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Art & Essai


Tous les films en salle au Méliès

28 allée Henri Frenay - Grenoble

Cinémathèque de Grenoble

Site relifté tout beau.

ACTU CINÉMATHÈQUE

Publié le 02.09.2025 à 15:34

Jenny-Jean Penelon

Bande dessinée & cinéma

Projection de Métal Hurlant de Gerald Potterton.

En partenariat avec le Musée de Grenoble, dans le cadre de l’exposition Épopées graphiques: bandes dessinées, comics et mangas, du 21 novembre 2025 au 19 avril 2026.

 

Métal Hurlant

De Gerald Potterton – 1981 – 86 min – Royaume-Uni, Canada, États-Unis – VOSTFR – DCP

Avec Richard Romanus, John Candy, Harold Ramis, Eugene Levy

Suite à l’arrivée d’un mystérieux engin venu de l’espace, une lueur verte nommée le Loc-Nar répand son pouvoir maléfique sur toute la surface de la Terre. Mais qui aura donc le courage de la stopper ?

 

Musée de Grenoble

 

Publié le 02.09.2025 à 15:23

Jenny-Jean Penelon

Bande dessinée & cinéma

Projection de Scott Pilgrim d’Edgar Wright.

En partenariat avec le Musée de Grenoble, dans le cadre de l’exposition Épopées graphiques: bandes dessinées, comics et mangas, du 21 novembre 2025 au 19 avril 2026.

 

Scott Pilgrim

De Edgar Wright – 2010 – 112 min – Royaume-Uni, Canada, Japon, États-Unis – VOSTFR – DCP

Avec Michael Cera, Mary Elizabeth Winstead, Satya Bhabha

Quand il rencontre Ramona Flowers, la fille de ses rêves, Scott Pilgrim découvre que ses sept ex-petites amies maléfiques s’opposent à leur amour.

 

 

Musée de Grenoble

 

Publié le 02.09.2025 à 15:08

Jenny-Jean Penelon

Ciné-concert

Le Festival Le Tympan dans l’œil

Le Tympan dans l’œil est un festival unique dans la région. Il seconsacre à la promotion du ciné-concert sous toutes ses formes et plus globalement à l’exploration des liens entre image et musique live. La 15e édition se tiendra du 20 novembre au 6 décembre 2025 dans 10 salles de Grenoble et alentours. Comme chaque année, nous retrouverons donc le meilleur de la création actuelle en ciné-concerts, concerts illustrés, docu-concert, mini ciné-concert d’objets, performances audiovisuelles, mais aussi des créations originales, des propositions familiales accessibles aux plus jeunes, des ateliers et initiations…

La Foule de King Vidor, par le percussionniste Illya Amar.
Vibraphone, effets électroacoustiques en temps réel, archets, clochettes et autres jouets…

En partenariat avec le Festival Le Tympan dans l’œil.

 

 

Festival Le Tympan dans l'œil

 

Publié le 02.09.2025 à 14:28

Jenny-Jean Penelon

Festival Dolce Cinema

Pour sa 19e édition, le Festival Dolce Cinema, les rencontres du cinéma italien à Grenoble et en Isère, se déroule du 8 au 30 novembre 2025. Une vingtaine de films contemporains et de patrimoine font partie de la sélection. Le cinéma permet d’enregistrer le présent et de comprendre le passé : le programme des rencontres participe à la construction de cette mémoire collective en donnant la priorité à des œuvres éclairantes sur la grande et la petite histoire. À ne pas manquer cette année la journée festive d’ouverture du Festival organisée dans le quartier Saint-Laurent et dédiée aux italiennes et italiens de la région.

Projection de La Seconda Volta de Mimmo Calopresti.

 

La Seconda Volta

De Mimmo Calopresti – 1995 – 80 min – Italie, France – VOSTFR – DCP

Avec Nanni Moretti, Valeria Bruni Tedeschi, Francesca Antonelli

Le professeur Alberto Sajevo suit pendant des jours une femme dans les rues de Turin. Il finit par l’aborder sous un faux nom, et ils discutent. Mais la jeune femme n’est pas la simple secrétaire qu’elle prétend être…

 

Dolce Cinema

 

Publié le 02.09.2025 à 14:08

Jenny-Jean Penelon

Festival Dolce Cinema

Pour sa 19e édition, le Festival Dolce Cinema, les rencontres du cinéma italien à Grenoble et en Isère, se déroule du 8 au 30 novembre 2025. Une vingtaine de films contemporains et de patrimoine font partie de la sélection. Le cinéma permet d’enregistrer le présent et de comprendre le passé : le programme des rencontres participe à la construction de cette mémoire collective en donnant la priorité à des œuvres éclairantes sur la grande et la petite histoire. À ne pas manquer cette année la journée festive d’ouverture du Festival organisée dans le quartier Saint-Laurent et dédiée aux italiennes et italiens de la région.

Projection de Buongiorno Notte de Marco Bellocchio.

 

Buongiorno Notte

De Marco Bellocchio – 2003 – 106 min – Italie – VOSTFR – DCP

Avec Maya Sansa, Luigi Lo Cascio, Roberto Herlitzka, Pier Giorgio Bellocchio

En 1978, le président de la Démocratie chrétienne italienne, Aldo Moro, a été enlevé par les Brigades rouges, séquestré 55 jours, puis exécuté par ses geôliers.

