Les Affiches
Annonces légales - Marchés publics - Ventes aux Enchères
Publié le 09.05.2025 à 12:00
Du château de Versailles à la statue de la Liberté, le groupe Orpheo déploie son savoir-faire à travers le monde. Depuis 1992, ce fabricant d’audioguides, implanté à Seyssinet-Pariset, a diversifié son activité jusqu’à devenir leader mondial dans son domaine.
À l’entrée d’un musée, c’est une question qui tiraille bien des visiteurs : faut-il prendre un audioguide ? Cet appareil est l’activité historique d’Orpheo, dirigée depuis 2018 par Antoine Eisenstein. « Quand j’étais petit, mon père fabriquait ses premiers audioguides dans le garage », relate le PDG. Depuis, la société familiale n’a cessé de diversifier son activité.
L’audio, l’activité historique
Audioguides, guides multimédias et audiophones sont conçus à Seysinet-Pariset. L’entreprise développe les logiciels de ses produits, mais aussi le contenu en plusieurs langues, via ses studios d’enregistrement. « L’objectif est que la personne passe un bon moment. Nous créons plusieurs niveaux de lecture, car il n’y a pas les mêmes attentes entre les publics », détaille le PDG. Il s’agit donc de trouver le bon compromis entre pédagogie et divertissement, tout en s’adaptant aux générations et aux pays.
Du visuel…
Au-delà de l’audio, une équipe est destinée au multimédia : réalité augmentée, animation 3D… Une façon de se projeter aussi bien sur un site archéologique que dans un château dépourvu de mobilier. « Nous avons également des contrats de délégation de service public, lorsque des sites veulent sous-traiter le service d’aide à la visite », ajoute Antoine Eisenstein. Au château de Versailles ou au musée d’Orsay, le personnel d’Orpheo se charge ainsi de vendre l’audioguide, en complément du billet d’entrée. « Nous arrivons à faire en sorte que 20 % des visiteurs soient équipés avec nos systèmes, note l’expert. Cela correspond à des centaines de milliers de visiteurs par an. »
… aux expériences immersives
Depuis 2021, le groupe complète son offre avec des expériences immersives. Ces parcours nocturnes, dotés d’effets sonores et visuels, s’implantent au milieu des vignes, au pied des remparts de Carcassonne ou sur les toits de la basilique Saint-Pierre de Rome. Sans oublier le Bois Barbu, à Villard-de-Lans, qui accueillera mi-juin ce type de « musée à ciel ouvert » sur l’histoire du Vercors. 2025 marque une nouvelle étape avec le rachat du concurrent Acoustiguide, faisant d’Orpheo le leader dans son domaine. L’occasion d’obtenir de gros contrats concernant la tour de Londres ou la statue de la Liberté. « C’est un tournant dans la vie de la société, complète Antoine Eisenstein. Nous récupérons aussi un réseau de distribution commerciale pour diffuser notre activité de parcours nocturnes. » On en entendra parler…
En chiffres
1992
C’est la date de création de l’entreprise dans la région grenobloise.
100
Le groupe Orpheo compte aujourd’hui une centaine de salariés.
12
Nombre de filiales à travers le monde : États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Maroc, Japon...
30 millions d'€
Chiffre d’affaires que devrait réaliser le groupe d’ici la fin
de l’année.
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Publié le 09.05.2025 à 11:12
La Cour de cassation a rendu plusieurs décisions en 2024 précisant le régime juridique de la sous-traitance dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. Ces arrêts rappellent la portée des obligations qui pèsent sur les différents intervenants : maître d’ouvrage, maître d’œuvre, entrepreneur principal et sous-traitant. Une jurisprudence qui impose à tous une vigilance contractuelle accrue.
Un cadre juridique structuré, mais exigeant
La sous-traitance est encadrée par la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975. Elle est définie comme l’opération par laquelle un entrepreneur confie à un tiers, par un contrat d’entreprise, l’exécution de tout ou partie d’un contrat conclu avec le maître d’ouvrage. Cette pratique, omniprésente dans le secteur du BTP, répond à une logique de spécialisation et d’efficacité, mais comporte des risques en cascade, notamment en cas d’impayés.
Pour pallier ces risques, la loi impose des obligations strictes. L’article 14-1 prévoit qu’en cas de sous-traitance, le maître d’ouvrage, informé de la situation, doit accepter expressément le sous-traitant, agréer ses conditions de paiement, et s’assurer qu’une garantie est mise en place, par délégation ou caution bancaire. À défaut, sa responsabilité peut être engagée, même s’il n’est pas directement lié au sous-traitant par contrat.
Les décisions du 18 janvier 2024 : précisions utiles et rappels à l’ordre
Dans trois arrêts rendus le 18 janvier 2024 (n° 22-20.995, 22-19434 et 22-18.244), la troisième chambre civile apporte des éclairages majeurs sur plusieurs aspects du régime de la sous-traitance. Ces décisions s’inscrivent dans un mouvement jurisprudentiel visant à responsabiliser l’ensemble de la chaîne contractuelle.
