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 Les Affiches

Annonces légales - Marchés publics - Ventes aux Enchères


Publié le 27.06.2024 à 13:48

Dès son plus jeune âge, Clémentine Geoffray rêvait de sport. Que ce soit sur l’eau ou sur terre, cette mordue de grands espaces verts trouve son bonheur dans l’exercice physique, pourvu qu’il soit en extérieur.

Quel est le premier sport que vous avez pratiqué ?

C.G. J’avais 8 ans, des amis à l’école étaient dans le club de kayak du village et m’ont donné envie d’essayer. Cela m’a tout de suite plu. Très rapidement, je me suis prise au jeu de la compétition et j’ai participé à des Coupes des jeunes, en slalom ou en descente. J’ai beaucoup aimé cette dynamique et le fait d’être toute seule dans une rivière. Déjà à cette époque, j’avais une vraie attraction pour les sports en pleine nature. Mes parents n’étaient pas forcément de grands sportifs, mais nous faisions souvent des randonnées ou des sorties de plein air. Ils m’ont toujours soutenue, même dans mon choix de faire une carrière sportive.

Pourquoi avoir arrêté le kayak après tant d’années ?

C.G. En 2012, après avoir été championne de France junior de slalom, j’ai réussi à rentrer au pôle France canoë-kayak de Toulouse. Mais, si aucune sélection en équipe de France ne survient durant deux ans, il faut en sortir. C’est ce qui s’est passé pour moi. J’étais alors en troisième année à Sciences Po et j’avais l’impression d’être arrivée au bout de quelque chose. C’était l’année de mobilité pour mes études, et je pense aussi, l’année de transition personnelle. Je suis allée faire un stage de cinq mois à Varsovie, en Pologne. J’avais ce besoin de me défouler, sans kayak avec moi. Je me suis mise à découvrir la ville en courant et j’ai beaucoup apprécié. Je connaissais la course à pied car j’avais déjà participé à quelques trails dans ma région. Cela a été le déclic. Quand je suis rentrée en France, j’ai participé et remporté les championnats de France en catégorie espoirs, en 2015 et 2016. J’ai rejoint un team la même année et tout a commencé à se structurer. J’ai reçu de l’équipement et, pour la première fois, j’ai pu bénéficier d’un entraînement spécifique à l’athlétisme et au trail, là où avant, je bricolais toute seule, ce qui m’a valu quelques blessures par le passé.

Quel a été l’élément qui vous a fait continuer le trail ?

C.G. Je suis une véritable amoureuse de la montagne, j’ai toujours trouvé cela génial de courir dans cet univers. Je me suis aussi rendu compte que mon élément est la terre plus que l’eau. J’aimais beaucoup le kayak, mais je pense que j’étais moins à l’aise dans cette discipline. Mai je l’ai pratiquée longtemps, j’avais encore de l’appréhension dans le milieu de l’eau vive. Pendant les entraînements, le mouvement de l’eau me faisait parfois peur. Avec le recul, je prenais moins de plaisir qu’avec le trail et je ne voulais pas pousser plus par peur d’une blessure. Alors qu’en montagne, je me sens vraiment libre, à ma place. C’est toujours motivant de voir ses qualités, de se rendre compte que l’on s’éclate dans ce que l’on fait. En deux ans, avec mon premier team, j’ai fini quatrième aux championnats de France 2018 de course en montagne, ce qui m’a permis un retour en équipe de France. Ce fut une chance car l’équipe de France n’intègre que les quatre premiers de la compétition. Cela m’a permis d’être sélectionnée pour les championnats d’Europe continentale qui avaient lieu à Skopje, en Macédoine. J’en garde un très bon souvenir car j’ai retrouvé l’ambiance que j’avais connue dans le kayak. C’est un facteur super motivant pour ma pratique, alors qu’il manque toujours un pôle trail en équipe de France.

Qu’est-ce qui vous anime derrière tout ça ?

C.G. J’avais envie d’intégrer l’équipe de France, mais pas forcément pour la compétition. J’ai toujours préféré les entraînements aux courses. Les compétitions définissent la sélection, qui est remise en jeu chaque année. Elles sont toujours assez stressantes. C’est un peu la carotte qui me fait avancer, ce sont les objectifs des différentes compétitions. Elles deviennent satisfaisantes dès lors qu’elles marquent l’accomplissement de ce qui a été préparé à l’entraînement. Elles procurent aussi des émotions uniques à celles ressenties lors de la préparation.

Votre préparation, justement, comment se passe-t-elle ?

