Alors que les témoignages de personnes vivant avec des troubles psychiques gagnent en visibilité dans la presse, la médiatisation de la santé mentale soulève de nouveaux enjeux déontologiques. Mal préparée et mal conduite, l’interview d’une personne concernée peut raviver des traumatismes.

Attentats, guerre, catastrophes… Certains professionnels des médias sont exposés en permanence à des rushs non filtrés, ce qui peut provoquer une détresse psychologique encore trop méconnue.

Sur le terrain, en plateau, en studio ou à l’édition du journal, le travail des journalistes a été bouleversé le soir des attaques terroristes qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis. Dix ans plus tard, quatre d’entre eux reviennent sur cette nuit.

Au début des années 1980, un grand quotidien, Le Parisien libéré, a éprouvé le besoin de clamer qu’il n’était pas un journal « facho ».