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Plus près des jetables que des notables

▸ les 20 dernières parutions

12.12.2025 à 19:22

Ah, que la guerre est jolie !

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Elle arrive, elle vient, elle est là. Les va-t-en-guerre sont en érection. « Si notre pays flanche parce qu'il n'est pas prêt à accepter de perdre ses enfants… » C'est un général qui parle, le chef d'état-major des armées avec un genre de petit sourire de limace qu'on a vu partout. On condamne le pédophile mais pas celui qui ordonne d'accepter la mort des enfants au nom de la France. Combien ont répondu oui, j'accepte de perdre mes enfants ? Et combien d'enfants se sont précipités, le cou tendu, prêts à donner leur sang ?

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10.12.2025 à 20:41

Quand le ministre Chevènement en avait assez des « histoires de petites fleurs » à l'école

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« Francine, ça va bien vos histoires de petites fleurs à l'école ! » Voilà comment le ministre de l'Éducation nationale Jean-Pierre Chevènement avait sermonné dans les années 1980 la directrice de l'Institut national de recherche pédagogique Francine Best. L'école, c'est fait pour travailler, pas pour dessiner des petites fleurs !

En 2018, c'est une petite révolution scolaire qui a été décidée par Emmanuel Macron dans une relative indifférence générale. Depuis la rentrée 2019, la scolarité est devenue obligatoire à partir de 3 ans. Soit l'aboutissement d'un processus de normalisation d'un modèle, l'école maternelle, qui n'a pourtant rien d'évident. C'est même une exception française. En Allemagne, l'école commence à 6 ans. Avant 3 ans, les enfants peuvent aller dans des Kindergarten mais dont la fréquentation n'est pas obligatoire. Alors comment a été pensée et inventée l'école maternelle en France ? La sociologue Fabienne Montmasson-Michel vient de publier la première histoire de l'école maternelle, Petite histoire de la maternelle (La Dispute). Elle vient raconter cette histoire à Laurence De Cock dans ce nouveau numéro de « Si j'aurais su ».

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09.12.2025 à 18:28

Sarkozy, c'est Dreyfus et c'est Jésus. C'est aussi l'allié du RN !

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Soljenitsyne, Mandela, Sarkozy. Un nom s'ajoute aux grandes figures des héros de l'humanité. Sarkozy se compare aussi à Dreyfus, et même à Jésus-Christ car après la crucifixion vient la résurrection. Au fond de sa prison durant les vingt jours et nuits de son martyre, Nicolas Sarkozy s'est agenouillé, écrit-il, pour prier « pour avoir la force de porter la croix de cette injustice ». Le Journal d'un prisonnier, c'est le titre. Un livre de 216 pages écrit durant les 20 jours de sa captivité, « au bic sur une petite table en contreplaqué, tous les jours », dit-il.

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08.12.2025 à 19:04

Yves Montand : « Grands Boulevards »

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Depuis que Louis XIV décida en 1670 de raser l'enceinte de Charles V pour la transformer en promenade plantée d'arbres, le « Boulevard » nouvellement créé n'en finit pas de susciter le désir.

Des bourgeois venus s'encanailler aux prolos à la recherche de distractions qui « font plaisir et ne coûtent rien », en passant par les spectateurs du « boulevard du Crime », les Grands Boulevards ont toujours attiré toutes sortes de Parisiens et surtout de banlieusards. Les mômes des années 1950 rêvaient des Grands Boulevards en écoutant Montand sur la TSF du salon. Devenus grands, ils courent après « deux yeux angéliques » croisés sur les Boulevards. Lesquels en vont vu passer des flâneurs, mais aussi des manifs et des barricades. Olivier Besancenot vous convie aujourd'hui à une balade historico-politique sur les Grands Boulevards.

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07.12.2025 à 21:04

Notre modèle social, un handicap à la sécurité du pays ?

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« Si notre pays flanche parce qu'il n'est pas prêt à accepter de perdre ses enfants… ». Tout le monde a remarqué avec effroi le début de la phrase du chef d'état-major des armées Fabien Mandon. Mais personne n'a fait attention à la suite : « de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production de défense ». Personne sauf Gérard Mordillat, qui a bien compris le message du général : si tu veux faire des coupes budgétaires, prépare la guerre !

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05.12.2025 à 17:30

Gaza, sentir que nos cœurs sont encore vivants

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Dans les décombres des bâtiments détruits par l'armée israélienne, on recherche des corps, des morceaux de corps, en se repérant à l'odeur. Mais là, ils sont des milliers tout joyeux, tout vivants devant un spectacle incroyable.

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Dans les décombres des bâtiments détruits par l'armée israélienne, on recherche des corps, des morceaux de corps, en se repérant à l'odeur. Mais là, ils sont des milliers tout joyeux, tout vivants devant un spectacle incroyable.

