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25.12.2025 à 08:53

L'homme politique Tarique Rahman arrivé au Bangladesh après 17 ans d'exil

FRANCE24
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L'homme de 60 ans a serré la main des cadres du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) à son arrivée à l'aéroport de Dacca, accompagné de sa femme et de sa fille, selon une vidéo diffusée par ce parti dirigé par sa mère, l'ancienne Première ministre Khaleda Zia, et dont il occupe le poste de président par intérim. Tôt jeudi matin, plusieurs milliers de partisans ont commencé à envahir les rues de la capitale, décorées de banderoles et de guirlandes arborant des photos de Tarique Rahman ou d'affiches le représentant chevauchant un étalon, tandis que des chants patriotiques ont résonné depuis des haut-parleurs. Le BNP est largement considéré comme le favori des élections et Tarique Rahman est pressenti comme candidat au poste de Premier ministre si sa formation remporte la majorité lors de ce scrutin attendu avec impatience dans ce pays de 170 millions d'habitants à très large majorité musulmane, où les tensions politiques n'ont pas faibli depuis les manifestations de l'an dernier, qui ont entraîné le départ de l'ex-Première ministre Sheikh Hasina, après quinze années autoritaires au pouvoir. Peu avant son hospitalisation en soins intensifs, Khaleda Zia (Première ministre entre 1991 et 1996, puis de 2001 à 2006), âgée de 80 ans et gravement malade, avait annoncé faire campagne pour les élections générales du 12 février 2026, les premières depuis le soulèvement populaire de l'été 2024. Engagé jeune en politique et préparé de longue date aux responsabilités, Tarique Rahman avait été arrêté pour corruption en 2007. Il affirme avoir été torturé en détention. Libéré, il s'était rendu à Londres en 2008 pour des soins médicaux et n'était jamais revenu. Il dit s'être exilé pour fuir les persécutions politiques sous le gouvernement de Sheikh Hasina. En juin, il a rencontré dans la capitale britannique Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix et à la tête du gouvernement intérimaire. Le retour de Tarique Rahman intervient dans une période de troubles au Bangladesh. En décembre, l'assassinat par des hommes masqués à Dacca du candidat aux élections législatives et critique virulent de l'Inde Sharif Osman Hadi a déclenché des manifestations dans la capitale, au cours desquelles plusieurs bâtiments ont été incendiés, dont ceux de deux grands journaux considérés comme favorables à l'Inde. Le défunt était une figure du soulèvement de l'été 2024. Accusations de népotisme Brièvement détenu enfant pendant la guerre d'indépendance, endeuillé à l'adolescence par l'assassinat de son père Ziaur Rahman, influent commandant de l'armée, Tarique Rahman a grandi dans l'orbite politique de sa mère, Khaleda Zia, devenue en 1991 la première femme Première ministre du pays et alternant ses mandats au pouvoir avec Sheikh Hasina. Allégations de népotisme et de mauvaise gestion ont émaillé la carrière de M. Rahman. Des documents de l'ambassade américaine de 2006 l'ont décrit comme "héritier présomptif" du BNP, qui "inspire peu mais inquiète beaucoup". D'autres rapports l'ont qualifié de "symbole d'un gouvernement kleptocratique et d'une politique violente", l'accusant d'être "phénoménalement corrompu", des allégations qu'il réfute. Depuis la chute de Sheikh Hasina en 2024, Tarique Rahman a été acquitté du chef d'accusation le plus grave retenu contre lui: une peine de prison à perpétuité prononcée par contumace en 2018 pour des accusations selon lesquelles il aurait orchestré un attentat à la grenade commis en 2004 lors d'un rassemblement politique de Mme Hasina. Il a toujours nié toute implication. Dernièrement, M. Rahman a gagné en influence sur les réseaux sociaux, symbole de rassemblement pour les partisans du BNP.

