Publié le 30.10.2025 à 16:10
L'alerte a été donnée dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 octobre, vers 1 heure du matin, depuis les berges de la rivière l'Eygues, à Nyons, dans le Sud-Drôme.
Une femme a en effet indiqué avoir été victime d'une sortie de route alors qu'elle était en voiture avec son ami.
Le véhicule a terminé sa course dans la rivière gonflée par les orages. La voiture a été retrouvée ce jeudi matin, vide d'occupant, grâce à un drone.
Retrouvez ci-dessous les informations essentielles de ce direct.
16:10
« Plus nous avançons en heures, plus l’inquiétude grandit », a déclaré la préfète de la Drôme, Marie-Aimée Gaspari, ce jeudi après-midi à Nyons. Revenant sur le dispositif mis en place par les gendarmes et les sapeurs-pompiers, elle a ajouté : « Nous restons extrêmement mobilisés pour retrouver ces deux personnes. »
15:20
Conséquence des orages survenus durant la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 octobre, un mur de soutènement s’est effondré sur la RD506, qui relie les communes de Nyons et Venterol, plus précisément à l’entrée sud de la commune.
14:53
Les habitants de Nyons rencontrés ce jeudi 30 octobre au matin n’ont qu’un mot à la bouche : La Sauve, nom donné à un petit ruisseau finissant dans l’Eygues*, traversant en flots tumultueux la route lors de fortes pluies dans la zone artisanale des Laurons.
« À Nyons, il n’y a pas de parking proche de l’eau où la voiture aurait pu être emportée. Pour moi, la voiture n’a pu venir que de là », souligne Christine Madrel, 58 ans, qui habite dans le secteur.
« Ici, tout le monde sait que c’est dangereux. Quand il y a de très fortes pluies, l’eau gonfle et traverse la route », reprend Édith Masson, habitante de Saint-Ferréol-Trente-Pas, qui a l’habitude d’aller à Nyons et connaît bien la commune.
Selon les habitants interrogés, dont certains ont des connaissances qui ont eu de grosses frayeurs sur cette portion de route, l’axe de circulation est normalement barré des deux côtés lorsque de fortes précipitations sont annoncées. « Mais ce n’est pas toujours le cas. Parfois, ils oublient de mettre les barrières. Après, normalement, les gens savent qu’il faut être vigilant quand on passe par ici. Si on ne fait pas gaffe, on peut se faire emporter », reprend Christine Madrel.
« C’est malheureux si les faits ont bien eu lieu ici et que ce sont effectivement des jeunes gens qui n’ont pas fait attention », remarque Bernard, un retraité résidant aussi dans le secteur, chagriné.
Côté gendarmerie et sapeurs-pompiers, qui ont envoyé des équipes le long du ruisseau La Sauve dans la matinée pour investiguer, difficile d’en savoir plus. Ils n’ont à cette heure pas répondu à nos questions sur le sujet.
*Le ruisseau descend depuis l’axe de circulation entre deux rues habitées pour finir dans la rivière Eygues, 200 mètres plus bas. La voiture vide d’occupant a été retrouvée encore quelques centaines de mètres plus loin, dans la rivière à proximité de la station d’épuration de Nyons.
12:50
L’homme porté disparu est âgé de 38 ans, et domicilié à Vinsobres. Elle, âgée de 33 ans, est domiciliée à Nyons.
12:45
Sur le réseau social Facebook, un habitant de Nyons a partagé ce jeudi matin une photo de la rivière vue du ciel.
12:32
Ce jeudi matin, la Ville de Camaret-sur-Aygues, dans le Vaucluse, a publié une vidéo impressionnante de la crue de l'Aygues. Un pic de 4 mètres a été enregistré ce 30 octobre, à 8 h 30, au niveau du pont.
12:24
Selon les données de Vigicrues, la rivière l’Eygues a atteint 2,33 mètres pour un débit de 307 m3 par seconde à la station du pont de l’Europe, à Nyons, ce jeudi 30 octobre à 3h50. Elle avait atteint 2,09 mètres lors de la crue de novembre 2002, 2,92 mètres lors de celle du 22 avril 1995 et 4,3 mètres lors de la crue du 22 septembre 1992.
