia Nolan et Belkaïd Akram

  • Le Proche-Orient est présenté comme une construction eurocentrée où les notions mêmes de «Proche» et de «Moyen» renvoient à une lecture occidentale du monde, tandis que les appellations arabes («Levant», «Couchant») structurent une autre géographie politique, historique et symbolique.
  • Le cinéma documentaire est posé comme un outil central de compréhension, permettant de faire émerger des réalités que le flux médiatique ordinaire ne montre pas, en confrontant directement le spectateur aux situations filmées.
  • Jaffa, la mécanique de l’orange d’Eyal Sivan est analysé comme une déconstruction du récit colonial sioniste, montrant comment la terre palestinienne est présentée comme délaissée et comment le progrès est opposé à un supposé archaïsme, révélant les ressorts idéologiques de la colonisation.
  • Le Front du refus de Jocelyne Saab, tourné au Liban en 1974, documente la radicalité de certaines factions palestiniennes refusant toute partition territoriale, et montre les fractures internes du mouvement palestinien ainsi que leur inscription dans un contexte régional explosif.
  • La colonisation israélienne est décrite comme une entreprise territoriale avant tout, fondée sur l’appropriation de la terre, l’argument religieux servant de justification secondaire, dans un contexte où «La solution à deux États, elle est morte» selon Belkaïd Akram.
  • Mur de Simone Bitton donne à voir l’impact concret du mur de séparation à travers des échanges avec des écolières israéliennes, révélant à la fois la peur, l’endoctrinement et la normalisation de la séparation physique et mentale entre populations.
  • La Cisjordanie apparaît comme un espace morcelé par les colonies, les checkpoints et les routes interdites, rendant impossible toute continuité territoriale et transformant l’hypothèse d’un État palestinien viable en fiction diplomatique.
  • No Other Land de Basel Adra, Yuval Abraham, Hamdan Ballal et Rachel Szor documente la violence quotidienne exercée par les colons et l’armée israélienne en Cisjordanie, rappelant que ces pratiques sont antérieures au 7 octobre et s’inscrivent dans une stratégie d’expulsion progressive, au point que «Les Palestiniens sont seuls» — Belkaïd Akram.
  • Le Laboratoire de Yotam Feldman révèle comment l’industrie militaire israélienne transforme les territoires occupés en terrain d’expérimentation, faisant de la guerre un argument commercial, tandis que toute perspective de changement passe par une pression internationale effective, car «On ne peut leur dire “ça suffit” que par des sanctions» — Belkaïd Akram.

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16.12.2025 à 20:36

Des bottes et des bots

David Dufresne
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L’extrême droite ne se contente plus d’occuper le terrain politique : elle façonne les réseaux, structure les algorithmes et fabrique ses publics. Olivier Tesquet, Marion Jacquet-Vaillant et Nicolas Lebourg analysent les ressorts du techno-fascisme, la production industrielle des followers
et la transformation profonde des sociabilités politiques. Une plongée documentée au cœur des nouvelles droites numériques.

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Texte intégral (2236 mots)

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La subculture du web peut-elle finir par engloutir les plus vieilles démocraties ? Dans son histoire, l’extrême droite a souvent su se saisir de la modernité technologique pour promouvoir son agenda anti-moderne. Ce phénomène va aujourd’hui vite, très vite, accélère. Nous partons vers les zones profondes du web, celles où clignotent les mèmes toxiques, les communautés retranchées et les imaginaires en flammes. Pour cartographier ces territoires instables, nous avons reçu deux explorateurs du numérique contemporain :

Marion Jacquet-Vaillant, maîtresse de conférences à l’université Paris-Assas, chercheuse en sciences politiques, dont les travaux plongent dans les flux d’extrême droite de X et de Telegram. On verra avec elle que selon les plateformes, les identités politiques, les discours, varient.

Olivier Tesquet, journaliste, coauteur d’Apocalypse Nerds avec Nastasia Hadjadji, une enquête sur les artisans du « technofascisme » qui rêvent de restructurer le monde en « États réseaux ».

