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 Les Affiches

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Publié le 07.07.2024 à 21:41

Dans la 9e circonscription de l’Isère, la candidate du Nouveau Front populaire Sandrine Nosbé remporte cette élection avec 52,63 % des suffrages exprimés, devant la candidate du Rassemblement national Cécile Bene (47,37 %).

Le taux de participation de la 9e circonscription de l’Isère s’élève à 71,42 %.

L’article Législatives 2024 : Sandrine Nosbé (NFP) élue face à Cécile Bene (RN) est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 07.07.2024 à 21:39

Dans la 2e circonscription de l’Isère, la députée sortante Cyrielle Chatelain (Nouveau Front populaire) est arrivée en tête avec 62,07 % des suffrages exprimés, devant le candidat du Rassemblement national Édouard Robert (37,93 %).

Le taux de participation de la 2e circonscription de l’Isère s’élève à 67,63 %.

L’article Législatives 2024 : Cyrielle Chatelain (NFP) élue face à Édouard Robert (RN) est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 07.07.2024 à 20:45

Le candidat Les Républicains de la 7e circonscription Yannick Neuder est arrivé en tête avec 54,33 % des suffrages exprimés, devant Benoît Auguste (RN), qui obtient 45,67 %.

Le taux de participation de la 7e circonscription de l’Isère s’élève à 71,57 %.

L’article Législatives 2024 : Yannick Neuder (LR) élu face à Benoît Auguste (RN) est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 05.07.2024 à 10:47

Que ce soit aux portes de l’Himalaya pour tourner « One degree », ou dans les anfractuosités souterraines du mythique gouffre Berger, avec « On a marché sous la terre », le réalisateur Alex Lopez ne cesse de surpasser les obstacles techniques. Pour ce Grenoblois d’adoption, mordu d’arts, de sports et de montagne, un seul objectif : montrer à travers ses films la nature telle qu’il la voit, d’une beauté à la fois fragile et bouleversante.

Avez-vous toujours été réalisateur ?

A.L. Avant d’exercer ce métier, j’étais éducateur et animateur, des boulots très énergivores. Je sentais que j’étais à la rupture. J’avais aussi cette passion de la vidéo qui me bouffait et je me suis dit qu’il fallait tenter de la vivre. J’ai donc changé de métier à 25 ans en faisant une formation de monteur graphiste vidéo. Je répondais à des films de commande et passais tout mon temps libre en montagne. Le métier demande de partir à Paris, mais ce n’était pas une option pour moi car je savais que je voulais rester à Grenoble. J’adore bouger, voyager, mais je ne me vois nulle part ailleurs. Je suis ensuite devenu réalisateur pur et dur, en tournant notamment des films de montagne et d’aventure parce que dans mon cheminement de réalisation, je suis resté attaché à mes valeurs d’éducation populaire et de relations sociales.

Pourquoi avoir choisi de montrer la spéléologie ?

A.L. Très vite, j’ai su que je pouvais rendre lisible et visible ce sport et ces milieux souterrains qui m’ont tout de suite fasciné. L’un de mes seuls regrets dans la vie est d’ailleurs d’avoir commencé la spéléo trop tard, il y a seulement dix ans ! Parce que c’est tellement génial que j’aurais aimé découvrir ça plus tôt. J’ai su que j’allais un jour faire un film notamment car lors des Rencontres Ciné Montagne, j’étais frustré de ne pas visionner des films de spéléo ou alors de voir des choses qui n’étaient pas à la hauteur de mes attentes. Je voulais essayer d’élever la spéléo au même rang que l’alpinisme. C’était une forme de combat personnel de redorer ce blason. Car après la découverte du gouffre Berger en 1953, (NDLR : cavité du Vercors, à l’époque le trou le plus profond jamais découvert), il n’y a eu presque aucune médiatisation sauf pour les accidents. À l’inverse de l’alpinisme. Depuis toujours, le souterrain fait peur et j’ai tenté d’y ramener de la lumière.

