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 Les Affiches

Annonces légales - Marchés publics - Ventes aux Enchères


Publié le 04.07.2024 à 14:03

La défense de l’homme doit être envisagée dans son humanité, même s’il n’en reste qu’une once, disait Robert Badinter.
La justice restaurative permet de réveiller cette once d’humanité, tant pour l’auteur que pour la victime. Protéger la société et promouvoir une justice restaurative se conjuguent ainsi de manière complémentaire et nécessaire.

> En Belgique, sous l’impulsion d’experts comme le professeur Vandermeersch de l’Université de Louvain, le Code pénal belge a récemment été modifié pour faire de la prison une alternative, prouvant ainsi que protéger la société n’est pas incompatible avec une justice plus restaurative.

La justice restaurative en France : définition et apports

Introduite par la loi du 15 août 2014, la justice restaurative fait partie intégrante du Code de procédure pénale, à l’article 10-1 : « À l’occasion de toute procédure pénale et à tous les stades de la procédure, y compris lors de l’exécution de la peine, la victime et l’auteur d’une infraction, sous réserve que les faits aient été reconnus, peuvent se voir proposer une mesure de justice restaurative… »

C’est une mesure complémentaire au système pénal traditionnel. Elle repose sur le dialogue entre les victimes et les auteurs d’infractions, apportant à la fois apaisement pour les victimes et responsabilisation pour les auteurs. Ses principes fondamentaux sont la confidentialité des échanges et l’autonomie de la sanction pénale. Pour être mise en œuvre, elle nécessite la reconnaissance des faits par l’auteur, le consentement des participants, et la présence d’un tiers indépendant et formé.

Les dispositifs de justice restaurative peuvent être pré ou post-sentenciels et prennent différentes formes, y compris les rencontres directes ou indirectes entre groupes de victimes et d’auteurs d’infractions similaires. Ces dispositifs ont montré des résultats prometteurs, notamment dans la réduction des récidives et l’apaisement des relations sociales. La justice restaurative est pratiquée de manière inégale sur le territoire français, malgré une loi en vigueur depuis 2014.

Les bénéficiaires des mesures de justice restaurative en retirent tous un grand bénéfice, tant sur le plan personnel que professionnel, comme en témoignent de nombreux récits. Les animateurs de ces mesures sont des bénévoles formés ou des professionnels exerçant d’autres professions judiciaires.

Lors de différents colloques, dont le dernier à l’Assemblée nationale le 4 juin 2024, différents professionnels ont pu échanger sur leurs pratiques et des pistes de réflexions ont émergé.

1. Information systématique : l’accès à la justice restaurative doit être reconnu comme un droit, et l’État doit se doter des moyens nécessaires pour respecter ce droit.

2. Temps dédié pour les agents : les DISP et DTPJJ doivent allouer du temps spécifique à leurs agents pour la pratique de la justice restaurative.

3. Formation des avocats et magistrats : il est crucial de financer la formation des avocats et des magistrats à un module de sensibilisation à la justice restaurative pour les rendre aptes à être des prescripteurs éclairés.

4. Référents justice restaurative : instituer systématiquement des référents justice restaurative au sein des Barreaux et des juridictions.

5. Aide juridictionnelle : accorder de droit l’aide juridictionnelle aux auxiliaires de justice intervenant en justice restaurative.

La mise en pratique de la justice restaurative en Isère

À Grenoble et en Isère, des programmes de justice restaurative se développent grâce à une convention de partenariat signée en 2022. Cette convention implique le tribunal judiciaire de Grenoble, France Victimes Grenoble, le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), le Barreau de Grenoble et l’Institut français pour la justice restaurative (IFJR). Un groupe de travail interdisciplinaire se réunit toutes les six semaines et ne fait pour l’instant que des médiations restauratives.

À noter qu’à l’échelle nationale, en 2022, ces médiations restauratives ont pris une part majoritairement plus importante que les rencontres entre détenus ou condamnés/victimes.

Pour quels types de dossiers ?

La justice restaurative peut être envisagée pour différents types de dossiers, y compris les violences intrafamiliales. La sécurité, la confidentialité, le volontariat et la reconnaissance des faits sont des conditions essentielles à la mise en œuvre de ces mesures.