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La rencontre avec Olivier Tesquet, Marion Jacquet-Vaillant, Nicolas Lebourg

  • L’émission pose d’emblée le cadre analytique de « la fabrique des followers », définie comme « une production du politique », et non un simple effet de mode ou de plateforme, soulignant la transformation structurelle des rapports de pouvoir 
  • Nicolas Lebourg explique que « les transformations de la technologie, les applications… ont transformé les résultats, les offres et les demandes politiques », inscrivant les réseaux sociaux au cœur des recompositions idéologiques contemporaines 
  • Olivier Tesquet insiste sur la prudence conceptuelle autour du terme fascisme : « le techno-fascisme est une catégorie politique extrêmement chargée », tout en justifiant son usage pour décrire des projets politiques concrets issus de la tech américaine 
  • Marion Jacquet-Vaillant retrace son travail de recherche sur Génération identitaire et rappelle que ses enquêtés affirment : « nous, on est tous formés à faire des vidéos, à faire des visuels, à faire les tweets », revendiquant une professionnalisation militante 
  • Elle montre empiriquement comment certains mots d’ordre passent « le mur du son », avec des pics allant jusqu’à « 600, 800, 900 publications par mois », révélant des stratégies coordonnées de diffusion sur Twitter 
  • Nicolas Lebourg décrit l’invisibilisation algorithmique des concurrents politiques et explique que « quelqu’un qui arriverait sur Twitter… ne verrait qu’un seul acteur », conséquence directe de stratégies de hashtags et de cartographie de l’influence 
  • Olivier Tesquet analyse l’imaginaire politique des élites techno-libertariennes, évoquant Peter Thiel et affirmant que « le Mordor, c’est le lieu du progrès technologique infini », révélateur d’un projet de société assumé 
  • Les intervenants soulignent le caractère sécessionniste et ségrégationniste de ces projets, décrits comme « absolument pas désirables pour 99,99 % de la population », mais portés sans souci du consentement majoritaire 
  • Nicolas Lebourg montre comment l’extrême droite construit des écosystèmes médiatiques complets et explique que « le problème à gauche, c’est qu’aujourd’hui nous manquons d’écosystèmes », pointant un déséquilibre stratégique majeur 
  • La conclusion ouvre sur l’action collective et rappelle que « les luttes sont extrêmement créatives » et qu’il est possible de « penser des contre-projets de territoire ».

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15.12.2025 à 09:13

Abattages, Mercosur, FNSEA: la révolte paysanne s’organise avec Thomas Gibert (Confédération paysanne)

David Dufresne
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Abattages massifs, violences policières, libre-échange et colère paysanne : la crise agricole prend une dimension politique majeure.
Thomas Gibert, porte-parole de la Confédération paysanne, dénonce une gestion sanitaire brutale, guidée par les intérêts commerciaux plus que par la science.
À ses côtés, Sophie Lemaitre alerte sur l’usage du droit comme arme contre les contre-pouvoirs. Une émission qui éclaire les mécanismes d’écrasement démocratique à l’œuvre, des campagnes aux médias.

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Texte intégral (2330 mots)

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Ce matin, on a discuté avec Sophie Lemaître de son enquête «Réduire au silence : comment le droit est perverti pour bâillonner médias et ONG» (Editions Rue de l’échiquier) qui a reçu le prix Renaud Van Ruymbeke, organisé par l’ONG Transparency International France.

A 8h, nous étions en direct depuis le taxi qui l’emmenait à BFM, avec Thomas Gibert, Maraîcher en Haute Vienne et voix de la révolte paysanne ! Dermatose nodulaire, abattages, mobilisations… Le porte-parole de la Confédération paysanne, en première ligne contre la politique sanitaire du gouvernement, est venu détailler les raisons de la colère.