Une définition fonctionnelle de la qualité de sous-traitant
Dans l’affaire n° 22-20.995, la Cour de cassation a considéré qu’une entreprise chargée du transport et du traitement de terres excavées devait être qualifiée de sous-traitante, bien que cette mission ne relève pas directement d’un acte de construction au sens strict.
Ce raisonnement confirme une approche fonctionnelle : ce sont la technicité et l’utilité des prestations dans le processus global du chantier qui justifient l’application du régime protecteur prévu par la loi de 1975.
Cette interprétation élargit la portée du dispositif et impose aux acteurs du chantier une vigilance accrue sur la nature réelle des prestations exécutées, au-delà des intitulés contractuels.
La responsabilité limitée de l’entrepreneur principal
Dans le même arrêt, la Cour de cassation rappelle que l’entrepreneur principal est responsable envers le maître d’ouvrage des fautes commises par ses sous-traitants directs. Toutefois, cette responsabilité ne s’étend pas aux sous-traitants de second rang, c’est-à-dire à ceux contractant avec le sous-traitant, sauf clause contractuelle contraire. Cette précision vient encadrer le périmètre des responsabilités et renforcer la nécessité de prévoir des clauses claires dans les contrats de sous-traitance successifs.
Le rôle actif du maître d’œuvre
Les arrêts n° 22-19.434 et 22-18.244 s’intéressent quant à eux à la responsabilité du maître d’œuvre dans le processus de régularisation. Celui-ci ne peut se contenter d’un rôle passif ou d’un simple signalement. Il lui appartient de conseiller le maître d’ouvrage sur la régularisation de la sous-traitance : acceptation, agrément, exigence de garantie de paiement.
S’il omet d’alerter ou de conseiller efficacement le maître d’ouvrage, sa responsabilité peut être engagée sur le fondement de l’article 1231-1 du Code civil (responsabilité contractuelle) ou, dans certains cas, sur celui de l’article 1240 du même Code (responsabilité délictuelle), y compris vis-à-vis du sous-traitant.
L’apport majeur de l’arrêt du 7 mars 2024 : responsabilité et réparation conditionnées
Dans un arrêt du 7 mars 2024 (n° 22-23.309), la Cour de cassation affine encore le régime applicable, en opérant une distinction selon que le sous-traitant a été présenté ou non au maître d’ouvrage.
Lorsque le sous-traitant n’a pas été présenté
Même si le maître d’ouvrage est informé de la présence du sous-traitant, il ne peut se contenter d’un silence prudent. S’il reste passif sans mettre en demeure l’entrepreneur principal de régulariser la situation, sa faute est caractérisée. Toutefois, la réparation du préjudice est strictement limitée : le sous-traitant ne peut obtenir que les sommes que le maître d’ouvrage devait encore à l’entrepreneur principal à la date où le manquement est constaté.
Lorsque la régularisation est partielle, mais sans garantie de paiement
Dans la seconde hypothèse, le sous-traitant a bien été agréé, et ses conditions de paiement acceptées, mais la garantie de paiement n’a pas été exigée. Dans ce cas, le maître d’ouvrage engage sa responsabilité de manière plus significative. Le sous-traitant doit être intégralement indemnisé. Ce préjudice couvre tous les travaux effectivement commandés au sous-traitant, indépendamment de leur validation expresse par le maître d’ouvrage. L’indemnisation accordée est déterminée par rapport aux sommes restantes dues par l’entrepreneur principal aux sous-traitants, peu important que les travaux aient été acceptés par le maître d’ouvrage, dès lors qu’ils avaient été confiés aux sous-traitants pour l’exécution du marché principal.
Une jurisprudence structurante pour les professionnels du BTP
À travers ces décisions, la Cour de cassation établit un socle d’interprétation cohérent et protecteur, en rappelant les principes suivants :
– La qualité de sous-traitant ne dépend pas uniquement de la nature « constructrice » de la mission, mais de son rôle fonctionnel dans le chantier.
– L’encadrement et la limitation des responsabilités lors de la sous-traitance en cascade.
– Le maître d’œuvre n’est pas un simple technicien neutre : il est tenu à une obligation de conseil étendue, y compris sur les aspects juridiques de la régularisation.
– Le maître d’ouvrage a une obligation de vigilance active et ne peut ignorer la présence d’un sous-traitant sans risquer d’engager sa responsabilité.
– La garantie de paiement est au cœur de la protection du sous-traitant et ne peut être négligée sans conséquences.
Une vigilance contractuelle de plus en plus scrutée
La série d’arrêts rendus en janvier et mars 2024 illustre la volonté de la haute juridiction d’adapter l’interprétation de la loi de 1975 aux réalités actuelles des chantiers. En renforçant les obligations d’information, de conseil et de garantie, elle incite chaque intervenant à intégrer une logique de prévention juridique dès la négociation et la conclusion des contrats.
