Situé sur les contreforts du Mont Granier dans la commune de Chapareillan, notre domaine s’étend aujourd’hui sur 6 hectares sur l’appellation Abymes. L’histoire de notre terroir commence au XIII siècle-1248- avec l’éboulement du Mont Granier qui transforma la géologie du sol en remaniant les marnes argilo-calcaire et les calcaires du crétacé. L’exposition Est- Sud/Est de notre vignoble lui confère un avantage certain, surtout dans les millésimes caniculaires, conservant ainsi la fraîcheur du soir. Aujourd’hui le Domaine des Crocs Blancs perpétue la tradition et continue de rendre hommage au vignoble Savoyard et à ses cépages autochtones en vous proposant des vins d’appellation de qualité. Nos cépages : Jacquère, Altesse, Verdesse, Velteliner Pinot Noir et Mondeuse.
Pour nous la qualité du vin commence par le travail dans la vigne: une taille adaptée au cépage et dans une recherche de longévité, la pratique de la Biodynamie (500 et silice de corne), Tisanes, travaux en vert respectueux du cycle végétal, vendange manuelle… Depuis 2022 le domaine a engagé officiellement sa certification Ecocert pour une Agriculture Biologique (1ere année en conversion).
Vigneron depuis trois générations, Franck Masson était à la tête du domaine familial depuis 1987. Plusieurs fois récompensés par le Guide Hachette pour son travail, Franck fait des vins qu’il aime, comme lui, généreux et gourmands. En 2021 Franck, à la recherche d’un associé, rencontre Kevin Foucher, en pleine reconversion professionnelle après onze années passées dans le secteur hospitalier. Kevin, lui, aime les vins tout aussi bien vif à l’acidité marquée et la minéralité prononcée que les vins gourmands et généreux. L’association s’officialise en septembre 2022 avec l’arrivée de Kevin sur le domaine! Et de cette rencontre naît le Domaine des Crocs Blancs!
Passionnés par la nature et les grands espaces, amoureux de nos montagnes et de notre vignoble, il nous fallait trouver un nom qui symbolise tout à la fois. Les Crocs font ainsi référence aux pics enneigés tels des crocs mordant l’horizon, crocs à la fois saisissants et protecteurs du vignoble savoyard Le Blanc symbolise la neige et le froid qui chaque hiver impose sa morsure sur le vignoble. C’est aussi un lien direct avec notre pratique viticole puisque 80% de notre production se fait en vin blanc tranquille. Enfin, l’association Crocs Blancs est une référence aux grands espaces et à notre passion commune pour les canidés. Comme un dernier hommage au héros du roman de Jack London!
Nous sommes Yohan et Alexandra, tous deux apiculteurs installés sur Corbelin depuis janvier 2021. Avec 250 ruches de production, notre exploitation familiale propose miel, confiseries et produits de la ruche, ainsi que des produits d’élevage destinés aux apiculteurs professionnels et particuliers (essaims, reines et cellules royales). Notre production est certifiée en agriculture biologique. L’idée étant de pouvoir d’une part, suivre une démarche qualitative et respectueuse de l’environnement et de l’abeille, et d’autre part de le communiquer auprès de notre clientèle à travers le label AB.
Les ruchers sont répartis sur des zones variées en Isère, dans l’Ain, le Rhône et le Drome, de manière à récolter des miels locaux de qualité : crémeux, printemps, acacia, châtaignier, forêt, tilleul, toutes fleurs… Une partie de notre cheptel transhume à l’été pour rechercher des miellées très appréciées telles que le miel de lavande ou de montagne.
L’exploitation privilégie le développement en circuits courts (marchés de producteurs, épiceries, fermes, boulangeries, supermarchés locaux et AMAP), nous privilégions la vente directe et les distributeurs locaux à la vente par correspondance.
Qui ? Yohan et Alexandra
Production ? Produits de la ruche
Livraisons en AMAP ? 2 à 3 fois par an
Zone de livraisons : Chambéry, nord Isère et rayon de 40 kms autour de Corbelin
Quel plaisir de vous accueillir lors de nos Rencontres Régionales, à la Maison de l’Environnement de la Métropole de Lyon le 30 mars dernier ! Depuis la vallée du Grésivaudan, jusqu’à Clermont-Ferrand, en passant par Saint-Paul-Trois-Châteaux ou les pentes de la Croix-Rousse, vous avez répondu présent·es, mobilisé·es pour continuer à avancer ensemble. Zoom sur les temps forts de cette journée ensemble.
