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 Flux des élu.e.s écolos à la Métro


 

31.05.2024 à 13:00

Les contrats locaux de santé : des outils de réduction des inégalités territoriales de santé

UMA

Texte intégral (734 mots)

Les contrats locaux de santé sont des contrats signés entre collectivités, EPCI et agences de l’Etat. Ils visent à assurer la promotion de la santé de proximité et à réduire les inégalités d’accès à la santé. Le conseil métropolitain a délibéré la signature de trois contrats locaux de santé sur les communes d’Echirolles, du Pont-de-Claix et de Saint-Egrève.

Un contrat local de santé est porté conjointement par la commune et l’Agence régionale de Santé, auxquels peut s’associer un EPCI et des établissements de santé. Il porte sur la promotion de la santé, la prévention, les politiques de soins et l’accompagnement médico-social. Il a vocation à identifier les territoires vulnérables et à renforcer les partenariats d’acteurs de la santé.

Selon l’organisation Mondiale de la Santé, l’échelon communal est un échelon efficace pour promouvoir des stratégies de réduction des inégalités d’accès à la santé. La signature de contrats locaux de santé permet aux communes de développer des dynamiques territoriales de santé associant les professionnels du secteur, l’ensemble des acteurs institutionnels, associatifs et les habitants, pour la santé de proximité et la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé.

La métropole intervient pour coordonner l’action des intervenants locaux. Avec ces contrats locaux elle participe aux projets de santé portés par les collectivités territoriales et leurs partenaires à destination des publics les plus fragiles et pour la construction d’un environnement favorable à la santé

La participation de la métropole, via l’action de Salima Djidel, vice-présidente à la santé et la sécurité alimentaire, s’inscrit dans notre objectif de mettre la santé des habitantes et habitants au cœur de nos politiques publiques : environnementales, éducatives, alimentaires, nos politiques de solidarités vers les publics vulnérables.

Le contrat local de la ville de Saint Egrève

La signature du contrat local de santé de Saint-Egrève avec la Métropole, l’ARS, le Centre Hospitalier Alpes Isère et la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé Néron Chartreuse permet d’une part de mettre en réseau l’ensemble des acteurs et des institutions de « santé » locales : élus locaux, ARS, professionnels de santé et associations, dans le but de réaliser un  premier diagnostic des besoins sanitaires de la commune : combien de patients en attente d’un médecin, combien de départs de médecins n’ont pas été remplacés. Dans un second temps, le contrat local permet aux acteurs locaux de santé signataires de participer aux différentes politiques publiques municipales à travers quatres axes sanitaires

  • Renforcer l’accès aux soins : participation à l’ouverture d’un centre de santé à horizon 2025
  • Santé mentale : participation à la politique de lutte contre le harcèlement scolaire et prévention des violences conjugales et intrafamiliales
  • Promouvoir un environnement favorable : promotion d’une alimentation durable, et travail sur la qualité de l’air
  • Promouvoir la bonne santé a tous les âges : soutien aux personnes âgées et aidant.es, aide à la parentalité.

Ces contrats locaux de santé sont des outils pertinents pour la mise en œuvre d’une politique de santé locale volontariste et transversale. La métropole peut aider les communes à lutter contre les inégalités sociales et territoriales de santé et l’accès à une santé de proximité.

 

27.05.2024 à 16:43

En attendant le RER grenoblois, quels projets de mobilités sur le territoire ?

UMA

Texte intégral (1016 mots)

Le projet de RER grenoblois est un projet de mobilité majeur et une alternative crédible à l’usage de la voiture individuelle, notamment pour les déplacements dans le grand territoire Grenoblois. Ce projet ferroviaire est inscrit depuis décembre 2023 dans la loi services express régionaux métropolitains qui a pour objectif de mettre en place des RER dans 10 Métropoles de France, dont Grenoble. Ces projets font l’objet d’une concertation entre l’État, la Région et les autorités organisatrices de la mobilité. C’est donc le SMMAG, la Région et l’Etat qui ont la charge de la mise en œuvre et du fonctionnement du RER sur notre territoire.

L’étoile ferroviaire grenobloise est composé de trois branches en direction des trois territoires générant le plus de déplacement quotidien : Le Pays Voironnais (104 000 déplacements/jour), la Communauté de communes le Grésivaudan (90 000 déplacements/jour) et le Sud Grenoblois (90 000 déplacements/jour).

la mise en service d’un RER nous semble une nécessité pour répondre à trois enjeux majeurs en terme de mobilités interterritoriales : 

  • Report Modal : le RER est une solution à la saturation du trafic routier aux entrées et sorties de l’agglomération et dans le cœur urbain. Il permet de fluidifier considérablement le trafic routier avec des bénéfices immédiats pour le quotidien des habitants.
  • Pollution de l’air :  Le transport routier est responsable de plus de 45% des dioxydes d’azotes et 15% des particules fines de l’agglomération, avec des conséquences néfastes sur la santé.
  • Emissions de CO2 : Les transports représentent 30% des émissions de la Métropole. La mise en service d’un RER grenoblois est indispensable pour atteindre les objectifs de notre Plan Climat Air-Energie métropolitain. Il est aussi plébiscité par la Convention Citoyenne Climat qui recommande «d’ Envisager la création de différentes lignes de RER dans l’agglomération qui permettent de relier : Grenoble/Brignoud et Vif/Saint-Egrève » (action 3.6.6) afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050

Le Plan de Déplacement Urbain 2030 voté à l’unanimité lors du précédent mandat propose une structuration des déplacements dans la métropole autour d’un RER à la grenobloise. Dans ce schéma des mobilités de l’agglomération, le projet de RER est articulé avec d’autres modes de transports en commun : tramways, bus, vélos, marche et voiture partagée.

