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Ce texte cherche à éveiller un attachement à un terrain de lutte contre un projet d’aménagement en restituant, de façon sensible et située, certaines connaissances existantes sur ce lieu. Le prisme d’une branche méconnue de la géographie est choisi : celui de la géomorphologie, une discipline naturaliste qui vise à décrire et expliquer les formes du relief, leur origine, leur évolution et leurs interactions entre elles, avec le climat et les organismes vivants.
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Cette recherche s’inscrit dans le cadre du programme Embodied Ecologies, un projet de recherche multidisciplinaire qui aborde « les problèmes de santé planétaire qui ont été chroniquement négligés et qui requièrent une attention urgente par le biais d’une recherche collaborative et interdisciplinaire » [1].
Il se concentre sur la manière dont les habitants de Grenoble (France) vivent et perçoivent la pollution dans les différents quartiers de la ville, et évalue les effets de l’exposition à différents types de toxicité dans leur vie quotidienne, sur leur santé et, enfin, sur la manière dont la pollution affecte leur façon d’habiter l’espace urbain.
De nombreuses stratégies et politiques de développement durable sont aujourd’hui mises en œuvre par le conseil municipal, la métropole et le département de l’Isère, tandis que les citoyens sont très actifs en termes d’initiatives environnementales locales.
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(...) "L’élection de Javier Milei, le 19 novembre, est l’expression massive (55,65 % des voix) d’un rejet du péronisme et de ses avatars néolibéraux, ayant plongé 40 % des 46 millions d’habitants dans la pauvreté et détruit les revenus avec 143 % d’inflation. L’analyse du vote montre que les 29,99 % de voix qui se sont portées sur lui au premier tour sont principalement celles des jeunes, qui n’ont pas connu la dictature et qui votaient pour la première fois. Ils ne s’émeuvent pas des propos révisionnistes de Javier Milei voulant, par exemple, supprimer la pension attribuée aux torturés, pour la donner à leurs tortionnaires à qui il rendra la liberté. "
(...) "Cette colère des urnes argentines ne parle pas de projet possible dans un monde chaotique. On est dans un processus de refus de prise en compte du réel pour le transformer. Une expression de l’impuissance à maîtriser une situation. Un vote sans autre espoir que de tout casser, ce n’est pas pour rien que le symbole de Milei est la tronçonneuse qu’il a brandie à longueur de campagne. Le vote pour Milei est un gigantesque lâcher-prise, un appétit de jouissance barbare. Dans La Psychologie de masse du fascisme, écrit entre 1930 et 1933, Wilhelm Reich souligne que « le peuple n’a pas été trompé, à un moment donné il a désiré le fascisme ». Une pulsion de mort collective."