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 Flux des élu.e.s écolos à la Métro


 

13.06.2024 à 10:51

Les politiques d’accueil du territoire : des politiques publiques construites pour et par les exilés.

UMA

Texte intégral (734 mots)

Céline Deslattes, vice-présidente à l’emploi, l’insertion et la jeunesse mène sur la métropole une politique d’accueil et d’intégration innovante, basée sur la participation des personnes exilées à la construction des politiques publiques. Permettre l’implication des habitantes et habitants migrants dans la vie de la cité, à partir de leurs besoins est nécessaire pour un accueil digne sur notre territoire.

Dans le cadre de la politique d’accueil en faveur des personnes en exil, des primo-arrivants et des réfugiés que porte Céline Deslattes, au travers du Contrat Territorial d’Accueil et d’Intégration, la métropole s’est appuyée en 2023 sur un appel à projet du fonds européen asile, migration et intégration (FAMI) pour mettre en place deux dispositifs visant à inclure des exilés dans les réflexions autour des politiques d’accueil. Il s’agit de l’AGORA, une instance de participation des réfugiés à la vie politique métropolitaine, et des laboratoires de l’hospitalité, pour réfléchir avec les personnes concernées par la question de l’accueil.

L’Agora est la première instance de participation des réfugiés. Elle est composée de 16 réfugiés ou demandeurs d’asile de plus de 6 mois, bénévoles. Elle se réunit 1 fois par mois pour proposer des pistes d’améliorations sur les politiques d’accueil et d’intégration sur le territoire. En donnant la parole aux habitants migrants sur le territoire, l’objectif est de mieux prendre en compte les difficultés qu’ils et elles rencontrent dans leur parcours d’intégration : obstacles administratifs dans leurs démarches relatives au droit des étrangers (délais de traitement des démarches), difficulté à avoir accès à un logement, à un travail à cause des non-renouvellements des titres de séjours par les services de l’état, précarité et impossibilité à subvenir aux besoins primaires de leurs enfants, etc. S’appuyer sur ces parcours de vie est nécessaire à la construction d’un service public de l’accueil pertinent.

Les laboratoires de l’hospitalité, aussi financés par l’Union Européenne consistent à expérimenter une méthode de co-construction des politiques publiques avec les personnes étrangères nouvellement arrivées sur le territoire. Des ateliers de travail rassemblant partenaires exilés, partenaires sociaux et as­sociatifs et décideurs publics sont organisés pour réfléchir ensemble à l’amélioration des politiques d’accueil locales.

C’est aussi un projet de recherche. Des laboratoires de l’hospitalité sont donc organisés en parallèles dans cinq autres agglomération européennes, permettant ainsi à chaque ville participante d’échanger sur leurs pratiques. La métropole de Grenoble a, sous l’impulsion de Céline Deslattes, rejoint le projet en 2023. Les laboratoires de l’hospitalité ont fait des recommandations aux décideurs locaux pour mieux inclure les exilés dans les politiques d’accueil.

Ces deux dispositifs nous permettent de mettre en place des politiques publiques d’accueil construites PAR les personnes en exil, et donc adaptées à leurs besoins. Les premières actions qui vont voir le jour à la suite de ce travail en commun : un guide du nouvel arrivant et une maison de l’hospitalité lieu d’information, d’échange, de collaboration avec le monde associatif.

Par la participation des personnes exilées aux instances démocratiques locales, nous reconnaissons leur présence sur le territoire, leur légitimité à s’exprimer et à prendre part aux processus de décisions.

Nous devons utiliser ces dispositifs européens pour contribuer à la mise en œuvre de politiques publiques d’accueil dignes et inconditionnelles pour toutes et tous.

 

13.06.2024 à 09:18

Jeux populaires 2024 : le sport à la grenobloise

UMA

Texte intégral (767 mots)

Face au gigantisme des jeux olympiques de Paris, qui exclu la majorité de la population d’Île-de-France des festivités, la ville de Grenoble souhaite mettre en avant une autre vision du sport basée sur l’émancipation et l’égalité : elle organise ses grands jeux populaires ! Ouvert à toutes et tous, gratuits, festifs, ils montrent ce qu’est le sport olympique à la grenobloise ! Au programme de cet été sportif : des conférences, des évènements sportifs, culturels et populaires, à retrouver dans chacun des secteurs de la Ville de Grenoble.