 

 

Dolce Cinema

 

Publié le 02.09.2025 à 13:56

Jenny-Jean Penelon

Cinéma sénégalais
Le Sénégal sous le double regard de Sembène Ousmane et Djibril Diop Mambéty

L’Association des Sénégalais de l’Isère (ASI) organise, en partenariat avec La Cinémathèque de Grenoble et Africiné Magazine, une journée intitulée : Le Sénégal sous le double regard de Sembène Ousmane et Djibril Diop Mambéty. À travers deux œuvres de ces précurseurs du cinéma sénégalais : Le Mandat de Sembène Ousmane et Touki Bouki de Djibril Diop Mambéty (que Martin Scorsese classe parmi les 100 meilleurs réalisateurs au monde). Leur filmographie a inlassablement interrogé le vécu, les imaginaires et les structures de la société et de la république sénégalaise. Avec quelle acuité ? Thierno Dia, Simona Cella et Cinzia Quadrati, universitaires et spécialistes des deux réalisateurs y répondront lors de temps d’échanges avec le public.

Par Moctar Dia, Président de l’Association des Sénégalais de l’Isère (ASI, Grenoble)

Projection du film Touki Bouki de Djibril Diop Mambéty.
Prix de la critique internationale au Festival de Cannes 1973.

Séance suivie d’un échange avec Thierno Dia, Simona Cella et Cinzia Quadrati, historiens et sociologues du cinéma.

Pour terminer la soirée, séance de dédicace de l’ouvrage Djibril Diop Mambéty, ou le voyage de la hyène, sous la direction de Simona Cella et Cinzia Quadrati, en collaboration avec Alessandra Speciale (Éditions L’Harmattan, préface de Martin Scorsese) et partage d’un buffet sénégalais.

 

 

Touki Bouki

De Djibril Diop Mambéty – 1973 – 89 min – Sénégal – VOSTFR – DCP

Avec El Demba, Dieynaba Dieng, Assane Faye, Robbie Lawso

Mory, jeune berger venu à Dakar vendre son troupeau aux abattoirs, rencontre Anta, une étudiante révolutionnaire. Tous deux cherchent à se procurer, par tous les moyens, de l’argent afin de partir pour Paris.

 

FERMER

Ciné éphémère - « à bientôt j'espère !»

Au Midi-Minuit 38, rue Saint Laurent, Grenoble.

« HENRI »

151 films rares de la Cinémathèque française en ligne, gratuits.

Ciné-VOD

L'offre VOD de la Numothèque Grenoble-Alpes.
Plus de 1100 films : docu, fictions, animations, jeunesse, réalisateurs locaux, films d'archives.
Tout abonné a droit à 10 heures de streaming par semaine.

ACTU CINÉ-VOD

Publié le 02.09.2025 à 13:52

Les films acquis en VOD ici le sont pour un temps limité. En général, entre 3 à 5 ans. À l'issue de cette période, nous devons les supprimer. Certains seront rachetés, d'autres pas.

Cela laisse de la place pour de nouveaux films et renouveler progressivement l'offre qui vous est faite.


Fin novembre - début décembre les films ci-dessous seront supprimés !
Publié le 02.09.2025 à 13:52

Toutouyoutou, la série à découvrir sur CinéVOD.

Moment de nostalgie pour celles et ceux qui ont connu cette période des années 80 en mode "Gym Tonic du dimanche matin à la Véronique et Davina", émission au cultissime générique "Toutou youtou", diffusée chaque semaine à la télé.

Découvrez cette comédie sociale et rythmée, so vintage! qui traite de l'émancipation des femmes tout en alliant humour et suspense. Cerise sur le gâteau, la bande-son a été composée par 3 membres du groupe pop rock français Feu! Chatterton et primée au Festival Séries Mania.

Toute une époque à revivre ou à découvrir, sur fond d'espionnage aéronautique.

A regarder sans modération !
Publié le 02.09.2025 à 13:52
Si vous cherchez des films qui vous font rire et réfléchir, ne cherchez pas plus loin !

Un cinéaste québécois reconnu internationalement

Denys Arcand est un réalisateur, scénariste et producteur québécois, né le 25 juin 1941 à Montréal. 

Cet historien de formation est un cinéaste reconnu pour ses contributions au cinéma québécois et canadien. Sa carrière a débuté dans les années 1960, mais il a vraiment gagné en notoriété dans les années 1980 et 1990.

D'abord documentariste en début de carrière, il a évolué progressivement vers les films de fiction et est devenu l'un des premiers de son pays à avoir acquis une renommée internationale : il a présenté 8 films au Festival de Cannes entre 1963 et 2007 et reçu de très nombreuses récompenses dans son pays comme à l'étranger, notamment avec Le Déclin de l'empire américain  (1986), récompensé 13 fois ou encore Les Invasions barbares (2003) avec 18 récompenses obtenues ! 


Humour, provocation et réflexion sur des thèmes profonds

La plupart de ses œuvres explorent des thèmes universels comme l'amour, la famille et la société, tout en interrogeant la condition humaine et les valeurs sociales. 

Denys Arcand est un maître dans l'art de capturer les complexités de la condition humaine à travers ses films. Sa façon de filmer, souvent centrée sur les dialogues et les interactions humaines, permet de créer une connexion particulière avec le public. Ses œuvres invitent à la réflexion et à la discussion, ce qui en fait un cinéaste incontournable du cinéma canadien et international.


Retrouvez 4 de ses films sur CinéVOD :

  •  Dans Le Déclin de l'empire américain (1986), il met en scène des universitaires réunis autour d'un dîner qui échangent leurs réflexions sur leur vie et leur sexualité. Il met ici en lumière les contradictions de la vie moderne et les attentes sociales. 
  • Dans Les Invasions barbares (2003), suite spirituelle du précédent film, on retrouve les mêmes personnages et les mêmes acteurs. Ce volet traite de la maladie, de la mort et des relations familiales et aborde des questions sociopolitiques, comme le système de santé et le vieillissement. 
  • Dans La chute de l'empire américain, il aborde des thèmes tels que le capitalisme, la moralité et la quête de sens dans un monde en mutation où les valeurs matérielles semblent souvent primer sur les valeurs humaines.
  • Dans son dernier film, Testament, sorti en 2017, Arcand aborde des questions universelles sur la vie, la mort et le sens de l'existence et en fait une critique subtile de la société contemporaine, mettant en lumière les tensions entre les générations et les valeurs qui évoluent. 