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04.12.2025 à 22:30

Chili, le retour de Pinochet ?

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35 ans après la fin de Pinochet, l'extrême droite chilienne pourrait l'emporter au deuxième tour de l'élection présidentielle, le 14 décembre prochain.

Certes Jeannette JARA, candidate du Parti communiste soutenue par la coalition de gauche, est arrivée en tête au premier tour, le 16 novembre, mais son adversaire, le très droitard José Antonio KAST, a beaucoup d'atouts et d'alliés pour ce second tour.

Soutenu par des médias très majoritairement contrôlés par la droite, genre Fox News Bolloré, il n'utilise que deux mots : INSÉCURITÉ/IMMIGRATION. Les deux mots-clés de l'extrême droite qui gagne un peu partout : Argentine, Salvador, Équateur, Bolivie… et bien au-delà.

Pourtant l'immigration irrégulière est limitée au Chili et la criminalité est une des plus basses d'Amérique latine, mais la propagande a installé un climat de peur qui pousse une partie de l'opinion à souhaiter le retour de la dictature, et c'est plutôt la jeunesse qui revendique l'ordre hérité de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990).

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35 ans après la fin de Pinochet, l'extrême droite chilienne pourrait l'emporter au deuxième tour de l'élection présidentielle, le 14 décembre prochain.

Certes Jeannette JARA, candidate du Parti communiste soutenue par la coalition de gauche, est arrivée en tête au premier tour, le 16 novembre, mais son adversaire, le très droitard José Antonio KAST, a beaucoup d'atouts et d'alliés pour ce second tour.

Soutenu par des médias très majoritairement contrôlés par la droite, genre Fox News Bolloré, il n'utilise que deux mots : INSÉCURITÉ/IMMIGRATION. Les deux mots-clés de l'extrême droite qui gagne un peu partout : Argentine, Salvador, Équateur, Bolivie… et bien au-delà.

Pourtant l'immigration irrégulière est limitée au Chili et la criminalité est une des plus basses d'Amérique latine, mais la propagande a installé un climat de peur qui pousse une partie de l'opinion à souhaiter le retour de la dictature, et c'est plutôt la jeunesse qui revendique l'ordre hérité de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990).

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03.12.2025 à 21:48

Oui ou non, GÉNOCIDE ? Oui ou non, POGROM ? Oui ou non, ANTISÉMITISME ?

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Génocide ? Pogrom ? Antisémitisme ? Depuis deux ans, tout tourne autour de ces trois mots. Trois mots qui fâchent entre la poire et le fromage comme dans le confort des plateaux de télévision ou le courageux anonymat des réseaux. Les mots ici, les morts là-bas. Gaza n'est plus à la « une » mais la souffrance continue. Imaginez en France, deux millions de morts sous les bombes dont 400 000 enfants. Six millions de blessés et d'amputés. Le pays détruit à 80 %. C'est l'équivalent de Gaza rapporté à la France.

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Génocide ? Pogrom ? Antisémitisme ? Depuis deux ans, tout tourne autour de ces trois mots. Trois mots qui fâchent entre la poire et le fromage comme dans le confort des plateaux de télévision ou le courageux anonymat des réseaux. Les mots ici, les morts là-bas. Gaza n'est plus à la « une » mais la souffrance continue. Imaginez en France, deux millions de morts sous les bombes dont 400 000 enfants. Six millions de blessés et d'amputés. Le pays détruit à 80 %. C'est l'équivalent de Gaza rapporté à la France.

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01.12.2025 à 18:35

Renaud : « Son bleu »

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En ce mois de novembre 1994, François Mitterrand est toujours président de la République, pour quelques mois encore.

Depuis quatorze ans, le nombre de chômeurs a doublé, bondissant de 1 376 000 en 1980 à 2 605 000 en 1994. La création des « Restos du cœur » en 1985 a rendu visibles et concrètes les conséquences du « tournant de la rigueur » adopté par le gouvernement de Pierre Mauroy en 1983. La ratification du traité de Maastricht en 1992 a entériné la soumission de la politique économique et sociale à des « critères de convergence » budgétaires. La conversion des socialistes au capitalisme néolibéral a précipité la désindustrialisation du pays et la destruction de centaines de milliers d'emplois.

C'est donc en novembre 1994, à la toute fin des deux septennats de celui qu'il a naguère soutenu, que Renaud publie son onzième album, À la Belle de Mai, sur laquelle figure cette chanson, Son bleu. L'une des préférées de Renaud, paraît-il, que vous raconte aujourd'hui Olivier Besancenot.

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En ce mois de novembre 1994, François Mitterrand est toujours président de la République, pour quelques mois encore.