25.12.2025 à 08:31

Ukraine en direct : deux réservoirs pétroliers en feu après une attaque sur le port russe de Temryuk

FRANCE 24
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Deux réservoirs pétroliers ont pris feu jeudi sur le port de Temryuk, en Russie, à la suite d'une attaque de drone ukrainien, selon les autorités de la région de Krasnodar, qui ont déclaré sur Telegram que l'incendie s'était déjà propagé sur environ 2 000 mètres carrés. Suivez notre direct. 
Texte intégral (619 mots)
Deux réservoirs pétroliers ont pris feu jeudi sur le port de Temryuk, en Russie, à la suite d'une attaque de drone ukrainien, selon les autorités de la région de Krasnodar, qui ont déclaré sur Telegram que l'incendie s'était déjà propagé sur environ 2 000 mètres carrés. Suivez notre direct. 

25.12.2025 à 07:55

Somalie: foule d'électeurs pour les premières élections à Mogadiscio en près de 60 ans, sous haute sécurité

FRANCE24
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Un correspondant de l'AFP, qui a pu visiter sept bureaux de vote jeudi matin, a vu de longues files d'électeurs aussi impatients qu'excités à l'idée de remplir pour la première fois de leur existence leur devoir de citoyen. "Je suis tellement fière que je n'ai pas l'impression de faire la queue", s'est réjouie Shamso Ahmed, une mère de deux enfants âgée de 29 ans, après des heures d'attente. "C'est un grand jour", a commenté Guhad Ali, 37 ans, tout en montrant l'un de ses auriculaires taché d'encre, prouvant qu'il a voté. Plus de 10.000 membres des forces de sécurité sont déployés dans la capitale, selon le gouvernement, qui se bat depuis 2006 contre les islamistes shebab, liés à Al-Qaïda. Si la guerre fait encore aujourd'hui rage à 60 kilomètres de Mogadiscio, la sécurité s'est nettement améliorée dans la capitale. Ce qui n'a pas empêché, en moins d'un an, un attentat raté contre le convoi présidentiel, des tirs d'obus près de l'aéroport et l'assaut d'un centre de détention. L'autorité de l'aviation civile a indiqué que le principal aéroport du pays serait fermé jeudi, jour du scrutin dans la région de Banadir, celle de la capitale. "La sécurité est assurée à 100%", a affirmé à la presse Moalim Mahdi, un cadre de la police. "Nous demandons aux gens d'avoir confiance dans les forces de sécurité déployées" jeudi, a-t-il poursuivi. Le scrutin est considéré comme un test avant la présidentielle prévue en 2026, à la fin du mandat de Hassan Sheikh Mohamud. "Ceci est le futur du peuple somalien qui va dans la bonne direction", a lancé celui-ci, juste après avoir voté au théâtre national, appelant chaque citoyen à emprunter "le chemin de la démocratie". Les principaux partis d'opposition ont cependant boycotté le scrutin, accusant le gouvernement fédéral de "processus électoraux unilatéraux". Près de 400.000 électeurs inscrits - sur plus de 2 millions d'habitants de cette région - sont attendus aux urnes, selon la commission électorale. Ils doivent départager 1.600 candidats pour 390 sièges locaux. Clans Le vote direct en Somalie avait été aboli après l'arrivée au pouvoir du dictateur Siad Barre en 1969. Depuis sa chute en 1991, le système politique dans la plupart du pays s'est articulé autour de la myriade de clans et sous-clans qui composent la société. Le suffrage universel est cependant déjà en place dans la région séparatiste du Somaliland, qui a déclaré son indépendance en 1991 mais n'a jamais été reconnue au niveau international. En mai 2023, l'Etat semi-autonome du Puntland (Nord) avait organisé des élections locales au suffrage universel, mais y avait ensuite renoncé. Le gouvernement fédéral a approuvé en août 2024 le retour au suffrage direct - une volonté cependant largement perçue comme une stratégie du président Hassan Sheikh Mohamud pour prolonger son règne. Le scrutin pilote de jeudi, organisé selon le principe "un homme, une voix", a été reporté à trois reprises cette année. Selon une note de l'International Crisis Group datant de septembre, la situation actuelle en Somalie évoque la crise politique de Mohamed Abdullahi "Farmajo". Des affrontements entre factions claniques avaient eu lieu en 2021 à la suite de son incapacité à organiser des élections législatives et présidentielle avant l'expiration de son mandat. Alors que l'échéance se rapproche, aucun consensus n'a été trouvé sur la manière dont se déroulera le scrutin législatif et présidentiel de 2026, l'opposition menaçant d'organiser un processus parallèle si le gouvernement fédéral insiste pour un vote direct.