Ce film, c’est aussi une histoire d’amitié…

A.L. À la base, nous étions poussés avec Cédric Lachat et David Parrot (NDLR : les deux protagonistes du film) par une envie de raconter un exploit sportif, une conquête de l’inutile. Mais c’est devenu très rapidement une histoire d’amitié et cela s’est énormément ressenti dans tout le processus. Au bout de deux expéditions, on ne savait même plus si on allait sous terre pour faire le film, faire les explorations, ou pour se retrouver entre potes.

Vous avez aussi réalisé en 2023 One degree, documentaire tourné en Himalaya à plus de 5 000 mètres d’altitude, pour montrer les mutations environnementales. Pourquoi ?

A.L. Il y a une urgence de questionner nos pratiques de la montagne et notre rapport à notre environnement. Je mets beaucoup de temps dans mon processus personnel à prendre cela en considération, mais je me sens très imprégné de cette réflexion. Je pense qu’il faut que j’utilise les armes en ma possession pour participer à ce grand chamboulement. One degree, un film de commande, a été une première étape à cela. J’ai voulu participer à ce grand débat et d’autant plus en spéléo, parce que nous avons dix ans de retard par rapport à une grande partie des sports de nature. Comment nous comporter et préserver notre milieu ? Les pratiques commencent à bouger, mais tout doucement.

Qu’est ce qui vous anime le plus dans vos tournages ?

A.L. Ce qui m’exalte vraiment, avant les questions écologiques plus consensuelles, est le fait de ramener une documentation d’un endroit très compliqué d’accès. Et c’est la valeur qu’elle a pour moi qui m’intéresse vraiment. C’est une démarche assez égoïste ! La nature est un lieu d’expérimentation dingue et je veux découvrir tout ce qu’il y a autour de nous.

Comment qualifiez-vous vos films ?

A.L. Ce n’est pas une simple démarche documentaire mais aussi fantastique, je veux que les gens puissent voir le monde souterrain comme ils pourraient visionner un film de science-fiction. Cela me plaît d’entretenir ces légendes qui nous font peur pour de justes raisons : le souterrain n’est pas un milieu dans lequel on est censé se balader. Ce noir intense effraie et je veux qu’il vive dans mes photos et dans mes films. Mais je ne veux pas que mes films se limitent à des films d’aventure. Le point commun dans mon parcours personnel, c’est l’art et le sport. Quand je vais voir un spectacle, je ressens les mêmes choses que lorsque je vis une sortie spéléo qui me bouleverse. Je veux que ces deux veines se retrouvent dans mon film pour exploser ensemble. Il y a aussi de la sensibilité et de la poésie dans mes films.

Et pour la suite ?

A.L. Je vais réaliser un autre film de spéléologie mais cette fois sur le thème de l’eau et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Nous irons avec Cédric, David et Léa (NDLR : participante de On a marché sous la terre) pour montrer que des femmes aussi pratiquent la spéléo en exploration. À l’heure où les questions de pénurie d’eau commencent à se faire sentir un peu partout, quel rôle jouent les spéléologues dans une meilleure connaissance du réseau souterrain ?

  • 1986 : naissance et enfance à Valence.
  • 2013 : devient monteur graphiste vidéo.
  • 2016 : réalise un premier documentaire « Vies d’ados ».
  • 2017 : reçoit ses premiers prix en photographies souterraines.
  • 2023 : sorties des films « One degree » et « On a marché sous la terre ». Ce dernier film a obtenu 15 distinctions, dont le Grand Prix 2024 décerné par le Fonds d’aide au cinéma de montagne (Fodacim).