C.G. Pendant les phases de préparation, c’est une routine quotidienne qui s’installe. Je m’étire après le petit-déjeuner, puis je pars courir une à deux heures. Après le repas du midi, je m’autorise une sieste, puis je pars faire un tour de vélo. Une à deux heures également. Cela m’arrive de varier selon la saison, je fais du ski de fond ou de la natation. Courir entraîne des chocs répétés au niveau des articulations, ce qui peut provoquer des blessures. Le but est donc de faire un sport porté pour continuer à entraîner sa masse musculaire, sans trop traumatiser son corps. Ce sont des cycles d’entraînements qui précèdent les compétitions, donc ils se répètent plusieurs fois au long de l’année. Je fais une seule coupure de deux à trois semaines, à la fin de la saison, aux alentours des mois de novembre ou décembre. C’est parfois dur de se dire qu’on ne va pas courir pendant plusieurs semaines, c’est une
addiction.

Vous avez obtenu votre diplôme de professeur d’EPS, pourquoi ce choix ? Pour préparer la suite ?

C.G. Devenir professeur d’EPS est une envie de longue date. À la fin de mon Capes, l’expérience n’a pas été concluante, mais je souhaiterais quand même me réessayer à l’enseignement, dans de bonnes conditions, pour voir si cette activité me plaît. Ce serait un bon moyen pour moi de rompre un peu la monotonie des entraînements, de faire autre chose et de me mettre des contraintes, afin d’éviter la procrastination. La suite, pour l’instant, sera la préparation des prochains mondiaux en septembre 2025, en Espagne, en trail court, ou long, tout dépendra des résultats aux entraînements.

Bio express

24 octobre 1994 : naissance à Viriat (Ain).

2002 : participe à sa première compétition sportive, en kayak.

2011 : championne du monde junior de kayak descente par équipe.

2012 : championne de France junior de kayak slalom, rentre au pôle de l’équipe de France et commence une licence de sciences politiques à Sciences Po Toulouse.

2015 et 2016 : championne de France de trail, catégorie espoirs.

2018 : intègre l’équipe de France de course en montagne et intègre une licence 3 sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps) au Bourget-du-Lac.

2023 : arrive à Grenoble après avoir été nommée directrice régionale de la Fédération française de sport universitaire puis devient championne du monde de trail court.

2024 : championne d’Europe de trail court.
Mes Bonnes adresses 

Pour manger :
« Au Clair de Lune, c’est un très bon restaurant végétalien qui a une petite ambiance que j’adore. »
54, rue Très-Cloîtres, à Grenoble.
04 76 24 61 17.

Pour bouquiner :
« La librairie Decitre, j’aime beaucoup m’y perdre. »
9-11 Grande-Rue, à Grenoble.
04 76 03 36 36.

Pour se balader :
« Le mont Rachais, qui est juste à côté de chez moi. J’aime bien la montée pour y aller, et une fois en haut, on a une belle vue. »

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Publié le 27.06.2024 à 12:04

Si la puissance des data recueillies pour mieux exploiter les domaines est admise, le partage et l’analyse sur plateforme unique demandent encore des ajustements.

Chaque avancée technologique est un coup de pouce pour faire mieux avec moins de ressource. « Le but est de réduire la consommation d’eau, de neige, d’énergie par la gestion raisonnée du damage par exemple, en se servant de lidars estimant l’épaisseur de neige », illustre Christophe Lavaut, directeur général de Val-d’Isère Tourisme. C’est l’agrégation de toutes les données sur une même plateforme qui permet de coordonner et rechercher l’efficacité globale. Resort Managament de Skadii, par exemple, centralise l’accès à toutes les applications de gestion du domaine et propose ainsi des briques métiers. « Les données des dameuses et enneigeurs sont remontées, ce qui sert aux tâches quotidiennes, à la gestion et à la maintenance pour celui qui pilote », explique Benjamin Meignaud, responsable commercial chez Skadii. Les larges informations remontées deviennent alors une mine pour le manager.

Ouvrir les plateformes

Le rêve de tout le monde, à des fins d’optimisation, est un « smart resort », une station intégrée permettant un partage total des données. À Val-d’Isère, le projet Val Data cherche à augmenter l’expérience client en mixant six bases de données. « Depuis deux ans, nous partageons nos data avec, entre autres, une agence immobilière et une centrale de réservation. Nous savons qu’un client a réservé dans tel appartement, a pris des forfaits enfants, ce qui déclenchera nos offres familles », illustre Christophe Lavaut chez Val-d’Isère Tourisme. Même si des acteurs privés concurrents sont toujours réticents, ils savent que la mise en commun des données est une voie de progression pour les stations qui ne peuvent plus autant aller chercher la clientèle aisée et lointaine. « Nos systèmes surveillent, collectent, agrègent les informations de toutes sortes d’équipements propriétaires, que nous envoyons sur les panneaux et les interfaces », décrit Pierre Mathieu, directeur associé d’Imagina International, entreprise de Saint-Ismier qui fournit une solution ERP complète aux domaines. Chaque équipementier peut fournir en temps réel ses données, afin que l’information soit accessible au bon moment. L’idée est admise que les outils d’analyse et d’IA seront à l’avenir d’autant plus efficaces que les données seront nombreuses. « Cette année, nous ouvrons la plateforme Resort Management à des tiers qui afficheront leurs données. Le client ne disposera que d’une interface avec les flux chiffrés, images des webcams… », révèle aussi Benjamin Meignaud.

