Il est bon, alors que la réunion à Belém de la conférence sur le climat (COP30) s’est achevée sur un nouvel aveu d’impuissance, de rappeler l’événement majeur qu’a été la publication, il y a dix ans, de l’encyclique Laudato Sí. Pour la première fois un document, écrit dans une langue superbe, donnait une vision cohérente de la crise environnementale, brassant l’ensemble du sujet et de ses enjeux pour l’humanité. L’encyclique était aussi en soi un fait politique, puisqu’elle