Au fil du web
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🟥 1. La technologie n’est pas neutre
Le numérique est aujourd’hui au service des puissances financières, des États sécuritaires, et de la marchandisation intégrale de nos vies. Mais la technologie, libérée du capital, peut redevenir outil d’émancipation collective.
Nous refusons que nos usages soient exploités pour enrichir quelques plateformes.
Nous refusons que la rareté énergétique alimente la spéculation algorithmique.
Nous affirmons que l’infrastructure numérique peut être réappropriée démocratiquement.
🟧 2. Revaloriser les contributions invisibles
Les soins, l’écoute, l’éducation, la cuisine, la réparation, le jardinage : ce sont là les véritables fondements de la vie. Et pourtant, ces activités sont souvent non reconnues, invisibilisées ou dévalorisées dans l’économie capitaliste.
CommuNet propose une autre logique : la monnaie est émise par la valeur d’usage, pas par le profit.
Un système où l’utilité sociale est validée par la communauté, et non par le marché.
🟨 3. L’énergie est un bien commun, pas une matière à profit
Alors que des milliards d’humains vivent dans des conditions précaires, des fermes de minage engloutissent des gigawatts pour produire de la spéculation numérique.
CommuNet inscrit l’usage énergétique dans une gouvernance collective et une limite matérielle.
Chaque communauté choisit ce qui vaut la peine d’être alimenté, ce qui mérite d’être priorisé.
🟩 4. Souveraineté technologique et démocratie directe
Les logiciels doivent être lisibles, auditables, modifiables par toutes et tous.
La production de code ne peut plus être séparée de la vie démocratique locale.
CommuNet propose un modèle où :
Chaque nœud décide pour lui-même.
Chaque utilisateur est un co-créateur, pas un “client”.
La technique est au service du politique, et non l’inverse.
🟦 5. Vers un nouvel internationalisme numérique
CommuNet n’est pas un îlot isolé. Il vise à fédérer des expériences similaires, à construire des ponts entre ZAD, quartiers populaires, villages en transition, territoires auto-organisés.
Un réseau des Communs numériques, fondé sur la solidarité, la résilience, et la pluralité.
Un réseau sans centre, sans chef, sans maître algorithmique.
Nous appelons toutes les communes libres, toutes les coopératives numériques, tous les hackers émancipateurs et toutes les habitantes en lutte à contribuer à CommuNet. Reprenons ensemble les câbles, les ondes, les serveurs et les idées. Faisons du numérique un outil de vie, pas d’extorsion.
Texte: Chat-GPT
Prompt: LePartisan
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Note : Intervention humaine : Nous nous sommes limités à trouver un nom de remplacement ( "Communalia") pour le "projet de Réseau coopératif numérique pour la production et la redistribution de valeur d’usage" produit par ChatGPT, le nom fourni par l ' IA existait déjà et pouvait prêter à confusion.
En tant qu’économiste marxiste, j’analyserais le cryptomining à travers les prismes fondamentaux du marxisme : la critique de l’économie politique, les rapports de production, la valeur, et l’aliénation. Voici une analyse structurée selon ces concepts :
Le minage de cryptomonnaies consiste à allouer des ressources matérielles (ordinateurs, électricité) pour obtenir une marchandise numérique (ex. : Bitcoin). Du point de vue marxiste :
Il ne produit aucune valeur d’usage réelle :
Le Bitcoin n’a pas d’utilité intrinsèque en dehors de l’échange. Il est l’exemple d’un bien purement spéculatif. La création de cryptomonnaies ne repose pas sur le travail vivant, mais sur le travail mort (machines), accentuant la tendance du capital à s’autonomiser de la production matérielle. Cela incarne le capital fictif : des actifs qui prétendent à une valorisation sans ancrage direct dans la production de biens ou services utiles.
Le fétichisme de la marchandise, selon Marx, désigne le fait de percevoir les rapports sociaux comme des rapports entre choses. Le Bitcoin pousse ce processus à l’extrême :
Il dissimule les rapports sociaux derrière une façade technique : algorithmes, décentralisation, “preuve de travail”…
Il donne l’illusion d’un argent “neutre” ou “émancipé de l’État”, alors qu’il repose sur une infrastructure matérielle très concrète (extraction minière de composants, serveurs, exploitation de main-d’œuvre).