Depuis quatorze ans, le nombre de chômeurs a doublé, bondissant de 1 376 000 en 1980 à 2 605 000 en 1994. La création des « Restos du cœur » en 1985 a rendu visibles et concrètes les conséquences du « tournant de la rigueur » adopté par le gouvernement de Pierre Mauroy en 1983. La ratification du traité de Maastricht en 1992 a entériné la soumission de la politique économique et sociale à des « critères de convergence » budgétaires. La conversion des socialistes au capitalisme néolibéral a précipité la désindustrialisation du pays et la destruction de centaines de milliers d'emplois.

C'est donc en novembre 1994, à la toute fin des deux septennats de celui qu'il a naguère soutenu, que Renaud publie son onzième album, À la Belle de Mai, sur laquelle figure cette chanson, Son bleu. L'une des préférées de Renaud, paraît-il, que vous raconte aujourd'hui Olivier Besancenot.

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30.11.2025 à 18:53

« Une dame vient me voir : elle avait son bébé mort, elle ne savait pas quoi en faire »

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« Une dame vient me voir : elle avait son bébé mort, elle ne savait pas quoi en faire ». C'est ce qu'une militante associative du Pas-de-Calais a raconté à Elsa Faucillon.

La députée communiste a été invitée à Calais par les associations et les ONG qui voient la situation se dégrader dramatiquement sur les côtes de la Manche. Depuis les accords du Touquet en 2003, c'est l'État français qui est chargé de protéger la frontière britannique sur le sol français (et financé par la Grande-Bretagne pour ça).

Mais à vouloir dissuader les exilés de tenter la traversée vers l'Angleterre, les forces de l'ordre ne font que rendre ces traversées plus difficiles, et donc plus dangereuses. 89 personnes sont mortes en 2024 en tentant de traverser la Manche pour gagner l'Angleterre. Le Monde et Lighthouse Reports viennent de révéler que « pour stopper les embarcations, les autorités s'apprêtent à expérimenter une technique jusque-là jugée trop dangereuse pour la vie des passagers », qui consiste à jeter des filets dans les hélices des moteurs.

De retour du Calaisis, la députée Elsa Faucillon est venue raconter à Laurence de Cock ce qui se passe, dans l'indifférence quasi-générale, sur les côtes françaises.

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« Une dame vient me voir : elle avait son bébé mort, elle ne savait pas quoi en faire ». C'est ce qu'une militante associative du Pas-de-Calais a raconté à Elsa Faucillon.

La députée communiste a été invitée à Calais par les associations et les ONG qui voient la situation se dégrader dramatiquement sur les côtes de la Manche. Depuis les accords du Touquet en 2003, c'est l'État français qui est chargé de protéger la frontière britannique sur le sol français (et financé par la Grande-Bretagne pour ça).

Mais à vouloir dissuader les exilés de tenter la traversée vers l'Angleterre, les forces de l'ordre ne font que rendre ces traversées plus difficiles, et donc plus dangereuses. 89 personnes sont mortes en 2024 en tentant de traverser la Manche pour gagner l'Angleterre. Le Monde et Lighthouse Reports viennent de révéler que « pour stopper les embarcations, les autorités s'apprêtent à expérimenter une technique jusque-là jugée trop dangereuse pour la vie des passagers », qui consiste à jeter des filets dans les hélices des moteurs.

De retour du Calaisis, la députée Elsa Faucillon est venue raconter à Laurence de Cock ce qui se passe, dans l'indifférence quasi-générale, sur les côtes françaises.

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28.11.2025 à 09:19

Bientôt les fêtes, mangez du riche !

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Quoi de plus merveilleux que le tableau de la famille rassemblée chaque fin d'année pour les grands dîners de fête ? Mais auparavant, chaque fois, revient la même question : quel menu ? La dinde ou le poisson ? Le foie gras ou les huîtres ? La bûche ou les pommes d'amour ? C'est une angoisse dans toutes les familles françaises.

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Quoi de plus merveilleux que le tableau de la famille rassemblée chaque fin d'année pour les grands dîners de fête ? Mais auparavant, chaque fois, revient la même question : quel menu ? La dinde ou le poisson ? Le foie gras ou les huîtres ? La bûche ou les pommes d'amour ? C'est une angoisse dans toutes les familles françaises.

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27.11.2025 à 16:58

Les enfants volés d'Espagne, un scandale qui n'en finit pas

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Il y a des morts qui engendrent des explosions de joie.

Ce fut le cas il y a cinquante ans lorsqu'au bout d'une interminable agonie racontée minute par minute, dans les moindres détails, par tous les médias du monde mourait enfin le dictateur espagnol Francisco Franco après trente-neuf ans, un mois et cinq jours d'une dictature féroce dont les violences et les tortures hantent toujours l'Espagne, corps et âme.

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Il y a des morts qui engendrent des explosions de joie.