La justice restaurative remplit trois objectifs principaux : responsabiliser, reconstruire et réhabiliter. En responsabilisant les auteurs, en permettant aux victimes de se reconstruire et en facilitant la réhabilitation de chacun, elle contribue à un meilleur vivre-ensemble.

La place de l’avocat dans la justice restaurative

L’avocat joue un rôle central dans la mise en œuvre et la promotion de la justice restaurative. Son engagement et sa formation sont essentiels pour garantir que cette approche soit bien comprise et efficacement appliquée.

L’avocat comme prescripteur

En combinant l’article 10-1 du Code de procédure pénale et l’article 6-1 du RIN (Règlement intérieur national des avocats), il en résulte une obligation de conseil de l’avocat à tout stade de la procédure, que ce soit pour les majeurs ou les mineurs. Cette mission de conseil inclut désormais la sensibilisation à la justice restaurative.

Les avocats doivent informer systématiquement leurs clients, qu’ils soient auteurs ou victimes, des possibilités offertes par la justice restaurative, tant au stade pré-sentenciel que post-sentenciel.

Formation et sensibilisation : pour être de véritables prescripteurs éclairés, les avocats doivent recevoir une formation spécifique à la justice restaurative. Cette formation devrait être obligatoire dans les écoles des avocats afin de les préparer à proposer cette option à leurs clients. De plus, chaque Barreau devrait disposer d’un référent en justice restaurative pour soutenir et guider les avocats dans cette démarche.

Accompagnement et soutien : l’avocat accompagne ses clients tout au long du processus de justice restaurative. Pour les victimes, il s’agit de les préparer aux rencontres et de les soutenir psychologiquement face à l’auteur de l’infraction. Pour les auteurs, l’avocat aide à comprendre les attentes et les enjeux de la démarche, les préparant à reconnaître leurs actes et à exprimer leur volonté de réparation.

L’avocat comme animateur de mesure de justice restaurative

Missions particulières d’expertise ou de médiation de l’avocat : selon l’article 6-3-1 du RIN (Règlement intérieur national), l’avocat peut recevoir des missions de justice, être investi d’une mission de professionnel qualifié, d’arbitre, d’expert, de médiateur, de praticien du droit collaboratif, de liquidateur amiable ou d’exécuteur testamentaire, et désormais d’animateur de justice restaurative.

Actuellement, les avocats animateurs de mesures de justice restaurative sont encore peu nombreux. La formation et l’organisation de ces missions doivent être renforcées pour répondre aux besoins croissants en matière de justice restaurative.

L’avocat joue un rôle crucial dans ce nouveau paradigme. Il est essentiel que des formations adéquates soient mises en place pour sensibiliser les avocats à la justice restaurative et que des référents soient présents dans chaque Barreau. De plus, l’État doit garantir l’accès à la justice restaurative en allouant des ressources suffisantes et en instituant des mesures de soutien appropriées.

La justice restaurative n’est pas seulement une alternative ; c’est une nécessité pour une société plus juste et pacifiée, « un supplément d’âme à la justice pénale » (D. Griveaud, thèse Paris Nanterre 2022).

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Publié le 04.07.2024 à 13:57

Le Pont de Champ, à BeaucroissantLe Pont de Champ, à Beaucroissant

Grande et lumineuse, la salle qui vous attend au Pont de Champ s’habille de bois blond pour vous accueillir dans un cadre chaleureux et douillet. Tenu depuis 2008 par Stéphanie et Xavier Viot, ce restaurant chouchoute ses clients avec une cuisine généreuse. Après trois mois de fermeture due à des dégâts provoqués par une tempête, Le Pont de Champ rouvre en ce début d’été avec davantage d’énergie. Une énergie et une générosité qui transparaissent dès l’entrée, avec ce duo de foie gras et truite fumée, à la fois copieux et délicieux. Le foie gras, de très belle facture, est accompagné de sa gelée de fruit et d’un petit pain chaud. Le saumon, bien gras, et une jolie salade complètent un tableau de maître. Autres possibilités d’entrées : une cassolette d’escargots persillés, des cuisses de grenouilles persillées ou de belles salades multidimensionnelles. Voilà qui est de nature à contenter tous les appétits.