La promesse du cryptomining est celle d’un système monétaire décentralisé, échappant au contrôle des banques et des États. En réalité, Le minage est aujourd’hui hautement centralisé : quelques grandes entreprises (souvent en Chine, au Kazakhstan, ou au Texas) contrôlent la majorité du hashrate. Il crée de nouveaux monopoles technologiques : accès préférentiel à l’électricité bon marché, à du matériel informatique spécialisé (ASICs).
On assiste donc à une reconcentration capitaliste autour d’une nouvelle rente technologique.
Le cryptomining consomme une énorme quantité d’énergie, souvent issue de sources fossiles, sans produire de biens tangibles.
Les coûts environnementaux sont externalisés vers la société. Dans certains cas, les installations de minage déplacent l’accès à l’électricité au détriment des populations locales, accentuant les inégalités Nord/Sud et la prédation énergétique.
Le Bitcoin est intégré aux circuits de la finance mondiale, utilisé comme actif spéculatif, voire refuge, par les élites financières. Le minage devient une manière de transformer de l’électricité en capital fictif, tout en renforçant l’idéologie libertarienne du marché pur. Cela alimente ce que Marx appellerait une crise de suraccumulation
: le capital cherche désespérément de nouvelles sphères où se valoriser, même virtuelles ou improductives.
a. Nouvelle forme d’extractivisme numérique
Le cryptomining, dans le Sud global (Amérique latine, Afrique, Asie centrale), s’inscrit dans la continuité des rapports impérialistes, mais avec une nouvelle forme : Infrastructure énergétique colonisée : les entreprises de mining s’installent dans des pays disposant d’électricité bon marché (souvent subventionnée par l’État) et de faibles régulations environnementales. Exemple : des fermes de minage au Paraguay (barrage d’Itaipu) ou en Iran utilisent l’électricité à bas coût destinée à la population. Cela constitue une nouvelle rente énergétique néocoloniale : les ressources naturelles (barrages, charbon, gaz) sont détournées pour alimenter une activité spéculative au profit du capital international.
b. Spoliation énergétique et déséquilibres sociaux
Détournement de l’énergie publique : dans plusieurs pays, les cryptomineurs accaparent l’électricité en quantité, créant des coupures pour les ménages ou des hausses de prix. Pollution et destruction écologique : dans des régions sans énergie renouvelable, on relance des centrales thermiques ou on consomme du carburant fossile, exacerbant les injustices climatiques. Ceux qui subissent les effets du minage sont souvent les populations les plus pauvres. Inégalités d’accès aux infrastructures : des millions de personnes n’ont pas d’électricité stable, pendant que les fermes de minage tournent en continu pour enrichir une minorité transnationale.
c. Travail informel et exploitation
Dans certaines zones, des jeunes s’improvisent mineurs en ligne, souvent dans des conditions d’exploitation numérique : accès instable à Internet, travail 24h/24 dans des “crypto sweatshops” (notamment dans des pays comme le Venezuela, le Nigeria ou le Ghana). Le minage domestique devient un filet de survie précaire, exposé à la volatilité des cryptos et à la répression étatique ou policière.
Du point de vue marxiste, une alternative socialiste ne peut reposer ni sur l’individualisme libertarien de la blockchain, ni sur la financiarisation de la monnaie. Mais on peut envisager plusieurs pistes :
a. Systèmes monétaires locaux, autogérés et déconnectés du profit.
Des projets comme les monnaies locales complémentaires (ex. : SOL-Violette à Toulouse, Chiemgauer en Allemagne) peuvent être réinterprétés dans un cadre numérique coopératif, où la monnaie est adossée à des biens ou services concrets, pas à une “preuve de travail” énergétique. Une monnaie numérique socialiste devrait être :
-Gérée démocratiquement par des communs numériques.
-Liée à des objectifs écologiques (par exemple, comptabiliser les droits à l’énergie ou à l’eau).
-Inconvertible en capital spéculatif.
b. Blockchain écosocialiste ou “proof-of-usefulness”
Des chercheurs marxistes et écologistes explorent des alternatives au Proof of Work (PoW) énergivore, comme des blockchains à usage social : par exemple, valider des blocs en contribuant à des tâches utiles (calculs scientifiques, stockage décentralisé, etc.).
