De la fin d’un monde à la renaissance en 2050 - Libérationhttps://www.liberation.fr/debats/2017/08/23/de-la-fin-d-un-monde-a-la-renaissance-en-2050_1591503
Tribune fameuse d'Yves Cochet, Libération, 23.08.2017
Tribune fameuse d'Yves Cochet, Libération, 23.08.2017
Rodolphe Christin est sociologue, écrivain et essayiste, il est l’auteur notamment du "Manuel de l'antitourisme" et de "L'usure du monde" (éd. L'Echappée 2014)
Henri Mora et Jean-Philippe Descombes sont co-auteurs d’une brochure : "Tourisme, un marché du rêve et du divertissement".
Prix libre / ouverture de la bibliothèque dès 19h
Le Temps - 27.12.2018
Quelques éléments de réflexion sur la civilisation, la démesure, l’ignorance systémique et la destruction du monde naturel (l’écocide) par Nicolas Casaux, 7/08/2017
Le Club de Mediapart
L’extension Firefox « Minimal » permet de faire l’expérience d’un Internet plus épuré, libéré de ses fonctionnalités addictives, de l’autoplay sur YouTube aux pop-up de chats sur Facebook en passant par les couleurs vives des logos de Google ou Amazon. À tester, en attendant de réelles avancées de la part des plateformes numériques qui encouragent une consommation compulsive de leurs contenus.
" (...) Ce mouvement n’est certainement pas le modèle de toute mobilisation future, mais on peut parier que nombre de ses innovations, et des questions qu’elles posent, resurgiront, sous une forme ou une autre, dans la période à venir. Ne pas comprendre qu’il peut en sortir tout autre chose que tout ce à quoi les mouvements sociaux de la période antérieure nous ont habitué revient à s’exposer à de terribles déconvenues. Or, il convient d’y insister, compte tenu de la profondeur de la crise politique, le temps est dense, ce qui est une autre façon de dire qu’il est compté.
Plus de quarante ans se sont écoulés depuis que Pasolini a été assassiné, le soir de la Toussaint 1975, sur une plage d’Ostie. Pasolini a disparu de la scène au moment même où, sur le plan économique, s’achevaient les trois décennies de croissance exceptionnelle qu’a connues l’Europe occidentale au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et où, sur le plan culturel, on s’accorde à situer la transition entre modernité et postmodernité. Et pourtant, concernant ce qui nous est arrivé depuis, l’œuvre de Pasolini se montre à bien des égards plus lucide et plus éclairante que la plupart des réflexions d’aujourd’hui.
REFUSONS LA RÉCUPÉRATION ! VIVE LA DÉMOCRATIE DIRECTE ! PAS BESOIN DE « REPRÉSENTANTS » RÉGIONAUX !
Depuis près de deux semaines le mouvement des gilets jaunes a mis des centaines de milliers de personnes dans les rues partout en France, souvent pour la première fois. Le prix du carburant a été la goutte de gasoil qui a mis le feu à la plaine. La souffrance, le ras-le-bol, et l’injustice n’ont jamais été aussi répandus. Maintenant, partout dans le pays, des centaines de groupes locaux s’organisent entre eux, avec des manières de faire différentes à chaque fois.
Ici à Commercy, en Meuse, nous fonctionnons depuis le début avec des assemblées populaires quotidiennes, où chaque personne participe à égalité. Nous avons organisé des blocages de la ville, des stations services, et des barrages filtrants. Dans la foulée nous avons construit une cabane sur la place centrale. Nous nous y retrouvons tous les jours pour nous organiser, décider des prochaines actions, dialoguer avec les gens, et accueillir celles et ceux qui rejoignent le mouvement. Nous organisons aussi des « soupes solidaires » pour vivre des beaux moments ensemble et apprendre à nous connaître. En toute égalité.
Mais voilà que le gouvernement, et certaines franges du mouvement, nous proposent de nommer des représentants par région ! C’est à dire quelques personnes qui deviendraient les seuls « interlocuteurs » des pouvoirs publics et résumeraient notre diversité.
Mais nous ne voulons pas de « représentants » qui finiraient forcément par parler à notre place !