Si le débit était de 28 m3 par seconde pour une hauteur de 0,56 m à minuit, il est passé à 130 m3 par seconde à 0h30 (1,35 m de hauteur), puis à 200 m3 par seconde à 1 heure (1,78 m de hauteur), et 280 m3 par seconde à 2 heures (2,20 m de hauteur).
12:14
Dans un communiqué, la préfecture de la Drôme indique : « La préfète de la Drôme [Marie-Aimée Gaspari, ndlr] a pris la direction des opérations de recherche, qui mobilisent tous les moyens, y compris spécialisés de la gendarmerie nationale et du Sdis 26 (plongeurs, drone, hélicoptère). Si les cumuls de pluie ont été relativement significatifs cette nuit (100 mm sur le secteur de Pierrelatte, entre 70 et 80 mm sur le secteur de Nyons), c’est l’intensité soudaine et localisée du phénomène (cumuls atteints en 2h) qui a fait réagir le cours d’eau de l’Eygues, avec un pic enregistré à 2,33m à 3h50. Une phase de décrue rapide s’est amorcée depuis 5 heures du matin. A midi, le niveau du cours d’eau est redescendu à 1m10, soit très en dessous des seuils de vigilance. Le cours d’eau reste néanmoins sous surveillance, en raison des niveaux atteints en aval, dans le Vaucluse ».
Pour la sécurité de tous, la préfète de la Drôme, qui se rendra sur place en début d’après-midi, demande à la population de ne pas approcher des berges de l’Eygues, afin de ne pas perturber les opérations de recherche.
D’importants moyens de recherche sont toujours engagés à Nyons. Les militaires des brigades fluviales de gendarmerie (BFG) de la Drôme et de la Savoie, ainsi que du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) et des brigades locales de la compagnie de Nyons sont mobilisés.
Un hélicoptère, des drones, et des plongeurs du service départemental d’incendie et de secours de la Drôme (Sdis 26) sont aussi déployés sur le secteur.
Joint par téléphone, Pierre Combes, maire de Nyons, confie : « C’est très perturbant. Nous sommes dans l’attente ». Il ajoute : « Les derniers orages n’ont pas causé de dégâts sur la commune. L’Eygues n’est pas sortie de son lit, mais elle est plus grosse. Il faut savoir que l’Eygues est plus un torrent-rivière, qu’une rivière calme ».
Au total, dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 octobre, les sapeurs-pompiers drômois ont réalisé 32 interventions liées aux orages, principalement dans le sud du département.
À Pierrelatte, les résidents de l’Ehpad la Pastourelle ont été mis en sécurité. Ils n’ont pas été évacués de la structure, mais ils ont, par sécurité, été déplacés par les secours.
Toujours à Pierrelatte, les animaux de la SPA ont également, par sécurité, été déplacés. Selon la préfecture de la Drôme, ces interventions n’ont pas d’impact sur le fonctionnement des structures.
L'alerte a été donnée dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 octobre, vers 1 heure du matin, depuis les berges de la rivière l'Eygues, à Nyons, dans le Sud-Drôme.
Une femme a en effet indiqué avoir été victime d'une sortie de route alors qu'elle était en voiture avec son conjoint. Le véhicule a terminé sa course dans la rivière gonflée par les orages.
La voiture a été retrouvée ce jeudi matin, vide d'occupant, grâce à un drone. D'importants moyens sont engagés ce jeudi 30 octobre.
Publié le 30.10.2025 à 14:40

L'enquête sur le cambriolage du musée du Louvre avance encore ce jeudi 30 octobre, plus de dix jours après le casse rocambolesque de sept minutes au butin de 88 millions d'euros qui a fait le tour du monde.