Il ne s’agit plus seulement de se conformer à un formalisme imposé, mais de comprendre que la régularisation de la sous-traitance est aujourd’hui une exigence stratégique. La sécurité des paiements, la traçabilité des responsabilités et la solidité des relations contractuelles en dépendent directement.
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Publié le 09.05.2025 à 10:50
Fin avril, la huitième édition des Mountain Tourism Awards récompensait huit projets jugés innovants et remarquables, dans six catégories, lors du salon Alpipro, à Chambéry. Tous ont un point commun : l’adaptation du tourisme en montagne.
Le 23 avril dernier, les lauréats des Mountain Tourism Awards 2025 ont été dévoilés lors du salon Alpipro, à Chambéry. Organisée par Savoiexpo, cette remise de prix récompense les innovations et les réalisations remarquables, dans six catégories : l’événementiel, l’expérience client, la diversification touristique, l’hébergement touristique durable, la démarche zéro carbone et la campagne de communication. Cette année, huit lauréats ont été désignés par un jury composé des partenaires de Savoiexpo (professionnels du tourisme, Association nationale des maires de stations de montagne, Domaines skiables de France, France montagnes, Cluster montagne, Agence régionale du tourisme Aura et le comité de pilotage du salon Alpipro). « C’est un jury digital, qui ne se réunit pas physiquement pour délibérer, il n’y a donc pas de grands débats au moment du vote », explique Bernard Volk, le président du jury des Mountain Tourism Awards, également créateur, entre autres, du salon Alpipro. Les projets sont évalués sur la base d’une grille de notation, et s’il y a deux projets qui obtiennent la meilleure note, ils finissent ex aequo.
Adapter le tourisme de montagne
À la clé, aucune récompense mais une validation de la part du milieu professionnel et surtout une large visibilité des projets, dans le but également de montrer l’exemple pour faire avancer l’adaptation du tourisme en montagne. « Nous sommes en pleine période de transition, il est donc important de mettre en avant les innovations qui vont dans ce sens », précise Bernard Volk, qui prend l’exemple du syndicat intercommunal de la Grande Plagne, lauréat du prix hébergement touristique durable, « qui a l’objectif de réhabiliter 4 000 logements d’ici 2030 ».
Aucun Isérois cette année
Si dans les départements savoyards voisins, plusieurs projets ont été récompensés (La Plagne, Saint-Gervais, Avoriaz, Val-d’Isère…) aucun Isérois n’a fait partie des lauréats cette année, ni même des nominés. « Nous aurions pu imaginer que l’Alpe d’Huez ou les stations du Vercors se positionnent lors de cette édition », présume Bernard Volk. Selon lui, le calendrier aurait pu être l’une des causes de cette non-participation : « Il faut reconnaître que nous étions en période de congés », admet-il, tout en soulignant le fait que « ce n’est pas parce que les Isérois n’ont pas participé aux Awards qu’ils n’ont pas fait de choses remarquables cette année ».
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Publié le 09.05.2025 à 10:27
En période de crise, les entreprises doivent s’appuyer sur les bons outils pour prévenir, analyser et suivre leurs difficultés. Une étape indispensable pour activer des solutions pertinentes et répondre efficacement à leurs enjeux.
Prévenir les difficultés avec l’appui de l’expert-comptable
L’année 2024 a été ressentie comme une année difficile pour les entreprises, et le nombre de procédures collectives a révélé un contexte économique très compliqué. Durant les périodes de crise, les TPE/PME sont confrontées à des événements susceptibles de mettre en péril leur équilibre financier. Elles doivent changer leur comportement et s’adapter pour faire face à des situations inhabituelles qui risquent de les amener à des défaillances. Une vigilance accrue s’impose au chef d’entreprise pour qu’il puisse anticiper, prévoir, réagir, s’adapter.
Dans ce contexte, le rôle de l’expert-comptable, « conseil » auprès du chef d’entreprise, prend alors tout son sens, et plus que jamais il doit être un partenaire prioritaire. Le chef d’entreprise, souvent trop occupé à maintenir son activité et concentré sur les problématiques de production et de commercialisation, en arrive à ignorer le suivi administratif de sa structure. C’est pourquoi, l’expert-comptable peut l’accompagner, en produisant tous les outils nécessaires pour une prévention des difficultés. Et les sources pouvant être à l’origine de ces difficultés sont nombreuses, qu’elles soient internes (gestion, taux de marge, coûts de production, ressources humaines) ou externes (récurrence de crises politiques et économiques, hausse des taux d’intérêt, durcissement des conditions de crédit).
La mise en place d’outils de contrôle, de diagnostics et de prévisions permettra d’identifier les risques de défaillances et les besoins de l’entreprise pour faire face, afin de mener les actions pour éviter le point de rupture. Parmi les outils nécessaires, figurent notamment :
– Les tableaux de bord, contrôles budgétaires, contrôles de gestion : l’analyse des indicateurs (calcul de prix de revient, analyse des marges, ajustement des prix de vente, veille sur la concurrence) doit permettre à l’entreprise de s’assurer que les évolutions tarifaires, les contraintes de production et la conjoncture n’impactent pas la rentabilité de la structure.