Grenoble est une ville sportive. Héritière d’un passé olympique – la ville a accueilli les jeux d’hiver en 1968 –  et riche d’un tissu associatif sportif amateurs et professionnels, le sport a toujours été ici un vecteur d’émancipation et de fraternité. Labellisée ville active et sportive en 2019, la municipalité s’engage à offrir au plus grand nombre les moyens de se mettre en mouvement et bouger dans de bonnes conditions, que ce soit à l’école ou dans un club,

La municipalité souhaite rassembler l’ensemble des habitantes et habitants pour participer à un été sportif inclusif, festif et intergénérationnel. Ces olympiades à la grenobloise sont l’occasion de mettre en avant une autre vision du sport basée sur nos valeurs d’égalité femmes/hommes, de lutte contre les discriminations, de justice sociale et de santé.

Ces valeurs sont au cœur de la politique sportive municipale, rappelées dans la délibération cadre politique sportive 2023-2028. Les accompagnements des structures sportives s’inscrivent par exemple dans des démarches d’éducation populaire, de transition écologique et de santé publique.

La dimension intergénérationnelle des jeux populaires sera au centre de cet été sportif. La politique des aînés et aidant.es que porte Kheira Capdepon a pour ambition d’associer nos aînés à la vie de la cité, et de favoriser les échanges entre générations. Des propositions d’activités physiques, adaptées à chacun et notamment aux aînés sont proposées les 11 et 12 juin au Parc Paul Mistral et à l’Hôtel de Ville. Jeunes et moins jeunes sont notamment attendus pour une conférence et un tournoi de “Papyfoot-Mamiefoot”.

La culture sera aussi à l’affiche de ces olympiades à la grenobloise : le 15 juin au palais des sports, différents spectacles culturels mêlant art et éducation populaire sont prévus.  

Le samedi 22 juin pour les grands jeux populaires

Le samedi 22 juin sera le temps fort de cet été sportif. Les grands jeux populaires regrouperont toutes les politiques de solidarités que portent la ville : Accompagnement des publics prioritaires, impacts environnementaux du sport, santé et bien-être, et éducation populaire et citoyenneté.  Tous les évènements seront en ouvert à tous les habitantes et habitants, grenoblois ou non et en libre accès.

Retrouver le programme complet des jeux populaires à la grenobloise :

Programme_jeux_populaires 2024 _sport à la grenobloiseTélécharger

 

06.06.2024 à 17:44

Comité Syndical du Smmag du 06 juin 2024

UMA

Lire plus (392 mots)

Retrouvez les interventions des élu.es UMA lors du comité syndical du SMMAG du 6 juin 2024. Le bilan des comptes administratifs 2023 et l’attribution du contrat de délégation de service public pour l’exploitation du réseau de transport en commun du Grésivaudan.

Comptes administratifs 2023 : retrouvez l’intervention de Florent Cholat sur « la politique de désendettement à marche forcée du syndicat »

🧵Cette présentation du CA administratif 2023 du SMMAG nous éclaire un peu plus sur la stratégie politique du syndicat pour les prochaines années : celle du désendettement, à marche forcée. 1/4

— Une Métropole d'Avance (@UMA_METRO) June 6, 2024

Exploitation du réseau de transport en commun du Grésivaudan : l’intervention de Alban Rosa « Nous pouvions soutenir plus fortement notre outil public, la SPL MTAG pour lui permettre d’exploiter une partie du réseau de transport du Grésivaudan »

 

03.06.2024 à 14:02

Retour sur le conseil métropolitain du 31 mai 2024

UMA

Texte intégral (1190 mots)

Retrouvez les interventions des élu.es UMA lors des débats du conseil métropolitain du 31 mai 2024 sur les différents sujets à l’ordre du jour.