Chaque lundi matin, Au Poste tente de mettre un peu de trouble dans l’ordre médiatique dominant. «France Déter» accueille des invité·e·s, tient des revues de presse particulières, donne le temps des nuages et des luttes, explore le passé, étrille le présent.
C’est en direct, c’est fait maison. Préparez le café!

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14.12.2025 à 15:43

Au Poste recrute un.e community manageur·euse (temps partiel)

David Dufresne
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Au Poste, média indépendant et critique, cherche un·e Community Manager engagé·e pour animer ses réseaux (temps partiel). Missions : relayer nos productions avec un ton offensif, créer des formats interactifs (lives, threads, stories), et collaborer avec l’équipe éditoriale pour adapter les contenus à chaque plateforme.

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Missions principales

Animer et fédérer notre communauté sur les réseaux sociaux (Mastodon, Bluesky, Instagram, TikTok, Youtube, Facebook) en relayant nos productions (vidéos, articles, bulletins) avec un ton offensif et accessible.

Créer des formats engageants : lives, threads, stories, pour mettre en avant nos sujets (luttes, écologie, antifa) et interagir avec notre audience.

Collaborer avec l’équipe éditoriale pour adapter les contenus aux spécificités de chaque plateforme.

Veiller et réagir à l’actualité des mouvements sociaux et des sujets couverts par Au Poste, en proposant des angles de communication réactifs.

Profil :

  • Expérience en community management, idéalement dans un média militant, associatif ou engagé.
  • Connaissance des enjeux sociaux, politiques et écologiques que nous couvrons.
  • Maîtrise des outils de création et des réseaux sociaux.
  • Capacité à écrire des textes percutants, adaptés à chaque plateforme.

Modalités :

  • Contrat : pigiste ou freelance (à discuter).
  • Localisation : Télétravail, points réguliers à Paris.

Comment postuler ?

Les candidatures sont à envoyer à comico [at] auposte.fr

  • Un CV et une lettre de motivation précise (notamment ce que le/la postulant·e pense concrètement d’Au Poste, comment il/elle s’y verrait, etc) ?
  • Des exemples de contenus que vous avez créé (posts, threads, visuels, etc.).
  • Quelques idées pour animer notre communauté autour d’un de nos sujets phares (ex : un bulletin sur les luttes écologiques).

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12.12.2025 à 07:22

Françoise d’Eaubonne, «sale conne» et pionnière écoterroriste

Nora Bouazzouni
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Françoise d'Eaubonne a posé des bombes, inventé l’écoféminisme et écrit sans relâche.
Longtemps oubliée, elle revient aujourd’hui au cœur des débats politiques.
David Dufresne raconte une enquête familiale devenue traversée historique.
Archives policières, journaux intimes, luttes radicales et joie subversive.
Une vie passée à secouer l’ordre établi, sans jamais renoncer à la liberté.

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Texte intégral (2561 mots)

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Sur Françoise d’Eaubonne, certains, certaines, savent qu’elle est celle qui a pensé et nommé l’éco-féminisme, reliant l’oppression patriarcale des femmes et l’exploitation capitaliste de la Terre. Mais qui sait qu’on lui doit aussi le mot de phallocrate ? Qu’elle a monté un comité saucisson dans le cadre de la lutte pour le droit à l’IVG ? Qu’elle s’était engagée dans la Résistance, puis au PC qu’elle quittait en 1956? Qu’elle a participé à l’occupation de l’Odéon en 1968, au Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire au début des années 70, et qu’elle a même… posé une bombe à Fessenheim ! Sacré nana ! Mais aussi « impossible grand-mère » comme le dit le sous-titre du livre que lui consacre David Dufresne.