Photo : Denys Arcand, gagnant du meilleur film en langue étrangère (Canada) de l’année pour Les invasions barbares, lors de la 76e cérémonie des Oscars en 2004.
Publié le 02.09.2025 à 13:52

Début d’année oblige, on fait le point sur les statistiques et les films que vous avez regardés sur CinéVOD en 2024. 18 507 films ou extraits ont été vus et voici votre palmarès !

1er : Sans filtre, de Ruben Östlund. Palme d’Or au Festival de Cannes en 2022.
     2ème : L’ours bon vivant, une petite chanson animée sur la vie d’un ours épicurien.
         3ème : Délicieux, d’Eric Besnard, sur la création du premier restaurant à l’époque de la Révolution française, avec Grégory Gadebois et Isabelle Carré.

Les films de fiction, principalement français, sont dans le haut de la liste, suivis par les films d’animation jeune public. Les pépites de la collection Vu(es) d’ici sont également beaucoup regardés, et en bas de palmarès les documentaires et les conférences filmées en bibliothèques.

Fictions : Sans filtre / Délicieux / A mon seul désir / Adopte un veuf / Kaamelott / Le sens de la fête  / La La land.
Jeune public :  L’ours bon vivant / Astérix : Le domaine des Dieux / Ariol : Où est Pétula ? / Au pays de l’aurore boréale / Pil / Ballerina.
Vu(es) d’ici :
Grenoble little Italy / Tremblez tyrans (Stendhal) / Comme un vent de liberté : la libération de l’Isère 20 août-2 sept. 1944 / Grenoble Capitale Alpine / Les Neiges de Grenoble / Les Américains à Grenoble le 22 Août 1944 / A la Villeneuve de Grenoble.
Documentaires 
: Danser sa peine / Folie douce, folie dure / Kamtchatka, un hiver en pays évène / Le business du bonheur / 16 levers de soleil.
Conférences : Surmonter les ruminations psychologiques / Surmonter l’épuisement parental / Parcoursup : les algorithmes et leurs impacts / Méfiez-vous de votre cerveau : Biais cognitifs et croyances / La modernité 1/4.


De notre côté, 10 bibliothécaires de la métropole grenobloises ont travaillé sur CinéVOD : acquisition des films (160 cette année) et mise en avant de 23 coups de cœur et de 27 sélections thématiques.
En 2024 nous avons également mis en place une nouvelle offre de films documentaires à voir en VOD : Les Yeux doc. Restez connectés… on aura une surprise pour vous dans quelques semaines !


Nous vous souhaitons une très bonne année 2025, remplie de découvertes cinématographiques !


Image d'illustration extraite de "Sans filtre" de Ruben Östlund.
Publié le 02.09.2025 à 13:52

Connaissez-vous Ida Lupino ?

Cette talentueuse actrice anglaise au caractère "bien trempé", star de l'âge d'or hollywoodien, mais aussi scénariste, productrice et surtout réalisatrice précurseure de son temps...

Nous vous proposons de mieux faire connaissance avec cette femme incroyable à travers cette chronique et quelques-uns de ses films à visionner sur CinéVOD !

Ida : une actrice anglaise à Hollywood

Née à Londres en 1918, Ida Lupino issue d’une famille d'artistes, est naturellement attirée par le monde du spectacle. Rapidement douée dans plusieurs domaines : danse, musique, littérature..., elle fait ses études à la Royal Academy of Dramatic Arts et débute au cinéma dans les années 1930 où elle gagne rapidement en notoriété grâce à ses performances et sa présence à l'écran. À 15 ans, elle vole vers Hollywood et signe un contrat avec les célèbres studios cinéma Paramount, puis Warner où elle tourne une quarantaine de films. Elle devient l'icône de réalisateurs incontournables des années 40 et 50, comme Raoul Walsh qui lui offre ses plus beaux rôles, partageant l'affiche avec Humphrey Bogart dans Une femme dangereuse ou La Grande évasion. Elle travaille pour le réalisateur Michael Curtiz dans le remarquable Vaisseau fantôme, tourne pour Nicholas Ray, Fritz Lang ou Robert Aldrich.


Lupino : une femme cinéaste pionnière parmi les hommes ! 

Mais à la fin des années 40, l'impétueuse Ida, lassée de jouer des personnages qu’elle estime inintéressants, cherche avant tout l’indépendance. Elle se tourne alors vers l'écriture de scénarios et à l'âge de 27 ans, fonde sa propre société de production, The Filmakers. Celle qui a démontré sa capacité à incarner une variété de rôles complexes et captivants, va émerger comme une figure iconique dans l'histoire du cinéma en tant que réalisatrice précurseure avec Not Wanted en 1949. Cette décision audacieuse fait d'elle l'une des rares femmes cinéastes dans le Hollywood des années 1950. C’est le début d’une seconde carrière durant laquelle elle réalise 6 films magnifiques en l’espace de quatre ans.