Le siège métropolitain : l’intervention de Lionel Coiffard

Réforme de l’audiovisuel public : l’intervention de Alan Confesson

Budget Climat : l’intervention de Vincent Fristot

Renouvellement urbain des espaces publics de la Villeneuve à Grenoble : les interventions de Eric Piolle, Chloé Pantel et Laura Siefert

Inventaire des zones d’activités économiques et sobriété foncière : l’intervention de Laurent Amadieu

Fonds de concours d’aide à l’investissement des communes pour l’exploitation de leurs équipements aquatiques : présentation de Thierry Semanaz

Nouvel incinérateur des déchets Athanor 2 : présentation de Lionel Coiffard et intervention de Alan Confesson

Modernisation de la chaufferie de la Poterne : l’intervention de Chloé Pantel

Futur mode de gestion des parkings métropolitains : l’intervention Lionel Coiffard

 

31.05.2024 à 20:18

Politique déchets – le conseil métropolitain vote le marché du nouvel incinérateur inter-territorial Athanor 2

UMA

Texte intégral (1002 mots)

Le conseil métropolitain a délibéré le 31 mai 2024 sur le marché de construction d’un nouvel incinérateur des déchets, et sur l’enveloppe financière de cette opération. Ce projet phare du schéma directeur déchets témoigne de nos ambitions en matière de réduction et de valorisation des déchets. Il est l’aboutissement d’un long processus de coopération territorial avec les six EPCI voisins (la communauté d’Agglomération du Pays Voironnais, la communauté de communes Le Grésivaudan, la communauté de communes du Trièves, la communauté de communes de l’Oisans et la communauté de communes de la Matheysine) et permet à notre territoire d’être précurseur dans la gestion et valorisation de ses déchets.

Le schéma directeur déchets 2020-2030, adopté en novembre 2017 fixe l’objectif de réduction de 50% des ordures ménagères, d’une augmentation du recyclage et de la valorisation de la matière organique (déchets alimentaires). Il est la feuille de route d’une ambitieuse stratégie politique de gestion des déchets initié dès 2014 par Georges Oudjaoudi, élu UMA et vice-président aux déchets dans la mandature précédente. Cette politique fait de notre territoire un précurseur dans sa gestion écologique des déchets avec une maîtrise 100% publique de toutes les infrastructures de collecte, de tri et de valorisation des déchets (les usines de traitement sont soit en régie publique, soit en marché public de performance sous le contrôle direct de la direction déchets de la métropole).

Il ne s’agit pas seulement de réduire le volume de nos déchets : les bénéfices écologiques sur la pollution de l’air et les émissions de GES sont conséquents. Une incinération locale (en minimisant les transports) des déchets non recyclables ou compostables est actuellement la solution de traitement la plus écologique : des milliers de tonnes de CO2 vont être évités. Ce projet s’inscrit aussi dans notre politique énergétique qui vise une plus grande autonomie du territoire.

La construction d’une nouvelle unité d’incinération et de valorisation énergétique (nom industriel de l’incinérateur, dit UIVE) à une échelle industrielle est un des éléments de cette stratégie politique pluriannuelle des déchets.

Quels avantages d’une coopération interterritoriale ?

Dès 2018, Georges Oudjaoudi a initié un groupement de commandes avec six intercommunalités voisines pour construire ensemble une nouvelle usine d’incinération « Sud-Isère » ainsi que le centre de tri des emballages. La Métropole, via l’action de Lionel Coiffard actuel vice-président aux déchets, est coordinatrice de ce groupement de commande.

La nouvelle Unité d’Incinération viendra remplacer l’incinérateur actuel, en fonctionnement depuis 60 ans et désormais obsolète en termes d’émission de particules, de valorisation énergétique et de volume à incinérer. La capacité d’incinération des déchets sera inférieure à celle actuelle, marquant l’objectif partagé par chaque intercommunalité de diminuer le volume de ses déchets. La valorisation énergétique en électricité et en chaleur produite à partir de l’incinération des déchets aura aussi un rendement très supérieur à la situation actuelle. Cet UIVE sera un outil stratégique pour l’indépendance énergétique du territoire. L’usine d’incinération d’Athanor alimente le réseau de chauffage urbain tout au long de l’année, hiver comme été pour l’eau chaude, pour près de 100.000 logements.