Un burger qui décoiffe

La suite des propositions est longue comme le bras : jambon rôti à la bière des Alpes, pavé de veau sauce forestière, omble chevalier rôti sauce à l’ail des ours, bavette à l’échalote, tartare maison, magret de canard flambé au miel et également ce burger qui fait les gros titres à l’entrée du restaurant, un burger particulier car dénué de pain… Une surprise à ne pas manquer. Quant à la cassolette de poisson sauce champagne, accompagnée d’une timbale de riz et d’une fondue de légumes, elle assure également. La visite en terre gourmande n’est pas terminée car il faut savoir goûter à la profiterole géante revisitée, sorte de porte-parole de la carte des douceurs. La carte des vins, bien que courte sur pattes, propose quelques flacons de bon aloi comme le crozes-hermitage du Domaine des Remizières à 31 euros ou le saint-joseph du Domaine des Chênes à 35 euros. Ah, j’oubliais, Le Pont de Champ possède aussi des chambres…

Le Pont de Champ
40, route du Pont-de-Champ, à Beaucroissant.
04 76 65 22 10.
70 couverts.
Fermé le samedi et le dimanche (sauf réservations).

DEMANDEZ L'ADDITION
Cadre : du bois blond en veux-tu en voilà, de grandes baies vitrées, des serviettes en tissu.
Menus et carte : menus à 19,90, 32 et 42 euros.
Spécialités du chef : en cuisine, Xavier Viot, assisté de Jean-Luc Ginet, gâte ses hôtes avec une cuisine de style brasserie, copieuse et fine. Des desserts à se damner.
Carte des vins : pas un livre de chevet, mais des valeurs sûres proposées à des prix très raisonnables.
Pain : portion.
Café : bon, servi avec son petit spéculoos.
Parking : oui, un grand, juste devant.

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Publié le 04.07.2024 à 13:44

Cette balade permet de découvrir la réserve naturelle des hauts plateaux du Vercors par un cheminement forestier qui débouche dans la plus vaste clairière du massif.

La balade s’amorce sur l’itinéraire de la traversée du Vercors en s’engageant sur le large chemin (piste de ski de fond en hiver) balisé de marques rouges et blanches (GR 9) et de panneaux de randonnée. Après avoir traversé une partie du terrain de golf de Corrençon-en-Vercors et longé le centre de ski nordique, une courte montée conduit à la vaste clairière du Champ de la Bataille, qui fut le théâtre de violents combats au XVsiècle à cause de rivalités entre plusieurs diocèses. La marche se prolonge sur un parcours pratiquement horizontal, agrémenté de magnifiques images sur le sommet de la Grande Moucherolle, le deuxième sommet du Vercors pour son altitude (2 284 m), qui apparaît sous ses plus belles perspectives.

La stèle du 45e parallèle

Le sentier pénètre ensuite sous les frondaisons d’une épaisse forêt qui rassemble les principales essences des Alpes du Nord (sapins, épicéas, fayards, érables…). Au terme d’une petite heure de marche, on atteint la clairière « du 45e parallèle ». Un petit arrêt s’impose pour lire les informations inscrites sur une borne géographique et pour apprécier cet instant unique où l’on se trouve à égale distance entre le pôle Nord et l’Équateur ! En face du monument, on remarque une stèle érigée à la mémoire de la Résistance dans le Vercors.

Aux portes de la réserve

Le cheminement se poursuit sans difficulté, mis à part le franchissement de courts raidillons… vite suivis de longs replats. Par les nombreuses trouées de verdure, le regard porte parfois sur les crêtes de la Balme, qui s’étirent à plus de 2 000 m d’altitude. Au sommet du petit collet, un panneau indique l’entrée dans la réserve naturelle des hauts plateaux du Vercors (réglementation spécifique à respecter), la plus importante entité géographique de ce type en France métropolitaine. Une courte descente amène à l’entrée d’une clairière où se dresse la cabane de Carrette, qui peut marquer le terme de la balade pour les personnes confrontées à des problèmes d’horaires.