– Situations comptables intermédiaires : l’analyse de situations comptables intermédiaires permet au chef d’entreprise d’avoir un regard régulier sur les résultats de l’activité durant son exercice comptable. Il pourra ainsi détecter les dégradations, si elles se produisent, et agir suffisamment tôt afin de minimiser les risques et d’assurer de meilleurs résultats, par
des actions correctives.
– Le suivi des encaissements clients, mise en place de procédures de relances : un suivi régulier des clients est la garantie nécessaire pour l’entreprise de pouvoir faire face à toute défaillance. Les retards de paiements des clients doivent alerter l’entreprise sur le risque de pertes financières.
– Le prévisionnel de trésorerie : prévoir les besoins de trésorerie, en fonction des encaissements et des décaissements futurs permet au chef d’entreprise d’anticiper la sollicitation des partenaires financiers, en cas de besoin.
– Le prévisionnel d’exploitation : faire un prévisionnel d’exploitation doit permettre au chef d’entreprise de s’interroger sur les évolutions de son activité (perspectives de chiffre d’affaires, gestion des charges fixes de fonctionnement, évaluation des besoins en matière de ressources humaines pour anticiper les risques
de sous-activité).
– Rencontre avec les banquiers afin d’anticiper leur soutien : le banquier, comme l’expert-comptable, est un partenaire du chef d’entreprise, avec lequel la communication sur la réalité d’une situation doit permettre de trouver des solutions, avant qu’il ne soit trop tard. L’intervention de l’expert-comptable au côté du chef d’entreprise est rassurante pour les tiers.
Tous ces moyens pourront être proposés par l’expert-comptable, en soutien au chef d’entreprise, et être adaptés aux besoins, en fonction de la structure. Cependant, si la défaillance se confirme, le rôle de l’expert-comptable pourra être accru. Il aura en effet en charge d’accompagner le chef d’entreprise dans les démarches de procédures collectives (procédure amiable ou judiciaire).
Les outils juridiques
pour les entreprises en difficulté
Lorsque l’entreprise rencontre des difficultés avérées, il est possible de mobiliser des outils juridiques adaptés, mis à disposition par les tribunaux de commerce. Ces dispositifs juridiques, trop souvent méconnus ou sollicités trop tardivement, constituent pourtant de véritables solutions pour répondre aux enjeux des entreprises en difficulté. Dans chacune de ces procédures, le dirigeant pourra solliciter son expert-comptable pour l’accompagner.
Les procédures amiables : le mandat ad hoc et la conciliation
Parmi les outils à privilégier en cas de difficultés juridiques, économiques ou financières, le mandat ad hoc et la conciliation constituent des procédures souples particulièrement intéressantes.
Attention, ces outils ne sont applicables que si l’entreprise n’est pas en état de cessation des paiements1 depuis plus de 45 jours, d’où l’importance du suivi des difficultés avec les outils précédemment évoqués.
Le mandat ad hoc permet au chef d’entreprise, avec l’accord du président du tribunal de commerce, de désigner un mandataire indépendant. Sa mission est d’accompagner les négociations avec les partenaires de l’entreprise (banques, fournisseurs, bailleurs…) pour restructurer les dettes de l’entreprise et trouver des solutions amiables, sans publicité ni intervention judiciaire. Ce dispositif est totalement confidentiel.
La conciliation, plus encadrée, vise également à parvenir à un accord amiable avec les créanciers pour surmonter des difficultés. L’entreprise est assistée cette fois d’un conciliateur. Contrairement au mandat ad hoc, la conciliation peut aboutir, sur demande du débiteur, à une homologation de l’accord. En pratique, l’homologation de l’accord est souvent exigée par les banques en contrepartie de nouveaux apports financiers, dans l’objectif de bénéficier du privilège de « new money » 2, si une procédure collective faisait suite à la conciliation.
Si l’accord est homologué, et bien que son contenu demeure confidentiel, il fera l’objet d’une publicité.
Les procédures collectives, des solutions, pas des sanctions !
– La sauvegarde : la procédure de sauvegarde est destinée aux entreprises qui ne sont pas encore en cessation de paiements, mais qui rencontrent de réelles difficultés qu’elles ne peuvent surmonter seules. Elle permet de suspendre les poursuites des créanciers, de préserver la continuité de l’activité et de préparer un plan de réorganisation. Le tribunal désigne un administrateur judiciaire chargé d’assister le dirigeant. L’entreprise dispose d’une période d’observation pour dresser un état des lieux, élaborer des solutions et bâtir un plan de sauvegarde sur plusieurs années. Ce plan, validé par le tribunal, doit démontrer la viabilité du projet de redressement. Le dirigeant pourra solliciter l’expert-comptable pour l’accompagner dans l’élaboration des prévisions d’activité et la formalisation du plan.