L’incinérateur entrera en service en 2029 et pourra incinérer 165.000 tonnes de déchets par an (dont 100.000 pour notre métropole). D’autres territoires pourront rentrer ultérieurement dans cette démarche. L’objectif reste ne pas augmenter la capacité d’incinération afin de nous auto-obliger à mettre en œuvre des politiques de réduction des déchets.

C’est aussi un projet économiquement viable pour les territoires. Si le coût total prévisionnel d’un tel projet est supérieur à 300 millions d’euros (investissements initiaux des intercommunalités dont 200 millions pour la métropole et100 millions pour les six autres intercommunalités) il sera à terme amorti et rentabilisé par les moindres coûts de traitement des déchets et les recettes de vente d’électricité (multiplié par trois) produites par le site.

Cet investissement permet de maîtriser la gestion des déchets en imposant nos exigences environnementales et énergétiques : réduire drastiquement le volume des poubelles ménagères et produire nous-même notre énergie. Après la mise en service du nouveau centre de tri et la modernisation du centre de compostage et de méthanisation, cet UIVE est une étape supplémentaire dans la réalisation de notre politique déchets qui permettra à notre territoire d’être parmi les plus avancés dans sa gestion et sa valorisation écologique, économique et énergétique de ses déchets.

 

31.05.2024 à 13:00

Les contrats locaux de santé : des outils de réduction des inégalités territoriales de santé

UMA

Texte intégral (734 mots)

Les contrats locaux de santé sont des contrats signés entre collectivités, EPCI et agences de l’Etat. Ils visent à assurer la promotion de la santé de proximité et à réduire les inégalités d’accès à la santé. Le conseil métropolitain a délibéré la signature de trois contrats locaux de santé sur les communes d’Echirolles, du Pont-de-Claix et de Saint-Egrève.

Un contrat local de santé est porté conjointement par la commune et l’Agence régionale de Santé, auxquels peut s’associer un EPCI et des établissements de santé. Il porte sur la promotion de la santé, la prévention, les politiques de soins et l’accompagnement médico-social. Il a vocation à identifier les territoires vulnérables et à renforcer les partenariats d’acteurs de la santé.

Selon l’organisation Mondiale de la Santé, l’échelon communal est un échelon efficace pour promouvoir des stratégies de réduction des inégalités d’accès à la santé. La signature de contrats locaux de santé permet aux communes de développer des dynamiques territoriales de santé associant les professionnels du secteur, l’ensemble des acteurs institutionnels, associatifs et les habitants, pour la santé de proximité et la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé.

La métropole intervient pour coordonner l’action des intervenants locaux. Avec ces contrats locaux elle participe aux projets de santé portés par les collectivités territoriales et leurs partenaires à destination des publics les plus fragiles et pour la construction d’un environnement favorable à la santé

La participation de la métropole, via l’action de Salima Djidel, vice-présidente à la santé et la sécurité alimentaire, s’inscrit dans notre objectif de mettre la santé des habitantes et habitants au cœur de nos politiques publiques : environnementales, éducatives, alimentaires, nos politiques de solidarités vers les publics vulnérables.

Le contrat local de la ville de Saint Egrève

La signature du contrat local de santé de Saint-Egrève avec la Métropole, l’ARS, le Centre Hospitalier Alpes Isère et la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé Néron Chartreuse permet d’une part de mettre en réseau l’ensemble des acteurs et des institutions de « santé » locales : élus locaux, ARS, professionnels de santé et associations, dans le but de réaliser un  premier diagnostic des besoins sanitaires de la commune : combien de patients en attente d’un médecin, combien de départs de médecins n’ont pas été remplacés. Dans un second temps, le contrat local permet aux acteurs locaux de santé signataires de participer aux différentes politiques publiques municipales à travers quatres axes sanitaires

  • Renforcer l’accès aux soins : participation à l’ouverture d’un centre de santé à horizon 2025
  • Santé mentale : participation à la politique de lutte contre le harcèlement scolaire et prévention des violences conjugales et intrafamiliales
  • Promouvoir un environnement favorable : promotion d’une alimentation durable, et travail sur la qualité de l’air
  • Promouvoir la bonne santé a tous les âges : soutien aux personnes âgées et aidant.es, aide à la parentalité.