Une variante possible

La marche se prolonge sur un bon sentier qui s’attarde dans la pénombre de la forêt, avant de déboucher dans l’immensité de la prairie de Darbounouse, longue de plusieurs kilomètres, l’un des sites les plus remarquables du massif du Vercors. De la cabane de Carrette, on peut prolonger la balade en direction du pas de l’Ernadent. Il en coûte 500 m de dénivellation (près de trois heures supplémentaires), mais l’effort est récompensé par un immense panorama qui surplombe les hauts plateaux du Vercors pour s’étendre du mont Pilat aux glaciers de l’Oisans, en passant par les bocages du Trièves et le massif du Dévoluy. La marche se déroule sur un sentier bien tracé qui s’amorce du pied de la cabane pour s’élever sous les arbres d’une épaisse forêt, avant d’atteindre la clairière du Grand Pot (1 660 m). La montée se prolonge sur les flancs d’une large combe jusqu’au pas (1 833 m), serti entre le Rocher du Playnet et les crêtes de la Balme.

À voir en chemin

Le refuge de Carrette (1 355 m d’altitude), toujours ouvert mais non gardé, dispose de toutes les infrastructures pour passer une nuit confortable ou simplement pour profiter d’un bon abri en cas de mauvais temps. En effectuant quelques pas au-dessus de la cabane, on bénéficie d’une belle vue sur les douces ondulations des plateaux du Vercors, dont la luxuriante verdure contraste avec les pentes desséchées des plus hautes cimes du massif.

Infos Pratiques Balade

Difficulté : 2/3.
Temps aller-retour : 5 heures.
Dénivellation cumulée : 450 m.
Carte de référence : carte IGN Massif du Vercors 3236 OT.
Balisage : panneaux de randonnée, marques rouges et blanches (GR 9).
Départ : de Corrençon-en-Vercors (parking de ski de fond), à 40 kilomètres de Grenoble, en passant par Sassenage, Engins et Villard-de-Lans (panneaux d’information et de randonnée).

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Publié le 04.07.2024 à 13:43

Le tournoi ITF M25 d’Uriage (troisième échelon mondial des tournois de tennis) se déroule du 7 au 14 juillet. Avec onze joueurs classés entre les 200e et 600e places mondiales, cette édition 2024 s’annonce encore plus dense que les précédentes.

En 2021, la finale du tournoi d’Uriage voyait Giovanni Mpetshi-Perricard (18 ans et 1 302e joueur mondial) l’emporter face à Arthur Fils (17 ans et 874e). Trois ans plus tard, les deux jeunes Français ont remporté leur premier titre sur le circuit principal, sur l’ATP 250 de Lyon, l’an passé pour Fils et cette année pour Mpetshi-Perricard. Et ils pointent respectivement aux 34e et 58e places mondiales. « 21 joueurs qui ont disputé notre tournoi par le passé étaient présents cette année dans le tableau final de Roland Garros, et 17 à Wimbledon. Nous avons aussi accueilli neuf joueurs qui ont par la suite intégré le top 100 mondial (et y sont toujours pour certains) et trois des quatre sélectionnés français pour les JO de Paris (Ugo Humbert, Arthur Fils et Corentin Moutet) », énumère fièrement François Virely, le directeur du tournoi d’Uriage.

Debru et Voisin à l’affiche

C’est dire la vocation de tremplin de cette compétition, qui se renforce d’année en année. « Le tableau s’annonce encore plus dense pour cette édition 2024. La tête de série numéro 1 du tournoi, Calvin Hemery, est 200e mondial », précise François Virely. Les 17 autres joueurs directement admis dans le tableau final sont classés entre les 353e et 758e places mondiales. Parmi eux, on trouve le Grenoblois Gabriel Debru (416mondial) et l’Échirollois Émilien Voisin (686e), sans oublier Florent Bax (626e) et Maxence Beaugé (726e), qui jouent pour le GUC et Échirolles en Pro B (2e division des interclubs français).

Les Bleuets en préparation

Rodrigo Alujas (Grenoble Tennis, 1 312e mondial), Simon Reveniau (Échirolles, 1 569e) et Antoine Walch (GUC, 1 597e) tenteront de leur côté de s’extirper du tableau de qualifications. « Nous devrions aussi avoir les membres de l’équipe de France juniors (U16 ou U18), à qui nous attribuons des invitations pour le tableau final. Ils viennent à Uriage afin de se préparer pour les championnats d’Europe juniors par équipes, qui se disputent deux semaines après notre tournoi, sur terre battue », explique l’organisateur.