– Le redressement : lorsqu’il est trop tard pour anticiper, et que l’entreprise est déjà en cessation de paiements, le redressement judiciaire devient la dernière option pour éviter la liquidation. Il vise à permettre la poursuite de l’activité, le maintien de l’emploi et le règlement du passif selon un plan validé par le tribunal. Dans ce cadre, un administrateur judiciaire est désigné pour accompagner le dirigeant dans la gestion de l’entreprise. Là encore, l’élaboration d’un plan de continuation repose sur une analyse fine des capacités de rebond de l’entreprise. L’expert-comptable aura ici un rôle clé : établir un diagnostic sincère, produire des situations fiables et défendre la cohérence économique du projet de redressement.
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Publié le 09.05.2025 à 10:06
La Métropole et Énerg’y Citoyennes se sont lancées depuis 2019 dans la construction d’une centrale photovoltaïque sur le toit du marché de gros de Grenoble. L’installation des 704 panneaux photovoltaïques est en cours, financée par une levée d’épargne d’Énerg’y Citoyennes.
Les toitures hautes de l’ancien marché d’intérêt national seront couvertes de panneaux solaires d’ici juin, en vue d’une inauguration à la rentrée. La Métropole de Grenoble, en tant que propriétaire, et Énerg’y Citoyennes, société locale par actions simplifiée, ont signé une convention d’occupation temporaire du domaine public le 18 février dernier. Grâce à l’épargne collective qu’elle propose aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités via l’achat de parts, Énerg’y Citoyennes finance la production d’énergies renouvelables locales. Jusqu’au 31 mai, la société réalise une levée de fonds de 100 000 euros, pour compléter les 440 000 euros qu’elle investit au total dans le projet. La vente de l’énergie produite, au gestionnaire des réseaux de distribution GreenAlp, permettra la réalisation de futures structures.
Contraintes d’un label patrimonial
Commencé en 2019, ce projet a été « un chemin semé d’embûches », admet Salima Djidel-Brunat, vice-présidente de la Métro à la santé, la stratégie et la sécurité alimentaire, notamment en raison du changement d’assureur. « Nos assurances refusaient de couvrir les travaux d’étanchéité qui précédaient la pose des panneaux photovoltaïques », précise-t-elle. C’est finalement Mapa Assurances qui protège l’installation, également en contrat avec le Grand Marché des Alpes. Ancienne propriété de la Ville de Grenoble, ce bâtiment à l’architecture remarquable est classé « Patrimoine du XXe siècle » depuis 2003. Un label qui a contraint le projet à plusieurs niveaux. « La problématique est de dissimuler au maximum depuis la rue tout ce qui est installé, notamment l’onduleur », explique Fabienne Mahrez, présidente d’Énerg’y Citoyennes. Convertisseur de l’énergie captée en courant alternatif, l’onduleur est aussi posé de sorte à diminuer le risque incendie, selon la consigne de l’assureur. Les panneaux choisis bénéficient d’une technologie bi-verre, un moyen de réduire la masse combustible, dans le même objectif de sécurité. Sur un revêtement étanche en PVC, les rails auxquels sont fixés les panneaux solaires sont simplement posés et immobilisés par des lests, sans perçage, afin de ne pas modifier la structure.
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Publié le 09.05.2025 à 10:00
Barbe à papa, grande roue, bar à paillettes… En mai, une ambiance de fête foraine s’emparera de La Rampe, à l’occasion du Grand huit, ultime spectacle de Tartine Reverdy et de la saison.
En début de saison, La Rampe-La Ponatière avait donné le ton en choisissant comme visuel une grande roue. Cet incontournable de la fête foraine fait écho au spectacle jeune public Le grand huit, ultime rendez-vous avant l’été. « Nous avions envie de faire un gros projet avec Tartine Reverdy, qui se terminerait par un temps fort pour clôturer la saison, explique Lisa Urien, en charge des relations avec les publics et de la communication de la salle échirolloise. Nous avons vraiment confiance en cette compagnie, qui est riche en créativité et qui arrive à s’adapter à tous les publics. » Une façon aussi de collaborer une dernière fois avec la chanteuse dont ce devrait être la dernière tournée, après trente ans de carrière.
Réunir enfants et adultes
La structure culturelle, la compagnie et des partenaires ont ainsi imaginé un projet impliquant tout un quartier d’Échirolles. « La parentalité est quelque chose qui nous anime depuis plusieurs années, relève Lisa Urien. Toucher l’enfant au niveau scolaire, c’est souvent ce qu’il y a de plus “facile”. Le plus difficile est d’inclure les adultes. » Si des actions culturelles accompagnent systématiquement les spectacles jeune public, le projet s’est cette fois étalé sur l’ensemble de la saison, aux côtés des acteurs locaux : écoles, lycée, centres de loisirs, associations, maison des habitants… De multiples ateliers, en classe, mais aussi avec les parents, ont porté sur les arts plastiques, les chansons ou encore l’éducation à l’image. L’occasion notamment pour certains élèves de créer des roues lumineuses et animées, qui seront exposées à La Rampe.