Plus de vigilance et maturité

Les stations, de leur côté, « exigent de ceux qui les fournissent en équipements de reprendre le contrôle de leurs données », constate Pierre Mathieu. Les exploitants de domaines ne sont donc plus seulement intéressés par le matériel mais par les données qui en émanent. La propriété des data est d’ailleurs devenue un prérequis dans les appels d’offres. Le « pétrole du XXIe siècle » va encore considérablement améliorer la gestion des domaines, des flux, de la sécurité ou encore de la relation client. Et la maturité grandit en montagne, en termes de propriété de données ou encore de RGPD. « Chacun n’a évidemment pas connaissance des heures de travail du collègue ou de sa productivité. La gestion des droits d’accès est primordiale », illustre Pierre Mathieu.

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Publié le 27.06.2024 à 12:00

Réfléchir à un nouveau modèle pour manger plus sain, plus durable et plus local. Les citoyens des Débats pour le climat, organisés par Grenoble Alpes Métropole, ont du pain sur la planche pour ce premier thème d’ouverture, centré sur l’alimentation.

« Ça ne marchera que si les citoyens sont impliqués. » Au lancement des Débats pour le climat, Pascal Clouaire, vice-président de Grenoble Alpes Métropole chargé de la culture, de l’éducation et de la participation citoyenne, pose le décor. Comme pour l’approuver, une dizaine d’ambassadeurs du projet, citoyens lambda, étaient présents dès 6 h 30 ce vendredi 21 juin, avides de rencontrer les grossistes et les producteurs du Grand Marché des Alpes. L’objectif ? Introduire le premier thème de cette initiative, issue des propositions de la Convention citoyenne métropolitaine pour le climat : l’alimentation, en faveur de la transition. Afin de réduire l’impact carbone de ce poste représentant à lui seul 22 % des émissions de CO2 en France, Pascal Clouaire souhaite ainsi « créer le consensus, plutôt que la radicalité ». Et pour provoquer une prise de conscience sur les habitudes alimentaires, celui-ci prône « le concernement » par la mise en commun d’idées et de solutions. Avec en ligne de mire, non pas les convaincus et les résistants, mais « cette marge », indécise, de la population.

Cours de cuisine et apéro-débats

Les ambassadeurs bénévoles, au nombre de 80 une fois la campagne de recrutement terminée, participeront à la sensibilisation, forts de deux courtes formations sur les enjeux climatiques. « Nos cercles associatifs, professionnels ou même amicaux ne sont pas du tout sensibilisés. En collaborant, nous pourrons trouver de la motivation et être plus efficaces », estime Maël, l’un des ambassadeurs. Durant six mois, des cours de cuisine, des visites de sites, des chantiers de récoltes ou même des projections et apéro-débats seront donc organisés sur le territoire de la Métro. Il sera par exemple mis sur la table des moyens pour privilégier le bio à moindre coût, des méthodes pour réduire le gaspillage alimentaire ou même d’autres manières de cuisiner en réduisant sa consommation de viande, très émettrice en CO2, et néfaste pour la santé en cas d’ingestion en grosse quantité. « Il ne faut plus aborder les questions d’alimentation de façon isolée mais de façon globale. Il faut parler de la santé de la planète, du consommateur ou même de la santé économique de nos producteurs », considère Salima Djidel, vice-présidente à la santé et à la stratégie alimentaire de la Métro. La collectivité travaille aussi en collaboration avec le tissu associatif, très implanté, notamment dans les quartiers populaires, pour tenter de mobiliser les plus précaires, premières cibles de la dégradation alimentaire.

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Publié le 27.06.2024 à 12:00

Mardi 25 juin, l’ANDRH du Dauphiné, branche régionale de la première communauté de professionnels des ressources humaines, a organisé sa soirée de fin d’année à la chambre de métiers et de l’artisanat de l’Isère, avec en invité d’honneur l’humoriste Karim Duval.