Ces contrats locaux de santé sont des outils pertinents pour la mise en œuvre d’une politique de santé locale volontariste et transversale. La métropole peut aider les communes à lutter contre les inégalités sociales et territoriales de santé et l’accès à une santé de proximité.

 

27.05.2024 à 16:43

En attendant le RER grenoblois, quels projets de mobilités sur le territoire ?

UMA

Texte intégral (1016 mots)

Le projet de RER grenoblois est un projet de mobilité majeur et une alternative crédible à l’usage de la voiture individuelle, notamment pour les déplacements dans le grand territoire Grenoblois. Ce projet ferroviaire est inscrit depuis décembre 2023 dans la loi services express régionaux métropolitains qui a pour objectif de mettre en place des RER dans 10 Métropoles de France, dont Grenoble. Ces projets font l’objet d’une concertation entre l’État, la Région et les autorités organisatrices de la mobilité. C’est donc le SMMAG, la Région et l’Etat qui ont la charge de la mise en œuvre et du fonctionnement du RER sur notre territoire.

L’étoile ferroviaire grenobloise est composé de trois branches en direction des trois territoires générant le plus de déplacement quotidien : Le Pays Voironnais (104 000 déplacements/jour), la Communauté de communes le Grésivaudan (90 000 déplacements/jour) et le Sud Grenoblois (90 000 déplacements/jour).

la mise en service d’un RER nous semble une nécessité pour répondre à trois enjeux majeurs en terme de mobilités interterritoriales : 

  • Report Modal : le RER est une solution à la saturation du trafic routier aux entrées et sorties de l’agglomération et dans le cœur urbain. Il permet de fluidifier considérablement le trafic routier avec des bénéfices immédiats pour le quotidien des habitants.
  • Pollution de l’air :  Le transport routier est responsable de plus de 45% des dioxydes d’azotes et 15% des particules fines de l’agglomération, avec des conséquences néfastes sur la santé.
  • Emissions de CO2 : Les transports représentent 30% des émissions de la Métropole. La mise en service d’un RER grenoblois est indispensable pour atteindre les objectifs de notre Plan Climat Air-Energie métropolitain. Il est aussi plébiscité par la Convention Citoyenne Climat qui recommande «d’ Envisager la création de différentes lignes de RER dans l’agglomération qui permettent de relier : Grenoble/Brignoud et Vif/Saint-Egrève » (action 3.6.6) afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050

Le Plan de Déplacement Urbain 2030 voté à l’unanimité lors du précédent mandat propose une structuration des déplacements dans la métropole autour d’un RER à la grenobloise. Dans ce schéma des mobilités de l’agglomération, le projet de RER est articulé avec d’autres modes de transports en commun : tramways, bus, vélos, marche et voiture partagée.

Ce projet nécessite des investissements conséquents estimés à plus de 1 milliards d’euros. L’Etat n’est pas à la hauteur des enjeux : il a proposé seulement 800 millions d’euros pour l’ensemble des RER nationaux. Son inaction repousse la mise en service du RER.  La 1ère ligne Rives – Brignoud, initialement prévu pour 2025 a déjà été repoussé à 2029 au moins. Les autres lignes vers Clelles et Saint Marcellin ne seront pas mis en œuvre avant 2035.

Face à cette situation que pouvons-nous faire ?

Notre rôle est de répondre aux besoins des habitantes et habitants de la métropole. Le RER ne doit pas être l’alpha et l’omega de notre politique de mobilités.  Nous devons investir dans les mobilités et proposer des solutions alternatives à la voiture individuelle, notamment pour les habitants du péri-urbains.

  • Augmenter les fréquences de bus Express vers le Voironnais et vers le sud grenoblois, ces territoires qui font face à un manque d’investissement de la part du SMMAG depuis plus de quatre ans.
  • Développer une ligne de Bus à Haut Niveau de Service avec une voie réservée partout ou cela est possible.
  • Développer l’auto-partage et le covoiturage. Aujourd’hui il y a 1,1 passager en moyenne sur les 330 000 voitures qui entrent dans le cœur urbain chaque jour.
  • Extension de la ligne de tram A jusqu’à Sassenage, extension de la ligne de tram D jusqu’à Lesguidières en passant par Grand Place.