“L’AMAP est un lieu où les bénévoles évoluent, grandissent, développent leurs connaissances, leur envie et leur pouvoir d’agir. Les principaux leviers pour favoriser cet engagement, c’est donner du sens à l’engagement en AMAP, valoriser tout ce qui s’organise “au-delà du panier” et aussi, et surtout, favoriser la convivialité, les liens sociaux, la bonne ambiance : ça, on sait faire !” Geneviève Chevassus et Philippe Josselin
Notre rapport d’activité : les actions clés et faits marquants de 2024
• Un conseil d’administration renouvelé et un bureau renforcé avec l’arrivée de 6 nouvelles personnes
• L’ancrage du réseau en région se poursuit avec pour la première fois 2 rencontres régionales organisées
• Une étude approfondie des AMAP de Savoie grâce à Fleuriane Joly
• De multiples rencontres avec nos partenaires d’inPACT (Initiatives pour une agriculture citoyenne et territoriale) sur tous les territoires
• Recherches de Marianne Héritier (stage) sur l’engagement citoyen
• Des groupes de travail (GT) qui se structurent, autour de la création d’AMAP, de la solidarité avec les paysans, de la communication
• La campagne AMAP en fête et des événements tout au long de l’année sur la thématique du “revenu paysan”
• Le sujet de l’accès à l’alimentation prend de l’ampleur dans notre mouvement et l’espace public, avec un chantier dédié.
Conférence « Manger local dans un système alimentaire mondialisé »
Dans un système alimentaire totalement mondialisé, l’injonction à « manger local » sonne comme un paradoxe. Les États sont à la recherche d’une « souveraineté alimentaire » dont la définition est fluctuante. Peu à peu émerge une prise de conscience : la mondialisation nous a mis dans une situation complexe et dangereuse qu’il va falloir changer. Il ne s’agit pas de se refermer sur soi (manger local uniquement), mais de réfléchir à un système agroalimentaire plus robuste.
Nous entendons dans les médias un certain nombre de notions qui semblent liées à l’idée de manger local : souveraineté alimentaire, autosuffisance alimentaire, sécurité alimentaire, etc… Mais en décortiquant les différentes définitions qui sont données de ces termes, on s’aperçoit qu’il est devenu impossible de les penser au sens strict, tant notre système agro-alimentaire est formaté par la mondialisation. Or, malgré les promesses de cette dernière, nous n’avons jamais été dans un état de vulnérabilité aussi grand quant à la question de nos approvisionnements. Notre système dit « performant » est en réalité très fragile. Manger local serait une des réponses à apporter, mais c’est loin d’être la seule! »
Chloé Landriot, Amapienne et membre des Résiliacteurs43
Les Résiliacteurs43 est une association qui a pour objet de sensibiliser les élus et les citoyens à la question de la résilience alimentaire. Elle a proposé cette conférence lors de la rencontre des AMAP AURA du 30 mars. Contactez-nous si vous souhaitez en savoir plus ou organiser cette conférence près de chez vous (dans le cadre d’AMAP en Fête par exemple )
Zoom sur les ateliers proposés par l’équipe salariée durant les Rencontres Régionales
Atelier 1 : « jeu de la marmite » et Sécurité Sociale de l’alimentation
Choisit-on vraiment ce que l’on mange ? Est-on tous et toutes égaux face au remplissage de notre frigo ? Et si on se mettait autour de la table (et d’un jeu de société !) pour en discuter ? Et si on expérimentait la mise en place d’une caisse de sécurité sociale de l’alimentation ? Qui cotiserait quoi ? Et quels aliments seraient conventionnés ? Le « jeu de la Marmite » permet de s’approprier toutes ces questions pas à pas autour d’un jeu de rôle, animé ce dimanche par Chloé (amapienne en Haute-Loire), Christine (amapienne dans la Drôme, et administratrice du réseau) et Bénédicte (animatrice de réseau). Les échanges ont permis de prendre de la hauteur sur les enjeux alimentaires en France, mais également sur les actions concrètes qui peuvent être menées dans les AMAP.Le jeu est disponible au réseau AMAP AURA, si vous souhaitez l’emprunter, contactez l’équipe.
Atelier 2 : les pratiques en AMAP
L’atelier proposé aux AMAP était de partir d’une « photo » de l’AMAP sur 4 axes : une pépite, une difficulté, un changement, un projet en cours. Les thèmes par axe abordés :
• Pépite : l’outil numérique utilisé, la présence aux renouvellement du collectif, création d’un flyer
• Difficultés : implications sur le temps de livraison des amapien.nes, renouvellement et maintien du collectif
• Changement : fin de la liste d’attente, contrat d’essai, passage au numérique
• Projet en cours : Participation au projet de la sécurité sociale de l’alimentation, Les 20 ans de l’AMAP…
Les AMAP représentées ont pu présenter et échanger sur ces différents axes et porter à connaissance de nouvelles initiatives, solutions positives expérimentées. Le réseau a apporté des compléments sur les différents sujets traités et porté à connaissance les outils existants qui peuvent être utilisés en AMAP. En conclusion de beaucoup de ces points est que la clé de réussite est l’accueil les amapien.nes dès les premiers pas en AMAP.