« Ce soir, nous n’allons pas parler d’actualité sociale ni de jurisprudence, d’intelligence collective ou artificielle, pas plus que de retraite. Ce soir, nous avons le privilège d’échanger avec un expert, Karim Duval, qui va nous parler de son métier d’humoriste, après avoir travaillé plusieurs années en entreprise. » C’est ainsi que Cécile Deixonne, coprésidente de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines du Dauphiné (ANDRH Dauphiné), elle-même DRH chez Winoa, a introduit la soirée de fin d’année du groupement, qui s’est déroulée mardi 25 juin, à la chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) de l’Isère, à Grenoble. « Pour nous RH, tu es un peu un mouton à cinq pattes : ingénieur de formation, parlant plusieurs langues et qui après avoir exercé en entreprise, est devenu humoriste, une passion qui te tient depuis douze ans », justifie la coprésidente en s’adressant à Karim Duval. Mais c’est surtout parce que l’humoriste n’a pas manqué de railler les côtés sombres du monde du travail, qu’il était invité pour en parler, alors même que la notion d’entreprise heureuse fond comme une mode sur le milieu professionnel. « Le bonheur au travail, ce n’est pas qu’une question de cadre, ironise-t-il dans un extrait d’une vidéo projetée en début de soirée. Telle qu’avoir une table de ping-pong, une salle de sieste, un espace jus de fruit, un vélo elliptique, des iPad pour faire du yoga (…) C’est avant tout fédérer, avec tous les matins le breakfast meeting qui donne l’occasion d’appeler chaque collaborateur par son prénom, pour vérifier qu’il est bien là et dans l’instant présent, dès 8 h 30 pétantes ! »

Des informations RH partagées

La soixantaine de personnes présentes, DRH et leurs invités, a bien ri, avant de poursuivre la soirée par un temps d’échange convivial. Il fallait bien cela après une année où la plus importante association de professionnels des RH en France, comptant 6 500 adhérents dont une centaine à Grenoble et vouée au partage d’informations et d’expériences, a dû traiter des discriminations au travail, de l’égalité femmes hommes, de l’emploi des séniors ou encore de la pénurie de main-d’œuvre. « La loi portant sur la mise en conformité du droit français avec le droit de l’Union européenne en matière de congés payés, entrée en vigueur le 24 avril dernier, nous a aussi beaucoup occupés », précise Anne-Laure Jouvet, coprésidente de l’ANDRH du Dauphiné et secrétaire générale du Centre technique du papier, avant d’ajouter le rôle de collecte des dysfonctionnements repérés sur le terrain, « que l’ANDRH peut faire remonter jusqu’au ministère du Travail ». La prochaine réunion ? Elle aura lieu à la rentrée, le 19 septembre, et traitera de l’actualité sociale.

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Publié le 27.06.2024 à 11:47

Mis en service en 2020, le barrage de Livet et la centrale de Gavet sont le dernier grand aménagement hydroélectrique construit en France. Plongée dans les coulisses de cet équipement hors normes.

Pour Frédéric Corrégé, « l’hydroélectricité est un vieux métier d’avenir ». Le directeur EDF Écrins Vercors, responsable de 40 aménagements exploités sur les départements de l’Isère, de la Drôme et du Rhône, précise son propos : « Un vieux métier, parce que la force de l’eau était utilisée dès l’Antiquité par les Égyptiens et elle a servi pour produire de l’électricité dès le XIXe siècle, notamment pour remplacer les éclairages au gaz des villes et pour alimenter des industries, dont la papeterie et la métallurgie. Et moderne, parce que c’est la seule énergie renouvelable qui soit programmable en fonction des besoins. Elle est extrêmement importante pour l’équilibre du système électrique d’aujourd’hui et pour aider à la transition énergétique vers plus de solaire et d’éolien ».

40 % d’électricité en plus

Figurant parmi les principaux départements producteurs d’électricité d’origine hydraulique, l’Isère est aussi celui qui accueille le barrage de Livet et la centrale de Gavet, qui sont le dernier grand aménagement hydroélectrique créé en France. Mis en service en 2020, cet aménagement d’une puissance de 97 MW a remplacé cinq barrages et six centrales hydroélectriques, datant de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, tout en produisant 40 % d’électricité en plus. « C’est un aménagement conséquent, qui permet de produire l’équivalent de la consommation électrique des habitants des villes de Grenoble et de Chambéry (230 000 personnes). C’est l’une des trois plus grosses productions du département de l’Isère, et parmi les dix plus grosses productions des Alpes », affirme Frédéric Corrégé.

Une gestion optimisée

Le barrage de Livet reçoit l’eau de la Romanche, qui arrive de trois points principaux : du barrage du Chambon, situé au pied de la montée des Deux-Alpes ; du barrage du Verney, qui se trouve sur la vallée de l’Eau d’Olle ; et du Vénéon qui arrive de La Bérarde, dans le massif des Écrins. « Jusqu’à 90 % de l’eau (45 m3 par seconde) peuvent être détournés vers l’usine de Gavet, située 10 km plus bas, sachant que les 10 % restants (5 m3 par seconde) – nécessaires à la vie des poissons et des plantes – constituent le débit minimum qui doit être restitué dans le cours naturel de la Romanche. L’eau turbine dans la centrale pour produire de l’électricité et va ensuite traverser encore onze aménagements hydroélectriques avant d’arriver au Rhône. Une gestion optimisée de la production d’électricité est réalisée à partir d’un centre de conduite des aménagements basé à Lyon, en fonction des besoins électriques, des niveaux d’eau dans les barrages et des apports d’eau qui arrivent par les précipitations ou la fonte des neiges », détaille Frédéric Corrégé.