L’article Alex Lopez, réalisateur et photographe: « Je veux tenter d’élever la spéléo au même rang que l’alpinisme » est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 04.07.2024 à 14:03

La défense de l’homme doit être envisagée dans son humanité, même s’il n’en reste qu’une once, disait Robert Badinter.
La justice restaurative permet de réveiller cette once d’humanité, tant pour l’auteur que pour la victime. Protéger la société et promouvoir une justice restaurative se conjuguent ainsi de manière complémentaire et nécessaire.

> En Belgique, sous l’impulsion d’experts comme le professeur Vandermeersch de l’Université de Louvain, le Code pénal belge a récemment été modifié pour faire de la prison une alternative, prouvant ainsi que protéger la société n’est pas incompatible avec une justice plus restaurative.

La justice restaurative en France : définition et apports

Introduite par la loi du 15 août 2014, la justice restaurative fait partie intégrante du Code de procédure pénale, à l’article 10-1 : « À l’occasion de toute procédure pénale et à tous les stades de la procédure, y compris lors de l’exécution de la peine, la victime et l’auteur d’une infraction, sous réserve que les faits aient été reconnus, peuvent se voir proposer une mesure de justice restaurative… »

C’est une mesure complémentaire au système pénal traditionnel. Elle repose sur le dialogue entre les victimes et les auteurs d’infractions, apportant à la fois apaisement pour les victimes et responsabilisation pour les auteurs. Ses principes fondamentaux sont la confidentialité des échanges et l’autonomie de la sanction pénale. Pour être mise en œuvre, elle nécessite la reconnaissance des faits par l’auteur, le consentement des participants, et la présence d’un tiers indépendant et formé.

Les dispositifs de justice restaurative peuvent être pré ou post-sentenciels et prennent différentes formes, y compris les rencontres directes ou indirectes entre groupes de victimes et d’auteurs d’infractions similaires. Ces dispositifs ont montré des résultats prometteurs, notamment dans la réduction des récidives et l’apaisement des relations sociales. La justice restaurative est pratiquée de manière inégale sur le territoire français, malgré une loi en vigueur depuis 2014.

Les bénéficiaires des mesures de justice restaurative en retirent tous un grand bénéfice, tant sur le plan personnel que professionnel, comme en témoignent de nombreux récits. Les animateurs de ces mesures sont des bénévoles formés ou des professionnels exerçant d’autres professions judiciaires.

Lors de différents colloques, dont le dernier à l’Assemblée nationale le 4 juin 2024, différents professionnels ont pu échanger sur leurs pratiques et des pistes de réflexions ont émergé.

1. Information systématique : l’accès à la justice restaurative doit être reconnu comme un droit, et l’État doit se doter des moyens nécessaires pour respecter ce droit.

2. Temps dédié pour les agents : les DISP et DTPJJ doivent allouer du temps spécifique à leurs agents pour la pratique de la justice restaurative.

3. Formation des avocats et magistrats : il est crucial de financer la formation des avocats et des magistrats à un module de sensibilisation à la justice restaurative pour les rendre aptes à être des prescripteurs éclairés.

4. Référents justice restaurative : instituer systématiquement des référents justice restaurative au sein des Barreaux et des juridictions.

5. Aide juridictionnelle : accorder de droit l’aide juridictionnelle aux auxiliaires de justice intervenant en justice restaurative.

La mise en pratique de la justice restaurative en Isère

À Grenoble et en Isère, des programmes de justice restaurative se développent grâce à une convention de partenariat signée en 2022. Cette convention implique le tribunal judiciaire de Grenoble, France Victimes Grenoble, le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), le Barreau de Grenoble et l’Institut français pour la justice restaurative (IFJR). Un groupe de travail interdisciplinaire se réunit toutes les six semaines et ne fait pour l’instant que des médiations restauratives.

À noter qu’à l’échelle nationale, en 2022, ces médiations restauratives ont pris une part majoritairement plus importante que les rencontres entre détenus ou condamnés/victimes.

Pour quels types de dossiers ?

