Si l’on n’est pas technophile, persuadé que l’intelligence artificielle est le nouveau couteau suisse qui sauvera la postmodernité et vaincra la finitude, on est porté à penser que l’époque est désespérante. Bien-sûr, il y a, pour quelques happy few dont l’activité principale est de commenter l’actualité, une forme de stress jouissif à mettre des mots sur le chaos qui gagne. Mais c’est un plaisir sombre et inquiétant, car cette intelligence d’un monde de plus en plus hobbesien
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Si l’on n’est pas technophile, persuadé que l’intelligence artificielle est le nouveau couteau suisse qui sauvera la postmodernité et vaincra la finitude, on est porté à penser que l’époque est désespérante. Bien-sûr, il y a, pour quelques happy few dont l’activité principale est de commenter l’actualité, une forme de stress jouissif à mettre des mots sur le chaos qui gagne. Mais c’est un plaisir sombre et inquiétant, car cette intelligence d’un monde de plus en plus hobbesien