Des goûters forains
« Nous avons essayé de mailler dans tous les sens et de créer une émulation qui va atteindre son paroxysme lors des goûters forains », poursuit Lisa Urien. Ces rendez-vous artistiques et festifs, aux allures de fête foraine, se feront en amont ou en aval des deux représentations du Grand huit, les 18 et 21 mai. « Le but est qu’un maximum de familles viennent, au-delà des séances scolaires », poursuit la chargée de communication. Avec, qui sait, peut-être l’envie de revenir la saison prochaine ?
Le grand huit : dimanche 18 mai, à 16 h, et mercredi 21 mai,
à 14 h 30, à La Rampe, à Échirolles. 04 76 40 05 05. De 5 à 11 €.
Dès 4 ans.
Les représentations seront accompagnées d'un goûter forain : dimanche
18 mai, à partir de 14 h, et mercredi 21 mai, à l'issue du concert. Entrée libre.
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Publié le 09.05.2025 à 09:19
Le centre hospitalier Yves-Touraine a créé ce nouveau service de 10 lits, afin de prendre en charge des patients en fin de vie, mais aussi pour soulager des symptômes difficiles à maîtriser à domicile.
Après de long mois de travaux, le centre hospitalier Yves-Touraine, au Pont-de-Beauvoisin, a ouvert une unité de soins palliatifs de 10 lits, composée d’une équipe pluriprofessionnelle placée sous la responsabilité médicale du docteur Claire Schaefers (chef de service) et du docteur Camille Houdebine. Ce nouveau service offre aux patients atteints d’une maladie incurable, évolutive ou terminale, une prise en charge globale et personnalisée, visant à améliorer leur qualité de vie et à préserver leur
autonomie.
Fin de vie, mais pas seulement
L’objectif est de soulager la souffrance, d’apporter des soins de confort, ainsi qu’un soutien global tant physique que psychologique. L’approche vise à accompagner chaque personne et ses proches, dans le respect de leurs besoins. « Un patient de soins palliatifs est une personne qui est forcément porteuse d’une pathologie évolutive sévère, précise le docteur Claire Schaefers. Le champ des pathologies est large, il ne s’agit pas que de la cancérologie ou des maladies neurologiques. Ce sont des situations complexes. Les unités de soins palliatifs ne visent pas uniquement à prendre en charge des patients en fin de vie, mais aussi à gérer des situations complexes avec des symptômes devenus incontrôlables au domicile. On ne vient donc pas dans une unité de soins palliatifs uniquement pour mourir. On travaille un projet de soins adapté et personnalisé, avec le patient et ses proches, avec un retour à domicile quand c’est
possible. »
Un maillage territorial
En complément de la prise en charge en hospitalisation complète, le centre hospitalier Yves-Touraine propose également des consultations en soins palliatifs, ainsi que des séjours en hôpital de jour. Ces offres de soins palliatifs s’inscrivent dans une filière qui comprend aussi une équipe mobile d’accompagnement en soins palliatifs du territoire Nord Dauphiné, en place depuis de nombreuses années. Celle-ci intervient tant en milieu hospitalier qu’en Ehpad et peut aider les professionnels de santé de ville à l’évaluation des situations complexes. L’ensemble de cette offre vise ainsi à offrir un maillage territorial en soins palliatifs au service des partenaires et des patients de l’établissement de santé, justifiant ainsi la labellisation d’hôpital de proximité obtenue par le centre hospitalier Yves-Touraine.
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Publié le 09.05.2025 à 09:18
S’il faut se réjouir de vivre de plus en plus longtemps, cette transformation démographique, lourde de conséquences sociales et économiques, nécessite une adaptation de toute la société.
Avec une espérance de vie qui s’allonge et une baisse de la natalité, la pyramide des âges se renverse en Isère, comme dans le reste de la France. Dépenses publiques qui explosent en matière de santé et de retraites, diminution de la population active qui freine la croissance… Le vieillissement de la population a déjà des répercussions économiques majeures (lire p. 27) et d’autres pans de la société doivent s’adapter à cette tendance démographique.
Adapter la vie, adapter la ville
D’ici 2040, le nombre de personnes de plus de 60 ans devrait augmenter d’environ 40 %. Or, 92 % des Français de plus de 75 ans souhaitent rester chez eux le plus longtemps possible, malgré une perte d’autonomie inhérente à l’âge. Pour répondre aux besoins des personnes âgées, il est donc impératif d’adapter les habitations. Les bailleurs sociaux isérois s’y emploient déjà dans le parc public (lire p. 28) et différents labels de qualité ont été créés pour certifier les prestations des artisans habilités à effectuer des travaux d’accessibilité dans les logements. Les labels Handibat, Silverbat et Domobat ont ainsi été lancés par la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) et la Fédération française du bâtiment (FFB) a créé le label des Pros de l’accessibilité. Ces travaux regroupent notamment l’installation d’une salle de bains adaptée, la pose de rampes d’appui, l’élargissement des portes, l’installation d’un monte-escalier et la suppression de marches ou de seuils. L’urbanisme des villes doit également être repensé pour devenir plus inclusives, avec des espaces publics accessibles, des transports en commun adaptés et des services de proximité (lire p. 29).