Idée émergente : une blockchain socialiste pourrait être un registre décentralisé de ressources
, non pas un marché spéculatif mais un outil de planification coopérative (par exemple, pour gérer la distribution de ressources dans des ZAD ou des éco-communautés).
c. Socialisation de l’infrastructure numérique
Au lieu de laisser les fermes de mining aux mains du capital, une perspective socialiste impliquerait :
Voici un exemple concret et détaillé d’un projet numérique à visée socialiste, fondé sur les principes évoqués précédemment : coopération, utilité sociale, gouvernance collective, sobriété énergétique. Le projet s’appelle :
🎯 Objectif principal
Créer une infrastructure numérique décentralisée, autogérée par des communautés locales, qui permette :
1. Infrastructure : serveurs communautaires + mini-data centers
Chaque quartier, ZAD, ou coopérative locale dispose d’un nœud physique (serveur) hébergé dans une école, une bibliothèque, ou un centre social. Ces serveurs utilisent des ordinateurs de récupération et sont alimentés par des sources renouvelables locales (solaire, éolien, micro-hydro…).
2. Logiciel libre et blockchain d’utilité
Communalia repose sur une blockchain coopérative (basée sur un consensus de type Proof of Usefulness) : Chaque “bloc” validé correspond à une contribution réelle : cours donné, heures de soins, partage de matériel, réparations, etc. Ces contributions sont certifiées par des pairs humains (réputation, vote, traçabilité), et non par des calculs énergivores.
3. Token local de réciprocité (non spéculatif)
Le système génère des unités d’échange appelées “Communs”. Ces “Communs” ne peuvent pas être convertis en euro/dollar, mais sont utilisables localement pour accéder à des biens/services :
L’accumulation est limitée par un mécanisme de démurrage (perte progressive des unités non utilisées), ce qui invalide la thésaurisation et la spéculation.
A. Planning coopératif
Plateforme de planification décentralisée : qui cultive quoi, qui répare quoi, qui a besoin de quoi ?
Une logique inspirée de la planification socialiste cybernétique (ex. : le projet Cybersyn au Chili), mais décentralisée et locale.
B. Gestion collective de l’énergie
Visualisation en temps réel des capacités de production locale d’électricité.
Les usagers adaptent leurs usages ou priorisent des services (ex. santé, froid alimentaire) selon une gouvernance collective.
C. Économie du care et du commun
Les soins, la garde d’enfants, l’aide alimentaire, le soutien psychologique sont reconnus et valorisés dans le système.
Cela permet une reconnaissance économique du travail reproductif, souvent invisible dans l’économie capitaliste.
D. Souveraineté numérique
Tous les outils (code, matériel, documentation) sont open source.
Les données sont hébergées localement, chiffrées, et accessibles selon des protocoles démocratiques.
Principe | Mise en œuvre |
---|---|
Utilité sociale | Preuves de travail réellement utiles (care, savoir) |
Démocratie numérique | Assemblées + logiciel libre + gouvernance partagée |
Sobriété énergétique | Low-tech, énergie verte, matériel recyclé |
Anti-spéculation | Monnaie locale, inconvertible, limitée dans le temps |
Autonomie collective | Planification participative, données locales |
FairCoin et le réseau FairCoop (tentative de crypto-communalisme)
Mondragon (coopératives basques)
Reseau EnCommuns (France)
Projet Holochain (infrastructure distribuée alternative à la blockchain classique)
Cybersyn au Chili d’Allende (cybernétique et planification démocratique)
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à propos de la définition du mot “partisan.e”
On a découvert qu'une boîte de com s' intitulait " Partisane " (en .fr) avec comme sous-titre : " La communication engagée à vos côtés. "
Sur leur page d'accueil ils ont ajouté une occurence corporate à la définition de ce mot, histoire de bien le vider de son sens : « partisane : Par extension, personne qui s’engage pleinement dans la communication de son client pour le rendre plus visible, plus percutant, plus performant ».
Ces marketeux prosternés devant le CLIENT dénaturent totalement le sens des mots à seule fin de montrer combien ils sont rompus à l'art du mensonge, et fiers d'exercer leur sale métier.
L' imposture publicitaire , c'est Cornelius Castoriadis qui en parle le mieux :
« Ne pas se dresser contre l’imposture, ne pas la dénoncer, c’est se rendre coresponsable de son éventuelle victoire. Plus insidieuse, l’imposture publicitaire n’est pas, à la longue, moins dangereuse que l’imposture totalitaire. Par des moyens différents, l’une et l’autre détruisent l’existence d’un espace public de pensée, de confrontation, de critique réciproque. La distance entre les deux, du reste, n’est pas si grande, et les procédés utilisés sont souvent les mêmes. »
LP
Crédit : History Defined Colorisation by Julius Colorization.