La justice restaurative peut être envisagée pour différents types de dossiers, y compris les violences intrafamiliales. La sécurité, la confidentialité, le volontariat et la reconnaissance des faits sont des conditions essentielles à la mise en œuvre de ces mesures.

La justice restaurative remplit trois objectifs principaux : responsabiliser, reconstruire et réhabiliter. En responsabilisant les auteurs, en permettant aux victimes de se reconstruire et en facilitant la réhabilitation de chacun, elle contribue à un meilleur vivre-ensemble.

La place de l’avocat dans la justice restaurative

L’avocat joue un rôle central dans la mise en œuvre et la promotion de la justice restaurative. Son engagement et sa formation sont essentiels pour garantir que cette approche soit bien comprise et efficacement appliquée.

L’avocat comme prescripteur

En combinant l’article 10-1 du Code de procédure pénale et l’article 6-1 du RIN (Règlement intérieur national des avocats), il en résulte une obligation de conseil de l’avocat à tout stade de la procédure, que ce soit pour les majeurs ou les mineurs. Cette mission de conseil inclut désormais la sensibilisation à la justice restaurative.

Les avocats doivent informer systématiquement leurs clients, qu’ils soient auteurs ou victimes, des possibilités offertes par la justice restaurative, tant au stade pré-sentenciel que post-sentenciel.

Formation et sensibilisation : pour être de véritables prescripteurs éclairés, les avocats doivent recevoir une formation spécifique à la justice restaurative. Cette formation devrait être obligatoire dans les écoles des avocats afin de les préparer à proposer cette option à leurs clients. De plus, chaque Barreau devrait disposer d’un référent en justice restaurative pour soutenir et guider les avocats dans cette démarche.

Accompagnement et soutien : l’avocat accompagne ses clients tout au long du processus de justice restaurative. Pour les victimes, il s’agit de les préparer aux rencontres et de les soutenir psychologiquement face à l’auteur de l’infraction. Pour les auteurs, l’avocat aide à comprendre les attentes et les enjeux de la démarche, les préparant à reconnaître leurs actes et à exprimer leur volonté de réparation.

L’avocat comme animateur de mesure de justice restaurative

Missions particulières d’expertise ou de médiation de l’avocat : selon l’article 6-3-1 du RIN (Règlement intérieur national), l’avocat peut recevoir des missions de justice, être investi d’une mission de professionnel qualifié, d’arbitre, d’expert, de médiateur, de praticien du droit collaboratif, de liquidateur amiable ou d’exécuteur testamentaire, et désormais d’animateur de justice restaurative.

Actuellement, les avocats animateurs de mesures de justice restaurative sont encore peu nombreux. La formation et l’organisation de ces missions doivent être renforcées pour répondre aux besoins croissants en matière de justice restaurative.

L’avocat joue un rôle crucial dans ce nouveau paradigme. Il est essentiel que des formations adéquates soient mises en place pour sensibiliser les avocats à la justice restaurative et que des référents soient présents dans chaque Barreau. De plus, l’État doit garantir l’accès à la justice restaurative en allouant des ressources suffisantes et en instituant des mesures de soutien appropriées.

La justice restaurative n’est pas seulement une alternative ; c’est une nécessité pour une société plus juste et pacifiée, « un supplément d’âme à la justice pénale » (D. Griveaud, thèse Paris Nanterre 2022).

L’article La justice restaurative, un nouveau paradigme en matière pénale est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 04.07.2024 à 13:57

Le Pont de Champ, à BeaucroissantLe Pont de Champ, à Beaucroissant

Grande et lumineuse, la salle qui vous attend au Pont de Champ s’habille de bois blond pour vous accueillir dans un cadre chaleureux et douillet. Tenu depuis 2008 par Stéphanie et Xavier Viot, ce restaurant chouchoute ses clients avec une cuisine généreuse. Après trois mois de fermeture due à des dégâts provoqués par une tempête, Le Pont de Champ rouvre en ce début d’été avec davantage d’énergie. Une énergie et une générosité qui transparaissent dès l’entrée, avec ce duo de foie gras et truite fumée, à la fois copieux et délicieux. Le foie gras, de très belle facture, est accompagné de sa gelée de fruit et d’un petit pain chaud. Le saumon, bien gras, et une jolie salade complètent un tableau de maître. Autres possibilités d’entrées : une cassolette d’escargots persillés, des cuisses de grenouilles persillées ou de belles salades multidimensionnelles. Voilà qui est de nature à contenter tous les appétits.

