Comme le nucléaire, l’intelligence artificielle a des usages civils bénéfiques. Mais comme l’énergie atomique, l’IA, si elle étend sa puissance au point de devenir une forme de « superintelligence », pourrait finir par être dangereuse pour notre espèce – si elle ne tente pas tout simplement de l'éradiquer. Et si l’on s’inspirait justement du traité de non-prolifération nucléaire signé en 1968 par les grandes puissances pour éviter d’en arriver là et canaliser l’expansion de l’IA ? Pour les 3 ans de ChatGPT, on extrait cette proposition initialement publiée dans le numéro 44 de notre magazine dédié à l'IA.