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Publié le 04.07.2024 à 11:51

Le système national d’observation de la sécurité en montagne (SNOSM) a sorti, il y a quelques mois, son bilan national de l’accidentologie en montagne pour l’année 2023, et les chiffres continuent de grimper. En 2015, le syndicat recensait 7 045 victimes d’accident en montagne, contre 9 177 en 2023, dont 913 en Isère. Sur les domaines skiables, le ratio est d’un blessé pour 966 journées-skieurs, pour un total de 1 522 interventions, dont 228 dans le département. « Nous sommes revenus aux données que nous avons enregistrées en 2011, avec une nette progression depuis la fin du confinement, détaille Ludovic Richard, responsable du SNOSM, mais ces données doivent être nuancées ». Avec l’amélioration de leur collecte et la fréquentation plus importante dans certaines stations, le nombre d’interventions augmente par conséquent. Pourtant, ces chiffres ne proviennent que des services de secours des stations. Là où le SNOSM recensait 52 000 interventions, les médecins de montagne en comptaient 120 000. Pour les autres pratiques de montagne, les données du syndicat représenteraient 80 % de la réalité.

Davantage de néopratiquants

Une tendance ne faiblit malheureusement pas : la randonnée reste la pratique faisant le plus de victimes. En Isère, elle représente près d’un tiers des interventions (336). « C’est l’activité de montagne la plus accessible, mais aussi la plus délicate. Si les pratiquants sortent des sentiers balisés, ils s’exposent tout de suite à des aléas, comme des chutes ou des glissades », observe Ludovic Richard. Et la majorité des victimes ont entre 15 et 30 ans (157), ou plus de 50 ans (152). « Comme c’est accessible à tout le monde, certains pratiquants sont parfois peu sportifs, peu préparés et possiblement soumis aux problèmes cardiaques », précise ce dernier, conseillant de faire appel à un guide, surtout si le pratiquant est novice ou peu entraîné. Dans tous les cas, le choix de l’activité doit se faire en fonction de sa condition physique.

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Publié le 04.07.2024 à 11:42

Cette année, le Tour de France ne passe pas par les 21 virages mythiques de l’Alpe d’Huez. Pas d’échappée non plus dans la Bièvre ou dans la vallée du Rhône. Néanmoins, la Grande Boucle ne boude pas complètement l’Isère. La cinquième étape, entre Saint-Jean-de-Maurienne et Saint-Vulbas, fait ainsi un bref passage par chez nous, du côté d’Aoste et Vertrieu.

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Publié le 04.07.2024 à 10:00

Cinq soirées, une vingtaine de groupes et des milliers de spectateurs. Voilà ce qui attend le jardin de Ville, à Grenoble, du 7 au 11 juillet. Le Cabaret frappé invite cette année encore à la découverte d’artistes d’ici et d’ailleurs.

Pour Jaly Luz, participer au Cabaret frappé était un rêve : « J’y suis allée pour la première fois juste avant le Covid. Le son était magnifique et je me suis dit qu’un jour, je serai sur la scène ! » En 2024, c’est chose faite puisque la chanteuse grenobloise investira le jardin de Ville le 9 juillet, aux côtés d’autres artistes locaux, nationaux et internationaux.

Découvrir des artistes

Funk, rap, électro, reggaeton, pop, rock… Une vingtaine de groupes de tous horizons se succéderont durant cinq soirs. Objectif : croiser les musiques, les cultures et les publics. « Il y aura toujours une place forte donnée à la scène locale, soit 40 % de la programmation », affirme Damien Arnaud, coordinateur de l’association Retour de scène, chargée de la programmation du festival. Parmi les artistes, pas ou peu de têtes d’affiche, jugées trop onéreuses. « Nous savons que le public répond naturellement présent, quelle que soit la programmation, poursuit le spécialiste. Il y a plein d’artistes très intéressants qui ne sont pas encore connus du grand public. Et puis, cela permet d’avoir des groupes majoritairement inédits à Grenoble. »