Un barrage au fil de l’eau

À la différence des grands barrages de Grand’Maison et du Chambon, positionnés en amont, celui de Livet ne possède pas une capacité de retenue importante. « C’est un aménagement au fil de l’eau qui produit en permanence en fonction du débit qui arrive », souligne Samuel Villeneuve, responsable du groupement d’usines Romanche Gavet, qui comprend « l’aménagement de Gavet, celui du Péage-de-Vizille qui a la même fonctionnalité, ainsi que trois usines de petite hydraulique à Saint-Pierre-de-Mésage, qui turbinent l’eau des lacs matheysins ». Une vingtaine de personnes travaillent à l’exploitation de ces cinq installations. Tout le fonctionnement de l’aménagement de Gavet est automatique, mais du personnel d’astreinte peut intervenir en une demi-heure, 24 h sur 24 et 365 jours par an, en cas de problème. « Il peut être commandé manuellement si les automatismes sont arrêtés, en période de crue par exemple, ou pour réaliser des opérations d’entretien », indique Frédéric Corrégé.

Déconstruction et renaturation

Dès la conception de l’aménagement de Gavet, l’impact environnemental a été pris en compte. En rive gauche du barrage, une passe à poissons a été aménagée, leur permettant de remonter le cours de la Romanche. En parallèle, a été lancé le projet Moyenne Romanche, prévoyant la déconstruction des cinq barrages et de cinq centrales inutilisés. Inscrite aux Bâtiments de France, la sixième centrale, celle des Vernes, va quant à elle être conservée afin de garder la mémoire de cette histoire industrielle et de ce passé de la houille blanche dans la vallée de la Romanche. « Deux chantiers de déconstruction sont encore en cours. L’ensemble de la vallée va être renaturé, avec une revégétalisation des berges en utilisant des espèces locales », détaille Frédéric Corrégé. Une voie verte reliant Grenoble au Bourg-d’Oisans sera également créée, afin de redynamiser le tourisme sur ce territoire.

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Publié le 27.06.2024 à 11:46

Des mariages aux grandes réceptions d’événements sportifs, musicaux et d’entreprises, le Viennois Declerck Traiteur se réinvente sans cesse pour proposer à sa clientèle des prestations haut de gamme avec de la création culinaire, un travail en circuits courts et des pratiques durables.

« Nous avons des clients qui nous font confiance depuis trente ans et des familles pour lesquelles nous avons assuré 5 à 6 mariages ! » Bruno Burel veut illustrer le fait que Declerck Traiteur s’immisce au sein de grandes dates professionnelles et personnelles. Débarqué en tant que cuisinier en 1991, il affiche sa fierté de diriger un spécialiste de l’événementiel régional qui n’a pas perdu son identité. Initialement, Yvon Declerck a bâti sa réputation sur les prestations de mariages.

60 % du CA avec les entreprises

Si aujourd’hui Declerck Traiteur assure jusqu’à 120 mariages par an, son activité a évolué en développant le réceptif pour le sport. « Nous travaillons avec l’Olympique Lyonnais, le FC Grenoble, les Brûleurs de Loups, le CS Vienne rugby et nous sommes en train de signer avec l’ASSE », détaille Bruno Burel qui est fidèle à Jazz à Vienne et l’Aluna Festival de Ruoms (Ardèche). Des centres de congrès comme Alpexpo, à Grenoble, et l’Espace Tête d’Or, à Lyon, le Cirque Imagine, à Vaulx-en-Velin, ou des grandes entreprises comme Eiffage et Orange font régulièrement appel à l’entité viennoise. « En réalisant dorénavant 60 % de notre chiffre d’affaires avec des entreprises, nous travaillons tout au long de la semaine. » Declerck Traiteur ne se met pas de barrières. « Nous pouvons être sollicités pour des baptêmes à 20 personnes, pour 8 plateaux-repas livrés dans des bureaux mais aussi un banquet d’entreprise de 2 500 convives ! », précise Bruno Burel.

Des recettes élaborées par un chef

L’entreprise s’est structurée avec des responsables de secteurs (production, logistique, montage des équipes extérieures, comptabilité, administratif et communication). Les devis sont établis dans un rayon de 150 km, entre Dijon et Montélimar, Saint-Étienne et Annecy. Declerck Traiteur possède dans ses rangs un chef exécutif qui a la charge d’élaborer toutes les recettes et de participer à toutes les dégustations. « Il a un parcours de dix ans de restaurants étoilés comme Anne-Sophie Pic, Chabran, Ducasse et Planet Caviar à Genève », glisse Bruno Burel, qui peut s’appuyer aussi sur un charcutier, six pâtissiers dont un qui fait la boulangerie pour des réalisations techniques, maison, haut de gamme, avec des produits frais et en circuits courts. Grâce à l’apport du groupe Symy entré dans le capital, Declerck Traiteur a pu sortir de terre un nouveau site de 2 300 m² à Reventin-Vaugris, qui sera fonctionnel en décembre. Ces locaux avec un vaste atelier de dégustation seront en autonomie énergétique par le biais de 1 400 m² de panneaux photovoltaïques sur le toit. En pur autodidacte, Bruno Burel se délecte « d’une nouvelle aventure chaque semaine », pleine de sens au plaisir des sens.