Texte intégral (615 mots)
Un correspondant de l'AFP, qui a pu visiter sept bureaux de vote jeudi matin, a vu de longues files d'électeurs aussi impatients qu'excités à l'idée de remplir pour la première fois de leur existence leur devoir de citoyen. "Je suis tellement fière que je n'ai pas l'impression de faire la queue", s'est réjouie Shamso Ahmed, une mère de deux enfants âgée de 29 ans, après des heures d'attente. "C'est un grand jour", a commenté Guhad Ali, 37 ans, tout en montrant l'un de ses auriculaires taché d'encre, prouvant qu'il a voté. Plus de 10.000 membres des forces de sécurité sont déployés dans la capitale, selon le gouvernement, qui se bat depuis 2006 contre les islamistes shebab, liés à Al-Qaïda. Si la guerre fait encore aujourd'hui rage à 60 kilomètres de Mogadiscio, la sécurité s'est nettement améliorée dans la capitale. Ce qui n'a pas empêché, en moins d'un an, un attentat raté contre le convoi présidentiel, des tirs d'obus près de l'aéroport et l'assaut d'un centre de détention. L'autorité de l'aviation civile a indiqué que le principal aéroport du pays serait fermé jeudi, jour du scrutin dans la région de Banadir, celle de la capitale. "La sécurité est assurée à 100%", a affirmé à la presse Moalim Mahdi, un cadre de la police. "Nous demandons aux gens d'avoir confiance dans les forces de sécurité déployées" jeudi, a-t-il poursuivi. Le scrutin est considéré comme un test avant la présidentielle prévue en 2026, à la fin du mandat de Hassan Sheikh Mohamud. "Ceci est le futur du peuple somalien qui va dans la bonne direction", a lancé celui-ci, juste après avoir voté au théâtre national, appelant chaque citoyen à emprunter "le chemin de la démocratie". Les principaux partis d'opposition ont cependant boycotté le scrutin, accusant le gouvernement fédéral de "processus électoraux unilatéraux". Près de 400.000 électeurs inscrits - sur plus de 2 millions d'habitants de cette région - sont attendus aux urnes, selon la commission électorale. Ils doivent départager 1.600 candidats pour 390 sièges locaux. Clans Le vote direct en Somalie avait été aboli après l'arrivée au pouvoir du dictateur Siad Barre en 1969. Depuis sa chute en 1991, le système politique dans la plupart du pays s'est articulé autour de la myriade de clans et sous-clans qui composent la société. Le suffrage universel est cependant déjà en place dans la région séparatiste du Somaliland, qui a déclaré son indépendance en 1991 mais n'a jamais été reconnue au niveau international. En mai 2023, l'Etat semi-autonome du Puntland (Nord) avait organisé des élections locales au suffrage universel, mais y avait ensuite renoncé. Le gouvernement fédéral a approuvé en août 2024 le retour au suffrage direct - une volonté cependant largement perçue comme une stratégie du président Hassan Sheikh Mohamud pour prolonger son règne. Le scrutin pilote de jeudi, organisé selon le principe "un homme, une voix", a été reporté à trois reprises cette année. Selon une note de l'International Crisis Group datant de septembre, la situation actuelle en Somalie évoque la crise politique de Mohamed Abdullahi "Farmajo". Des affrontements entre factions claniques avaient eu lieu en 2021 à la suite de son incapacité à organiser des élections législatives et présidentielle avant l'expiration de son mandat. Alors que l'échéance se rapproche, aucun consensus n'a été trouvé sur la manière dont se déroulera le scrutin législatif et présidentiel de 2026, l'opposition menaçant d'organiser un processus parallèle si le gouvernement fédéral insiste pour un vote direct.
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