Cinq nouvelles interpellations ont eu lieu mercredi soir en région parisienne, dont celle de l'un des membres présumés du commando. Toujours hier soir, les deux suspects interpellés samedi dernier, déjà en région parisienne, ont été mis en examen et écroués. Les deux trentenaires ont « partiellement reconnu les faits », a indiqué plus tôt dans la journée la procureure de Paris Laure Beccuau lors d'une conférence de presse. Ils sont soupçonnés d'être ceux qui ont « pénétré dans la galerie d'Apollon pour s'emparer des bijoux », a-t-elle précisé. Me Nadia El Bouroumi, avocate d'un des deux hommes, s'est exprimée hier : son client « ressent la pression, il est abattu ».
L'avocate de ce suspect écroué est Avignonnaise, et a fait beaucoup parler d'elle lors du procès des viols de Mazan. Nadia El Bouroumi défendait deux accusés lors de l'audience retentissante qui a confronté Gisèle Pelicot aux hommes qui l'ont violée sous la soumission chimique exécutée par son mari.
Au tribunal, elle avait notamment interpellé avec virulence la victime, en lui reprochant son souhait que le procès soit public. L'avocate s'était aussi fait remarquer sur les réseaux sociaux, où elle multipliait les prises de position sur l'affaire.
Nadia El Bouroumi avait auparavant connu un parcours atypique, que Vaucluse matin/Le Dauphiné libéré avait retracé dans un portrait en avril 2012. Mariée à 16 ans, mère de trois enfants, veuve à 26 ans et ex-coiffeuse, elle avait décroché son diplôme d'avocat en deux ans, tout en travaillant de nuit.
En avril 2025, elle a été condamnée à un an avec sursis d’interdiction d’exercer sa profession par le conseil régional de discipline des barreaux de la cour d’appel de Nîmes. Motif : elle avait été reconnue coupable « d’avoir contrevenu aux règles déontologiques de la profession d’avocat » en gérant une société commerciale « dont l’objet social couvre les activités de la profession d’avocat sans être ni inscrite au barreau ni assujettie à ses règles », en gérant une société de coaching à côté de sa profession, et en causant un incident par son comportement dans un palais de justice en 2023. Nadia El Bouroumi avait alors fait appel, et vite réagi sur les réseaux sociaux. Comme à son habitude.
Publié le 30.10.2025 à 15:19

Un homme âgé de 71 ans a été mis en examen et écroué, mercredi 29 octobre en fin de journée, dans une sordide affaire.
Selon les informations du Dauphiné libéré, les faits ont été révélés il y a quelques jours, lorsque le septuagénaire a été surpris par l'un de ses fils en train de se masturber en présence de l'une de ses petites-filles, âgée de 6 ans.
Dans le cadre familial, les autres petits-enfants, âgés de 5 ans à une quinzaine d'années, allaient être interrogés. Plusieurs ont alors confié de terribles révélations. Tous se sont rendus auprès de la brigade de gendarmerie de Crémieu afin de déposer plainte. Les petits enfants ont été auditionnés en début de semaine en salle Mélanie par des enquêteurs spécialisés dans le recueil de la parole enfantine.
L'enquête devait s'accélérer brutalement dans la nuit du 27 au 28 octobre, lorsque le grand-père a été amené à s'expliquer lors d'une réunion de famille. Celui-ci aurait alors été violenté avant de prendre la fuite au volant de son camping-car. Tandis que ses fils tentaient de le retenir, il a roulé, lors d'une manœuvre, sur la jambe de l'un d’entre eux. Il est depuis hospitalisé.
Placé en garde à vue le lendemain, le septuagénaire a été présenté ce mercredi 29 octobre à la juge d'instruction de Bourgoin-Jallieu. Le parquet ayant procédé à l'ouverture d'une information judiciaire pour agressions sexuelles sur plusieurs petits-enfants et sur l'un de ses fils.
Il a été écroué conformément aux réquisitions du parquet. Les investigations vont se poursuivre sur commission rogatoire. De nombreuses personnes doivent être désormais entendues, notamment l'épouse du septuagénaire qui aurait dénoncé des violences et des viols commis par son mari durant de nombreuses années.
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