Il est devenu en 2022 la substance herbicide la plus utilisée en France, devant le glyphosate. Mais le prosulfocarbe a deux graves défauts. D’abord, son extrême volatilité, qui lui permet de fuguer à des kilomètres du champ où il a été épandu – autrement dit, vers des milliers de parcelles bio, de jardins ou de cours d’école. Second problème : l’évaluation de sa toxicité comporte des failles. Un scandale en puissance.