Ce fut le cas il y a cinquante ans lorsqu'au bout d'une interminable agonie racontée minute par minute, dans les moindres détails, par tous les médias du monde mourait enfin le dictateur espagnol Francisco Franco après trente-neuf ans, un mois et cinq jours d'une dictature féroce dont les violences et les tortures hantent toujours l'Espagne, corps et âme.

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10.07.2025 à 17:34

Enquête de perception

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Comme notre empêcheur de tourner en rond préféré, Olive, profite des fêtes pour la faire, la fête, et aussi pour se reposer un peu, on vous propose de vous replonger dans sa brillante analyse de l'utilisation des sondages à des fins idéologiques, et plus précisément d'un type de sondages en particulier : l'enquête de perception. Vous n'écouterez plus la radio de la même façon après ça.

On connaît le penchant des instituts de sondage à s'arranger avec la réalité. On se souvient tous par exemple d'élections récentes où l'écart entre les intentions chiffrées en pourcentage et la réalité finalement sortie des urnes dépassait largement la marge d'erreur ordinaire – ne prenons pas la peine de rappeler dans quel sens. Disons simplement que les instituts de sondages sont des entreprises florissantes aux mains d'une élite patronale fort bien nantie et qu'on ne voit pas bien pourquoi ils se gêneraient. Mais avant de crier au traficotage des chiffres, on peut déjà s'interroger sur la méthode. Le panel, la forme des questions, leur place dans l'actualité : les variables propices à orienter une enquête vers le résultat voulu ne manquent pas. Parmi tous ces procédés, il en est un particulièrement pernicieux : l'enquête de perception. L'outil est redoutable et mérite qu'on l'observe de près. Quelques exemples.

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Comme notre empêcheur de tourner en rond préféré, Olive, profite des fêtes pour la faire, la fête, et aussi pour se reposer un peu, on vous propose de vous replonger dans sa brillante analyse de l'utilisation des sondages à des fins idéologiques, et plus précisément d'un type de sondages en particulier : l'enquête de perception. Vous n'écouterez plus la radio de la même façon après ça.

On connaît le penchant des instituts de sondage à s'arranger avec la réalité. On se souvient tous par exemple d'élections récentes où l'écart entre les intentions chiffrées en pourcentage et la réalité finalement sortie des urnes dépassait largement la marge d'erreur ordinaire – ne prenons pas la peine de rappeler dans quel sens. Disons simplement que les instituts de sondages sont des entreprises florissantes aux mains d'une élite patronale fort bien nantie et qu'on ne voit pas bien pourquoi ils se gêneraient. Mais avant de crier au traficotage des chiffres, on peut déjà s'interroger sur la méthode. Le panel, la forme des questions, leur place dans l'actualité : les variables propices à orienter une enquête vers le résultat voulu ne manquent pas. Parmi tous ces procédés, il en est un particulièrement pernicieux : l'enquête de perception. L'outil est redoutable et mérite qu'on l'observe de près. Quelques exemples.

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12.12.2023 à 01:33

Quilapayún : « El pueblo unido jamás será vencido »

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Dimanche 17 décembre 2023, les Chiliens sont de nouveau appelés aux urnes. Ils sont censés approuver ou rejeter le projet de constitution conçu pour remplacer la constitution élaboré par le régime de Pinochet. C'est la deuxième fois qu'un tel référendum est organisé, après le rejet d'une première version en 2022. Sauf que cette fois, c'est le Parti républicain d'extrême droite qui a piloté la rédaction de cette nouvelle constitution, en lui insufflant une dose conséquente de néolibéralisme et de conservatisme. La probabilité que ce texte soit également rejeté est donc forte, ce qui renverrait les Chiliens à la case départ : la constitution de 1980 dont le président Boric avait promis qu'il se débarrasserait. S'il y a bien une chanson qui incarne la lutte toujours inachevée des Chiliennes et des Chiliens pour leur émancipation, c'est celle des Quilapayún : « le peuple, uni, ne sera jamais vaincu ».

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Dimanche 17 décembre 2023, les Chiliens sont de nouveau appelés aux urnes. Ils sont censés approuver ou rejeter le projet de constitution conçu pour remplacer la constitution élaboré par le régime de Pinochet. C'est la deuxième fois qu'un tel référendum est organisé, après le rejet d'une première version en 2022. Sauf que cette fois, c'est le Parti républicain d'extrême droite qui a piloté la rédaction de cette nouvelle constitution, en lui insufflant une dose conséquente de néolibéralisme et de conservatisme. La probabilité que ce texte soit également rejeté est donc forte, ce qui renverrait les Chiliens à la case départ : la constitution de 1980 dont le président Boric avait promis qu'il se débarrasserait. S'il y a bien une chanson qui incarne la lutte toujours inachevée des Chiliennes et des Chiliens pour leur émancipation, c'est celle des Quilapayún : « le peuple, uni, ne sera jamais vaincu ».

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