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 Flux des élu.e.s écolos à la Métro


 

13.06.2024 à 10:51

Les politiques d’accueil du territoire : des politiques publiques construites pour et par les exilés.

UMA

Texte intégral (734 mots)

Céline Deslattes, vice-présidente à l’emploi, l’insertion et la jeunesse mène sur la métropole une politique d’accueil et d’intégration innovante, basée sur la participation des personnes exilées à la construction des politiques publiques. Permettre l’implication des habitantes et habitants migrants dans la vie de la cité, à partir de leurs besoins est nécessaire pour un accueil digne sur notre territoire.

Dans le cadre de la politique d’accueil en faveur des personnes en exil, des primo-arrivants et des réfugiés que porte Céline Deslattes, au travers du Contrat Territorial d’Accueil et d’Intégration, la métropole s’est appuyée en 2023 sur un appel à projet du fonds européen asile, migration et intégration (FAMI) pour mettre en place deux dispositifs visant à inclure des exilés dans les réflexions autour des politiques d’accueil. Il s’agit de l’AGORA, une instance de participation des réfugiés à la vie politique métropolitaine, et des laboratoires de l’hospitalité, pour réfléchir avec les personnes concernées par la question de l’accueil.

L’Agora est la première instance de participation des réfugiés. Elle est composée de 16 réfugiés ou demandeurs d’asile de plus de 6 mois, bénévoles. Elle se réunit 1 fois par mois pour proposer des pistes d’améliorations sur les politiques d’accueil et d’intégration sur le territoire. En donnant la parole aux habitants migrants sur le territoire, l’objectif est de mieux prendre en compte les difficultés qu’ils et elles rencontrent dans leur parcours d’intégration : obstacles administratifs dans leurs démarches relatives au droit des étrangers (délais de traitement des démarches), difficulté à avoir accès à un logement, à un travail à cause des non-renouvellements des titres de séjours par les services de l’état, précarité et impossibilité à subvenir aux besoins primaires de leurs enfants, etc. S’appuyer sur ces parcours de vie est nécessaire à la construction d’un service public de l’accueil pertinent.

Les laboratoires de l’hospitalité, aussi financés par l’Union Européenne consistent à expérimenter une méthode de co-construction des politiques publiques avec les personnes étrangères nouvellement arrivées sur le territoire. Des ateliers de travail rassemblant partenaires exilés, partenaires sociaux et as­sociatifs et décideurs publics sont organisés pour réfléchir ensemble à l’amélioration des politiques d’accueil locales.

C’est aussi un projet de recherche. Des laboratoires de l’hospitalité sont donc organisés en parallèles dans cinq autres agglomération européennes, permettant ainsi à chaque ville participante d’échanger sur leurs pratiques. La métropole de Grenoble a, sous l’impulsion de Céline Deslattes, rejoint le projet en 2023. Les laboratoires de l’hospitalité ont fait des recommandations aux décideurs locaux pour mieux inclure les exilés dans les politiques d’accueil.

Ces deux dispositifs nous permettent de mettre en place des politiques publiques d’accueil construites PAR les personnes en exil, et donc adaptées à leurs besoins. Les premières actions qui vont voir le jour à la suite de ce travail en commun : un guide du nouvel arrivant et une maison de l’hospitalité lieu d’information, d’échange, de collaboration avec le monde associatif.

Par la participation des personnes exilées aux instances démocratiques locales, nous reconnaissons leur présence sur le territoire, leur légitimité à s’exprimer et à prendre part aux processus de décisions.

Nous devons utiliser ces dispositifs européens pour contribuer à la mise en œuvre de politiques publiques d’accueil dignes et inconditionnelles pour toutes et tous.

 

13.06.2024 à 09:18

Jeux populaires 2024 : le sport à la grenobloise

UMA

Texte intégral (767 mots)

Face au gigantisme des jeux olympiques de Paris, qui exclu la majorité de la population d’Île-de-France des festivités, la ville de Grenoble souhaite mettre en avant une autre vision du sport basée sur l’émancipation et l’égalité : elle organise ses grands jeux populaires ! Ouvert à toutes et tous, gratuits, festifs, ils montrent ce qu’est le sport olympique à la grenobloise ! Au programme de cet été sportif : des conférences, des évènements sportifs, culturels et populaires, à retrouver dans chacun des secteurs de la Ville de Grenoble.