Croiser les musiques

En raison des élections législatives, les festivités ne commenceront pas dimanche soir comme prévu, mais dans l’après-midi. À 15 h 30, les familles auront rendez-vous avec les Grenoblois P’tits maux d’mômes, dont les chansons pop font écho aux préoccupations des enfants et de leurs aînés. Changement d’ambiance avec le groupe Astéréotypie, composé de personnes autistes accompagnées par cinq musiciens. « C’est une ambiance rock débridée avec des textes vraiment spontanés, c’est très étonnant à voir », assure Damien Arnaud. Mardi, les cultures méditerranéennes seront à l’honneur avec Jaly Luz, Johan Papaconstantino ou l’artiste madrilaine de reggaeton Lapili, qui se produira pour la première fois en France. Laake rassemblera pour sa part les amateurs de musiques classique et électronique, mercredi. En clôture, Féfé, ex-membre de Saïan Supa Crew, devrait finir de conquérir le public.

Cabaret frappé : dimanche 7 juillet, à partir de 15 h 30, du lundi 8 au jeudi 11 juillet, à partir de 19 h, au jardin de Ville, à Grenoble. cabaret-frappe.com
Gratuit.

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Publié le 04.07.2024 à 10:00

Plus qu’un logement, les projets participatifs, solidaires, collaboratifs ou réversibles redéfinissent notre façon de vivre. Vecteurs de liens, ces modes d’habitats alternatifs et collectifs séduisent de plus en plus.

« Je ne veux plus vivre dans un immeuble avec des gens qui ne se disent même pas bonjour », affirme Christine Evrat, l’une des cinq femmes séniors à avoir monté l’association d’habitants à l’origine de la résidence Mosaïque, située à Crolles. Depuis un an, cet immeuble composé de quinze logements en habitat participatif mélange plusieurs générations en son sein. Un projet amorcé par les élus de la Ville, qui ont dédié une parcelle, au cœur de l’écoquartier, à des projets de logements participatifs, incluant une dynamique de mixité sociale, avec des enjeux de développement urbain durable. Dans le cas de la résidence Mosaïque, c’est grâce à une association d’habitants que cet immeuble a pu voir le jour. Pour y accéder, les intéressés ont d’abord dû se reconnaître dans les valeurs de coopération, de convivialité citoyenne et écoresponsables. Depuis 2017, le projet a séduit une dizaine de personnes qui ne se connaissaient pas. « Certaines sont parties d’elles-mêmes car elles ont bien vu que notre dynamique ne leur correspondait pas », explique Christine Evrat. Car ici, beaucoup de choses se partagent, comme la salle de vie au rez-de-chaussée, ou la coursive de chaque étage, qui change au gré des voisins : on y trouve un coin couture ou encore une aire de jeux pour les enfants, en plus d’une machine à laver collective par palier. « Ce n’est pas une communauté », précise Martine Garcin, propriétaire d’un des six T2 que comporte l’édifice. Elle, a tout simplement vendu sa maison à Lumbin pour venir s’installer dans cette « colonie de vacances », comme l’appelle sa voisine Christine Evrat. Ces deux femmes, aujourd’hui à la retraite, conçoivent qu’il faut tout de même « aimer le collectif ».

Solidarité intergénérationnelle

Le travail de cooptation des résidents semble avoir bien fonctionné, car l’entraide a pris le dessus sur tout le reste. « Nous apprenons des uns des autres. À la rentrée, nous allons faire venir un médiateur, car il y a forcément des moments où la communication est plus compliquée. Nous sommes comme un couple, mais élargi », rationalise Christine Evrat, bien consciente de devoir, elle aussi, mettre parfois de l’eau dans son vin. Quant à Martine Garcin, elle se souviendra longtemps du jour où elle s’est cassé le bras : « Il y a eu un tel élan de générosité. Tout le monde voulait m’emmener à l’hôpital, je n’ai même pas eu besoin d’appeler mes enfants pour qu’ils m’aident. » Une solidarité qui se retrouve à tous les niveaux. Parfois, ce sont les séniors qui gardent les plus petits. Avec des locataires ayant entre 1 et 76 ans, le critère intergénérationnel était d’ailleurs obligatoire, fixé par la mairie. Un critère loin d’être nouveau et qui a déjà fait ses preuves, comme avec l’association Vivre aux vignes, à Grenoble, qui propose des logements à des personnes âgées nécessitant l’attention d’un auxiliaire de vie. Elles côtoient ainsi quotidiennement des voisins extérieurs à la structure, et qui viennent parfois partager leurs activités. « Certains créent du lien, que ce soit avec la voisine qui vient d’avoir son bébé ou le jeune qui revient de l’entraînement », constate Dominique Duru, présidente de l’association.