Repères
1983 :
Yvon Declerck a créé la société en 1983, vendue en 1988. Bruno Burel est PDG depuis 2023.
46 : l’entreprise compte 46 collaborateurs permanents et des « extras » renforcent l’équipe.
2 300 m² : le nouveau site de production à Reventin-Vaugris qui ouvrira en fin d’année fera 2 300 m².
5,3 millions d'euros : le chiffre d’affaires de Declerck Traiteur a atteint 5,3 millions d'euros en 2023, en dynamique reprise post-Covid.

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Publié le 27.06.2024 à 10:00

Anne-Françoise Besson a dédié sa vie à sa famille et aux autres. Quatre ans après son élection, la maire de Bernin fait le point sur son mandat. L’occasion de revenir sur les projets de cette commune de 3 200 habitants, rattachée au Grésivaudan.

« Amener de la fraîcheur »

« Nous sommes tous concernés par l’écologie, peu importe le parti, et nous serions bien inconscients de ne pas agir en conséquence. À Bernin, nous avons aménagé le centre-village, traversé par la route départementale, et la cour de l’école élémentaire avec le souci d’installer un revêtement perméable, de l’herbe ou des arbres pour amener de la fraîcheur sur ces zones minérales. Nous allons en faire autant à l’école maternelle avant la fin du mandat. Enfin, nous avons aménagé des arceaux à vélo, des panneaux photovoltaïques, des leds, des bornes électriques… »

Rénover l’existant

« Nous faisons une étude pour rénover l’école élémentaire et lancer les travaux en 2026. La mairie a été isolée lors du précédent mandat, mais il reste encore du travail, notamment sur les huisseries. Nous rénovons aussi le château de la Veyrie qui accueille des expositions. Il faut éviter de construire de nouveaux bâtiments, d’autant que nous sommes déjà bien lotis en équipements : salle des fêtes, bibliothèque, résidence séniors… L’idée est de rendre d’abord l’existant vertueux énergétiquement. »

Assurer le service

« Aujourd’hui, nous avons des recettes qui ne sont pas dynamiques et des dépenses croissantes, entre l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires, du prix des fluides, du prix des chantiers de rénovation… Il faut parvenir à réduire notre fonctionnement, sans altérer le service que nous rendons aux gens. C’est difficile, car il y a aussi une crise dans la fonction publique qui fait que nous avons de plus en plus de mal à recruter. Ce n’est pas qu’une question de moyens, c’est aussi une question humaine. »

300 enfants à l’école

« Nos écoles comptent 300 enfants. Ce chiffre ne bouge pas, alors que les parents sont plus consommateurs de service public. Nous avons maintenant des listes d’attente au centre de loisirs et, depuis que l’école est obligatoire dès 3 ans, il y a plus d’enfants à la cantine. La mairie prend en charge la moitié du prix du repas. Même s’il a lui aussi augmenté, nous voulons continuer de proposer des activités durant la pause de midi. Depuis dix ans que je suis élue, nous n’avons jamais augmenté les impôts. »

Faire preuve de pédagogie 
« Il faut garder à l’esprit l’inquiétude des gens, essayer de la comprendre et être pédagogue. Le changement fait peur. La place de la Bascule, actuellement en travaux, était un parking avec une vingtaine de places. Après avoir créé un nouveau parking en centre-ville, nous voulions rendre cette place plus verte. Il y a eu une réunion publique où les gens se sont divisés. Nous avons coupé la poire en deux en gardant neuf places en zone bleue et en aménageant des toilettes, quelques bancs et des arbres. »

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Publié le 27.06.2024 à 10:00

Et de dix ! Début juillet, le Vercors music festival donne rendez-vous au public pour célébrer son anniversaire sur le plateau. Le directeur délégué Pierrick Aunillon revient sur cet événement qui prône ouverture et accessibilité.

S’il fallait résumer l’esprit du festival…

P.A. Dès l’origine, le but était de construire un festival ouvert à tous, qui permette une proximité avec des artistes émergents ou des têtes d’affiche et qui corresponde au territoire. L’événement, avec sa jauge de 3 000 à 3 500 personnes, offre une pause aux artistes dans leur grosse tournée. Et le public est aussi content d’avoir de l’espace dans un écrin de verdure, du bon son, de bien voir la scène… Ce type de festival « moyen », en termes de jauge, charme de plus en plus.