A l’animation: Nora Bouazzouni et Mathilde Larrère. Pour parler des luttes des années 1960-80, sociales, féministes, écologiques, LGBT, convergence ou complémentarité des combats ? On a discuté répertoire d’action (violence ou non violence ? comment faire de la lutte une fête ?). On a posé la question des sources pour écrire l’histoire de cette femme (« écrire avec Françoise plutôt que sur Françoise » dit David Dufresne), de ce que peut être une « enquête intime ». Et surtout, on s’est demandé que nous apprend la vie de Françoise d’Eaubonne, ce qu’elle nous lègue pour essayer, aujourd’hui, de continuer le combat et ne pas se laisser abattre.
Mathilde Larrère

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La rencontre avec Dufresne David

  • David Dufresne explique que ce livre n’est ni une autobiographie déguisée ni un simple récit familial, mais le résultat d’un moment précis de sa vie où il s’autorise enfin à regarder en arrière. Il affirme qu’« il fallait basculer dans un âge qui commence à être avancé » pour pouvoir « regarder dans le rétroviseur », tout en précisant qu’il n’a jamais voulu écrire « un livre sur l’héritage » mais bien sur « l’activiste Françoise d’Eaubonne ».
  • La figure de Françoise d’Eaubonne est présentée comme celle d’une rupture radicale avec son milieu d’origine, marqué par le maréchalisme. Dufresne insiste sur ce moment fondateur où, malgré son attachement à sa famille, « elle va rejoindre la résistance » et « briser l’héritage » idéologique de ses parents, décrivant cette décision comme « une rupture idéologique » qu’il juge « absolument admirable ».
  • Le travail sur les archives policières révèle moins la personnalité de Françoise d’Eaubonne que le regard biaisé de l’institution qui la surveille. Dufresne souligne le caractère misogyne et approximatif de ces documents, citant cette note où elle est désignée comme « Françoise Piston-d’Eaubonne, qui se dit écrivain », et rappelant que ces archives sont « très souvent à côté de la plaque » mais précieuses pour comprendre « l’état d’esprit policier ».
  • Les journaux intimes de Françoise d’Eaubonne constituent un matériau central mais parfois éprouvant, notamment lorsqu’ils abordent sa sexualité et sa vie intime. Dufresne reconnaît que « la sexualité de Françoise, de ma grand-mère, c’était pas ce que je cherchais », tout en expliquant qu’il s’est senti autorisé à écrire parce qu’il a compris qu’« elle brûlait d’envie que tout ça soit raconté » et qu’« elle désigne différentes personnes comme biographes ».
  • La violence politique de Françoise d’Eaubonne est replacée dans son contexte historique et pensée comme une réponse à la violence institutionnelle. Dufresne rappelle qu’elle revendique une « contre-violence » et qu’elle sait d’expérience que « le terroriste de l’un est le résistant de l’autre », notamment parce qu’« on a imposé le tout nucléaire sans débat » et que « le vernis démocratique a craqué ».
  • Les sabotages de Fessenheim sont décrits comme un acte politique réfléchi visant à provoquer un débat public, et non comme une recherche de destruction aveugle. Le communiqué qu’elle rédige affirme explicitement : « Nous avons pris toutes les précautions possibles pour que ne soit menacée aucune vie humaine », dans l’espoir « d’arrêter ou retarder le fonctionnement de cette centrale », acte qu’elle qualifiera plus tard de « sommet de ma vie ».
  • La joie apparaît comme un moteur essentiel de l’engagement de Françoise d’Eaubonne, indissociable de sa conception de la liberté. Dufresne insiste sur cette dimension souvent oubliée, rappelant qu’elle chantait, riait, racontait des histoires, et qu’elle résumait son désir posthume en deux phrases : « qu’est-ce qu’on s’est marré avec elle » et « si j’ai pu aider quelques-uns à être un peu plus libre ».
  • L’oubli durable de Françoise d’Eaubonne est expliqué par son refus des institutions et des structures de pouvoir. Dufresne note qu’« elle n’est protégée par aucun parti », qu’« elle n’a pas de diplôme universitaire » et qu’elle a souvent été « trop écolo pour les féministes et trop féministe pour les écolos », un positionnement qui a contribué à son effacement avant son retour récent dans le débat public.