Un cinéma féminin avant-gardiste

Déterminée à explorer des sujets tabous et à donner voix aux femmes à travers ses films, Ida Lupino a abordé des thèmes socialement et politiquement chargés tels que la violence domestique, les droits des femmes, et les inégalités de genre, avec une sensibilité et une profondeur qui ont captivé le public. Ses films, tels que Outrage (1950) qui explore le thème délicat du viol et The Bigamist (1953) ce drame poignant où elle explore les complexités de la relation conjugale et les conséquences de la bigamie, ont été salués pour leur traitement franc et humain de sujets controversés.  Elle utilise le cinéma comme un moyen de sensibiliser le public à ces problèmes et de susciter la réflexion et le débat.
Elle fut aussi la première femme à signer un film noir en 1953, Le voyage de la peur (The Hitch-Hiker), thriller haletant dans lequel elle a apporté sa propre touche au genre, en mettant l'accent sur le suspense psychologique et en explorant les thèmes de la masculinité toxique et de la survie.


Ida Lupino, "l'influenceuse"

Malgré les obstacles auxquels elle a été confrontée en raison de son genre et de son désir de repousser les limites créatives, Ida Lupino a persévéré et a laissé un héritage durable en tant que réalisatrice visionnaire. Son influence perdure encore aujourd'hui et son héritage reste vivant dans la mémoire collective du monde du cinéma. En 2018, lors du Festival de Cannes, une rétrospective spéciale lui a été consacrée pour célébrer son héritage en tant que réalisatrice et actrice pionnière. Son engagement en faveur de l'égalité des sexes dans l'industrie cinématographique a ouvert la voie à de nombreuses réalisatrices qui ont suivi. Des cinéastes telles que Kathryn Bigelow, Sofia Coppola ou Ava DuVernay ont toutes cité Lupino comme une véritable source d'inspiration.



Retrouvez 4 de ses films sur CinéVOD. Bon visionnage !


Pour aller plus loin :

Retrouvez jusqu'au 31 octobre 2025, sur le site de la chaîne Arte, le documentaire de Virginie Apiou, Ida Lupino, une cinéaste ! (2022) : https://www.arte.tv/fr/videos/110367-000-A/ida-lupino-une-cineaste/



Publié le 02.09.2025 à 13:52

Il y a 80 ans... Entre le 20 août et début septembre 1944, l'Isère, alors occupée, est libérée.
A Grenoble, les Allemands abandonnent la ville dans la nuit du 21 au 22 août. Des résistants puis les Américains débarqués en Provence le 15 août, entrent dans la ville.

Le Général De Gaulle remet en novembre 1944 à Grenoble la Croix de la Libération. Les images de liesse et de joie des Grenoblois sont émouvantes.

Pour tout comprendre, découvrez le documentaire Comme un vent de liberté, produit par le Musée de la Résistance et des images inédites des défilés des mois d’août et septembre, filmées par Auguste Reymond. 

A découvrir également, des images de la reconstruction du Vercors ou des témoignages de résistants. 


Des éléments de compréhension indispensables en cette période de commémoration.
Publié le 02.09.2025 à 13:52

« Valse avec Bachir » d’Ari Folman sorti en 2008, est considéré comme le premier documentaire animé, forme artistique hybride, à mi-chemin entre documentaire et fiction. Il en existait d’autres précédemment mais c’est ce film-là qui a permis au grand public d’avoir accès à cette nouvelle forme artistique.

Il s’agit souvent d’un texte documentaire (interview, enregistrement, lecture ou voix off) sur des images animées, pour mettre des images là où il n’en existe pas forcément ou pour exprimer différemment une ambiance, un sujet. La palette artistique est infinie et extrêmement variée.

Le parti pris esthétique est souvent percutant, afin de servir au mieux un propos et accompagner l’œil du spectateur dans une expérience visuelle et auditive unique.

Depuis « Valse avec Bachir » de très nombreux films ont été réalisés. Nous vous proposons ici des courts métrages animés documentaires que nous aimons particulièrement pour leur sujet et leur identité visuelle.


  • Folie douce, folie dure : Comment montrer la folie et l’internement sur des prises de sons d’hôpitaux psychiatriques ? Des traits fantaisistes pour des corps qui échappent à la réalité, comme la pensée de ces patients malades.
  • Maalbeek : un évènement documenté, filmé, commenté mais oublié par une de ses protagonistes devenue amnésique suite au traumatisme de l’attentat. Quelles images travailler pour recréer sa propre mémoire ?
  • Diamenteurs : documentaire / documenteur ? Animation / prise de vue réelle ? Un court film sur l’histoire de la joaillerie qui ne laisse pas indifférent sur sa forme.
  • La petite fille dans le couloir (Girl in the Hallway) : des images percutantes sur une performance parlée qui raconte une histoire vraie et terrifiante. Le lien texte - images est incroyable et nous laisse en apnée, sonnés.
  • Les journaux de Lipsett : la voix de Xavier Dolan transcrit les pensées et préoccupation de Lipsett, cinéaste expérimental des années 60, tandis que l’animation et le montage accompagnent sa folie. Le tout parsemé de sons hétéroclites et d’extraits de films emblématiques. Bluffant !
  • Esperança : des paroles qui témoignent, des dessins qui illustrent. Un documentaire animé très réussi.


Si ce genre cinématographique vous plaît, vous pouvez également aller voir : Mémorable, Ce qui résonne dans le silence, Et ta prostate, ça va ? ou encore Jouir (en solitaire), d’autres documentaires animés disponibles sur CinéVOD.
Publié le 02.09.2025 à 13:52

Janvier, l’heure des résolutions mais aussi des statistiques !
On fait donc le point sur vos clics sur CinéVOD en 2023. Il y a eu 18 422 films ou extraits regardés cette année et le palmarès est intéressant.

