23.12.2025 à 12:49
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Alors que ce traitement est remis en question « depuis la découverte d'effets indésirables (cardiovasculaires, cancers du sein) dans les années 2000 », on aurait tort de s'en passer selon le gynécologue Michel Mouly : il permettrait « la poursuite d'une libido » et « de réduire de 25 à 35 % » le risque d'Alzheimer. « Et pourquoi pas une cure de jouvence ? », s'interroge ironiquement *UFC-Que Choisir*.
Il n'est pourtant pas le seul médecin à défendre le traitement hormonal de la ménopause (…)
Alors que ce traitement est remis en question « depuis la découverte d'effets indésirables (cardiovasculaires, cancers du sein) dans les années 2000 », on aurait tort de s'en passer selon le gynécologue Michel Mouly : il permettrait « la poursuite d'une libido » et « de réduire de 25 à 35 % » le risque d'Alzheimer. « Et pourquoi pas une cure de jouvence ? », s'interroge ironiquement UFC-Que Choisir.
Il n'est pourtant pas le seul médecin à défendre le traitement hormonal de la ménopause (THM). Face aux « symptômes parfois très lourds » de cette période de vie (ou des mois qui la précèdent) durant laquelle le corps arrête de produire des hormones sexuelles, ce soin consiste à absorber un duo d'estrogène et de progestatif pour soulager ce phénomène. Malgré ses effets négatifs avérés, UFC-Que Choisir constate que le THM est de plus en plus défendu dans les médias récemment : « Prévention des fractures dues à l'ostéoporose », protection contre le risque d'AVC chez les femmes jeunes, mortalité du cancer du sein « divisée par deux »...
Pour chaque argument, le média nuance ou contredit ces promesses par des résultats scientifiques (ou leur absence), avec l'aide d'une épidémiologiste « qui déclare n'avoir aucun lien d'intérêts ». Car c'est l'autre talon d'Achille des experts pro-THM cités : leurs conflits d'intérêts. L'enquête révèle qu'un des médecins a écrit des livres promouvant ce traitement, et que deux autres ont « accompagné et soutenu » des labos commercialisant le THM, ou reçu de leur part « 29 000 € depuis 2021 ». Sans nier l'utilité de ce soin dans certains cas, le média dénonce ainsi « une forme de désinformation » entravant « un choix éclairé » par les patientes.
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