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11.12.2025 à 10:00

Appel aux ministres de la justice et de l’intérieur : respectez la liberté de la presse, renforcez le secret des sources

David Dufresne
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Il y a près d’un an, 110 médias et organisations interpellaient le gouvernement pour réclamer une réforme de la loi de 2010 relative à la protection du secret des sources des journalistes. Les contours flous de ce texte et l’absence de véritables garde-fous ont facilité des atteintes à la liberté de la presse depuis 15 ans. Pour rappel, au moins 27 journalistes ont été convoqué·es ou placé·es en garde à vue par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon un décompte réalisé par le journal Télérama.

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Depuis notre courrier, les intimidations contre la presse n’ont pas cessé : elles ont franchi un cran supplémentaire. Alors que l’État français a été condamné en 2023 pour l’arrestation illégale d’un journaliste couvrant une action écologiste, la police a à nouveau reçu l’ordre d’interpeller et placer en garde à vue, le 1er juillet, le journaliste Enzo Rabouy quinze jours après qu’il a couvert une action militante en marge du Salon du Bourget.

Le parquet général poursuit également son acharnement contre Ariane Lavrilleux, la journaliste de Disclose et membre du groupe de travail sur le secret des sources à l’origine de cet appel. L’AFP nous apprend que le parquet général de la cour d’appel de Paris a fait appel de la décision de non-lieu rendue par la juge d’instruction. Alors que la justice a reconnu l’intérêt public des révélations de Disclose sur l’opération militaire secrète de la France au profit de la dictature égyptienne, la journaliste pourrait être renvoyée devant un tribunal, plus de deux ans après avoir subi une garde à vue, une perquisition et des mesures disproportionnées de surveillance.

«Le secret des sources n’existe plus»

Une autre procédure judiciaire vise le journaliste Philippe Miller, à la suite d’une plainte pour vol de données déposée par un cabinet d’avocat dont le journaliste avait relaté les pratiques douteuses. Pour contester la saisie de son ordinateur et matériel professionnel, Philippe Miller a tenté d’opposer le secret des sources. Mais la juge des libertés et de la détention a validé l’atteinte au secret des sources, en considérant que la simple existence d’une enquête pénale relevait bien d’un “impératif prépondérant d’intérêt public”. Si n’importe quelle enquête pénale permet de lever le secret des sources, ce dernier n’existe plus.

Enfin, les vidéos policières révélées par Libération et Mediapart démontrent que les forces de l’ordre déployées à Sainte-Soline ont multiplié les tirs illégaux et ont visé, en toute connaissance de cause, des journalistes qualifiés de “pue-la-pisse”. Lors des manifestations du 10 septembre, Reporters sans frontières a recensé sept cas de journalistes entravés physiquement, dont certains blessés par des éclats de grenade. Le 17 novembre, plusieurs journalistes de Reporterre, Blast et Libération ont été violentés par les forces de police et gazés à bout portant alors qu’ils couvraient une action de désobéissance civile menée par plusieurs ONG sur le site normand du géant de l’agrochimie BASF.  

Ces attaques inacceptables dans un État de droit sont le résultat d’une année d’immobilisme du gouvernement. Qu’est devenue la promesse de Rachida Dati, lors des États généraux de l’information, d’un projet de loi qui garantit le droit à l’information ? Ce projet est pour l’heure gardé secret.

Projet de loi sur les médias : un débat public est nécessaire

Le groupe de travail avait été reçu en février par le cabinet du premier ministre, puis au début de l’été par le ministère de la justice afin de discuter de nos propositions et de remettre une note d’analyse détaillée sur leur application concrète. Pour rappel, nous voulons :

– Mieux encadrer les conditions de la levée du secret des sources, qui est aujourd’hui possible dans le cas, mal défini, d’un « impératif prépondérant d’intérêt public »

– Exiger une autorisation par un·e juge indépendant·e avant toute levée du secret des sources – Étendre le secret des sources aux collaborateur·ices de médias, réalisateur·ices et auteur·ices de livres ou documentaires

– Permettre à tou·tes les journalistes de se défendre face à une violation du secret de leurs sources, en créant une voie de recours

– Renforcer les voies de recours et sanctions en cas de violation du secret des sources

La protection des sources n’est pas une coquetterie corporatiste. Elle est “la pierre angulaire de la liberté de la presse”, la condition indispensable d’un droit effectif à l’information de toute la population. Il est donc urgent que le projet de loi donne lieu à un débat public, ouvert et parlementaire le plus rapidement possible. 

