Du 16 au 23 mars 2024 se tiendra la quatrième édition du festival Tomorrowland Winter à l'Alpe d'Huez. En 2023, les articles du Dauphiné Libéré (éditions Grenoble du 16 février et du 3 mars) rappelaient la démesure de « cet immense festival techno considéré comme l'un des événements festifs les plus courus de la planète, […] avec ses 20 000 festivaliers, plus de 150 artistes, 10 scènes dont une couverte capable d'accueillir 10 000 personnes par soir ».
Un tel festival pose de nombreuses questions avec en premier lieu celle de l'écologie. Alors que nous sommes alerté·es par l'ensemble de la communauté scientifique sur la nécessité absolue de faire preuve de sobriété, le Tomorrowland continue à être responsable d'un bilan carbone indécent, le tout bénéficiant à une poignée de personnes essentiellement très aisées. Questionner ce festival, ce n'est pas être contre la culture mais s'interroger quant au sérieux d'un tel évènement dans un contexte de catastrophe écologique. Rappelons également que le bénéfice culturel du Tomorrowland sur le territoire est plus que discutable : quelle place pour la scène locale ?
Si nous comprenons que ce festival accueillant des artistes mondialement connu·es, dans un cadre magnifique, puisse faire rêver bon nombre de personnes, il nous semble indispensable de revenir à la raison et de mettre un terme à cette folie hors du temps.
Sous la houlette de son président, la région Auvergne-Rhône-Alpes investit lourdement dans la neige artificielle. Cette stratégie favorise le tourisme de luxe et l’industrie du BTP au détriment des habitants, qui peinent à se loger, condamnant les Alpes à la mono-économie. Cette politique, qui oublie soigneusement le dérèglement climatique, a été planifiée par des lobbyistes infiltrés au sommet de la collectivité. Second volet de notre enquête sur la montagne, les stations de ski et les politiques.
Le Gouvernement annonce la mise en place de l’encadrement des loyers sur le territoire de la métropole de Grenoble. Un décret ouvre la possibilité de l’encadrement des loyers pour maîtriser leur hausse et protéger le pouvoir d’achat des habitants locataires.
Nous relayons les actions, mobilisations et évènements en France pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la libération des peuples. Chaque voix compte, ajoutez vos événements ou rejoignez-les !
Se présentant comme un « mouvement citoyen de pression bienveillante et non-violente », la Primaire populaire entendait rassembler les principaux partis de gauche pour emporter l’élection présidentielle de 2022. Retour, à partir d’une enquête ethnographique, sur cette initiative ambitieuse et fortement médiatisée.
Lettre ouverte à
M. Sylvain Laval, Président du SMMAG
M. Jean-Paul Trovéro, Président de M’TAG
M. Michael Guthmuller, Directeur Général de M’TAG
Mediapart fête ses 15 ans le samedi 14 octobre de 14h à 18h à la Bobine à Grenoble. En présence des journalistes Antton Rouget, Fabien Escalona, Mathieu Dejean, et Sabrina Kassa. Venez échanger sur le journalisme politique, les enquêtes de Mediapart et le participatif.
....Quel bonheur ce fut de te connaître. J’ai été heureuse. Nous nous sommes bien amusés.
Mais je ne t’aime plus. Tu as menti. Je ne savais pas…
Professionnellement, socialement, éduquée pour foncer, sans me retourner, j’ai finalement renoncé, rattrapée par la prise de conscience, le monde qui nous entoure, le climat…
Cher ski,
Je ne t’aime plus non plus. En tout cas plus comme avant.
Depuis mes 3 ans, j’ai dévalé les pentes, en ski, de plus en plus vite, avec bonheur, sans me retourner, comme dans ma vie d’avant : chasse neige, stem, virages coupés… ce fut le pied. Je randonnais aussi à pied. La combinaison des deux me satisfaisait.
Mis à mal par le changement climatique, tu fais maintenant partie des priorités d’une minorité qui souhaite te maintenir en vie, malgré la dérive en cours. Les stations de ski n'existeront plus dans un futur plus ou moins proche. Malgré un consensus scientifique et de nombreux articles, les investissements pour conforter ton modèle continuent de plus belle.
#business_as_usual
Nouveaux projets, constructions démentielles, détournement de l’eau des sources, investissements en dizaines voire centaines de millions d'euros (souvent de l'argent public), altération des écosystèmes locaux, prolongement de la dépendance de nombreuses vallées à la mono activité du tourisme elle même dépendante d'une mono acitivité du ski, déboisements massifs, mise à mal de la biodiversité, fragilisée aujourd’hui... Cette économie qui fut salvatrice est aujourd’hui destructrice. (...)