Lutter contre la perte d’autonomie
Pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées, permettre aux séniors de rester chez eux plus longtemps et réduire la pression sur les établissements de soins, il est également important de développer les services de soutien et de soins à domicile. Pour répondre à cet enjeu, le Département de l’Isère, chef de file de l’action sociale, a voté en 2023 un nouveau schéma de l’autonomie et des handicaps, pour restructurer l’offre avec les besoins, étendre les services à domicile dans les territoires plus isolés et faciliter la continuité de service à l’usager. Par ailleurs, après deux ans d’expérimentation du programme Is-Icope à Grenoble et dans Le Grésivaudan, le Département de l’Isère, le CHU Grenoble Alpes et La Poste viennent de déployer l’application gratuite Digicope pour prévenir la perte d’autonomie des 60 ans et plus. Ce dispositif vise à repérer de manière précoce les fragilités chez les personnes âgées. Il repose sur un formulaire de dépistage, réalisé sur l’application Digicope, en autonomie ou avec l’aide d’un facteur formé. Ensuite, une évaluation approfondie est réalisée par des professionnels de santé ou sociaux du CHU Grenoble Alpes. Enfin, un plan de prévention et des préconisations sont transmis à la personne âgée en cas de fragilité détectée, pour lui permettre d’agir sur son état de santé et d’autonomie.
Retrouvez ce dossier en intégralité dans l’édition des Affiches de Grenoble et du Dauphiné du 09 mai 2025.
Les contenus de ce grand format :
- D'ici 2070, l'âge moyen des Isérois aura augmenté de près de six ans
- L'ADMR, un maillage fort sur le territoire
- Absise facilite le maintien à domicile
- Pour un urbanisme favorable à la santé
- Le facteur, acteur clé du "lien social"
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Publié le 09.05.2025 à 09:14
La Banque populaire Auvergne-Rhône-Alpes (BP Aura) a clôturé un plan stratégique pluriannuel dont les résultats dépassent les objectifs initiaux. Daniel Karyotis, directeur général, revient sur les enseignements de cette période et donne des perspectives.
2024 marquait la fin d’un plan stratégique majeur pour la BP Aura. Quels en sont les principaux enseignements ?
D.K. : Tous les objectifs ont été atteints, et même largement dépassés. Ce que je retiens surtout, c’est notre capacité à tenir le cap malgré des environnements très agités, notamment la crise du covid. Nous avons démontré que la BP Aura était une vedette rapide bien armée pour affronter des mers très agitées. La gestion de la crise du covid a été particulièrement remarquable et a même accéléré notre développement et notre croissance. Cela a été un moment de vérité pour la banque, prouvant notre solidité et nous permettant de devenir la banque régionale de référence.
Vous évoquez les « mers agitées » de la crise sanitaire, mais comment la BP Aura navigue-t-elle désormais dans le contexte économique, politique et géopolitique instable et volatil ?
D.K. : Nous tenons le cap et restons présents pour nos clients dans les moments difficiles. Peu importe les élections américaines ou les turbulences économiques, notre priorité est de soutenir nos clients et de montrer notre valeur ajoutée. Nous continuons à travailler avec détermination, malgré les incertitudes. Les environnements que nous envisageons ne sont jamais ceux que nous affrontons, mais nous avons prouvé notre capacité à surmonter des chocs violents.
Justement, le coût du risque a été un sujet important pour le secteur bancaire en 2024. Comment l’analysez-vous et quelles leçons en tirez-vous pour l’avenir ?
D.K. : Un coût du risque élevé démontre que nous finançons l’économie réelle malgré les turbulences. Nous assumons ce risque car il est essentiel d’être aux côtés de nos clients. Pour 2025, nous prévoyons de maintenir cette approche, en sécurisant nos activités. Nous espérons que nos résultats continueront à progresser, même avec un coût du risque élevé.
Une banque avec un coût du risque très faible devrait s’interroger sur sa stratégie.
Qu’est-ce qui a évolué dans la stratégie et l’organisation interne de la banque durant la mise en place de ce plan pluriannuel ?
D.K. : Pour filer la métaphore maritime, la diversification des moteurs de notre vedette s’est révélée être un véritable avantage pour continuer d’avancer. Sur le financement de la transition énergétique, le capital investissement ou la gestion foncière, nous avons désormais des moteurs auxiliaires que nous n’avions pas il y a cinq ans. Nous avons donc développé de nouveaux marchés et de nouveaux outils d’expertise qui apportent une valeur ajoutée croissante à la BP Aura. Cela permet de compenser les aléas du moteur principal, la banque de détail, pour laquelle la baisse des taux courts redevient favorable à notre activité de transformation de l’épargne en crédit, ce qui nous permet de reconstituer des marges pour soutenir les entreprises. Quant à l’organisation interne, nous avons su rationaliser nos services et centraliser certaines activités pour améliorer notre efficacité. Notre organisation a peu évolué, mais la stabilité est parfois un gage de réussite.