Par cet appel auquel se joignent 128 médias, sociétés de journalistes, syndicats et organisations, nous réclamons également aux ministres de la justice et de l’intérieur qu’ils formulent, dès à présent, des instructions écrites aux fonctionnaires afin de faire respecter la liberté de la presse telle qu’encadrée par la loi de 1881, ainsi que par la jurisprudence des tribunaux français et celle de la Cour européenne des droits de l’Homme. 

Le groupe de travail sur la protection des sources à l’origine de cet appel

Sherpa, Fonds pour une presse libre, Reporters Sans Frontières, Association de la presse judiciaire, Disclose, SNJ et CFDT-Journalistes.

Les 131 premiers signataires de l’appel:



25 sociétés des journalistes ou rédactions

SDJ de l’AFP

SDJ du Parisien-Aujourd’hui en France

SDJ Epsiloon

SDJ de Radio France

SDJ de Radio France Internationale

SDJ FranceTV Sport

SDJ France 3 rédaction nationale

SDJ Le Figaro

SDJ de LCI

SDJ de Capital

SDJ Les Echos

SDJ de Mediapart

SDJ Groupe Profession Santé

SDJ d’Arte

SDJ de L’Informé

SDJ de RMC

SDJ du magazine GEO

SDJ Que choisir

SDJ La Tribune

SDJ d’Arrêt sur images

SDJ Konbini

SDJ de Challenges

Société des rédacteurs du Monde

Société des journalistes et du personnel de Libération

Société des personnels de l’Humanité

7 Collectifs de journalistes indépendant·es

Collectif We Report

Collectif Hors Cadre

Collectif La Claque

Collectif Focus

Collectif Presse-papiers

Collectif Youpress

Profession Pigiste

63 Médias indépendants

Mediacoop

Reporterre

L’Arrière-Cour

Le Poing

Rural

Reflets.info

Blast

Vert

Covenant Médias

La Messagère Libérée

Rue89 Bordeaux

Spotlighted

Chabe

La Disparition

altermidi

Citizen Jazz

Sciences Critiques

La Topette

Voxeurop

Le Courrier des Balkans

Orient XXI

Grand-Format

AOC

Terrestres

La Relève et La Peste

Fakir

Observatoire des multinationales

La Clé des Ondes

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Les Jours

Facto !

Mediapart

Le Poulpe

Rembobine

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Inf’OGM

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Epsiloon

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Le Ch’ni

Off investigation

Splann !

Disclose

StudioFact Media Group

36 Syndicats, associations et club de la presse

SNJ (Syndicat national des journalistes)

CFDT-journalistes

Filpac cgt

Fédération européenne des journalistes (FEJ)

Spiil (Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne)

Fonds pour une presse libre

Sherpa

Reporters sans frontièresAssociation de la presse judiciaire

Prenons la Une

Acrimed – Action Critique Médias

Informer n’est pas un délit

Article 34

Journalisme & Citoyenneté

Les Assises du Journalisme

Association des journalistes de défense (AJD)

Association des journalistes antiracistes et racisé.e.s (AJAR)

La Scam

Le Prix Albert Londres

Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM)

Attac France

Transparency International France

LDH (Ligue des droits de l’Homme)

Syndicat des avocats de France (SAF)

Fonds de dotation Intérêt à agir

Maison des lanceurs d’alerte

Alertes.me

Femmes journalistes de sport

Journalistes écrivains pour la nature et l’écologie (JNE)