Grenoble est une ville sportive. Héritière d’un passé olympique – la ville a accueilli les jeux d’hiver en 1968 –  et riche d’un tissu associatif sportif amateurs et professionnels, le sport a toujours été ici un vecteur d’émancipation et de fraternité. Labellisée ville active et sportive en 2019, la municipalité s’engage à offrir au plus grand nombre les moyens de se mettre en mouvement et bouger dans de bonnes conditions, que ce soit à l’école ou dans un club,

La municipalité souhaite rassembler l’ensemble des habitantes et habitants pour participer à un été sportif inclusif, festif et intergénérationnel. Ces olympiades à la grenobloise sont l’occasion de mettre en avant une autre vision du sport basée sur nos valeurs d’égalité femmes/hommes, de lutte contre les discriminations, de justice sociale et de santé.

Ces valeurs sont au cœur de la politique sportive municipale, rappelées dans la délibération cadre politique sportive 2023-2028. Les accompagnements des structures sportives s’inscrivent par exemple dans des démarches d’éducation populaire, de transition écologique et de santé publique.

La dimension intergénérationnelle des jeux populaires sera au centre de cet été sportif. La politique des aînés et aidant.es que porte Kheira Capdepon a pour ambition d’associer nos aînés à la vie de la cité, et de favoriser les échanges entre générations. Des propositions d’activités physiques, adaptées à chacun et notamment aux aînés sont proposées les 11 et 12 juin au Parc Paul Mistral et à l’Hôtel de Ville. Jeunes et moins jeunes sont notamment attendus pour une conférence et un tournoi de “Papyfoot-Mamiefoot”.

La culture sera aussi à l’affiche de ces olympiades à la grenobloise : le 15 juin au palais des sports, différents spectacles culturels mêlant art et éducation populaire sont prévus.  

Le samedi 22 juin pour les grands jeux populaires

Le samedi 22 juin sera le temps fort de cet été sportif. Les grands jeux populaires regrouperont toutes les politiques de solidarités que portent la ville : Accompagnement des publics prioritaires, impacts environnementaux du sport, santé et bien-être, et éducation populaire et citoyenneté.  Tous les évènements seront en ouvert à tous les habitantes et habitants, grenoblois ou non et en libre accès.

Retrouver le programme complet des jeux populaires à la grenobloise :

Programme_jeux_populaires 2024 _sport à la grenobloiseTélécharger

 

06.06.2024 à 17:44

Comité Syndical du Smmag du 06 juin 2024

UMA

Lire plus (392 mots)

Retrouvez les interventions des élu.es UMA lors du comité syndical du SMMAG du 6 juin 2024. Le bilan des comptes administratifs 2023 et l’attribution du contrat de délégation de service public pour l’exploitation du réseau de transport en commun du Grésivaudan.

Comptes administratifs 2023 : retrouvez l’intervention de Florent Cholat sur « la politique de désendettement à marche forcée du syndicat »

🧵Cette présentation du CA administratif 2023 du SMMAG nous éclaire un peu plus sur la stratégie politique du syndicat pour les prochaines années : celle du désendettement, à marche forcée. 1/4

— Une Métropole d'Avance (@UMA_METRO) June 6, 2024

Exploitation du réseau de transport en commun du Grésivaudan : l’intervention de Alban Rosa « Nous pouvions soutenir plus fortement notre outil public, la SPL MTAG pour lui permettre d’exploiter une partie du réseau de transport du Grésivaudan »

 

03.06.2024 à 14:02

Retour sur le conseil métropolitain du 31 mai 2024

UMA

Texte intégral (1190 mots)

Retrouvez les interventions des élu.es UMA lors des débats du conseil métropolitain du 31 mai 2024 sur les différents sujets à l’ordre du jour.

Le siège métropolitain : l’intervention de Lionel Coiffard

Réforme de l’audiovisuel public : l’intervention de Alan Confesson

Budget Climat : l’intervention de Vincent Fristot

Renouvellement urbain des espaces publics de la Villeneuve à Grenoble : les interventions de Eric Piolle, Chloé Pantel et Laura Siefert

Inventaire des zones d’activités économiques et sobriété foncière : l’intervention de Laurent Amadieu

Fonds de concours d’aide à l’investissement des communes pour l’exploitation de leurs équipements aquatiques : présentation de Thierry Semanaz

Nouvel incinérateur des déchets Athanor 2 : présentation de Lionel Coiffard et intervention de Alan Confesson

Modernisation de la chaufferie de la Poterne : l’intervention de Chloé Pantel

Futur mode de gestion des parkings métropolitains : l’intervention Lionel Coiffard

 

31.05.2024 à 20:18

Politique déchets – le conseil métropolitain vote le marché du nouvel incinérateur inter-territorial Athanor 2

