Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique

L’IEEE a récemment nommé Josiane Zerubia au rang de Life Fellow, l’une des distinctions les plus durables de l’organisation. Cette reconnaissance vient saluer plus de trente ans d’implication continue dans la communauté internationale du traitement du signal et de l’image.

Le Prix scientifique VIGINUM – Inria est un prix annuel destiné à distinguer et soutenir des travaux scientifiques européens de haut niveau dans le domaine des sciences du numérique appliquées à la lutte contre les manipulations de l’information (LMI).

Créé conjointement par VIGINUM, service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères, et Inria, l’institut national de recherche en sciences et technologies du numérique, ce prix s’inscrit dans une dynamique nationale et européenne de renforcement de la résilience informationnelle, de promotion de l’excellence scientifique et de diffusion des connaissances.

Passionnée par les sciences depuis le collège, Emmanuelle Saillard s’est tournée vers la recherche après un parcours riche en bifurcations et en découvertes. Aujourd’hui chargée de recherche au sein de l’équipe-projet Storm du Centre Inria de l’université de Bordeaux, elle développe des méthodes pour rendre les programmes parallèles plus fiables et plus efficaces. Engagée dans la médiation scientifique et dans le programme « Moi informaticienne, moi mathématicienne », elle œuvre également pour encourager les jeunes filles à se projeter dans les métiers du numérique.

Une étude menée par le Cirad, Inria, l'Université de Montpellier et plusieurs partenaires français et européens montre l’intérêt d’un modèle de langage appliqué aux végétaux pour mieux comprendre les communautés végétales et cartographier les habitats naturels européens. Il s’agit de l’un des premiers travaux s'appuyant sur un modèle d'intelligence artificielle pour caractériser les communautés végétales à grande échelle.

Lauréat du plan France 2030, POCUSI incarne l’ambition française de souveraineté technologique en imagerie médicale. Composé de quatre partenaires nationaux, il vise à développer une nouvelle génération d’échographes logiciels, intelligents et frugaux, capables d’exploiter la puissance de calcul des ordinateurs ou des tablettes. Cette innovation doit répondre aux besoins croissants de dépistage, de surveillance et de guidage des interventions médicales. À terme, POCUSI fournira les briques qui permettront le développement d’une filière française d’échographie digitale durable et stratégique pour l’indépendance industrielle du pays.

Créer grâce à l’IA des outils d’apprentissage et d’évaluation qui s’adaptent au niveau et aux objectifs de chaque élève : c’est l’ambition de Jill-Jênn Vie, chercheur dans l’équipe-projet Soda d’Inria. Cet expert du domaine, passionné de pédagogie, estime néanmoins que les enseignants restent indispensables.

Près d’un an après le lancement du Dialogue franco-allemand des dirigeants de l’industrie de l’IA, les principaux acteurs de la recherche appliquée, de l’industrie, de l’innovation et du monde académique présentent les premiers résultats opérationnels de l’initiative. Portée par l’Ambassade de France à Berlin et pilotée par la Fraunhofer-Gesellschaft et Inria, avec le soutien de l’Institut Mines-Télécom (IMT), cette démarche vise à proposer des actions concrètes pour bâtir un écosystème européen de l’IA souverain, compétitif et durable.

Doctorante au sein de l’équipe-projet TRiBE – inTeRnet BEyond the usual – du Centre Inria Saclay, Anne-Josiane Kouam vient de recevoir le Prix “Science ouverte de la thèse” 2025 du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour ses travaux consacrés à un phénomène aussi massif que méconnu : la fraude au contournement international, ou SIMBox fraud.

Des « maths modernes » de son enfance à l’algèbre tropicale, Marianne Akian n’a jamais cessé d’explorer les mathématiques. Aujourd’hui chercheuse Inria, elle défend le droit de « faire des maths pour les maths », loin des stéréotypes qui assignent souvent les femmes à des disciplines dites utiles. Passionnée par la formalisation et la recherche de nouvelles structures mathématiques, elle revient pour la série "Elles font le numérique" sur son parcours, ses recherches et la place des femmes dans les sciences.