Ce projet nécessite des investissements conséquents estimés à plus de 1 milliards d’euros. L’Etat n’est pas à la hauteur des enjeux : il a proposé seulement 800 millions d’euros pour l’ensemble des RER nationaux. Son inaction repousse la mise en service du RER.  La 1ère ligne Rives – Brignoud, initialement prévu pour 2025 a déjà été repoussé à 2029 au moins. Les autres lignes vers Clelles et Saint Marcellin ne seront pas mis en œuvre avant 2035.

Face à cette situation que pouvons-nous faire ?

Notre rôle est de répondre aux besoins des habitantes et habitants de la métropole. Le RER ne doit pas être l’alpha et l’omega de notre politique de mobilités.  Nous devons investir dans les mobilités et proposer des solutions alternatives à la voiture individuelle, notamment pour les habitants du péri-urbains.

  • Augmenter les fréquences de bus Express vers le Voironnais et vers le sud grenoblois, ces territoires qui font face à un manque d’investissement de la part du SMMAG depuis plus de quatre ans.
  • Développer une ligne de Bus à Haut Niveau de Service avec une voie réservée partout ou cela est possible.
  • Développer l’auto-partage et le covoiturage. Aujourd’hui il y a 1,1 passager en moyenne sur les 330 000 voitures qui entrent dans le cœur urbain chaque jour.
  • Extension de la ligne de tram A jusqu’à Sassenage, extension de la ligne de tram D jusqu’à Lesguidières en passant par Grand Place.

«On ne peut pas attendre l’objectif final et laisser les gens dans les bouchons.  On ne doit pas se faire aveugler par l’horizon RER »  

Margot Belair

Le prochain contrat d’Obligation de Service Public qui lie le SMMAG à la TAG devra aussi intégrer ces enjeux de mobilités. Des investissements massifs sont indispensables pour la réalisation de nos objectifs politiques. La métropole doit augmenter sa contribution financière au SMMAG, au moins au niveau de 2014 afin de permettre au SMMAG de mettre en place un réel choc de l’offre de Transport en commun. Le RER viendra. Il s’agit aujourd’hui d’agir pour les mobilités quotidiennes.

 

27.05.2024 à 13:01

🗞 Les Actualités des communes UMA

UMA

Texte intégral (677 mots)

Grenoble

https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2024/05/25/isere-grenoble-des-grands-jeux-populaires-pour-montrer-ce-qu-est-le-sport-a-la-grenobloise

https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2024/05/25/isere-grenoble-les-48-heures-de-l-agriculture-urbaine-a-la-bifurk

https://www.ledauphine.com/societe/2024/05/25/isere-la-ville-de-grenoble-presente-sa-nouvelle-plateforme-en-ligne-pour-la-solidarite-grenobloise

Fête des Tuiles 2024

https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2024/06/08/isere-grenoble-les-cours-jean-jaures-et-liberation-ont-vibre-au-rythme-de-la-fete-des-tuiles

Saint-Égrève

https://www.ledauphine.com/education/2024/05/24/isere-saint-egreve-semaine-des-secteurs-la-cour-d-ecole-de-la-monta-a-ete-inauguree

https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2024/05/26/premiere-edition-reussie-pour-le-forum-de-la-nature

 

22.05.2024 à 16:24

Journée internationale de la diversité biologique

UMA

Texte intégral (821 mots)

Notre territoire possède un patrimoine naturel remarquable et varié, favorable à la biodiversité et aux corridors écologiques. Avec quatre massifs montagneux et trois cours d’eau majeurs notre grand territoire Grenoblois est unique en son genre. De nombreux espaces naturels sont déjà protégés dans les deux parc naturels régionaux (PNR Chartreuse et PNR Vercors) et les deux réserves sensibles régionales (les Isles du Drac et l’Étang de Haute-Jarrie).

La métropole et des communes comme Saint-Egrève mettent en place des observatoires de la biodiversité qui recensent l’état de la faune et de la flore des écosystèmes du territoire. Ils permettent d’identifier les corridors écologiques et aide les acteurs locaux dans leurs actions de préservation de la biodiversité. Il s’agit aussi de sensibiliser les habitant.es notamment les plus jeunes aux enjeux de préservation des espaces naturels.