Pourquoi avoir choisi de réadapter le format cette année ?

P.A. L’an dernier, malgré son succès, le festival n’a pas trouvé de point d’équilibre financier. Il y a eu beaucoup de jeunes avec des tarifs réduits, des pass culture, des pass amis… Cela a fait baisser le prix moyen du billet. Et puis, nous avons subi la hausse des coûts : hébergement, restauration… Comment alors continuer l’aventure, en gardant un festival à taille humaine et accessible ? Cette année, nous voulons que tout le monde puisse venir fêter la dixième édition. Le vendredi, il y aura donc une politique tarifaire encore plus accessible. Nous allons réduire des coûts en proposant quasiment autant d’artistes, mais sur une seule scène. Et puis, certaines choses vont être reprises par l’association Vercors en scène, ce qui nécessite davantage de bénévoles.

La programmation se veut « cohérente », qu’est-ce que cela signifie ?

P.A. Comme c’est une année charnière, nous voulons retrouver une ligne artistique ouverte : musiques du monde, musiques festives, soul… L’objectif est que ce soit cohérent durant les trois jours. Le dimanche, nous accueillerons Keziah Jones, qui reviendra présenter son nouveau projet. Il y aura aussi Ladaniva, Flavia Coelho ou Faada Freddy, qui symbolisent le métissage, l’ouverture. Le samedi, on retrouvera un esprit festif avec Massilia Sound System. Nous avions aussi envie d’avoir des artistes émergents, comme Cléa Vincent ou Sarah Lenka.

Que représente ce festival pour le territoire ?

P.A. Un vrai lien social. Le festival est un projet dont les gens du plateau se sont emparés. Et il permet aux personnes venues d’ailleurs de voir le territoire et la montagne autrement. C’est aussi un vrai vecteur de développement touristique. En neuf éditions, le festival a dépassé son rayonnement local. Les hébergements sont toujours complets et il y a du monde au camping du festival. Les gens viennent plusieurs jours sur le plateau et participent aussi à des activités en journée.

Que faut-il vous souhaiter pour les dix ans à venir ?

P.A. Que tout le travail mené par l’association et les bénévoles continue. C’est un festival avec des valeurs, du sens, implanté sur un territoire. Nous avons hâte de vivre cette dixième édition, c’est une étape. Nous espérons qu’il y aura du monde. Et puis, de nombreux artistes ne laisseront pas le public indifférent. Pourvu que cela dure !

Vercors music festival : du 5 au 7 juillet, à Autrans-Méaudre-en-Vercors.vercorsmusicfestival.com

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Publié le 27.06.2024 à 10:00

C’est « un petit village » perché sur les hauteurs de Grenoble. Pour l’été, la Bastille s’offre une place rénovée et un nouveau restaurant. Deux inaugurations célébrées le 26 juin, en présence de la Régie du téléphérique et de ses partenaires.

« C’est du deux en un », s’enthousiasme Patricia Gallois, directrice de la Régie du téléphérique de Grenoble Bastille. En ce 26 juin se tient en effet la double inauguration du nouveau restaurant et de la place Tournadre. « Nous avons commencé les travaux le 22 janvier, poursuit Patricia Gallois. C’est un exploit de les avoir menés dans ce laps de temps et sur un site occupé, sans jamais fermer la Bastille. »

« Une première en France »

Pendant cinq mois, le chantier a mobilisé plusieurs entreprises iséroises : Carron pour le terrassement, la déconstruction, les voiries et réseaux divers ; Sols Alpes pour les bétons de réemploi ; Sports et Paysages pour la végétalisation et Metalstar pour le mobilier et la serrurerie. « Il fallait quand même un sol dur, pérenne, qui puisse accueillir du monde, note l’architecte Éric Seguin, de l’agence grenobloise Paul & Seguin, chargée de la maîtrise d’œuvre. Nous avons vite été confrontés à la question de l’accès. C’était un peu fou de casser le sol, qui était dans un état déplorable et assez dangereux, de descendre puis de remonter des matériaux pour recouler un nouveau sol. » D’où l’idée de réutiliser sur place l’existant, tout en assurant la garantie décennale. « Une première en France », rappelle l’architecte.