UMA

Texte intégral (1002 mots)

Le conseil métropolitain a délibéré le 31 mai 2024 sur le marché de construction d’un nouvel incinérateur des déchets, et sur l’enveloppe financière de cette opération. Ce projet phare du schéma directeur déchets témoigne de nos ambitions en matière de réduction et de valorisation des déchets. Il est l’aboutissement d’un long processus de coopération territorial avec les six EPCI voisins (la communauté d’Agglomération du Pays Voironnais, la communauté de communes Le Grésivaudan, la communauté de communes du Trièves, la communauté de communes de l’Oisans et la communauté de communes de la Matheysine) et permet à notre territoire d’être précurseur dans la gestion et valorisation de ses déchets.

Le schéma directeur déchets 2020-2030, adopté en novembre 2017 fixe l’objectif de réduction de 50% des ordures ménagères, d’une augmentation du recyclage et de la valorisation de la matière organique (déchets alimentaires). Il est la feuille de route d’une ambitieuse stratégie politique de gestion des déchets initié dès 2014 par Georges Oudjaoudi, élu UMA et vice-président aux déchets dans la mandature précédente. Cette politique fait de notre territoire un précurseur dans sa gestion écologique des déchets avec une maîtrise 100% publique de toutes les infrastructures de collecte, de tri et de valorisation des déchets (les usines de traitement sont soit en régie publique, soit en marché public de performance sous le contrôle direct de la direction déchets de la métropole).

Il ne s’agit pas seulement de réduire le volume de nos déchets : les bénéfices écologiques sur la pollution de l’air et les émissions de GES sont conséquents. Une incinération locale (en minimisant les transports) des déchets non recyclables ou compostables est actuellement la solution de traitement la plus écologique : des milliers de tonnes de CO2 vont être évités. Ce projet s’inscrit aussi dans notre politique énergétique qui vise une plus grande autonomie du territoire.

La construction d’une nouvelle unité d’incinération et de valorisation énergétique (nom industriel de l’incinérateur, dit UIVE) à une échelle industrielle est un des éléments de cette stratégie politique pluriannuelle des déchets.

Quels avantages d’une coopération interterritoriale ?

Dès 2018, Georges Oudjaoudi a initié un groupement de commandes avec six intercommunalités voisines pour construire ensemble une nouvelle usine d’incinération « Sud-Isère » ainsi que le centre de tri des emballages. La Métropole, via l’action de Lionel Coiffard actuel vice-président aux déchets, est coordinatrice de ce groupement de commande.

La nouvelle Unité d’Incinération viendra remplacer l’incinérateur actuel, en fonctionnement depuis 60 ans et désormais obsolète en termes d’émission de particules, de valorisation énergétique et de volume à incinérer. La capacité d’incinération des déchets sera inférieure à celle actuelle, marquant l’objectif partagé par chaque intercommunalité de diminuer le volume de ses déchets. La valorisation énergétique en électricité et en chaleur produite à partir de l’incinération des déchets aura aussi un rendement très supérieur à la situation actuelle. Cet UIVE sera un outil stratégique pour l’indépendance énergétique du territoire. L’usine d’incinération d’Athanor alimente le réseau de chauffage urbain tout au long de l’année, hiver comme été pour l’eau chaude, pour près de 100.000 logements.

L’incinérateur entrera en service en 2029 et pourra incinérer 165.000 tonnes de déchets par an (dont 100.000 pour notre métropole). D’autres territoires pourront rentrer ultérieurement dans cette démarche. L’objectif reste ne pas augmenter la capacité d’incinération afin de nous auto-obliger à mettre en œuvre des politiques de réduction des déchets.

C’est aussi un projet économiquement viable pour les territoires. Si le coût total prévisionnel d’un tel projet est supérieur à 300 millions d’euros (investissements initiaux des intercommunalités dont 200 millions pour la métropole et100 millions pour les six autres intercommunalités) il sera à terme amorti et rentabilisé par les moindres coûts de traitement des déchets et les recettes de vente d’électricité (multiplié par trois) produites par le site.

Cet investissement permet de maîtriser la gestion des déchets en imposant nos exigences environnementales et énergétiques : réduire drastiquement le volume des poubelles ménagères et produire nous-même notre énergie. Après la mise en service du nouveau centre de tri et la modernisation du centre de compostage et de méthanisation, cet UIVE est une étape supplémentaire dans la réalisation de notre politique déchets qui permettra à notre territoire d’être parmi les plus avancés dans sa gestion et sa valorisation écologique, économique et énergétique de ses déchets.

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