Atelier 3 : Solidarité avec les paysan‧nes
La notion de solidarité avec les paysan.nes est au cœur des valeurs des AMAP : on la retrouve dans la charte, dans les contrats, et dans les initiatives des amapien.nes,
Ces dernières années, le contexte n’est pas facile pour les paysan.nes : Aléas climatiques, épidémies, inflation, contexte difficile pour les paysan·nes pratiquant l’agriculture biologique, revenus insuffisants… Tous les feux ne sont pas au vert pour les paysan.nes de notre région
Qu’est-ce qui peut être fait dans les AMAP pour mieux soutenir les fermes ? Quelles sont les difficultés les plus fréquentes auxquelles peuvent être soumis les paysan.nes ? Celles qu’on imagine bien en AMAP, et celles qu’on ne se figure pas du tout ? Qu’est ce qui pousse les paysan.nes à en parler, ou au contraire, à garder ces difficultés pour eux ? Quelles actions peuvent mettre en place les AMAP pour favoriser la parole, et pour aider ensuite les paysan.nes ?
En se basant sur l’étude réalisée en 2022 « Faire vivre les solidarités en AMAP », nous avons évoqué quels types de solidarités se mettaient en place, ou non, dans nos AMAP.
Si vous souhaitez poursuivre les réflexions sur ces questions, vous pouvez rejoindre le GT Solidarité avec les paysan.nes : il suffit de vous signaler auprès de Laure (paysan@amap-aura.org).
Atelier 4 : outils de communication pour les AMAP et les Fermes
Notre mission au réseau est de vous accompagner dans la création et le développement de votre AMAP. C’est pour cela que nous mettons à votre disposition différents outils afin de mieux communiquer et d’engager votre collectif, que vous soyez une AMAP ou une ferme.
Lors de cet atelier, nous avons échangé sur les différentes actions menées au sein de vos AMAP ou de vos fermes, les bonnes pratiques, les freins et vos besoins.
Nous avons ensuite fait le tour des nombreux outils à votre disposition :
• Flyers, BD, livrets : expliquer, informer et aller plus loin sur l’impact des AMAP
• Supports de communication personnalisables : banderoles, affiches, flyers
• Création de site web : c’est un des nombreux avantages de l’adhésion, nous mettons à votre disposition un modèle de site clé en main, personnalisable
• Prêt de matériel : Banderoles ou kakémonos, nous avons ce qu’il vous faut, faites appel à nous !
Le saviez-vous ?
Que vous soyez une AMAP ou une Ferme, le Réseau met à votre disposition différents outils. Nous vous proposons un « kit de communication » afin de découvrir les supports et outils qui vous seront utiles pour faire connaître votre AMAP, mieux communiquer avec vos interlocuteurs, recruter de nouveaux et nouvelles amapien·nes. Ce Kit est disponible gratuitement pour les AMAP adhérentes, et au prix de 30€ pour les AMAP non adhérentes.
Petite exploitation paysanne bio située sur les contreforts du massif de la Chartreuse, qui pratique l’apiculture locale et la culture de petits fruits. Tous les produits de la ferme sont certifiés AB depuis l’année 2017.
Je cherche à vendre mes produits (miels locaux, pollen, propolis et confitures de petits fruits) en Amap sur une base de 2 ou 3 ventes annuelles. N’hésitez pas à me contacter par mail (stefigout@gmail.com) pour plus de renseignements.
Mes ruchers sont répartis au cœur du pays Voironnais et dans le parc naturel régional de la Chartreuse, tous entourés de pâturages naturels et de forêts. Ils permettent de produire différents miels et du pollen issus de la flore spontanée de cette belle région. Selon les saisons et la météo, mes abeilles récoltent du Miel de Tilleul, Miel de Fleurs Sauvages de Chartreuse, Miel de Forêt et Miel de Châtaignier. Mes abeilles récoltent aussi du pollen et de la propolis dont je prélève une partie pour faire profiter aux amapiens de leurs multiples vertus bénéfiques pour la santé.
Je cultive plusieurs variétés de petits fruits (framboises, fraises, mûres, cassis) que je transforme en confitures (sans pépins) et parfois en coulis. J’utilise uniquement du sucre de betteraves bio cultivées en France (soutien aux producteurs français), et non du sucre de canne bio ayant parcouru des milliers de kilomètres.
Qui ? Stéphanie
Production ? Produits de la ruche et confitures
Livraisons en AMAP ? 2 à 3 fois par an
Zone de livraisons ? Voironnais, Grenoble et environ