Profession Pigiste

Nothing2Hide

Observatoire des Libertés Associatives

Club de la presse de Marseille-Provence

Club de la presse Strasbourg-Europe

Club de la presse de Metz

Club de la presse de Bretagne

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10.12.2025 à 19:49

Attal, Macron et la violence politique: les dessous d’une guerre froide

Marc Endeweld
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Plongée au cœur de la fabrique du pouvoir avec Bérengère Bonte, journaliste politique et autrice d’un ouvrage explosif sur Gabriel Attal. Dans cet entretien dense, elle décrit l’ascension fulgurante du plus jeune Premier ministre de la Ve République, les codes d’un monde politique devenu théâtre permanent et les zones de tension au sein même de la macronie. Entre révélations inédites, archives retrouvées et analyse des entourages, Bonte éclaire les ressorts d’une génération qui rêve de l’Élysée avant 40 ans. Un récit précis, documenté et parfois sidérant.

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Texte intégral (1887 mots)

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Plaisir de recevoir Bérengère Bonte, ancienne directrice adjointe de la rédaction d’Europe 1 (avant le contrôle de la station par Bolloré), qui s’essaye désormais aux podcasts, et autrice de plusieurs ouvrages sur des responsables politiques. Et cette journaliste chevronnée sait qu’il faut (parfois) beaucoup de patience pour écrire une « bio politique ». Celle qui s’était déjà essayée à l’exercice (notamment Édouard Philippe et Élisabeth Borne, on en reparlait dans l’émission) en avait eu de la patience pour écrire L’Ange exterminateur (L’Archipel, octobre 2025) consacré à Gabriel Attal, fugace Premier ministre d’Emmanuel Macron entre janvier et juin 2024.

Pendant dix-huit mois d’enquête, l’enquêtrice politique a essayé d’ouvrir toutes les portes pour percer les mystères de Gabriel Nissim Attal de Couriss (son nom complet) et a fini par entrer dans cet « autre monde » où « on devient Premier ministre à 34 ans, et présidentiable à 36 ans ». Histoire familiale, vie privée, ambitions cachées, décryptage de son entourage, relations avec Emmanuel Macron… Tout y passe pour tenter d’en savoir plus sur ce « beau gosse poli » qui plait « aux mamies », mais qui cache surtout un « ambitieux à l’idéologie changeante » et « qui s’entourait de brutaux aux méthodes décriées ». À la lecture du livre de Bonte, on en apprend davantage sur ceux que Macron dénomme en privé les « sales types » – certains se retrouvaient ainsi à traîner avec la bande d’Alexandre Benalla – ou sur le « couple politique » qu’il a formé avec Stéphane Séjourné, un des piliers du macronisme.

Finalement, Bérengère Bonte a attendu un an avant de décrocher un premier entretien avec Gabriel Attal ; d’autres suivaient (huit heures en tout), mais cet exercice se révélait « d’une transparence fluctuante ». L’occasion pour moi d’interroger Bonte sur l’évolution du journalisme politique et de la politique… notamment sous la macronie et à l’heure des oligarques propriétaires de médias.
Marc Endeweld.

Pour me suivre, ma newsletter : marcendeweld.substack.com


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La rencontre avec Bérengère Bonte


Bérengère Bonte explique que Gabriel Attal s’inscrit dans sa série de portraits de Premiers ministres, après Édouard Philippe et Élisabeth Borne. Elle rappelle : «Gabriel Attal, c’est mon troisième premier ministre»

Elle décrit le contraste entre Philippe, très populaire mais mystérieux, et Attal, beaucoup plus exposé : «On ne savait pas bien qu’Il était, mais Il était ultra populaires»

Elle souligne la singularité d’Élisabeth Borne, marquée par un parcours familial douloureux et des postes prestigieux : «Elle a été patronne de la RATP, elle a été préfète, elle avait fait polytechnique»

En observant Attal, Bonte insiste sur la légitimité de l’ambition mais interroge le phénomène politique qu’il incarne : «On a le droit d’avoir de l’ambition»