Cette politique de préservation du patrimoine naturel est mis en œuvre dans la stratégie-cadre biodiversité et espaces naturel portée par Yann Mongaburu, vice-président au défi climatique, à la biodiversité et à l’éducation à l’environnement. Elle permet de restaurer et valoriser la trame verte et bleue métropolitaine qui constitue l’ensemble des continuités et corridors écologiques dans nos zones humides, nos forêts et nos espaces naturels de montagne. Ces corridors sont indispensables à la bonne santé de la faune et de la flore du territoire.

L’ONU le rappelle : La qualité de vie, la production agricole dépendent d’écosystèmes sains et dynamiques.  Tout cela implique le respect, la protection et la restauration de notre richesse biologique. Les cinq causes majeures du déclin de la biodiversité identifiée par l’ONU sont majoritairement d’origine humaine :

  • La destruction et la fragmentation des milieux naturels liées, notamment, à l’urbanisation et au développement des infrastructures de transport
  • La surexploitation des espèces sauvages (déforestation, pêche, chasse)
  • Les pollutions de l’eau et des sols
  • Le changement climatique
  • L’introduction d’espèces exotiques envahissante

Sur notre territoire l’urbanisation et l’artificialisation des milieux naturels (et donc la destruction des habitats) est la principale menace de destruction de la biodiversité. Viens ensuite la raréfaction d’une ressource en eau de qualité et en quantité suffisante – dû aux canicules l’été et aux pollutions des eaux par les industriels et les produits phytosanitaires. Nous devons cesser toute artificialisation d’espaces agricoles et naturels. Il s’agit aussi de protéger nos eaux et nos sols des pollutions mortifères pour la biodiversité, et aussi pour notre santé.

Nous devons aussi intégrer la protection des milieux naturels et de la biodiversité dans l’ensemble de des politiques publiques. Nous devons atteindre le bon état des eaux sur le territoire sans aucun polluant nocif pour la santé, comme l’exige la directive cadre sur l’eau de l’Union. Les modifications du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) doivent intégrer ces objectifs de préservation et de restauration d’espaces naturels et de zones humides.

De la richesse de la biodiversité de notre territoire dépend la qualité de vie de nos habitants et la production agricole de notre Métropole.

 

17.05.2024 à 16:44

Le printemps des services publics à Grenoble

UMA

Texte intégral (599 mots)

La ville de Grenoble accueille le printemps des services publics le jeudi 30 mai 2024, pour « échanger ensemble sur ce qui tient la société ». Devant les défis climatiques, sociaux et démocratiques, nous faisons le choix à Grenoble d’un service public qui protège les populations.

Les habitantes et habitants de nos communes font face à de multiples crises : crise du logement, de l’énergie, l’inflation, des aléas climatiques extrêmes de plus en plus réguliers (crues de l’Isère, canicule). Les services publics relevant de l’État comme l’école et l’hôpital public, font aujourd’hui face à un manque criant de moyens. Il accroît la vulnérabilité des populations, en particulier des plus modestes.

Nous faisons le choix sur notre territoire d’investir massivement pour des services publics de proximité qui protègent nos biens communs et sont guidés par l’intérêt général.

Notre territoire possède des services publics historiques, fruits de victoires politiques et écologiques : Grenoble est la première ville à avoir re-municipaliser son service public de l’eau en 2000 (la gestion de l’eau a depuis été transféré à la métropole et reste toujours publique). Ce service public est la garantie d’une gestion durable de ce bien commun qui ne sera plus soumis à spéculation.

Dans le secteur de l’énergie, les sociétés d’économie mixtes de l’énergie GEG et CCIAG ont aussi une gouvernance publique locale. Elles permettent une production d’énergie majoritairement issue d’énergies renouvelables (hydroélectricité, photovoltaïque éolien pour GEG, production de chaleur par combustion et récupération de chaleur fatale pour la CCIAG). GEG est aussi un fournisseur et distributeur d’énergie à l’échelle nationale. Ces deux entreprises sont des outils publics, stratégiques pour l’indépendance énergétique du territoire et la décarbonation de notre énergie. Elles permettent à l’agglomération grenobloise d’être un modèle de transition énergétique.  

Les efforts réalisés depuis 2014 à l’échelle métropolitaine dans d’autres politiques publiques témoignent de notre engagement pour des services publics de qualité. Les investissements dans les infrastructures du cycle des déchets permettent à notre territoire d’être autonome dans sa gestion des déchets. Nous étions déjà précurseurs dans la gestion des déchets alimentaires. Ce sont aussi des investissements qui visent une réduction et une meilleure valorisation de nos déchets ainsi que la production d’un biogaz local qui sera réinjecté dans le réseau de chaleur urbain à destination des usagers.

A l’instabilité que provoque les politiques gouvernementales nous répondons par un engagement dans des services publics de proximité, aux services des habitant.es et répondant à des valeurs de solidarité et d’émancipation. Ils sont gages de stabilité et protège les populations des crises.

Lors de cet évènement consacré à nos services publics, la matinée sera réservée aux agents du service public municipal et l’après-midi ouvert à toutes et tous. Des conférences, tables rondes et ateliers thématiques seront proposés.

Pour connaitre le programme du printemps des services publics en détail et s’inscrire : https://www.grenoble.fr/3160-le-printemps-des-services-publics.htm

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