«On ne peut pas attendre l’objectif final et laisser les gens dans les bouchons.  On ne doit pas se faire aveugler par l’horizon RER »  

Margot Belair

Le prochain contrat d’Obligation de Service Public qui lie le SMMAG à la TAG devra aussi intégrer ces enjeux de mobilités. Des investissements massifs sont indispensables pour la réalisation de nos objectifs politiques. La métropole doit augmenter sa contribution financière au SMMAG, au moins au niveau de 2014 afin de permettre au SMMAG de mettre en place un réel choc de l’offre de Transport en commun. Le RER viendra. Il s’agit aujourd’hui d’agir pour les mobilités quotidiennes.

 

27.05.2024 à 13:01

🗞 Les Actualités des communes UMA

UMA

Texte intégral (677 mots)

Grenoble

https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2024/05/25/isere-grenoble-des-grands-jeux-populaires-pour-montrer-ce-qu-est-le-sport-a-la-grenobloise

https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2024/05/25/isere-grenoble-les-48-heures-de-l-agriculture-urbaine-a-la-bifurk

https://www.ledauphine.com/societe/2024/05/25/isere-la-ville-de-grenoble-presente-sa-nouvelle-plateforme-en-ligne-pour-la-solidarite-grenobloise

Fête des Tuiles 2024

https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2024/06/08/isere-grenoble-les-cours-jean-jaures-et-liberation-ont-vibre-au-rythme-de-la-fete-des-tuiles

Saint-Égrève

https://www.ledauphine.com/education/2024/05/24/isere-saint-egreve-semaine-des-secteurs-la-cour-d-ecole-de-la-monta-a-ete-inauguree

https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2024/05/26/premiere-edition-reussie-pour-le-forum-de-la-nature

 

22.05.2024 à 16:24

Journée internationale de la diversité biologique

UMA

Texte intégral (821 mots)

Notre territoire possède un patrimoine naturel remarquable et varié, favorable à la biodiversité et aux corridors écologiques. Avec quatre massifs montagneux et trois cours d’eau majeurs notre grand territoire Grenoblois est unique en son genre. De nombreux espaces naturels sont déjà protégés dans les deux parc naturels régionaux (PNR Chartreuse et PNR Vercors) et les deux réserves sensibles régionales (les Isles du Drac et l’Étang de Haute-Jarrie).

La métropole et des communes comme Saint-Egrève mettent en place des observatoires de la biodiversité qui recensent l’état de la faune et de la flore des écosystèmes du territoire. Ils permettent d’identifier les corridors écologiques et aide les acteurs locaux dans leurs actions de préservation de la biodiversité. Il s’agit aussi de sensibiliser les habitant.es notamment les plus jeunes aux enjeux de préservation des espaces naturels.

Cette politique de préservation du patrimoine naturel est mis en œuvre dans la stratégie-cadre biodiversité et espaces naturel portée par Yann Mongaburu, vice-président au défi climatique, à la biodiversité et à l’éducation à l’environnement. Elle permet de restaurer et valoriser la trame verte et bleue métropolitaine qui constitue l’ensemble des continuités et corridors écologiques dans nos zones humides, nos forêts et nos espaces naturels de montagne. Ces corridors sont indispensables à la bonne santé de la faune et de la flore du territoire.

L’ONU le rappelle : La qualité de vie, la production agricole dépendent d’écosystèmes sains et dynamiques.  Tout cela implique le respect, la protection et la restauration de notre richesse biologique. Les cinq causes majeures du déclin de la biodiversité identifiée par l’ONU sont majoritairement d’origine humaine :

  • La destruction et la fragmentation des milieux naturels liées, notamment, à l’urbanisation et au développement des infrastructures de transport
  • La surexploitation des espèces sauvages (déforestation, pêche, chasse)
  • Les pollutions de l’eau et des sols
  • Le changement climatique
  • L’introduction d’espèces exotiques envahissante

Sur notre territoire l’urbanisation et l’artificialisation des milieux naturels (et donc la destruction des habitats) est la principale menace de destruction de la biodiversité. Viens ensuite la raréfaction d’une ressource en eau de qualité et en quantité suffisante – dû aux canicules l’été et aux pollutions des eaux par les industriels et les produits phytosanitaires. Nous devons cesser toute artificialisation d’espaces agricoles et naturels. Il s’agit aussi de protéger nos eaux et nos sols des pollutions mortifères pour la biodiversité, et aussi pour notre santé.