À quoi bon ? À Commercy une délégation ponctuelle a rencontré le sous-préfet, dans les grandes villes d’autres ont rencontré directement le Préfet : ceux ci-font DÉJÀ remonter notre colère et nos revendications. Ils savent DÉJÀ qu’on est déterminés à en finir avec ce président haï, ce gouvernement détestable, et le système pourri qu’ils incarnent !
Et c’est bien ça qui fait peur au gouvernement ! Car il sait que si il commence à céder sur les taxes et sur les carburants, il devra aussi reculer sur les retraites, les chômeurs, le statut des fonctionnaires, et tout le reste ! Il sait aussi TRÈS BIEN qu’il risque d’intensifier UN MOUVEMENT GÉNÉRALISÉ CONTRE LE SYSTÈME !
Ce n’est pas pour mieux comprendre notre colère et nos revendications que le gouvernement veut des « représentants » : c’est pour nous encadrer et nous enterrer ! Comme avec les directions syndicales, il cherche des intermédiaires, des gens avec qui il pourrait négocier. Sur qui il pourra mettre la pression pour apaiser l’éruption. Des gens qu’il pourra ensuite récupérer et pousser à diviser le mouvement pour l’enterrer.
Mais c’est sans compter sur la force et l’intelligence de notre mouvement. C’est sans compter qu’on est bien en train de réfléchir, de s’organiser, de faire évoluer nos actions qui leur foutent tellement la trouille et d’amplifier le mouvement !
Et puis surtout, c’est sans compter qu’il y a une chose très importante, que partout le mouvement des gilets jaunes réclame sous diverses formes, bien au-delà du pouvoir d’achat ! Cette chose, c’est le pouvoir au peuple, par le peuple, pour le peuple. C’est un système nouveau où « ceux qui ne sont rien » comme ils disent avec mépris, reprennent le pouvoir sur tous ceux qui se gavent, sur les dirigeants et sur les puissances de l’argent. C’est l’égalité. C’est la justice. C’est la liberté. Voilà ce que nous voulons ! Et ça part de la base !
Si on nomme des « représentants » et des « porte-paroles », ça finira par nous rendre passifs. Pire : on aura vite fait de reproduire le système et fonctionner de haut en bas comme les crapules qui nous dirigent. Ces soi-disant « représentants du peuple » qui s’en mettent plein des poches, qui font des lois qui nous pourrissent la vie et qui servent les intérêts des ultra-riches !
Ne mettons pas le doigt dans l’engrenage de la représentation et de la récupération. Ce n’est pas le moment de confier notre parole à une petite poignée, même s’ils semblent honnêtes. Qu’ils nous écoutent tous ou qu’ils n’écoutent personne !
Depuis Commercy, nous appelons donc à créer partout en France des comités populaires, qui fonctionnent en assemblées générales régulières. Des endroits où la parole se libère, où on ose s’exprimer, s’entraîner, s’entraider. Si délégués il doit y avoir, c’est au niveau de chaque comité populaire local de gilets jaunes, au plus près de la parole du peuple. Avec des mandats impératifs, révocables, et tournants. Avec de la transparence. Avec de la confiance.
Nous appelons aussi à ce que les centaines de groupes de gilets jaunes se dotent d’une cabane comme à Commercy, ou d’une « maison du peuple » comme à Saint-Nazaire, bref, d’un lieu de ralliement et d’organisation ! Et qu’ils se coordonnent entre eux, au niveau local et départemental, en toute égalité !
C’est comme ça qu’on va gagner, parce que ça, là haut, ils n’ont pas l’habitude de le gérer ! Et ça leur fait très peur.
Nous ne nous laisserons pas diriger. Nous ne nous laisserons pas diviser et récupérer.
Non aux représentants et aux porte-paroles autoproclamés ! Reprenons le pouvoir sur nos vies ! Vive les gilets jaunes dans leur diversité !
VIVE LE POUVOIR AU PEUPLE, PAR LE PEUPLE, POUR LE PEUPLE !
Si vous vous retrouvez dans les bases de cet appel chez vous, dans votre groupe local de gilets jaunes, ou autre, contactez-nous sur giletsjaunescommercy@gmail.com et coordonnons-nous sur la base d’assemblées populaires et égalitaires !