Un burger qui décoiffe

La suite des propositions est longue comme le bras : jambon rôti à la bière des Alpes, pavé de veau sauce forestière, omble chevalier rôti sauce à l’ail des ours, bavette à l’échalote, tartare maison, magret de canard flambé au miel et également ce burger qui fait les gros titres à l’entrée du restaurant, un burger particulier car dénué de pain… Une surprise à ne pas manquer. Quant à la cassolette de poisson sauce champagne, accompagnée d’une timbale de riz et d’une fondue de légumes, elle assure également. La visite en terre gourmande n’est pas terminée car il faut savoir goûter à la profiterole géante revisitée, sorte de porte-parole de la carte des douceurs. La carte des vins, bien que courte sur pattes, propose quelques flacons de bon aloi comme le crozes-hermitage du Domaine des Remizières à 31 euros ou le saint-joseph du Domaine des Chênes à 35 euros. Ah, j’oubliais, Le Pont de Champ possède aussi des chambres…

Le Pont de Champ
40, route du Pont-de-Champ, à Beaucroissant.
04 76 65 22 10.
70 couverts.
Fermé le samedi et le dimanche (sauf réservations).

DEMANDEZ L'ADDITION
Cadre : du bois blond en veux-tu en voilà, de grandes baies vitrées, des serviettes en tissu.
Menus et carte : menus à 19,90, 32 et 42 euros.
Spécialités du chef : en cuisine, Xavier Viot, assisté de Jean-Luc Ginet, gâte ses hôtes avec une cuisine de style brasserie, copieuse et fine. Des desserts à se damner.
Carte des vins : pas un livre de chevet, mais des valeurs sûres proposées à des prix très raisonnables.
Pain : portion.
Café : bon, servi avec son petit spéculoos.
Parking : oui, un grand, juste devant.

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Publié le 04.07.2024 à 13:44

Cette balade permet de découvrir la réserve naturelle des hauts plateaux du Vercors par un cheminement forestier qui débouche dans la plus vaste clairière du massif.

La balade s’amorce sur l’itinéraire de la traversée du Vercors en s’engageant sur le large chemin (piste de ski de fond en hiver) balisé de marques rouges et blanches (GR 9) et de panneaux de randonnée. Après avoir traversé une partie du terrain de golf de Corrençon-en-Vercors et longé le centre de ski nordique, une courte montée conduit à la vaste clairière du Champ de la Bataille, qui fut le théâtre de violents combats au XVsiècle à cause de rivalités entre plusieurs diocèses. La marche se prolonge sur un parcours pratiquement horizontal, agrémenté de magnifiques images sur le sommet de la Grande Moucherolle, le deuxième sommet du Vercors pour son altitude (2 284 m), qui apparaît sous ses plus belles perspectives.

La stèle du 45e parallèle

Le sentier pénètre ensuite sous les frondaisons d’une épaisse forêt qui rassemble les principales essences des Alpes du Nord (sapins, épicéas, fayards, érables…). Au terme d’une petite heure de marche, on atteint la clairière « du 45e parallèle ». Un petit arrêt s’impose pour lire les informations inscrites sur une borne géographique et pour apprécier cet instant unique où l’on se trouve à égale distance entre le pôle Nord et l’Équateur ! En face du monument, on remarque une stèle érigée à la mémoire de la Résistance dans le Vercors.