1er : Calories sous la ville, un documentaire sur l'installation du chauffage urbain à Grenoble.
   2ème : Où est Pétula ? Une aventure rigolote de notre ami Ariol.
      3ème : Région Rhône-Alpes entre hier et demain : l'urbanisation des campagnes.
          4ème : Passion simple, de Danielle Arbid, adaptation du roman de Annie Ernaux.

Votre préférence va vers les films de fiction français, puis vers les pépites de la collection de films locaux Vu(es) d’ici, suivis par les films jeune public, les documentaires et enfin les conférences filmées en bibliothèques.

Fictions :
- Passion simple
- Enquête sur un scandale d’état
- Le sens de la fête
- Amanda
- Tralala
- En liberté !

Vu(es) d’ici :
- Calories sous la ville
- Région Rhône-Alpes entre hier et demain : l’urbanisation des campagnes
- Tremblez tyrans (Stendhal)
- Grenoble Capitale Alpine
- 1959 - Au rayon des étoiles - Critérium
- Trois roses cinq anneaux

Jeune public :
- Ariol : Où est Pétula ?
- Ariol prend l’avion
- Bellerina
- Après la pluie
- 1 mètre / heure
- Astérix chez les Bretons

Documentaires :
- Le grand bal
- Kamtchatka, un hiver en pays évène
- Carré 35
- La cordillère des songes
- Nostalgie de la lumière
- C’est toi que j’attendais

Conférences :
- Surmonter les ruminations psychologiques
- Surmonter l'épuisement parental
- Qu'est-ce que croire ?
- Peut-on éviter les guerres ? 2/3
- Vérité et mensonges au sens du droit international
- Que faire de nos désirs ? 2/4


De notre côté : 14 bibliothécaires de la métropole grenobloises se sont plié.es à l’exercice de l’éditorialisation : 22 coups de cœur recommandés et 21 sélections thématiques mises en avant dans notre carrousel en page d’accueil. Nous avons également acheté 172 films tout au long de l’année et en avons supprimé 146 dont les droits arrivaient à échéance.

Au programme en 2024 : continuer à vous donner envie de découvrir de beaux films. Bonne année !

Publié le 02.09.2025 à 13:52

1. Comment regarder des films sur CinéVOD ?

- Pour les films des catégories "Vu(es) d'ici" et "Conférences", l'accès est libre et illimité.
- Pour les autres catégories de films, vous devez être inscrit dans une bibliothèque de La Métro.
Pour vous identifier, rendez-vous sur la Numothèque. Identifiez vous avec votre numéro d'abonné et votre mot de passe. Cliquez ensuite sur le bouton "Accès direct" pour rebondir jusqu'à CinéVOD. Vérifiez que votre nom s'affiche en haut à droite.

Faire votre recherche et cliquer sur le bouton bleu "LE FILM" pour lancer le visionnage du film choisi.

2. Combien de films puis-je voir chaque mois ?

Il n'y a pas un nombre limité de films, mais un nombre d'heures accordées chaque semaine : votre compte est crédité de 10 heures, qui seront débitées de la durée de visualisation du film. À noter que les films des catégories "Vu(es) d'ici" et "Conférences", consultables sans identification, ne sont pas décomptés.
Ces 10 heures sont renouvelées chaque semaine.

3. Je rencontre des problèmes pour voir un film, l'image est saccadée, hachée...

Selon votre connexion wifi, la qualité de visionnage peut être altérée, avec des images heurtées ou saccadées, phénomène lié aux chargements de la mémoire tampon. Les raisons peuvent être multiples : débit de la ligne, de votre box, heure de connexion, connexion simultanée de 2 ordinateurs sur la même ligne… Si ces problèmes persistent, nous vous conseillons de vous connecter par câble réseau plutôt qu'en wifi et de vous brancher sur le secteur si vous êtes sur votre ordinateur portable.

4. Comment est constitué le catalogue ?

CinéVOD travaille avec le service Médialib d’Adavision qui propose un catalogue de films numériques pour les bibliothèques. La chronologie des médias pour ce système de SVOD (VOD par abonnement) impose une diffusion des films disponibles 17 mois après leur sortie.

Une équipe de bibliothécaires achète titre à titre les films proposés, pour une durée de 3 à 5 ans. Passé ce délai, les fichiers sont supprimés. En 2023, 146 films ont été supprimés et 172 nouveaux achetés.

En plus de ces films, nous proposons des films locaux et des conférences filmées dans le réseau qui sont en accès libres et ajoutés tout au long de l’année.

En cas de problème, vous pouvez utiliser ce formulaire de contact. Nous vous répondrons dans les meilleurs délais.

Bonnes séances !
Publié le 02.09.2025 à 13:52

Né sur la Côte d’Azur, Michel Ocelot a vécu son enfance en Guinée, son adolescence en Anjou avant de s’établir à Paris. Autodidacte, il a consacré toute sa carrière au cinéma d’animation. Depuis le début il écrit ses propres histoires, dessine lui-même les personnages de ses films et crée leur univers graphique.

Il est le réalisateur, en 1976,  des Aventures de Gédéon, canard au long cou, sorti tout droit de l’imaginaire de Benjamin Rabier. Il réalisera par la suite plusieurs courts métrages.

Kirikou et la sorcière, sorti sur les écrans en 1998 est adapté d’un conte africain mettant en scène un tout petit garçon rempli de courage et de détermination. C’est son premier long métrage, qui lui vaut un éloge aussi bien critique que public. Sa notoriété rend visible à l’international la qualité du cinéma d’animation français. Il est récompensé par de très nombreux prix et ses films sont déclinés en albums, objets dérivés….