En vérité, ce pouvoir est symboliquement à terre.(...) Il ne lui reste plus que la force armée pour contenir la contestation.
Lors de la réunion annuelle du forum économique mondial à Davos Facebook s'est attiré de virulentes critiques. Certains intervenants (Marc Benioff, de Salesforce, l'un des tous premiers investisseurs de FB; Roger McNamee, ancien mentor de Mark Zuckerberg; Jim Steyer, fondateur de Common Sense Media...) allant jusqu'à défendre l'idée qu'il faut démanteler Facebook .
NDR : Nulle morale dans les propos de ces requins, la meute cherche juste à se débarrasser du leader. Néanmoins l'idée n'est pas pour nous déplaire :) Tant qu'ils y sont, faudrait démanteler çà aussi, d'urgence :
Jeudi 24 janvier 2019 de 10h30 Ã 14h
soutien aux gilets jaunes arrêtés lors des dernières manifestations
lieu : tribunal de Grenoble
Place Gre'net - 20.01.2019
[Isère-Sud | Grenoble ]
135 scientifiques dont plus de 50 chercheurs en appellent aux décideurs locaux pour « reconsidérer l’élargissement de l’A480 ».
Ma foi, qu'est-ce donc que la vie, la vie qu'on vit ? D'expérience, elle a la douceur d'un airbag en béton et la suavité d'un démaquillant à la soude, la vie ne serait-elle qu'une épaisse couche d'amertume sur le rassis d'une tartine de déception ? Pas moins, pas plus ? C'est en tout cas la démonstration que nous livre Marion Messina, l'Emmanuel Bove de ces temps, dans Faux départ, son premier roman. À ma gauche, Aurélie, à ma droite Alejandro ! Entre la Grenobloise de toute petite extraction qui crève la bulle d'ennui dans une fac facultative, souffre-douleur d'un corps en plein malaise, et le Colombien expatrié, ça s'aime un temps mais ça casse vite. D'aller de Paris en banlieue et de banlieue à Paris, d'?uvrer comme hôtesse d'accueil, de manger triste, coucher cheap et vivre en rase-motte, rencontrer Franck puis Benjamin ne change que peu de choses à l'affaire. Renouer avec Alejandro ne modifie guère la donne : l'amour fou, la vie inimitable, le frisson nouveau sont toujours à portée de corps, mais jamais atteints. Toujours en phase d'approche, jamais d'alunissage. Marion Messina décrit cette frustration au quotidien avec une rigueur d'entomologiste. Que voulez-vous, la vie fait un drôle de bruit au démarrage. Jamais on ne passe la seconde. Faux départ, telle est la règle.
editions J'ai Lu
Sociologue et maître de conférences en sociologie à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, Anne Steiner travaille sur la violence politique. Aux éditions L’Échappée, elle a publié deux ouvrages sur les émeutes anarcho-syndicalistes : Le goût de l’émeute : manifestations et violences de rue dans Paris et sa banlieue à la « Belle Époque » (2012) et Le Temps des révoltes : Une histoire en cartes postales des luttes sociales à la « Belle Époque » (2015). Elle revient avec nous sur la mobilisation des Gilets jaunes et surtout sur les points communs entre les Gilets jaunes et les anarcho-syndicalistes de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
Alliance VITA une association anti-IVG, contre le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe, anti-PMA, etc ... organise en France des "Universités de la vie" retransmises en direct à Grenoble.
Plus d'infos ici : http://www.universitedelavie.fr/
L'événement a lieu à l'Association Diocésaine de Grenoble - Maison diocésaine. Afin de ne pas banaliser ces événements et rappeler nos droits et nos revendications, nous organisons une action à Grenoble le premier soir des conférences.
Rendez-vous lundi 14 janvier à 19h30 avec vos pancartes sur le parvis du Musée de Grenoble.
Action tractage prévue samedi dans la journée, contactez nous pour plus d'infos. Organisations : contactez-nous en MP (cf lien FB) afin de vous ajouter aux co-organisatrices si vous le souhaitez.