Aux portes de la réserve

Le cheminement se poursuit sans difficulté, mis à part le franchissement de courts raidillons… vite suivis de longs replats. Par les nombreuses trouées de verdure, le regard porte parfois sur les crêtes de la Balme, qui s’étirent à plus de 2 000 m d’altitude. Au sommet du petit collet, un panneau indique l’entrée dans la réserve naturelle des hauts plateaux du Vercors (réglementation spécifique à respecter), la plus importante entité géographique de ce type en France métropolitaine. Une courte descente amène à l’entrée d’une clairière où se dresse la cabane de Carrette, qui peut marquer le terme de la balade pour les personnes confrontées à des problèmes d’horaires.

Une variante possible

La marche se prolonge sur un bon sentier qui s’attarde dans la pénombre de la forêt, avant de déboucher dans l’immensité de la prairie de Darbounouse, longue de plusieurs kilomètres, l’un des sites les plus remarquables du massif du Vercors. De la cabane de Carrette, on peut prolonger la balade en direction du pas de l’Ernadent. Il en coûte 500 m de dénivellation (près de trois heures supplémentaires), mais l’effort est récompensé par un immense panorama qui surplombe les hauts plateaux du Vercors pour s’étendre du mont Pilat aux glaciers de l’Oisans, en passant par les bocages du Trièves et le massif du Dévoluy. La marche se déroule sur un sentier bien tracé qui s’amorce du pied de la cabane pour s’élever sous les arbres d’une épaisse forêt, avant d’atteindre la clairière du Grand Pot (1 660 m). La montée se prolonge sur les flancs d’une large combe jusqu’au pas (1 833 m), serti entre le Rocher du Playnet et les crêtes de la Balme.

À voir en chemin

Le refuge de Carrette (1 355 m d’altitude), toujours ouvert mais non gardé, dispose de toutes les infrastructures pour passer une nuit confortable ou simplement pour profiter d’un bon abri en cas de mauvais temps. En effectuant quelques pas au-dessus de la cabane, on bénéficie d’une belle vue sur les douces ondulations des plateaux du Vercors, dont la luxuriante verdure contraste avec les pentes desséchées des plus hautes cimes du massif.

Infos Pratiques Balade

Difficulté : 2/3.
Temps aller-retour : 5 heures.
Dénivellation cumulée : 450 m.
Carte de référence : carte IGN Massif du Vercors 3236 OT.
Balisage : panneaux de randonnée, marques rouges et blanches (GR 9).
Départ : de Corrençon-en-Vercors (parking de ski de fond), à 40 kilomètres de Grenoble, en passant par Sassenage, Engins et Villard-de-Lans (panneaux d’information et de randonnée).

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Publié le 04.07.2024 à 13:43

Le tournoi ITF M25 d’Uriage (troisième échelon mondial des tournois de tennis) se déroule du 7 au 14 juillet. Avec onze joueurs classés entre les 200e et 600e places mondiales, cette édition 2024 s’annonce encore plus dense que les précédentes.

En 2021, la finale du tournoi d’Uriage voyait Giovanni Mpetshi-Perricard (18 ans et 1 302e joueur mondial) l’emporter face à Arthur Fils (17 ans et 874e). Trois ans plus tard, les deux jeunes Français ont remporté leur premier titre sur le circuit principal, sur l’ATP 250 de Lyon, l’an passé pour Fils et cette année pour Mpetshi-Perricard. Et ils pointent respectivement aux 34e et 58e places mondiales. « 21 joueurs qui ont disputé notre tournoi par le passé étaient présents cette année dans le tableau final de Roland Garros, et 17 à Wimbledon. Nous avons aussi accueilli neuf joueurs qui ont par la suite intégré le top 100 mondial (et y sont toujours pour certains) et trois des quatre sélectionnés français pour les JO de Paris (Ugo Humbert, Arthur Fils et Corentin Moutet) », énumère fièrement François Virely, le directeur du tournoi d’Uriage.

