Au fil du web

 

Recherche full text

Visuels

 

politique

"Le rapport de la Chambre régionale des comptes sur les dépenses de communication de la région Auvergne-Rhône-Alpes était attendu avec une grande impatience par les conseillers régionaux écologistes. Ils critiquent Laurent Wauquiez depuis son élection en 2015 pour sa propension à communiquer.

"Il pointe plusieurs éléments, plusieurs dysfonctionnements, j'en relèverai trois.

Le premier c'est la surcommunication de la région. On avait déjà sous nos yeux les panneaux bleus mais maintenant on voit de très près quand il y a une mesure, une politique régionale comme par exemple le financement d'un hélicoptère pour desservir le CHU de Clermont-Ferrand qui coûte 300 000 euros sur une période estivale, et bien le courrier pour annoncer cela à la population coûte lui 317 000 euros. Donc une dépense en termes de communication qui est plus élevée que la mesure elle-même.

Deuxième point c'est les repas. On avait déjà quand même à l'index la question des dîners des sommets de Laurent Wauquiez. Mais là finalement plus que le ponctuel c'est le très quotidien qui nous est détaillé puisqu'on est sur des dépenses de repas pour l'année 2022-2023, enfin les deux, de l'ordre de 237 euros par jour payés par le contribuable aujourd'hui pour les repas de monsieur Laurent Wauquiez", retient Cécile Michel, coprésidente du groupe écologiste au conseil régional "

Paul Terra -Lyon Capitale, 21/10/24

Lire la retranscription intégrale de l'entretien avec Cécile Michel, coprésidente du groupe Les Ecologistes au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes


Permalien
28.10.2024
pin

C’était une promesse de l’équipe municipale en 2020, la voilà effective depuis le 1er septembre 2024 : les habitants de la seule ville de Grenoble dont le quotient familial est inférieur à 715 € peuvent accéder gratuitement aux transports en commun ou à un abonnement M Vélo +. C’est plus d'un quart des résidents de la commune qui est concerné selon les chiffres du CCAS.


Permalien
24.09.2024
Numerique

Quelles sont les principales menaces numériques et comment s’en protéger ? Que penser de Signal ? Des mails ? Des smartphones ? Comment gérer ses mots de passes ? Ce guide de survie mis à jour tente de présenter de manière synthétique des éléments de réponses à toutes ces questions.


Permalien
08.08.2024
pin29.05.2024
pin

ou comment faire tomber à l’eau un projet industriel à 600 millions d’euros

Source Lundi matin #424 - 15 avril 2024

Permalien
22.04.2024
pin
Marie Poulain et Pierre-Olivier Garcia

Résumé : Situé à La Grave dans les Hautes-Alpes françaises, le glacier de la Girose est un site à la fois récréatif et touristique. Pendant la saison hivernale, c’est un espace aménagé pour la pratique du ski freeride grâce à la construction d’un téléphérique en 1978 complété par des téléskis en 1989. En saison estivale, la Girose est un site de tourisme glaciaire, proposant des activités « sur » et « autour » du glacier. Depuis 2020, ce site se retrouve pris dans un conflit territorial lié au projet d’extension d’un troisième tronçon du téléphérique, avec l’objectif de déposer les usager·es au-delà du glacier, à 3600 m d’altitude. Toujours d’actualité en 2023, le conflit crée des tensions fortes dans le territoire. Il révèle une grande difficulté à l’émergence d’un débat public et politique sur la trajectoire du territoire, dans son rapport au téléphérique et au glacier.

Cet article, basé sur le champ émergent de la géologie politique et sur une enquête qualitative menée à la Grave entre janvier 2021 et juillet 2022, analyse le glacier de la Girose en tant que strate glaciaire. Alors que le projet de territoire se structure depuis plus de trente ans autour du téléphérique et du glacier, on observe à La Grave un processus de climatisation non-intentionnelle du territoire, du fait d’un aléa géomorphologique lié aux conséquences du changement climatique sur le glacier, du conflit territorial et d’institutions étatiques.

Si le territoire apparaît comme verrouillé dans son rapport au téléphérique et au glacier, le conflit ouvre la possibilité d’envisager différentes figures de réagencement face à une strate glaciaire qui n’est pas maîtrisable et qui se désagence. Nous décrivons quatre figures de réagencement énoncées par les enquêtés : le climatoscepticisme, l’anticipation de la mise en ressource d’une montagne sans glacier, la réouverture du projet de territoire et la vérité locale de l’aménageur. Finalement, la négociation avec les strates terrestres apparaît comme une stratégie de transition au regard de processus terrestres qui excèdent toujours les projets de territoire.

(texte intégral disponible en ligne)


Permalien
15.04.2024
Pour chasser le mauvais oeil je m'abonne aux « Notes & signets » LePartisan.info