« Habiter son quartier »

Qu’ils soient étudiants ou actifs, l’habitat alternatif concerne également les jeunes. Depuis plus de dix ans, l’Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev) développe des colocations à projets solidaires, baptisées Kaps. La première a vu le jour en 2012 à Mistral, à Grenoble. Le principe : permettre aux 18-30 ans de vivre dans des logements meublés à prix réduits, grâce à de multiples partenariats (Crous, bailleurs sociaux…). En contrepartie, les « kapseurs » doivent s’engager quelques heures par semaine dans le quartier situé en zone prioritaire : occupation positive de l’espace public, bénévolat au sein des associations locales, accompagnement à la scolarité… « Nous constatons la précarité des jeunes et nous ne sommes pas les seuls, relève Fatima Zahra Ejjaki, coordinatrice Kaps. Les problématiques financières et de santé mentale sont les premières raisons de leur souffrance. » Les résidences offrent ainsi un loyer modéré (330 euros maximum charges comprises), tout en luttant contre l’isolement. « C’est vraiment un habitat alternatif qui consiste à habiter son quartier », ajoute la spécialiste. Et le concept fait des émules puisqu’une cinquième résidence doit s’implanter dans l’agglomération grenobloise à la rentrée.

Au Percy, la tiny house séduit
Dans le Trièves, un mini-hameau d’habitats légers s’apprête à voir le jour. « Nous étions souvent interpellés par des personnes désireuses de vivre dans des habitats réversibles, relate Sabine Campredon, maire du Percy. Il était important que la collectivité mène cette réflexion face à la pénurie de petits logements locatifs et à la difficulté d’acquérir du foncier bâti sur le territoire. » Un groupe de réflexion, composé d’élus et d’habitants, s’est donc penché sur le sujet. Résultat, trois tiny houses de moins de 20 m2 seront installées d’ici l’automne sur une parcelle qui accueille déjà un jardin partagé. « Le terrain reste la propriété de la commune. Il est loué à l’association Coloquinte, le collectif de trois habitants choisi suite à un appel à candidatures, pour une durée de trois ans », ajoute l’édile. Accessible et écologique, le projet promeut le vivre ensemble, en lien avec l’activité économique locale. « Cela permet aussi d’anticiper la loi Climat et résilience et l’objectif zéro artificialisation nette. Nous allons être obligés de réviser notre document d’urbanisme et de penser autrement l’habitation », affirme Sabine Campredon. En attendant les résultats de cette expérimentation, la commune entend bien sensibiliser les autres territoires à la question.

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Publié le 04.07.2024 à 09:55

Jeudi 27 juin, MagREEsource a inauguré le premier site industriel de fabrication d’aimants permanents sur le territoire métropolitain, à Noyarey. L’usine, qui entrera en activité dès le mois de septembre, produira 50 tonnes d’aimants frittés haute performance par an.

« Dans un monde de plus en plus électrifié, les aimants permanents à base de terres rares sont un composant stratégique utilisé dans de nombreuses applications. Notamment l’industrie automobile, avec la fin programmée des moteurs à combustion en 2035, et le secteur de l’énergie éolienne qui représenteront, à eux seuls, plus de 50 % de la demande dès 2030 en Europe. » C’est ainsi qu’Érick Petit, PDG de MagREEsource et cofondateur de la start-up avec Sophie Rivoirard, chercheuse du CNRS à l’institut Néel, a justifié, le 27 juin dernier, lors de son inauguration à Noyarey, la création du premier site industriel de production d’aimants permanents en Europe. Le tout, en présence d’une cinquantaine d’invités dont Milan Grohol, chargé de mission à la Direction du marché intérieur, de l’industrie, de l’entrepreneuriat et des PME de la Commission européenne (DG Grow), Benjamin Gallezot, délégué interministériel aux approvisionnements en minerais et métaux stratégiques (Diamms) et Christophe Ferrari, président de la Métropole de Grenoble. Pour ce dernier, « MagREEsource est l’exemple parfait du type d’équipes et d’aventures économiques que la Métropole souhaite soutenir sur son territoire », indique-t-il.