Debru et Voisin à l’affiche

C’est dire la vocation de tremplin de cette compétition, qui se renforce d’année en année. « Le tableau s’annonce encore plus dense pour cette édition 2024. La tête de série numéro 1 du tournoi, Calvin Hemery, est 200e mondial », précise François Virely. Les 17 autres joueurs directement admis dans le tableau final sont classés entre les 353e et 758e places mondiales. Parmi eux, on trouve le Grenoblois Gabriel Debru (416mondial) et l’Échirollois Émilien Voisin (686e), sans oublier Florent Bax (626e) et Maxence Beaugé (726e), qui jouent pour le GUC et Échirolles en Pro B (2e division des interclubs français).

Les Bleuets en préparation

Rodrigo Alujas (Grenoble Tennis, 1 312e mondial), Simon Reveniau (Échirolles, 1 569e) et Antoine Walch (GUC, 1 597e) tenteront de leur côté de s’extirper du tableau de qualifications. « Nous devrions aussi avoir les membres de l’équipe de France juniors (U16 ou U18), à qui nous attribuons des invitations pour le tableau final. Ils viennent à Uriage afin de se préparer pour les championnats d’Europe juniors par équipes, qui se disputent deux semaines après notre tournoi, sur terre battue », explique l’organisateur.

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Publié le 04.07.2024 à 11:51

Le système national d’observation de la sécurité en montagne (SNOSM) a sorti, il y a quelques mois, son bilan national de l’accidentologie en montagne pour l’année 2023, et les chiffres continuent de grimper. En 2015, le syndicat recensait 7 045 victimes d’accident en montagne, contre 9 177 en 2023, dont 913 en Isère. Sur les domaines skiables, le ratio est d’un blessé pour 966 journées-skieurs, pour un total de 1 522 interventions, dont 228 dans le département. « Nous sommes revenus aux données que nous avons enregistrées en 2011, avec une nette progression depuis la fin du confinement, détaille Ludovic Richard, responsable du SNOSM, mais ces données doivent être nuancées ». Avec l’amélioration de leur collecte et la fréquentation plus importante dans certaines stations, le nombre d’interventions augmente par conséquent. Pourtant, ces chiffres ne proviennent que des services de secours des stations. Là où le SNOSM recensait 52 000 interventions, les médecins de montagne en comptaient 120 000. Pour les autres pratiques de montagne, les données du syndicat représenteraient 80 % de la réalité.

Davantage de néopratiquants

Une tendance ne faiblit malheureusement pas : la randonnée reste la pratique faisant le plus de victimes. En Isère, elle représente près d’un tiers des interventions (336). « C’est l’activité de montagne la plus accessible, mais aussi la plus délicate. Si les pratiquants sortent des sentiers balisés, ils s’exposent tout de suite à des aléas, comme des chutes ou des glissades », observe Ludovic Richard. Et la majorité des victimes ont entre 15 et 30 ans (157), ou plus de 50 ans (152). « Comme c’est accessible à tout le monde, certains pratiquants sont parfois peu sportifs, peu préparés et possiblement soumis aux problèmes cardiaques », précise ce dernier, conseillant de faire appel à un guide, surtout si le pratiquant est novice ou peu entraîné. Dans tous les cas, le choix de l’activité doit se faire en fonction de sa condition physique.

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Publié le 04.07.2024 à 11:42

Cette année, le Tour de France ne passe pas par les 21 virages mythiques de l’Alpe d’Huez. Pas d’échappée non plus dans la Bièvre ou dans la vallée du Rhône. Néanmoins, la Grande Boucle ne boude pas complètement l’Isère. La cinquième étape, entre Saint-Jean-de-Maurienne et Saint-Vulbas, fait ainsi un bref passage par chez nous, du côté d’Aoste et Vertrieu.

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