Nous devons aussi intégrer la protection des milieux naturels et de la biodiversité dans l’ensemble de des politiques publiques. Nous devons atteindre le bon état des eaux sur le territoire sans aucun polluant nocif pour la santé, comme l’exige la directive cadre sur l’eau de l’Union. Les modifications du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) doivent intégrer ces objectifs de préservation et de restauration d’espaces naturels et de zones humides.

De la richesse de la biodiversité de notre territoire dépend la qualité de vie de nos habitants et la production agricole de notre Métropole.

 

17.05.2024 à 16:44

Le printemps des services publics à Grenoble

UMA

Texte intégral (599 mots)

La ville de Grenoble accueille le printemps des services publics le jeudi 30 mai 2024, pour « échanger ensemble sur ce qui tient la société ». Devant les défis climatiques, sociaux et démocratiques, nous faisons le choix à Grenoble d’un service public qui protège les populations.

Les habitantes et habitants de nos communes font face à de multiples crises : crise du logement, de l’énergie, l’inflation, des aléas climatiques extrêmes de plus en plus réguliers (crues de l’Isère, canicule). Les services publics relevant de l’État comme l’école et l’hôpital public, font aujourd’hui face à un manque criant de moyens. Il accroît la vulnérabilité des populations, en particulier des plus modestes.

Nous faisons le choix sur notre territoire d’investir massivement pour des services publics de proximité qui protègent nos biens communs et sont guidés par l’intérêt général.

Notre territoire possède des services publics historiques, fruits de victoires politiques et écologiques : Grenoble est la première ville à avoir re-municipaliser son service public de l’eau en 2000 (la gestion de l’eau a depuis été transféré à la métropole et reste toujours publique). Ce service public est la garantie d’une gestion durable de ce bien commun qui ne sera plus soumis à spéculation.

Dans le secteur de l’énergie, les sociétés d’économie mixtes de l’énergie GEG et CCIAG ont aussi une gouvernance publique locale. Elles permettent une production d’énergie majoritairement issue d’énergies renouvelables (hydroélectricité, photovoltaïque éolien pour GEG, production de chaleur par combustion et récupération de chaleur fatale pour la CCIAG). GEG est aussi un fournisseur et distributeur d’énergie à l’échelle nationale. Ces deux entreprises sont des outils publics, stratégiques pour l’indépendance énergétique du territoire et la décarbonation de notre énergie. Elles permettent à l’agglomération grenobloise d’être un modèle de transition énergétique.  

Les efforts réalisés depuis 2014 à l’échelle métropolitaine dans d’autres politiques publiques témoignent de notre engagement pour des services publics de qualité. Les investissements dans les infrastructures du cycle des déchets permettent à notre territoire d’être autonome dans sa gestion des déchets. Nous étions déjà précurseurs dans la gestion des déchets alimentaires. Ce sont aussi des investissements qui visent une réduction et une meilleure valorisation de nos déchets ainsi que la production d’un biogaz local qui sera réinjecté dans le réseau de chaleur urbain à destination des usagers.

A l’instabilité que provoque les politiques gouvernementales nous répondons par un engagement dans des services publics de proximité, aux services des habitant.es et répondant à des valeurs de solidarité et d’émancipation. Ils sont gages de stabilité et protège les populations des crises.

Lors de cet évènement consacré à nos services publics, la matinée sera réservée aux agents du service public municipal et l’après-midi ouvert à toutes et tous. Des conférences, tables rondes et ateliers thématiques seront proposés.

Pour connaitre le programme du printemps des services publics en détail et s’inscrire : https://www.grenoble.fr/3160-le-printemps-des-services-publics.htm

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