Elle dévoile le Year Book de l’école alsacienne, document précieux pour comprendre l’imaginaire d’Attal adolescent, en particulier son montage photo : «Il détoure et met son visage à la place, et y met Gabriel Attal, président de la République»

Face à cette image d’un lycéen se projetant déjà chef de l’État, elle confie sa sidération : «Moi quand je tombe là-dessus…»

Elle raconte que beaucoup de camarades ont refusé de témoigner sur Attal, par crainte : «Je n’ai pas forcément envie de parler» dit-elle en citant leurs réactions

Elle décrit la violence politique interne à la Macronie, où rivalités et coups bas sont fréquents, notamment entre Attal et Macron, évoquant une «violence politique, parfois publique, souvent privée».

Bonte détaille le rôle central du cercle rapproché d’Attal, ses fidèles, surnommés les Power Rangers : «C’est Gabriel Attal qui les bâtissait» .

Elle précise qu’Emmanuel Macron et d’autres membres de la Macronie qualifient ce groupe de «sales types», selon sa formulation, soulignant leur influence dès ses débuts ministériels : «C’est comme ça que j’ai intitulé le chapitre» ajoute-t-elle en évoquant ces quatre collaborateurs clés .

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08.12.2025 à 09:13

La prison bâillonne, la police menace : l’édition indépendante résiste

David Dufresne
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Un livre de recettes écrit en prison a déclenché l’impensable : son auteur, Moben, a été renvoyé à l’isolement pour avoir décrit ce que vivent les détenus. Pierre Guérinet raconte la mécanique punitive qui s’abat sur ceux qui parlent depuis l’intérieur des murs. Quelques minutes plus tard, Nicolas Norrito, éditeur chez Libertalia, décrit à son tour la pression politique et policière autour du jeu Fasciorama. Deux témoignages qui, chacun à leur manière, exposent la dérive sécuritaire, la censure et le climat de plus en plus lourd qui menace la parole critique.

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Texte intégral (3732 mots)

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A 7h30, on a causé du transfert de Moben, auteur des Editions du bout de la ville, à la prison de haute sécurité de Alençon-Condé-sur-Sarthe au sein du nouveau QLCO (Quartier de lutte contre la criminalité organisée). Il subit ce transfert punitif pour avoir écrit, avec l’aide de Gaëlle Hoarau, Mange ta peine, les recettes du prisonnier à l’isolement, sorti en septembre 2025. Il semblerait que Moben a été brutalement aspiré dans la campagne médiatique menée par le Garde des sceaux pour promouvoir ces quartiers de haute sécurité (QHS) et sa « guerre au narcotrafic ».

A 8h30, France Déter a reçu Nicolas de la maison Libertalia, pour le jeu des 7 familles Fachorama, qui a fâché syndicats de police, presse Bolloré et ministre de l’Intérieur.

Chaque lundi matin, Au Poste tente de mettre un peu de trouble dans l’ordre médiatique dominant. «France Déter» accueille des invité·e·s, tient des revues de presse particulières, donne le temps des nuages et des luttes, explore le passé, étrille le présent.
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04.12.2025 à 12:36

Mélenchon a-t-il (vraiment) sauvé la gauche? avec Abdourahman Waberi

Michael Pauron
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Romancier, poète, essayiste, Abdourahman Waberi remonte le fil de sa propre histoire politique pour raconter celle de la gauche française. Né à Djibouti, passé par Berlin, Rome et Washington, il observe son pays «avec des yeux neufs» et dit son long désenchantement face à une gauche institutionnelle qui «ne [le] représentait plus». Dans Autoportrait avec Mélenchon, l’homme qui a sauvé la gauche, il raconte comment les émeutes de banlieue, Sarkozy, Bernie Sanders, les indignés et Stéphane Hessel l’ont tour à tour éloigné puis réconcilié avec l’engagement. Au cœur du récit, la France insoumise, «gauche de rupture», et la bataille des idées face à une extrême droite que «la grande bourgeoisie» semble prête à laisser arriver au pouvoir.

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