Un nouveau restaurant

Autre nouveauté, le Restaurant du téléphérique remplace désormais l’O2, fermé depuis février. À sa tête, Bastien Jobard n’est pas un inconnu dans ce « petit village », en tant que gérant du snack et associé d’Acrobastille. « Cela fait quelques années que j’opère sur le site. Le restaurant m’a toujours fait de l’œil », annonce le Grenoblois d’adoption. L’établissement proposera « une cuisine très populaire, au sens noble du terme », à base de produits fraiset locaux. « Nous avons l’avantage d’être sur un lieu dynamique, mais il ne faut pas rester sur une restauration traditionnelle », ajoute le gérant qui compte aussi miser sur les événements et les partenariats. Cet été, la structure – qui a conclu une convention d’occupation du domaine public avec la Régie du téléphérique – sera ouverte du mardi au dimanche, de 9 h 30 à 23 h, tandis qu’en basse saison, les plages horaires devraient se réduire. « Je sais que c’était une zone compliquée avec les précédents restaurateurs. La Régie a compris que nous avions intérêt à être ouverts quand il y avait du monde, mais qu’ouvrir un jour de pluie, au mois de novembre, c’était difficile », précise Bastien Jobard. Le gérant et son équipe attendent leurs premiers clients dès le 28 juin. Seront disponibles dans un premier temps boissons, gourmandises et autres glaces, en attendant une carte plus fournie. Au menu ? Huit plats chauds et froids, ainsi que des desserts maison.

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Publié le 27.06.2024 à 09:37

Cette balade permet de découvrir un imposant amphithéâtre de sommets, tout en bénéficiant de magnifiques perspectives sur la haute vallée du Bréda et le massif d’Allevard.

La balade s’amorce sur le large chemin d’alpage qui prolonge la route d’accès à la station du Pleynet. Dès le départ, on ne peut qu’être surpris par l’imposante barrière de sommets qui ferment la vallée du Bréda du haut de leurs 2 700 m d’altitude.

Vers le chalet des Fanges

On remarque aussi, dans la profondeur de la vallée, les villages de Fond de France et du Curtillard, dominés par la puissante architecture du massif d’Allevard, éclairé par la présence de nombreux névés qui résistent à la chaleur de l’été. Le chemin s’élève en larges lacets, tout en coupant parfois quelques pistes de ski. Au fil de la progression, la vue ne cesse de s’élargir, notamment en direction du massif de la Valloire. On aperçoit, dans ce véritable archipel de sommets, la pointe effilée du Puy Gris, l’une des plus hautes cimes de la chaîne de Belledonne (2 908 m d’altitude). En arrivant au cinquième lacet, on remarque un sentier qui part sur la gauche, mentionné par un panneau de randonnée (GR du pays d’Allevard). C’est la direction à prendre mais, avant de poursuivre la marche, un arrêt s’impose pour admirer la beauté du paysage (voir texte encadré). Les personnes en manque de condition peuvent limiter la balade à ce belvédère ou prolonger la marche jusqu’au chalet des Fanges et même en direction du col du Merdaret pour bénéficier d’un plus vaste panorama.

La montagne du Pra

Au terme d’une courte descente, la progression se déroule sur un parcours pratiquement horizontal sans la moindre difficulté, mais au cœur d’un environnement dont le caractère sauvage, minéral, presque oppressant ne peut laisser indifférent. Le contraste surprend entre la verdure luxuriante de la vallée et les pentes décharnées, coupées de barres rocheuses et de longues casses d’éboulis qui se dressent juste au-dessus du sentier. Le chalet du Pra (1 657 m d’altitude) marque le terme de la balade, avant de revenir sur le parking par le même itinéraire. Cependant, pour profiter davantage de la beauté majestueuse du cadre, nous conseillons de prolonger la marche, au gré de sa propre motivation, en s’engageant sur l’étroite piste qui s’amorce sur la droite en direction de la montagne du Pra. Chaque mètre gagné élargit un peu plus l’ampleur du paysage vers la vallée du haut Bréda, mais permet surtout de contempler un relief farouche, aux pentes rugueuses et décharnées, qui s’étirent de la cime de la Jasse à la dent du Pra. À la beauté du paysage s’ajoutent les plus grandes chances d’apercevoir des animaux, surtout les marmottes qui trouvent dans cet environnement leur terrain de prédilection mais aussi, avec un peu de chance, d’observer une harde de chamois ou de bouquetins.

Un retour en boucle

En disposant d’un deuxième véhicule au village de Fond de France, il est possible d’effectuer un retour en boucle. Dans ce cas, depuis le chalet du Pra, il faut poursuivre la marche sur le GR du pays d’Allevard par un magnifique itinéraire en balcon ouvert sur un immense panorama pour rejoindre le chalet du Gleyzin de la Ferrière, avant de plonger sur la vallée du Haut Bréda.

Difficulté : 2/4.
Temps aller-retour : 3 h 30.
Dénivellation cumulée : 400 m.
Carte de référence : carte IGN Bourg-d’Oisans-Alpe d’Huez 3335 ET.
Balisage : panneaux de randonnée, marques jaunes.
Départ : de la station du Pleynet, à 60 kilomètres de Grenoble, en passant par Goncelin, Allevard et Fond de France. Laisser son véhicule sur le parking situé à l’extrémité de la station (panneaux de randonnée).

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END

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