La crise agricole, c'est le gros mouvement social de cette fin d'année 2025. Tout le monde parle, et comme chacun sait, pour que la télé daigne parler de la campagne, il faut qu'elle brûle ! Cette fois, l'étincelle qui a mis le feu, a eu lieu le 11 décembre, dans l'Ariège, en réponse à la gestion gouvernementale d'une épidémie de dermatose nodulaire contagieuse (la DNC de son petit nom), une maladie infectieuse qui touche le bétail, surtout dans le Sud-Ouest. À force de suivre la couverture des mobilisations, que ce soit les grèves cheminotes, les retraites, Sainte-Soline ou les révoltes urbaines après l'affaire Nahel, on croyait connaître la recette : renvoyer en continu le mouvement social à sa violence, violence qu'on allait bien sûr condamner et faire condamner, contrairement à la répression qu'on allait quant à elle justifier. Cyprien Caddeo s'est branché sur ces chaînes d'infos et la réalité est, cette fois, un peu différente.
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La crise agricole, c'est le gros mouvement social de cette fin d'année 2025. Tout le monde parle, et comme chacun sait, pour que la télé daigne parler de la campagne, il faut qu'elle brûle ! Cette fois, l'étincelle qui a mis le feu, a eu lieu le 11 décembre, dans l'Ariège, en réponse à la gestion gouvernementale d'une épidémie de dermatose nodulaire contagieuse (la DNC de son petit nom), une maladie infectieuse qui touche le bétail, surtout dans le Sud-Ouest. À force de suivre la couverture des mobilisations, que ce soit les grèves cheminotes, les retraites, Sainte-Soline ou les révoltes urbaines après l'affaire Nahel, on croyait connaître la recette : renvoyer en continu le mouvement social à sa violence, violence qu'on allait bien sûr condamner et faire condamner, contrairement à la répression qu'on allait quant à elle justifier. Cyprien Caddeo s'est branché sur ces chaînes d'infos et la réalité est, cette fois, un peu différente.