Les banques régionales et mutualistes sont-elles plus armées pour faire face aux incertitudes économiques ?
D.K. : La proximité et la gouvernance régionale sont des atouts majeurs. Nous prenons des décisions localement, ce qui nous permet de mieux comprendre et soutenir nos clients. Cette approche est une chance pour l’écosystème régional, surtout en période de conjoncture défavorable. Nous sommes capables de tenir la barre et de soutenir nos clients même lorsque la conjoncture est inverse. Cela nous permet de fonctionner comme des chefs d’entreprises et de comprendre les difficultés de nos partenaires.
Quel impact l’intelligence artificielle aura-t-elle sur l’activité bancaire et comment l’intégrez-vous dans votre stratégie ?
D.K. : L’IA apportera du confort à nos clients et simplifiera les processus administratifs. Elle permettra d’alléger les démarches réglementaires et d’apporter une valeur ajoutée à nos activités commerciales. Nous multiplions les cas d’usage pour maîtriser cette technologie et en tirer le meilleur parti. L’IA sera pour la banque une révolution technologique comme la digitalisation l’a été il y a dix ans.
Quels sont vos engagements RSE et quel poids ont ces critères dans le financement des projets de vos clients ?
D.K. : Nous avons créé une direction dédiée à la transition énergétique et recruté des experts reconnus. Nous accompagnons nos clients dans la transformation de leurs modèles économiques avec discernement, en tenant compte des réalités de chaque entreprise. En Isère, nous avons notamment accompagné les entreprises Funcell, Bio & Lo, SLS Actiparc, Novum Tech et Waga Energy dans leurs projets. Nous répondons massivement présents au financement de l’économie locale, quand l’État a tendance à se désengager. La Fondation BP Aura joue aussi un rôle important en faveur de projets sociaux et environnementaux, comme le soutien à la chaire e-santé UGA-CHUGA, à l’association Solident ou au fonds de dotation Enfance et montagne, en Isère.
L’année « riche en émotion » de la BP Aura en 2024
L’année 2024 a été marquée par des événements majeurs pour la BP Aura. La convention annuelle, tenue en juin, a rassemblé les 3 200 collaborateurs autour de projets innovants et d’initiatives régionales. La banque, partenaire premium de Paris 2024, a également joué un rôle dans l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques en prenant part au relais de la flamme et en soutenant des athlètes. « C’était une année émotionnellement très forte et très collective, au-delà d’un résultat net record », se réjouit Daniel Karyotis, qui annonce que la BP Aura s’impliquera également dans les JOP d’hiver de 2030 dans les Alpes françaises. « Ce sera un évènement majeur pour la région et ces Jeux seront les plus vertueux possibles car tous les acteurs et les organisateurs partagent cette responsabilité », estime le dirigeant.
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Publié le 09.05.2025 à 08:48
Le 10 avril dernier, à l’occasion de son assemblée générale, l’Association des conciliateurs de justice du Dauphiné a renouvelé son conseil d’administration et son bureau. Succédant à Christian Lamassiaude, Alain Lapière a été élu président.

Âgé de 72 ans, cet ingénieur industriel à la retraite est conciliateur de justice près la cour d’appel de Grenoble depuis cinq ans. Investi au sein du conseil d’administration depuis 2021, Alain Lapière a occupé en 2024 la fonction de secrétaire. « Notre objectif est de continuer à développer et à promouvoir la conciliation comme un outil essentiel de justice de proximité, explique le nouveau président. Nous travaillerons en étroite collaboration avec les autorités locales, les juridictions et les citoyens pour renforcer la conciliation dans la résolution amiable des différends. » Le nouveau bureau se compose également de sept vice-présidents, qui s’occupent chacun d’une juridiction, dans les trois départements du ressort de la cour d’appel de Grenoble : Jean-Yves Dherbeys pour le tribunal judiciaire de Grenoble, Michel Fournier pour le TJ de Gap, Bernard Lavallée pour le TJ de Valence, Alain Lepot pour le TJ de Bourgoin-Jallieu, Frédéric Mas pour le tribunal de proximité de Montélimar, Noël Tavenard pour le tribunal de proximité de Romans-sur-Isère, et André Traversaz pour le TJ de Vienne. Alain Bonnet est le nouveau secrétaire, tandis que Catherine Pariset reste trésorière.
L’Association des conciliateurs de justice du Dauphiné regroupe aujourd’hui 97 conciliateurs de justice, pour les départements de l’Isère, de la Drôme et des Hautes-Alpes, assurant un maillage territorial au service des citoyens dans différents lieux publics, comme les tribunaux, les mairies, les points justice de proximité, les points d’accès au droit ou les Maisons France Services.
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