Suivront les très remarqués Princes et Princesses (en papier découpé), Azur et Asmar, Dilili à Paris (César 2019 du meilleur film d’animation)… Son dernier film Le pharaon, le Sauvage et la Princesse sort au cinéma en octobre 2022.

Son splendide travail du papier découpé, théâtre d'ombres et de couleur rend son style unique et très reconnaissable. Le courage, la tolérance, la détermination et l'amitié sont des thèmes récurrents de ses films.

Parrain de la 10ème édition de « Voir ensemble », le festival du cinéma le Méliès, une rencontre-dédicaces est organisée à la bibliothèque Kateb Yacine samedi 22 octobre 2022 à 15h15, en amont de la projection de Princes et princesses à 16h30.

Venez rencontrer Michel Ocelot !

Publié le 02.09.2025 à 13:52

[Coulisses] Entre autres missions, tout au long de l'année, les bibliothécaires achètent et prêtent des documents, mais surtout conseillent et mettent en avant des titres connus ou moins connus : car certains méritent un petit coup de pouce pour terminer entre vos mains… Il en est de même pour les documents numériques et nous nous efforçons ici de vous proposer des sélections thématiques, des recommandations de films que nous avons aimés, afin de vous accompagner dans vos choix et vos clics.

Vous vous en doutez, nous n’avons pas tout vu, tout lu, même si on adorerait. Nous lisons des critiques, écoutons des émissions, nous renseignons sur les réalisateurs, consultons les sites spécialisés, nous intéressons aux prix décernés… Et nous nous appuyons également sur les avis de nos collègues !

Pour les docs, nous avons la chance depuis 2012 de pouvoir compter sur les avis aiguisés et argumentés de 40 vidéothécaires à travers les bibliothèques de France. La Commission nationale de sélection de films documentaires pour les bibliothèques, menée par l’association « Images en bibliothèques », est un véritable label qui nous guide dans nos acquisitions et dans nos conseils au quotidien. Chaque année les titres retenus sont communiqués à notre communauté professionnelle. Les films ainsi repérés sont considérés comme importants et adaptés pour faire partie d'une collection de films en bibliothèque.
Cette commission constitue également un soutien à la création récente en offrant à ces films l’opportunité d’être découverts par le grand public en bibliothèques, in situ ou en ligne, car nombre de ces œuvres ont connus une sortie cinéma confidentielle.


Voici donc une sélection de films documentaires qui, à notre avis, méritent toute votre attention.

En savoir +

Pour les fanas de docs, n’oubliez pas de regarder ce qui se passe du côté de Tënk !

Publié le 02.09.2025 à 13:52

Des Racines - Court métrage réalisé lors de l'été 2020, avec l’aide d’Images Solidaires.

Les ASL (ateliers socio-linguistiques) sont des ateliers de français qui aident les adultes étrangers vivant en France à se sentir mieux dans la société. Le contexte migratoire leur a fait perdre leurs repères : ils étaient tout à fait autonomes dans leur pays d’origine.

A la MDH Centre-ville, on compte chaque année 200 apprenants qui viennent de plus de 40 pays différents. Des sorties régulières sont organisées pour échanger en français, recréer du lien et découvrir les espaces de la ville. A l’été 2020, ils ont écrit et réalisé un court-métrage en partenariat avec Images solidaires, Des racines.


Ahmadi, Keren, Meron, Ibrahim… Ils sont venus d’Afghanistan, de Guinée, du Mexique, du Japon et de bien d’autres endroits pour fuir la guerre, l’excision, le mariage forcé, ou pour suivre leur compagnon, leur famille, et commencer une vie nouvelle, en France.

Des raisons du départ, en passant par le trajet, le premier soir, la découverte de la langue, chaque apprenant raconte le chemin qu’il a emprunté. Une fois arrivé, le sentiment de sécurité enfin retrouvé, celui de liberté aussi, et puis celui d’appartenance au groupe, quand la Maison des Habitant.es les accueille et les aide à apprivoiser la langue. Mais aussi les déceptions, la solitude, l’absence de travail, de logement, d’amis ou de famille, les différences culturelles. La patience, enfin, qu’il faut pour vivre tout cela.

Un projet de création d’un jardin les amène à déterrer des plantes, les transporter et les replanter toutes au même endroit, les arroser. Comme le dit Laura, qui vient du Mexique : « Quand on sort de notre pays, on part avec nos racines. » Et ça prend du temps pour que la plante repousse ailleurs.

Un court métrage touchant, poétique, des témoignages pudiques sur ce que c’est que d’avoir émigré.

Ce nouveau film rejoint la collection "Vu(es) d'ici", consacrée à la création cinématographique de la région grenobloise !

Projection du court métrage à la bibliothèque Centre-ville de Grenoble le mercredi 06 octobre 2021 à 18h30 suivie d'un temps d'échange avec Images Solidaires et la Maison des Habitant.es Centre-ville. Exposition des photos de tournage du mardi 5 au samedi 23 octobre.
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Publié le 02.09.2025 à 13:52

Quelques films classiques de la collection "Gaumont" sont disponibles sur CinéVOD en versions sous-titrées pour personnes sourdes et malentendantes. Cette norme de sous-titrage accessible rend lisible les dialogues mais aussi les ambiances, les musiques, en laissant malgré tout une belle place aux images.

Un code couleur est appliqué sur les sous-titres afin de les différencier :

  • blanc quand un personnage parle à l'écran ,
  • jaune quand un personnage parle hors champ ,
  • rouge pour les indications de bruit ,
  • magenta pour les indications musicales ,
  • cyan pour indiquer les réflexions intérieures ou les commentaires en voix off,
  • vert pour les indications de texte en langues étrangères ,
  • et avec un astérisque (*) quand le son vient d'un haut-parleur (télévision, radio, téléphone...)