De 50 à 1 000 tonnes d’ici 2030

Et pour cause, alors que moins de 1 % des aimants fabriqués dans le monde sont pour l’heure recyclés, « avec la création ex nihilo d’une nouvelle filière, ces entrepreneurs sont des pionniers engagés de l’économie circulaire dont notre Métropole a fait de sa structuration une priorité sous ce mandat », se félicite Christophe Ferrari. L’usine de recyclage d’aimants d’une superficie de 1 500 m2 a nécessité dix-huit mois de travaux et 8,5 millions d’euros d’investissement. Opérationnelle à partir du mois de septembre, elle va progressivement passer d’une capacité de production de 50 tonnes par an d’aimants frittés haute performance, à 1 000 tonnes à partir de 2030. Et la Magfactory pilote qui va aussi permettre la création de 35 emplois directs dès 2025, compte monter ses effectifs à 200 d’ici 2030.

Un partenariat avec Schneider

Cette inauguration a aussi été l’occasion pour MagREEsource et Schneider Electric d’annoncer la signature d’un partenariat industriel à visée technologique pour améliorer l’efficacité opérationnelle du modèle circulaire et des processus de fabrication de ses aimants haute performance obtenus par un procédé breveté et écologique s’appuyant sur une boucle courte à hydrogène. Et ce, tout en réduisant l’empreinte carbone du site par le développement de systèmes intelligents de gestion de l’énergie.

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Publié le 04.07.2024 à 09:25

Le Conseil départemental de l’accès au droit (CDAD) de l’Isère a signé ce 27 juin au palais de justice de Grenoble une nouvelle convention constitutive. L’occasion de coucher sur papier les nouvelles orientations du CDAD qui convergent vers un rapprochement au plus près des personnes précaires.

« Comment faire pour aller chercher les publics les plus précaires ? » Cette question guide Anne Auclair-Rabinovitch, présidente du Conseil départemental de l’accès au droit (CDAD) de l’Isère, depuis sa création, en 2004. Élus locaux et professionnels du droit, également membres du CDAD 38, se sont donc rassemblés le 27 juin dernier au palais de justice de Grenoble pour signer la nouvelle convention constitutive. Modifiée depuis la précédente, vieille de dix ans et passablement désuète, celle-ci devrait répondre davantage à la problématique initiale. Car le taux de non-recours au droit reste très préoccupant en France : la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) révèle par exemple que plus de 30 % des Français ayant droit au revenu de solidarité active ne le demandent pas. « Le CDAD s’est d’abord positionné dans des enceintes très labellisées justice comme les maisons du droit, mais il en est largement sorti depuis 2020 », souligne ainsi Anne Auclair-Rabinovitch. Aller « au plus près des gens dans les moments clés de leur vie », est donc la nouvelle stratégie déployée. 45 points justice existent aujourd’hui en Isère, avec une explosion ces quatre dernières années.

Le milieu rural aussi concerné

Composés a minima d’un conciliateur et d’un avocat, les points justice accueillent chaque année près de 40 000 justiciables sur le territoire et œuvrent par exemple au moment des distributions de repas au Restos du cœur, ou durant des permanences d’associations telles que Femmes SDF. Ce maillage géographique « assez robuste » se fait aussi au sein des centres communaux d’action sociale (CCAS), l’un des piliers de l’aide sociale en France. Une porte d’entrée plus directe pour dispenser des conseils juridiques sur divers thèmes, allant des conflits de voisinage aux violences intrafamiliales. Le CDAD finance également le Bus France services, sillonnant les zones rurales marginalisées, pour améliorer l’accès aux services publics. Face au succès de ses dispositifs, la direction du CDAD souhaite maintenir le cap. Deux nouveaux points justice verront le jour à la rentrée : l’un dans l’enceinte militaire Atlas de Varces, où l’isolement exacerbe les problèmes familiaux et de logements soulignés par les militaires ; l’autre auprès du tribunal administratif de Grenoble, pour traiter du droit des étrangers et des droits sociaux. Pour optimiser leur efficacité, une cartographie thématique de ces points justice oriente aussi l’usager vers la bonne personne et parfois, au plus près du domicile.

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