Publié le 02.09.2025 à 13:52

Vincent Munier, photographe de la vie sauvage, livre dans cet extraordinaire documentaire son quotidien à la recherche d’images singulières. Il nous entraine au fond de la forêt des Vosges, par n’importe quel temps et à n’importe quelle heure pour vivre avec lui l’attente, le froid, apprendre la patience et le bruit des animaux. Suivre leurs traces, les connaître, afin de les déranger le moins possible tout en étant au plus près… pour capter l’image, la photo parfaite. Ses mots permettent de comprendre sa passion, viscérale, pour cette vie extérieure.

L’homme a voyagé, beaucoup, des hauts plateaux du Tibet avec Sylvain Tesson, à la recherche de la fameuse Panthère des neiges à son expérience solitaire et glacée dans le Grand Nord, attendant la rencontre avec les loups (un des passages vraiment fabuleux du film).

Le résultat, splendide, importe peut-être finalement moins que la quête, que la passion et l’engagement. La fragilité des écosystèmes, habitats de nombreuses espèces animales est mise à mal par la pollution, le bruit, la déforestation, et ce à travers le monde… La défense des espaces naturels sauvages est plus que jamais urgente. En en montrant sa beauté et sa fragilité, Vincent Munier se fait le témoin de cette nature en danger.

Partez sans hésiter à la rencontre de Vincent Munier et laissez vous émerveiller par les tétras-lyre, cerfs, chevreuils, écureuils, loups, grues, chouettes, lapins, oiseaux…. 


Un autre naturaliste à découvrir : Jean-Michel Bertrand et sa "Vallée des loups", à regarder sur Tënk jusqu'à fin avril.

Publié le 02.09.2025 à 13:52

Au cœur de l’hiver et d’une forêt bleue, un bébé emmailloté dans son berceau tombe soudainement du ciel. Découvert par Grand-Jacques, le facteur du village voisin, cet insolite flocon de neige est recueilli par la tendre Mamie Rose, qui élève une ribambelle de petits garçons dans son orphelinat.

Baptisé Charlie, le nourrisson grandit aussi heureusement que possible, sous l’attention bienveillante de Grand-Jacques et Mamie Rose. Pourtant, ces deux adultes, aussi aimants soient-ils, ne sont que ses parents de substitution. 

Alors, une fois la nuit venue, Charlie grimpe sur les toits en serrant au creux de son poing le grelot familier qui était dans son berceau le jour où on l’a trouvé. Les années passent, mais il persiste à interroger les étoiles, dans l’attente de connaitre enfin la vérité.

Idéal pendant les fêtes de fin d’année, ce court-métrage est une vraie pépite signée Folimage (Une vie de chat), et réalisée par Jacques-Rémy Girerd (La prophétie des grenouilles, Mia et le Migou, Tante Hilda !). Spécialisés dans le court-métrage, les studios Folimage ont récemment décroché la production de l’adaptation télévisée des Cahiers d’Esther, l’énorme succès librairie de Riad Sattouf. Quant à Jacques-Rémy Girerd, il est le réalisateur de la plupart des grand succès de la société valentinoise. Également à l’origine de la série ARTE Tu mourras moins bête, il a obtenu pour L’enfant au grelot le prix européen du Cartoon d’Or.

Cet alliage fonctionne particulièrement bien, et se distingue réellement parmi l’offre actuelle du cinéma d’animation. À la fois simple, poétique et profond, L’enfant au grelot émerveille les enfants comme leurs parents. La magie tient autant aux nuances pastelles des dessins géométriques, réalisés à la craie grasse, qu’à la narration de ce conte familial et initiatique. Une gourmandise à savourer encore et encore, parfaite pour les jours de l’Avent.

Publié le 02.09.2025 à 13:52

Un enfant grandit dans la forêt, sous l’autorité d’un homme des bois géant plus proche de l’ogre que de l’humain, qu’il appelle Père. À l’écart de toute autre compagnie, ils dorment à même le sol d’une hutte grossière, chassent leur nourriture qu’ils cuisent au feu de bois, et préparent leur survie pour l’hiver. Pour échapper à la dureté, à la violence et même à la folie de son père, l’enfant part à l’aventure lors de longues excursions dans la forêt (car toute expédition en dehors lui est formellement interdite), et parle aux fantômes à têtes d’animaux qui lui apparaissent sur les chemins.

Pourtant, lorsque son père tombe gravement malade et devient incapable de s’alimenter et de se déplacer, l’enfant n’écoute que son amour et écarte la peur de l’inconnu, de la superstition et du danger. Pour la première fois, il part chercher de l’aide à l’extérieur de la forêt. Guidé par les oiseaux et les fantômes, il arrive au village voisin et rencontre les autres hommes, et leur cruauté. Car son père taiseux s’est reclus dans les bois après un drame terrible derrière lequel il n’a laissé que des ennemis.

Mais si l’enfant est confronté à la nature malveillante des êtres humains et à leur peur de la différence, il rencontre aussi le docteur du village et sa fille Manon, qui vont lui apporter leur aide et surtout, leur tendresse.

C’est en effet la grande question qui guide cette œuvre, la même que celle qui conduit nos vies, celle de l’amour. L’amour paternel et filial, avant tout. Son omniprésence, qu’on parvienne ou non à l’exprimer, le besoin pour les hommes de lui donner forme et de le transmettre à l’autre, au risque qu’il soit refusé. L’enfant ne pourra jamais s’épanouir seul dans la forêt, car tout son être déborde d’amour et que ce sentiment impose d’être partagé.

Ce long-métrage d’animation est l’adaptation du bouleversant roman de Jean-François Beauchemin. S’il préserve la beauté singulière du texte, il se rend beaucoup plus accessible, notamment pour un jeune public. Le tragique poème originel se métamorphose en un conte initiatique à la fois triste, profond et merveilleux. Les magnifiques dessins des paysages et les voix choisies pour incarner les personnages qui les habitent (Jean Reno, Isabelle Carré…) subliment le texte initial, pour en proposer une relecture visuelle et sonore enchanteresse, à même de toucher tous les publics.


Le jour des corneilles, de Jean-Christophe Dessaint (2012).

Publié le 02.09.2025 à 13:52

Peut-être avez-vous déjà croisé les membres de l’équipe d’ « Images solidaires » dans votre quartier, dans votre parc, dans votre lycée, à la maison des habitants…. ?

Marie Colomban (chargée de projets audiovisuels), Christelle Gaïdatzis, (ethnologue, médiatrice scientifique et interculturelle) et Sylvaine Petit (chargée de communication et gestion administrative), sont tout terrain. Elles questionnent, interrogent, discutent, écoutent et observent ce que nous avons à leur dire. En prenant le temps, en posant la caméra, en nous la donnant, ces films racontent qui nous sommes, qui vous êtes. Sans préjugés, en déjouant les clichés, en rendant à chacun la place qui est la sienne. Des quartiers et des histoires différents, des avis divergents, des nationalités variées, des âges petits ou grands, des cultures nombreuses… tout ce qui fait de nous ce que nous sommes, dans notre pluralité. Un ton sensible, parfois drôle, parfois plus dur, mais toujours juste.

C’est un grand plaisir pour les Bibliothèques Municipales d’accueillir dans ses collections de films numériques quelques films d’Images Solidaires qui nous en disent un peu plus sur nous, habitants de Grenoble.

http://www.images-solidaires.net/

Publié le 02.09.2025 à 13:52

Pour qui s'intéresse de près ou de loin au patrimoine et au cinéma en Rhône-Alpes, Jack Lesage fait figure de repère incontournable.

Né à Saint-Mandé (région parisienne) en 1923, il arrive à Grenoble enfant. Photographe, réalisateur et producteur, il a consacré une grande partie de sa vie à l’image sous toutes ses formes. 

A 13 ans, il affirmait qu’il voulait « voir la vie dans un cadre ». C’est exactement ce qu’il fit, d’abord en utilisant la photo, dans la presse d’avant-guerre, puis à « Jeunesse et Montagne » et enfin au service Cinéma des armées, qui mit entre ses mains sa première caméra. Là, il tourne les premières images du front des Alpes.

En 1946, avec Georges Rollet, il crée PhotoPress, organe indispensable pour tous les journaux et entreprises régionales.

Dans le même temps, il sillonne le département pour rendre compte des actualités avec sa caméra : création du journal filmé des alpes (ancêtre de FR3 région), projeté le mercredi dans les locaux du Dauphiné Libéré.

Appelé également pour rendre compte de la reconstruction du Vercors, des routes et infrastructures par les ponts et chaussées, il imagine un prolongement de son activité, fonde CinéPress (avec Georges Rollet et les frères Ramus) en 1952 et ouvre bientôt des studios à Grenoble.

Tournant pour des championnats du monde, et les Jeux Olympiques d’Innsbruck en 64, il est tout naturellement désigné par l’équipe d’Albert Michallon pour être le cinéaste chargé d’enrichir le dossier de Grenoble (voir Grenoble Capitale Alpine). Ses images d’enfants rieurs partant au ski depuis le centre-ville pèseront lourd dans la balance au moment de la décision finale : Grenoble aura les Jeux et Lesage les filmera, aux côtés de Claude Lelouch.

Son nom est associé de manière durable aux grands événements sportifs, en particulier au Critérium du Dauphiné, qu’il filmera pendant plus de 10 ans.

Il tournera et produira plusieurs dizaines de films d’entreprises locales ou nationales (Poma, Rossignol, Dynastar, le Dauphiné Libéré, Total…), publicitaires ou documentaires. 

Jack Lesage est décédé le 6 juillet 2019.

Le fonds CinéPress / Jack Lesage représente un témoignage précieux de l’histoire et de l’évolution de la région Rhône-Alpes et de Grenoble en particulier. Conservé aux Archives Départementales de l’Isère, ce fonds, représentant presque 300 films, pour être sauvegardé, doit être restauré et numérisé au risque de disparaitre. La bibliothèque municipale de Grenoble a donc commencé un travail de numérisation, des cassettes Bétacam dans un premier temps, et des bobines grâce à la Cinémathèque d'Images de Montagne de Gap.

Sur CinéVOD, en libre accès, les premiers films numérisés vous sont ici offerts : http://cinevod.bm-grenoble.fr/videos/category/9RIOF-fonds-cinpress-jack-lesage


Publié le 02.09.2025 à 13:52

Après la mort du pape, le conclave se réunit afin d'élire son successeur. Plusieurs votes sont nécessaires avant que ne s'élève la fumée blanche. Enfin, un cardinal est élu ! Mais les fidèles massés sur la place Saint-Pierre attendent en vain l'apparition au balcon du nouveau souverain pontife. Ce dernier ne semble pas prêt à supporter le poids d'une telle responsabilité. Angoisse ? Dépression ? Peur de ne pas se sentir à la hauteur ? Le monde entier est bientôt en proie à l'inquiétude tandis qu'au Vatican, on cherche des solutions pour surmonter la crise. Une version cinématographique prémonitoire livrée par Nanni Moretti avec un Michel Piccoli au sommet de son art.

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